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Ballet de Stuttgart : actualités
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Masajaki



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MessagePosté le: Mar Juil 07, 2015 10:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

BRAVO! le choix de Tamas Dietrich est un excellent choix! C'est un grand professionnel et il connaît si bien la compagnie et le métier! On est rassuré et cela ne veut pas dire que la compagnie ne va pas vivre un renouveau! Il faudra saluer le travail de Reid Anderson qui a lui aussi apporté un nouvel élan à son arrivée à la tête de la compagnie tout en maintenant le répertoire Cranko.
Il aura transformé le niveau général de la compagnie et il aura aussi transformé l'école en une des plus performantes d'Europe.


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sophia



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MessagePosté le: Dim Aoû 23, 2015 8:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Adhonay Soares, vainqueur du Prix de Lausanne 2013, rejoindra à la rentrée les rangs du Ballet de Stuttgart.
Sa bourse lausannoise lui avait permis de poursuivre sa formation à la John-Cranko Schule de Stuttgart.



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nabucco



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MessagePosté le: Lun Mar 21, 2016 2:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En attendant que mes pas me portent enfin vers Stuttgart pour la première fois de la saison dans quelques semaines, une petite information sur la saison prochaine : le chorégraphe Demis Volpi va mettre en scène et chorégraphier le dernier opéra de Britten, Death in Venice, pour une coproduction entre le Ballet et l'Opéra de Stuttgart. Volpi, ancien danseur de la troupe, a déjà réalisé un nombre certain de chorégraphies à Stuttgart et il est depuis 2013 chorégraphe en résidence dans la maison (je ne crois pas avoir rien vu de lui, mais ça devrait changer...).


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nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Mer Avr 13, 2016 8:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et voilà, passage n° 1 à Stuttgart pour cette saison effectué... Décidément, malgré les défauts inhérents à un centre-ville en plein chaos, pour cause de grand projet ferroviaire, et à cette terrible reconstruction d'après-guerre qui a privilégié l'automobile sur l'humain, c'est une ville diablement agréable, sans même parler de la culture (et sans parler des vignes, pas de publicité pour l'alcool sur Dansomanie !). À peine si on trouve le temps d'aller voir un ballet au passage...

Cranko-Klassiker

Pineapple Poll

Chorégraphie : John Cranko (1951)
Musique : Arthur Sullivan, arrangée par Charles Mackerras
Décors et costumes : Osbert Lancaster

Poll : Fernanda De Souza Lopes
Captain Belaye : Robert Robinson
Mrs. Dimple : Elena Bushuyeva
Blanche : Rocio Aleman
Jasper : Adhonay Soares da Silva
Corps de ballet de la John Cranko Schule

The Lady and the Fool
Chorégraphie : John Cranko (1954)
Musique : Giuseppe Verdi, arrangée par Charles Mackerras
Décors et costumes : Astrid Behrens

Lady : Alice Amatriain
Moondog : Constantine Allen
Bootface : Louis Stiens
Signor Midas : Pablo von Sternenfels
Capitano Adoncino : Daniel Camargo
Prince of Arronganza : David Moore
Ballett Stuttgart

Orchestre national de Stuttgart
Wolfgang Heinz

Stuttgart, Opernhaus, 9 avril 2016

Le Ballet de Stuttgart ne cesse de revenir sur le legs exceptionnel que lui a laissé John Cranko il y a plus de quarante ans : après une remarquable soirée consacrée à des pièces abstraites, et en plus de ses grands ballets narratifs, ce sont cette fois deux pièces du tout début de sa carrière de chorégraphe qui sont au programme, deux pièces créées à Londres et amenées à Stuttgart par Cranko lui-même. La première est un divertissement purement anecdotique, sur les amours contrariées d’une belle colporteuse qui, faute du capitaine aimé de ces dames, se rabattra sur le sympathique garçon d’auberge. Tout y est donc au premier degré, à commencer par les décors et costumes d’Osbert Lancaster, qui n’a pas de poules à habiller comme dans La fille mal gardée d’Ashton, mais s’en donne à cœur joie pour dépeindre la Merrie Olde England : il fallait bien faire oublier les destructions dont Londres se remettait alors à peine. Pour cette reprise, le ballet de Stuttgart a décidé de confier tous les rôles à de jeunes danseurs, et même de prendre pour corps de ballet les élèves de la John Cranko Schule : l’immaturité de la pièce ne s’en trouve que renforcée, mais du moins garde-t-elle ainsi toute sa fraîcheur, que des danseurs confirmés auraient eu plus de mal à faire renaître. Dans le rôle-titre, Fernanda De Souza Lopez est toute en séduction, avec une vivacité qui fait merveille, pour elle-même et parce qu’elle répond à un style chorégraphique. Le beau capitaine, pur objet de fantasme, bondit beaucoup plus qu’elle, sans beaucoup de psychologie : on ne peut reprocher à Robert Robinson d’en rester au premier degré, mais la démonstration de force en toute aisance est impressionnante, il n’en fallait guère plus.

