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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 352 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Mar 05, 2007 10:47 pm Sujet du message: |
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Pour les personnes qui seraient intéressées, la Cinémathèque de la Danse propose une soirée Kabuki le 26 mars (Don Quichotte avec Thibault et Ould Braham à Bastille, j'ai fait mon choix pour Bastille tout de même...)
http://www.lacinemathequedeladanse.com/programmes/fiche/72
Citation: |
6 euros / T.R. 5 euros
lundi 26 mars 2007
20h30
Kabuki
Cinémathèque française
51, rue de Bercy. Paris 12e. M° Bercy
Forme épique de théâtre traditionnel, le kabuki se développe au Japon au début du XVIIe siècle. Les trois idéogrammes qui composent son nom signifient chant, danse et habileté technique. En 1629, la censure interdit aux femmes d’apparaître sur scène ; le kabuki n’est plus dès lors interprété que par des hommes, qui se transmettent leur stricte discipline dès le plus jeune âge à travers des lignées artistiques. La famille Ichikawa est l’une des plus célèbres d’entre elles.
A l’occasion de la présentation du spectacle Kabuki du 23 au 30 mars au Palais Garnier, La Cinémathèque de la Danse présente un programme de quatre films :
- un court métrage documentaire sur la famille Ichikawa
- un film d’archive (c. 1900), parmi les plus anciens produits au Japon, figurant une représentation de kabuki
- certaines séquences de films d’Akira Kurosawa ou Kenzi Mizogushi sur le kabuki (programme à préciser)
- Kagamijishi (Yasujiro Ozu, 1936, 24’) : captation par Ozu d’une danse du lion lors d'une représentation de kabuki.
La soirée, en présence de Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse de l’Opéra national de Paris, et Patrick De Vos, universitaire spécialiste du kabuki, sera suivie d’une discussion avec Ichikawa Danjuro XII. (durée des images : environ 1h15 ; durée de la discussion : environ 45 minutes)
Soirée réalisée en partenariat avec l’Opéra national de Paris
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 352 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Mar 05, 2007 10:51 pm Sujet du message: |
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A signaler également, à la maison de la culture du Japon
Citation: |
Conférence
La nouvelle vague du kabuki
Mercredi 28 mars à 18h30
Petite salle (rez-de-chaussée)
Entrée libre sur réservation à partir du 28 février au 01 44 37 95 01 du mardi au samedi de 12h à 18h30. Après avoir réservé votre place, veuillez retirer votre billet le jour de la conférence entre 12h et 18h. En cas de non présentation, la place sera libérée.
Conférence en japonais avec traduction consécutive en français
Le kabuki est né au XVIIe siècle dans la région de Kyôto. Malgré plusieurs tentatives pour le moderniser, plus forte était la volonté de conserver telle quelle cette forme de théâtre traditionnel. Son répertoire ne se renouvela plus et la situation devint très critique. De nos jours, des metteurs en scène comme Hideki Noda, Yukio Ninagawa et Kôki Mitani écrivent de nouvelles pièces pour le kabuki qui rencontrent un grand succès. Faut-il voir là l’émergence d’une nouvelle vague du kabuki ? L’intérêt que manifeste la jeune génération d’acteurs de kabuki pour les créations contemporaines semble en tout cas confirmer ce phénomène.
Hiroshi Hasebe est critique de théâtre et maître de conférence à l’Université des Beaux-Arts et de la Musique de Tôkyô. Il a reçu en 1998 le prix de la critique de théâtre de l’AICT (Association internationale des critiques de théâtre). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur Hideki Noda, le théâtre à Tôkyô entre 1982 et 1992, le metteur en scène britannique David Leveaux…
L’acteur de kabuki Kamejirô Ichikawa II est l’un des principaux représentants de la nouvelle génération. Il se produira en mars à l’Opéra national de Paris. A cette occasion, la MCJP l’invite à donner son point de vue sur le renouveau du théâtre kabuki lors de cette conférence.
