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Evodie
Inscrit le: 23 Avr 2004 Messages: 32 Localisation: Orléans
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Evodie
Inscrit le: 23 Avr 2004 Messages: 32 Localisation: Orléans
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Dim Avr 25, 2004 11:19 pm Sujet du message: |
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Evodia, c'est une question a laquelle il n'est pas possible de répondre. Seul un médecin est qualifié pour vous donner un avis sur ce sujet, et quelque soit votre passion pour la danse, il faut toujours considérer en priorité ce qui est bon pour votre santé. Vouloir à tout prix correspondre à une "norme" esthétique, sans tenir compte de son métabolisme, de sa morphologie, peut conduire à de dangeureux excès.
Et puis, même dans une troupe telle que celle du ballet de l'Opéra de Paris, toutes les danseuses ne sont pas bâties sur un "modèle" identique, y compris chez les étoiles : petites et menues comme Clairemarie Osta (ou auparavant, Elisabeth Maurin par exemple), longilignes comme Agnès Letestu, athlétiques comme Marie-Agnès Gillot (qui dit toujours qu'elle ne se prive pas d'un bon repas si elle en a envie)...
Donc Evodia, pas de fixation sur un rapport taille-poids présumé idéal, et considérez avant toute chose votre santé!
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Lun Avr 26, 2004 12:01 am Sujet du message: |
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Les "normes" de poids et de taille concernant les danseuses sont par ailleurs extrêmement subjectives, et ont fortement évolué depuis trois siècle. A l'époque de Louis XVI, lorsque l'Académie Royale de Danse fut fondée, l'on privilégiait de très petits gabarits, à la Clairemarie Osta. Ce fut notamment le cas de Marie-Thérèse Perdon de Subligny, l'une des plus grandes ballerines de la cour du Roi Soleil :
Sous le règne de Louis XV, et plus encore sous celui de Louis XVI, le goût évolue, et l'on préfère à présent des femmes aux formes plus affirmées, comme Marie Sallé et sa grande rivale, Marie-Anne Cupis de Camargo :
Source : http://baroquelibretto.free.fr
Avec la Révolution apparaissent les premiers signes du Romantisme, et les danseuses s'éffilent de plus en plus, pour arriver à l'idéal de "femme fragile" des années 1830-1840, avec la génération des Taglioni, Grisi et autres Noblet :
Le départ de Marius Petipa pour la Russie marque le début du déclin du ballet à l'Opéra de Paris, déclin qui sera encore aggravé par la guerre franco-allemande de 1870. La principale "vedette" en ces temps difficiles fut Rosita Mauri, déjà évoquée plus haut, femme aux formes que l'on qualifierait aujourd'hui de généreuses, et qui serait cetainement considérée aujourd'hui comme innacceptable sur une grande scène internationale.
Le renouveau pointe en 1894, avec l'arrivée de l'italienne Carlotta Zambelli ; le déferlement des Ballets Russes sur la capitale française consacrera la prédilection pour des danseuses extrèmement fines et élancées.
Après la Première Guerre mondiale, les styles se diversifient énormément, et les exigences des chorégraphes et du public apparaissent de plus en plus multiformes. Cette tendence ira encore en s'accentuant après 1945, et perdure aujourd'hui. Cela explique le recrutement d'artistes au caractéristiques physiques très différents, de manière à pouvoir couvrir tous les types de rôles auxquels les membres d'une grande compagnie internationale comme l'Opéra de Paris. D'où, déjà dans les années 50-60, des étoiles très dissemblables les unes des autres : qui a-t-il de commun entre Claude Bessy, Claire Motte ou Noëlla Pontois par exemple? Et c'et toujours le cas aujourd'hui avec, aux extrêmités du spectre, Clairemarie Osta et Agnès Letestu.
Dernière édition par haydn le Lun Mai 23, 2005 4:03 pm; édité 2 fois |
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Evodie
Inscrit le: 23 Avr 2004 Messages: 32 Localisation: Orléans
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