La seconde pièce, créée trois ans plus tard, offre un visage très différent. Ce n’est pas avec les décors originaux qu’elle est reprise, mais avec une nouvelle création d’Astrid Behrens qui souligne de façon maladroite l’abstraction un peu froide du scénario. Cette fois, l’anecdote est en effet réduite au strict minimum : une dame de la haute société qui s’ennuie rencontre par hasard deux clowns, les introduit à une soirée, tombe amoureuse de l’un des deux et s’enfuit avec eux, enfin heureuse. Cette fois, la légèreté est proscrite, même pour les clowns décidément tristes, et l’ambition de profondeur est bien présente, mais elle ne se concrétise pas tout à fait : la vacuité de la vie mondaine, malgré la virtuosité déployée, ne se traduit que par des scènes de bal très convenues.

Dans cette seconde pièce, beaucoup de signes extérieurs de ce que sera le style de Cranko dans les deux décennies qui lui restent à vivre sont présents, notamment dans les pas de deux exaltés ou dans les nombreux portés qui parcourent toute la pièce. Le paradoxe est que, malgré tout, c’est peut-être dans la première pièce qu’on voit le mieux le talent de Cranko, parce qu’il manque dans la seconde un élément décisif, la vie théâtrale, et avec elle l’imbrication entre le mouvement dansé et l’expression ou l’émotion. Alice Amatriain danse remarquablement, Constantine Allen est un partenaire parfait, et le duo de clowns tristes qu’il forme avec Louis Stiens est dramatiquement très convaincant (c’est sans nul doute ce qu’il y a de meilleur dans la pièce de Cranko) ; mais les trois soupirants de la belle dame ont une partition chorégraphique trop passe-partout pour leur permettre de se distinguer, et l’émotion ne naît pas vraiment. Et c’est surtout à un titre historique, comme étape fondatrice de la carrière d’un grand chorégraphe, que cette soirée reste dans la mémoire.


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haydn
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MessagePosté le: Mar Avr 26, 2016 2:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La critique de Dominique Adrian est en ligne, avec les photos qui vont bien.




    09 avril 2016 : Cranko-Klassiker - Pineapple Poll et The Lady and the Fool au Ballet de Stuttgart

      Le Ballet de Stuttgart ne cesse de revenir sur le legs exceptionnel que lui a laissé John Cranko il y a plus de quarante ans : après une remarquable soirée consacrée à des pièces abstraites, et en plus de ses grands ballets narratifs, ce sont cette fois deux pièces du tout début de sa carrière de chorégraphe qui sont au programme, deux pièces créées à Londres et amenées à Stuttgart par Cranko lui-même. La première est un divertissement purement anecdotique, sur les amours contrariées d’une belle colporteuse qui, faute du capitaine aimé de ces dames, se rabattra sur le sympathique garçon d’auberge. Tout y est donc au premier degré, à commencer par les décors et costumes d’Osbert Lancaster, qui n’a pas de poules à habiller comme dans La fille mal gardée d’Ashton, mais s’en donne à cœur joie pour dépeindre la Merrie Olde England : il fallait bien faire oublier les destructions dont Londres se remettait alors à peine. Pour cette reprise, le ballet de Stuttgart a décidé de confier tous les rôles à de jeunes danseurs, et même de prendre pour corps de ballet les élèves de la John Cranko Schule : l’immaturité de la pièce ne s’en trouve que renforcée, mais du moins garde-t-elle ainsi toute sa fraîcheur, que des danseurs confirmés auraient eu plus de mal à faire renaître.

