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haydn
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haydn
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Pami
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Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris
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 Posté le: Ven Avr 30, 2004 10:23 pm Sujet du message: |
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| Citation: |
Progressivement, l'Opéra de Paris retrouve une seconde jeunesse. Mais ce monument ne sera définitivement restitué que lorsque l'on retirera le plafond commandé en 1964 par André Malraux à Marc Chagall.
Entendons-nous bien. Nous ne nions pas la qualité de l'œuvre de Chagall. Il n'empêche que la décision de recouvrir le plafond de Lenepveu, choisi par Garnier pour son bâtiment, était sans doute dans l'air du temps mais paraît aujourd'hui bien anachronique. Il est regrettable que lors de la construction de l'Opéra-Bastille le cahier des charges n'ait pas prévu l'intégration du plafond de Chagall dans la nouvelle salle. Pourquoi celui-ci ne serait-il pas déposé ailleurs qu'à l'Opéra ? On nous répondra que ce plafond a été peint pour ce bâtiment et que le droit moral de l'artiste doit s'appliquer. Mais pourquoi ceci serait-il vrai pour Chagall, et pas pour Lenepveu, qui a tout de même le privilège de l'antériorité.
Peu à peu, les esprits évoluent. Les amateurs de Lenepveu et de Garnier gagnent du terrain et les partisans d'un retour au plafond d'origine ne sont plus rares. Mais il faudra un Ministre de la Culture courageux pour prendre une telle décision.
Didier Rykner
(mis en ligne le 2 novembre 2003)
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Si je me souviens bien, le plafond de la salle est fixé sur une coque en plastique qui protège le plafond original de Lenepveu. André Malraux y a été plus précuationneux que lors de sa visite à Bantei Sraï...
L'allégorie de Chagall est un chef d'oeuvre qui est parfaitement intégré au décor conçu par Charles Garnier.
Alors, pour réconcilier tout le monde, ne pourrait-on pas faire jouer l'alternance : les années bissextiles avec Lenepveu, les autres avec Chagall.
On ferait mieux avant tout de s'occuper à restituer tous les candélabres des clôtures et la statuaire de bronze... Notez que toutes les torchères sont différentes, mais corsetées depuis dix ans dans des étais metalliques... Lirérez nos femmes !
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haydn
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Messages: 26517
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| Posté le: Ven Avr 30, 2004 10:45 pm Sujet du message: |
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Je ne sais plus exactement si c'est une coque en plastique (la coque en plastique je crois que c'est le plafond de l'Opéra-Comique, salle Favart) ou des cadres tendus de toile marouflée, mais le plafond de Lenepveu est toujours dessous, et le jour ou on voudrait le dégager, ce serait possible techniquement. Le problème c'est qu'il est en mauvais état, car des l'origine, il avait rapidement été encrassé par les fumées de combustion qui se dégageaient du grand lustre, éclairé au gaz jusqu'en 1898 si je ne m'abuse.
Le plafond de Chagall a encore aujourd'hui ses détracteur les plus farouches et ses partisans les plus fanatiques. Il ne laisse en tout cas pas indifférent, et c'est aussi pour le voir que de nombreux touristes se déplacent au Palais Garnier. En tout cas, Chagall a respecté l'esprit du bâtiment, en utlisant pour son décor des allégories des principales oeuvres lyriques et chorégraphiques figurant au répertoire de l'Opéra de Paris...
Pour les torchères, je ne sais pas quand on les reverra... si ça dure aussi longtemps que les filets à Bastille, ou pire encore la rampe de l'empereur coté jardin, à Garnier... Cette rampe qui donnait accès au Pavillon de l'Empereur est dans un état lamentable, et ce depuis 1972! En fait, elle avait été démontée pierre par pierre pour permettre la construction de la station de RER Auber, puis reconstruite. Mais le remontage n'a semble-t-il pas été très bien réalisé, et depuis, l'opéra et la RATP se renvoient la balle...
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haydn
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Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003
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Localisation: Paris
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| Posté le: Sam Mai 01, 2004 7:55 am Sujet du message: |
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La dorure à Garnier, ce douloureux problème !
L'intention initiale de Garnier aurait été de proposer au promeneur parisien un choc visuel initiatique glorifiant les arts.