Exposition de quelques photos de l’acteur Kamejirô Ichikawa II par Seishi Nagatsuka dans le hall du rez-de-chaussée lors de la semaine de la conférence.
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1881
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Posté le: Mar Mar 06, 2007 12:51 am Sujet du message: |
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Merci Lanou ! Alors ça veut dire que Brigitte Lefèvre ne va pas voir E. Thibault et M. Ould-Braham en Basilio et Kitri...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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chrysantheme
Inscrit le: 07 Déc 2006 Messages: 507
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Posté le: Mar Mar 06, 2007 1:45 pm Sujet du message: |
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Il y aura une projection d'un extrait du documentaire sur la famille Ishikawa
qui donne la présentation de Kabuki au Palais Garnier pour la 1ere fois,
à la Cinémathèque française.
La projection sera suivie d’une table ronde menée par Brigitte Lefèvre,
Patrick de Vos et trois interprètes de Kabuki dont Ichikawa DanjuroXII.
Cinémathèque française
51 rue de Bercy - Paris 12è
le lundi 26 mars 2007 à 20h30
Durée des images : environ 1h15 ; durée de la discussion : environ 45 minutes
6 €
plus d'infos et réservation:Soirée de Kabuki
Dernière édition par chrysantheme le Mar Mar 06, 2007 1:51 pm; édité 1 fois |
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1881
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Posté le: Mar Mar 06, 2007 1:51 pm Sujet du message: |
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Merci Chrysanthème, mais Lanou l'avait déjà signalé !
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chrysantheme
Inscrit le: 07 Déc 2006 Messages: 507
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Posté le: Jeu Mar 08, 2007 2:35 pm Sujet du message: |
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Voici la distribution de Kanjincho
Il y a que Kanjincho qu'il y a 2 distributions.
Musashibou Benkei Danjyurou(le père) le 23, 27, 30 mars
Ebizou(le fils de Danjyurou) le 25, 29 mars
Togashi Saemon Ebizou le 23, 27, 30 mars
Danjyurou le 25, 29 mars
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mer Mar 14, 2007 10:00 pm Sujet du message: |
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Demain, jeudi 15 mars au Studio Bastille (13h-14h):
RENCONTRE DANSE
Documentaire "Kabuki - la voie du geste"
Film de Don Kent et Christian Dumais-Lvowski
Présenté par Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse et Christian Dumais-Lvowski, auteur du film, spécialiste des Arts de la scène en Orient et plus particulièrement de la danse.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Ven Mar 16, 2007 11:13 am Sujet du message: |
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Pour l'anecdote, les acteurs Japonais ont apporté avec eux leur "plancher sacré", qui recouvrira la scène du Palais Garnier, et même le personnel technique est tenu de... se déchausser avant de poser le pied dessus.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Mer Mar 21, 2007 4:01 pm Sujet du message: |
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Le Figaroscope de ce mercredi fait sa une sur le spectacle de Kabuki programmé au Plais Garnier :
Citation: |
Le kabuki des Danjuro est né au XVIIe siècle, à Edo, futur Tokyo. Il porte l’invention du style aragato, une manière de jouer très dynamique et expressive. « Ce sont les femmes qui inventent le kabuki au tout début du XVIe siècle. Pour des questions de moralité, on les chasse de la scène et on les remplace par des adolescents qui devront à leur tour céder la scène à des hommes. À partir de ce moment-là, le kabuki, né comme une revue chantée et dansée, devient un genre plus dramatique », indique Danjuro Ichikawa XII. Les pièces se transmettent de père en fils. Les changements sont rares, car peu populaires, du moins dans la tradition tokyoïte. Tout au plus a-t-on vu, au début du XXe siècle, apparaître certains signes de l’ouverture du Japon : ainsi des personnages occidentaux en haut-de-forme ou la présence sur scène de télégraphes. |
L'article d'Ariane Bavelier est ICI
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1881
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Posté le: Jeu Mar 22, 2007 2:40 am Sujet du message: |
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Nicolas Le Riche participera au Pleins Feux :
Pleins feux Kabuki
Rencontre entre Nicolas Le Riche, Danseur Etoile du Ballet de l’Opéra national de Paris et trois acteurs-danseurs de Kabuki de la famille Ichikawa.