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nabucco



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MessagePosté le: Jeu Juil 14, 2016 2:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Parfois, on reçoit un mail pour nous présenter une non-information: il n'a jamais été question que Reid Anderson quitte la direction de la troupe à la fin de cette saison, par conséquent la semaine festivalière à l'occasion de ses vingt ans de direction (la semaine prochaine, donc), ne marque pas la fin de son mandat. Dont acte.

Pour info, le programme de cette semaine:
http://www.stuttgarter-ballett.de/spielplan/festwoche-20jahre/


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Juil 14, 2016 3:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Étrange quand même puisque la succession de Reid Anderson est censée avoir été réglée et que c'est Tamas Detrich, actuellement Maître de ballet, qui doit le remplacer à la fin de la saison 2017-2018...



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nabucco



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MessagePosté le: Sam Juil 16, 2016 10:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, c'est bien ça... Visiblement, ils craignaient qu'il y ait confusion. d'autant que, c'est sûr, le moment venu il faudra aussi faire quelque chose pour les adieux d'Anderson !


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nabucco



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MessagePosté le: Mer Juil 20, 2016 10:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Première soirée (en tout cas pour moi) pour cette semaine festivalière célébrant les vingt ans de direction de Reid Anderson. La suite viendra en son temps, mais je peux déjà dire que je sors du Roméo et Juliette avec Alice Amatriain et Friedemann Vogel et... ah, qu'est ce que ça fait du bien.

Skizzen/Esquisses
Extraits de créations du Ballet de Stuttgart des vingt dernières années


*R. A. M. Random Access Memory (Martino Müller/Jad McAdam) : Myriam Simon, Agnes Su, Louis Stiens, Adam Russell-Jones
The Boy (Louis Stiens/Royer) : Robert Robinson
*Big Blur (Demis Volpi/Philippe Ohl) : Elisa Badenes, Angelina Zuccarini, Matteo Miccini
Sirs (Bridget Breiner/Nina Simone) : Alice Amatriain, Alexander McGowan, Adhonay Soares da Silva, Fabio Adorisio
*SSSS… (Edward Clug/Chopin) : Anna Osadcenko, Hyo-Jung Kang, Agnes Su, David Moore, Pablo von Sternenfels, Adam Russell-Jones
*Orlando (Marco Goecke/Glass) : Friedemann Vogel
*Melodious Gimmick to keep the boys in line (Marc Spradling/Bryars, Cage) : Rocio Aleman, Constantine Allen, Ami Morita, Louis Stiens, Matteo Miccini, Roger Cabrera Cuadrado
Firebreather (Katarzyna Kozielska/Einaudi) : Adhonay Soares da Silva
*Miniatures (Douglas Lee/O’Halloran, ten Holt) : Elisa Badenes, Martí Fernandez Paixa
*Delta Inserts (Kevin O’Day/John King) : Anna Osadcenko, Jason Reilly
*Lulu. Eine Monstertragödie (Christian Spuck/Chostakovitch) : Alice Amatriain, David Moore, corps de ballet

*Extraits
Musique enregistrée
Stuttgarter Ballett, Kammertheater, 18 juillet 2016