L'effet poétique voire grandiloquent d'irradiation musicale devait courir sans dicontinuité de la lyre dorée tendue en offrande par l'Apollon, dû à Aimé Millet placé sur le couronnement du mur de scène, puis par le sommet du dôme ou des dômes eux-même dorés, puis "dégouliner" par une continuité de la dorure sur les nervures de cuivre repoussé des mêmes dômes pour exploser sur l'Harmonie et la Poésie de M Gumery perchés sur la façade.
Bref un véritable effet pyrotechnique jamais réalisé après 1871, austérité du moment oblige. La présente restauration va-t-elle offrir au promeneur cette mise en scène grandiose ? Tout va dépendre de la générosité de Monsieur Sarkozy...
(le film dont un extrait est proposé sur le site d'Arte mis en lien par Haydn est disponible chez votre disquaire DVD préféré dans une excellente collection ARTE Architecture 1, 2, 3 etc.)
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haydn
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| Posté le: Sam Mai 01, 2004 8:43 am Sujet du message: |
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| Le problème de la dorure concerne surtout les deux Renomées juchées de part et d'autres de la façade... Elles ont reçu cette parure éclatante lors de la restauration d'il y a trois ans, sur la foi de quelques traces relevées sur le cuivre au moment du démontage je crois, mais selon toute vraisemblance, elle n'avaient jamais reçu de dorure à l'époque de Garnier. Elles avaient été simplement traîtées par galvanoplastie par la société Christophle (oui, le fabricant de couverts et d'argenterie!) pour limiter les effets de la corrosion.
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Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris
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| Posté le: Sam Mai 01, 2004 10:20 am Sujet du message: |
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DEUX OUVRAGES POUR PLONGER DANS L UNIVERS DE GARNIER :
- DVD Architectures 3 - Collection proposée par Richard Copans et Stan Neumann - Coproduction Arte - Réunion des Musées Nationaux
- L'Opéra de Charles Garnier, Gérard Fontaine, Edition du patrimoine en vente à la boutique des Opéras
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haydn
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| Posté le: Sam Mai 01, 2004 10:54 am Sujet du message: |
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Pour compléter cette bibliographie :
Jean-Michel Leniaud : Charles Garnier, éd. Monum, Paris 2003 ISBN 2-85822-705-5
Gérard Fontaine : L'Opéra de Charles Garnier - Architecte et décor extérieur, Paris, Opéra National de Paris, 2002 ISBN 2-85822-580-X
Gérard Fontaine : Visages de marbre et d'airain - La collection de bustes du Palais Garnier, éd. Monum, Paris 2003 ISBN 2-85822-751-9
[url]Et aussi :[/url]
Enfin, pour les passionnés d'architecture  , ne manquez pas le site :
Outre des informations diverses, des pages d'actualités etc... toutes les publications en français traitant de l'architecture sont recensées.
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Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris
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| Posté le: Dim Juin 13, 2004 8:44 pm Sujet du message: |
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| haydn a écrit: |
| Le problème de la dorure concerne surtout les deux Renomées juchées de part et d'autres de la façade... Elles ont reçu cette parure éclatante lors de la restauration d'il y a trois ans, sur la foi de quelques traces relevées sur le cuivre au moment du démontage je crois, mais selon toute vraisemblance, elle n'avaient jamais reçu de dorure à l'époque de Garnier. Elles avaient été simplement traîtées par galvanoplastie par la société Christophle (oui, le fabricant de couverts et d'argenterie!) pour limiter les effets de la corrosion. |
Je suis allé cet après-midi au Musée Carnavalet qui est gratuit depuis le début du règne de notre bon maire. J'ai parcouru ces salles à la vitesse de la lumière, superbe musée, courez-y, et ai pu apercevoir en haut d'un escalier, une belle peinture fin XIXème où l'on voit les le président de la république (Carnot je crois) accompagné de ses ministres, un garde républicain en grand uniforme en premier plan, sur fond de palais Garnier avec les Renommées dorées... Je n'ai pas eu le réflexe de noter les références de l'oeuvre. Cela n'est pas une assurance de véracité historique, mais un nouvel indice pour notre mystère de la dorure...
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, et non de "Gaudry" comme indiqué par erreur dans l'article...
De toutes façons, cette excellent site mérite d'être connu!