Présentée par Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse
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friday
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 164
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Posté le: Jeu Mar 22, 2007 11:40 am Sujet du message: |
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Une longue dépêche de l'AFP
Une des plus prestigieuses dynasties du Kabuki, la famille Ishikawa, se lance vendredi à la conquête de l'Opéra de Paris. La gageure n'est pas mince: pour la première fois, le Palais Garnier accueille cet art théâtral, à la fois traditionnel et populaire, né au 17e siècle à Kyoto.
De Paris, il est difficile d'imaginer à quel point Ishikawa Danjuro XII, 61 ans, le chef de la troupe, et son fils, le bel Ebizo XI, 29 ans, vedette du petit écran, sont révérés au Japon. Les stars du Kabuki, qui prennent plusieurs noms de scène pendant leur carrière, font la une des médias.
Danjuro XII --tel des monarques, les grands acteurs portent un numéro et leur nom se transmettent de père en fils-- est l'héritier d'une lignée qui remonte à 1660.
"Curieusement, le Kabuki est apparu au moment même où le ballet se développait à Versailles, au début du 17e siècle. Il y a un profond et mystérieux rapport entre ballet européen et Kabuki", explique Danjuro.
Et comme l'opéra, le Kabuki mêle danse, chant et musique.
Acteur doué de charisme, Danjuro, qui a débuté en 1953, se rétablit "à 100%" d'une leucémie qui l'a éloigné des planches jusqu'en mai 2006.
Aux Parisiens, il offre deux des plus grands succès du répertoire: "Kanjincho" ("La liste des donateurs"), spécialité de la famille Ishikakawa depuis Danjuro VII en 1840, et "Momijigari" ("Dans la contemplation des érables").
Ces morceaux de bravoure, portés par des scènes de danse, expriment bien l'esprit du "bushido", le code d'honneur des samouraïs.
"A travers ces pièces, nous apportons deux idées essentielles japonaises au public parisien: le "hangan-biki", à savoir la compassion envers les faibles, et le sacrifice de soi au service de son maître", souligne-t-il. "Au Japon, les héros vaincus peuvent devenir des dieux", renchérit le jeune Kamejiro II, membre de la famille.
Adaptée du théâtre Nô, considéré comme plus noble que le Kabuki, "Kanjincho" raconte un épisode dramatique de la guerre entre les clans Genji et Heike au 12e siècle.
Pour la première fois de l'histoire, le père (Danjuro) et le fils (Ebizo) joueront alternativement le même personnage, le rôle du moine-soldat Benkei, archétype de la loyauté envers son seigneur et héros idéal du Japon.
"Cela revient à intervertir les rôles de Roméo et Juliette au milieu de la pièce", s'amuse un fan étranger de Kabuki.
Exemple du "nouveau Kabuki, "Momijigari" est une pièce de 1887 dans laquelle une princesse se transforme en sorcière. Ebizo XI y jouera l'"onnagata", rôle féminin interprété par un homme comme il est d'usage depuis 1629, date à laquelle les femmes ont été chassées de la scène du Kabuki.
"Certes, il y aura certaines adaptations mais nous voulons présenter les pièces en France exactement comme nous les jouons au Japon", a promis Danjuro avant son départ.
Si le Kabuki a déjà eu les honneurs de Chaillot et du Châtelet, le Palais Garnier est un vrai défi.