Peut-on résumer en une soirée vingt ans de création au Ballet de Stuttgart ? C’est ce qu’ose Reid Anderson pour fêter les vingt ans de sa direction. Le saint fondateur John Cranko a laissé à sa troupe trois grands ballets narratifs, qu’on reverra plus tard dans cette semaine festivalière, et toute une série de pièces les plus diverses ; mais ce qui reste de lui, c’est tout autant la génération de chorégraphes qu’il a contribué à faire émerger à partir de Stuttgart, dont les plus éminents sont certainement John Neumeier, William Forsythe et Jiři Kylián. La programmation de cette soirée ouverte à la création entre ainsi en pleine communion avec l’héritage prestigieux de la troupe de Stuttgart.
Vingt ans de nouvelles pièces, cela veut dire, en danse, que beaucoup des créateurs ne sont plus sur scène pour défendre leur rôle. La soirée n’est pas qualifiée de « gala », mais cela y ressemble bien, d’autant que la quasi-totalité des premiers solistes et des solistes de la troupe sont impliqués dans la soirée : beaucoup ont dû apprendre des pièces nouvelles pour les trois représentations de ce spectacle. L’une des douze pièces prévues étant supprimée ce soir, il reste donc onze visions différentes d’une politique de création sans laquelle la troupe la plus classique ne peut plus vivre.
Mais rien ici ne vient marquer la fixation sur un style chorégraphique immuable que l’ombre de Cranko pourrait entraîner, à la façon du NYCB qui n’a pas encore appris la mort de Balanchine. Cranko a été l’un des protagonistes de la réinvention du ballet narratif dans l’après-guerre : ici, seuls deux ballets apparaissent clairement narratifs, le petit extrait d’Orlando de Marco Goecke et la Lulu de Christian Spuck qui terminent chacune des deux parties de la soirée. Le premier est l’occasion d’admirer Friedemann Vogel, en un solo qui fait admirer ses capacités expressives plus que sa virtuosité technique ; dans Lulu, au contraire, Alice Amatriain s’en donne à cœur joie dans cette petite scène d’amour bohème : il y aurait un inventaire à faire de toutes les positions que prennent ses jambes dans ces quelques minutes. Mais la virtuosité pure n’est pas la tonalité dominante de la soirée : certaines pièces, sans doute, exigent beaucoup des danseurs, mais sans la moindre ivresse démonstrative. On le voit bien avec le duo de Kevin O’Day dansé par Anna Osadcenko et Jason Reilly : la musculature impressionnante de Reilly est certainement sollicitée, avec beaucoup de vitesse au début, mais avec surtout une atmosphère en demi-teinte qui demande des qualités beaucoup plus subtiles que la simple énergie musculaire.
L’ensemble de la soirée n’est cependant pas d’une tonalité très lumineuse : Sirs de Bridget Breiner, qui met en scène une ballade un peu nostalgique chantée par Nina Simone, est un peu un éclair de lumière après les trois premières pièces très sombres : plutôt que The Boy de Louis Stiens ou l’extrait de Big Blur de Demis Volpi, on retiendra surtout le très beau R. A. M. de Martino Müller (1997) : on aurait aimé voir toute la pièce pour mieux en saisir les enjeux, mais cette danse anguleuse et souple, cette atmosphère sombre et tendue suffisent à fasciner, et on y admire particulièrement Adam Russell-Jones qui irradie ce moment. Dans une esthétique contemporaine finalement assez proche, mais un peu plus convenue, Marc Spradling montre qu’il a été l’élève de Forsythe : c’est très agréable, mais un peu plus convenu que le maître.
Le spectacle accorde naturellement une part importante à tous ceux qui, en tant que chorégraphes en résidence (Spuck, Goecke…) ou même en tant que danseurs de la troupe, ont créé pour la compagnie, souvent en passant par les fameuses soirées de la Société Noverre. C’est notamment le cas de Katarzyna Kozielska, ici avec un solo dansé par Adhonay Soares da Silva, qui évolue entre des cercles de lumière, une pièce assez mélancolique pour un danseur toujours en mouvement, d’un cercle à l’autre, entre les cercles, d’une émotion à une autre.
On regrettera seulement l’exiguïté des lieux, alors que le spectacle n’aurait pas eu de mal à remplir, par exemple, les quelques centaines de places du beau Schauspielhaus que le ballet utilise parfois, à un prix plus modique que les 55 € demandés pour la soirée. Il est vrai que la proximité entre les spectateurs et la scène est une expérience rare dans le monde de la danse « classique » ; cette intimité est souvent fascinante, même s’il faut bien avouer qu’on voit aussi de ce fait des détails pas nécessairement destinés à être vus. Dans ce cadre, les réactions du public sont en tout cas aussi enthousiastes que lors du plus classique des galas : la diversité des créations proposées, en même temps que la cohérence des choix de Reid Anderson, dessinent un portrait de la création contemporaine qui montre que les troupes classiques ont d’autres choix que la simple perpétuation d’un style ou les platitudes glamour d'un style international en vigueur de Londres à Moscou en passant par New York.


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Angela



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MessagePosté le: Jeu Juil 21, 2016 11:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

nabucco, just for the record: the Schauspielhaus is already closed for the summer holiday, they have to do more construction work and repairs at the stage. I would have preferred that location too...


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haydn
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MessagePosté le: Ven Juil 22, 2016 4:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Petite question à nabucco, le programme prévoyait également Orma, de Mauro Bigonzetti. La pièce a-t-elle été supprimée?