Dans la bonbonnière néo-baroque de l'Opéra, la scène est plus étroite et plus élevée qu'à Tokyo. Elle emplit d'ailleurs moins de 60% de la grande scène du Kabuki-za, le temple tokyoïte du théatre nippon (1890).
Evidemment, le Palais Garnier est dépourvu de "hanamichi" (l'allée des fleurs), ce passage surélevé, brillamment illuminé, qui relie la scène à l'arrière du théâtre, élément-clé du Kabuki, permettant de jouer au beau milieu des spectateurs.
A Paris, c'est la fosse d'orchestre, comblée, qui devrait faire office de "hanamichi". Par souci d'authenticité, la scène de l'Opéra sera éclairée comme aux chandelles.
Restent les spectateurs, véritables acteurs au Japon, qui manifestent leur enthousiasme en criant le patronyme de scène de l'acteur (le "yago") au paroxysme de l'action.
Qu'en sera-t-il à Paris, où le public est réputé si intellectuel ?
Danjuro ne se fait pas de souci. Les Japonais, de Paris et d'ailleurs, qui ont réservé leurs sièges depuis des mois, sauront acclamer leurs idoles comme il convient.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Jeu Mar 22, 2007 11:52 am Sujet du message: |
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Il y a aussi un article de Marion Thébaud dans Le Figaro du 20 mars:
Danjuro XII, prince de la scène japonaise
Citation: |
De passage à Paris Danjuro, parle de son art. Veste, pull, en cachemire, couleur sable et cannelle, les traits fins, les yeux en amande, il a l'élégance de celui qui aime le détail raffiné, poursuit l'apprentissage du trait juste, que ce soit dans l'étude du haïku ou dans celui du maniement de l'éventail ou du sabre. Car depuis l'âge de cinq ans, il étudie la danse, le chant, l'art du haïku ou celui de la peinture. Chaque détail compte. L'art du maquillage, par exemple, permet à un acteur sexagénaire de se transformer en jeune princesse. « L'art du kabuki est une philosophie, reconnaît Danjuro. L'élan du coeur est aussi vital que le travail physique ; c'est ce qui explique la longévité de l'acteur. » Lui-même est le fils d'un monstre sacré de la scène, Danjuro XI qui oeuvra à la sauvegarde du kabuki, après la Seconde Guerre mondiale. Ses frères, en revanche, ne sont pas acteurs. La famille Ichikawa compte des adoptés, jeunes acteurs doués que la famille accepte dans son clan. « Le kabuki a connu des hauts et des bas, explique Danjuro, l'américanisation de notre pays aurait pu être fatale. Mais, est-ce parce que le niveau des interprètes a magnifiquement évolué, est-ce parce que les Japonais ont fait le tour de la culture américaine, mais on note un net retour à la tradition et un regain d'intérêt pour le kabuki. Trois cents acteurs de cet art ancestral sont enregistrés. Ce n'est pas rien. »
Trahison, poursuite, passions
Le programme s'ouvre sur Kanjincho, une pièce que l'arrière-arrière-grand-père, Danjuro IX, a jouée au XIXe siècle devant l'empereur Meji en personne. Un honneur dont toute la famille Ichikawa se souvient. Une pièce qui se déroule au XIIe siècle, sorte de drame épique entre deux clans, celui des Heike et celui des Minamoto qui voit la victoire de ce dernier. Trahison, poursuite, passions, des sujets dominés par la lutte du bien et du mal. C'est par la danse que s'exprime l'unité du kabuki. Chaque geste, chaque inclinaison, a un sens. « Notre danse n'est pas si différente de celle pratiquée en Occident, précise Danjuro. Elle fait appel aux muscles intérieurs. Mais chez nous, les dieux sont ancrés dans la terre. Notre art est, et on le voit chez les sumos, arc-bouté sur le sol alors qu'en Occident, l'homme s'élève vers Dieu, comme le danseur qui tente d'abolir la pesanteur. » |
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