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haydn
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MessagePosté le: Ven Juil 22, 2016 7:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La critique de nabucco est à présent en ligne sur le site de Dansomanie :



    8 juillet 2016 : Skizzen (Esquisses) - Vingt ans de créations au Ballet de Stuttgart


      Peut-on résumer en une soirée vingt ans de création au Ballet de Stuttgart? C’est ce qu’ose Reid Anderson pour fêter les vingt ans de sa direction. Le saint fondateur John Cranko a laissé à sa troupe trois grands ballets narratifs, qu’on reverra plus tard dans cette semaine festivalière, et toute une série de pièces les plus diverses ; mais ce qui reste de lui, c’est tout autant la génération de chorégraphes qu’il a contribué à faire émerger à partir de Stuttgart, dont les plus éminents sont certainement John Neumeier, William Forsythe et Jiři Kylián. La programmation de cette soirée ouverte à la création entre ainsi en pleine communion avec l’héritage prestigieux de la troupe de Stuttgart.

      Vingt ans de nouvelles pièces, cela veut dire, en danse, que beaucoup des créateurs ne sont plus sur scène pour défendre leur rôle. La soirée n’est pas qualifiée de «gala», mais cela y ressemble bien, d’autant que la quasi-totalité des premiers solistes et des solistes de la troupe sont impliqués dans la soirée : beaucoup ont dû apprendre des pièces nouvelles pour les trois représentations de ce spectacle. L’une des douze pièces prévues étant supprimée ce soir, il reste donc onze visions différentes d’une politique de création sans laquelle la troupe la plus classique ne peut plus vivre.

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nabucco



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MessagePosté le: Sam Juil 23, 2016 12:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Angela a écrit:
nabucco, just for the record: the Schauspielhaus is already closed for the summer holiday, they have to do more construction work and repairs at the stage. I would have preferred that location too...

Ja, das hat mich auch erstaunt, dass das Schauspiel schon die Spielzeit beendet hat. Aber wieder Bauarbeiten, obwohl das Haus erst vor 2 Jahren wieder geöffnet wurde? Und andere Theater gibt es doch in Stuttgart, als dieses muffige Häuschen!

Haydn, oui, Orma a été supprimé, ce qui est un peu étrange vu que les deux danseurs annoncés étaient là dans d'autres pièces.


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nabucco



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MessagePosté le: Sam Juil 23, 2016 1:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Allez, critique n° 2, et cette fois dans la belle salle construite au début du siècle précédent par Max Littmann, qui dans un style plus sobre vaut bien son petit Garnier... (passons sur le fait qu'à Stuttgart la quasi-totalité des places a une bonne visibilité, ce que notre génie national a considéré au-dessus de sa dignité...). Et passons aussi sur le fait qu'à Stuttgart on a des arbres et un petit lac (certes très artificiel) devant soi dès qu'on sort pour l'entracte, alors qu'à Paris on n'a que la puanteur et le bruit des places de la Bastille et de l'Opéra...

Forsythe/Goecke/Scholz

The Second Detail
Chorégraphie, décor et lumière : William Forsythe
Musique : Thom Willems
Costumes : Yumiko Takeshima, Issey Miyake
Avec : Alicia Amatriain, Elisa Badenes, Constantine Allen, Jason Reilly…

Lucid Dream
Chorégraphie : Marco Goecke
Musique : Mahler, Adagio de la Dixième symphonie
Avec : Agnes Su, Roman Novitzky, Robert Robinson, Adam Russell-Jones…

Septième symphonie
Chorégraphie, décor et costumes : Uwe Scholz
Musique : Beethoven
Avec : Anna Osadcenko, Constantine Allen
Myriam Simon, Robert Robinson
Ami Morita, Alexander Mc Gowan
Angelina Zuccarini, Martí Fernandez Paixa
Corps de ballet

Orchestre national de Stuttgart
Direction : James Tuggle

Stuttgart, Opernhaus, 19 juillet 2016

Au commencement était la musique. Ou la danse, on ne sait pas très bien (demandez à Molière). Le programme proposé par le Ballet de Stuttgart pour la première grande soirée de sa semaine festivalière pourrait être interprété sous cet angle, chacune des trois pièces au programme ayant leur propre vision de la question.
Chez Forsythe, la musique s’appelle presque toujours Thom Willems. Dans The Second Detail, créée en 1991 pour le Ballet National du Canada, la danse est certainement première, ce qui est certainement une constante chez Forsythe. D’abord viennent les pas de la danse, ensuite vient éventuellement le sens : la musique de Willems refuse clairement ce rôle de vecteur du sens ; les évolutions des danseurs, leur ancrage classique et leurs déformations contemporaines, sont comme des mouvements originels, avant que vienne l’art en tant que quête du sens et de la structure. En avant-scène, un panneau porte le mot « THE », qui appelle à désigner, c’est-à-dire non pas seulement dire, mais surtout assigner une identité définie ; un danseur le renverse à la fin de la pièce, pied de nez au bel ordre du discours rationnel. Les danseurs de Stuttgart, grands solistes et membres du corps de ballet mêlés comme toujours chez Forsythe, sont ici aussi à l’aise que dans un Cranko.
Dans la pièce de Marco Goecke, la musique de Mahler est naturellement plus présente, mais la danse est très éloignée de ce qu’on imaginerait sur cette musique. Les mouvements sont saccadés, l’atmosphère est sombre, les groupes se font et se défont : la logique du rêve, si on veut, et même, certes, d’un rêve lucide où on ne voit pas vraiment la vie en rose. Au bout d’une quinzaine de minutes, le rideau de fond de scène est escamoté pour dévoiler un spectaculaire fond de scène lumineux : l’effet est beau, mais à quoi sert-il exactement ? Le choix de Goecke de ne pas suivre la grande forme et le grand geste de Mahler, mais d’y déposer des signes elliptiques qui entretiennent un rapport complexe avec la musique, n’est pas sans intérêt ; le problème est que, quelles que puissent être les qualités des danseurs, l’ensemble a un manque de concentration et de structure qui font paraître bien longues ces vingt-cinq minutes.
Uwe Scholz, bien au contraire, était réputé pour son rapport organique à la musique : sa Septième symphonie beethovénienne qui clôt ce programme inégal, créée pour Stuttgart en 1991, possède une musicalité et une fluidité très séduisante, sans pour autant se contenter de transcrire la lettre de la partition. Parfois, c’est un peu trop, comme quand, dans le troisième mouvement, les danseurs se tiennent en rond autour d’un cercle de lumière tandis que l’orchestre a une éruption percussive que la partition n’appelle pas ; et il n’y a pas, à la façon du Chant de la Terre de MacMillan, une pensée unificatrice qui donnerait son sens. Mais cette pièce ambitieuse qui mobilise pas moins de trente-deux danseurs, a du moins le mérite d’une approche diversifiée de la musique, tantôt emportée par elle, tantôt à son écoute attentive : il n’y a pas façon Balanchine, les passages attendus de corps de ballet au cordeau et de pas de deux étincelants, mais une transformation constante de l’effectif chorégraphique. L’ensemble culmine au quatrième mouvement avec le duo entre Constantine Allen et Anna Osadcenko, mais là encore c’est la qualité de l’ensemble de la troupe qui frappe plus que les individualités.


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Angela



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MessagePosté le: Sam Juil 23, 2016 1:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

nabucco a écrit:

Ja, das hat mich auch erstaunt, dass das Schauspiel schon die Spielzeit beendet hat. Aber wieder Bauarbeiten, obwohl das Haus erst vor 2 Jahren wieder geöffnet wurde? Und andere Theater gibt es doch in Stuttgart, als dieses muffige Häuschen!


Ja, immer noch Bauarbeiten, die Drehbühne funktioniert immer noch nicht komplett, deswegen wurde etwas früher geschlossen. Vielleicht klappt's ja dieses Mal... Laughing Rolling Eyes
Es gibt viele andere Theater in Stuttgart, aber die müsste das Stuttgarter Ballett dann speziell mieten, das kostet Geld. Das Kammertheater gehört zum Staatstheater. Im Herbst tanzen sie wieder im Schauspielhaus!


nabucco a écrit:

Haydn, oui, Orma a été supprimé, ce qui est un peu étrange vu que les deux danseurs annoncés étaient là dans d'autres pièces.


I saw a huge band-aid in Robert Robinson's back, I guess that was the reason for dropping Orma, which contains a lot of floor work/lying on the back.


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