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haydn
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 Posté le: Ven Juin 08, 2007 7:25 am Sujet du message: Pina Bausch fait le plein au Théâtre de la Ville (Paris) |
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Pina Bausch est de retour au Théâtre de la Ville, à Paris, où elle fait salle comble. Inutile de vous précipiter, il est rigoureusement impossible de trouver la moindre place, et le standard téléphonique de l'établissement saute régulièrement à l'ouverture de la location, chaque jour, à 11h.
Le Monde revient aujourd'hui sur le second programme de cette "tournée" parisienne de la papesse germanique de la danse contemporaine :
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| Quand est-ce que ça danse ? La question rebondit d'un spectateur à l'autre pendant l'entracte de Bandonéon présenté au Théâtre de la Ville, à Paris, mardi 5 juin. De quoi, de qui s'agit-il ? D'une oeuvre mythique de Pina Bausch datant de... 1980. On reste sidéré devant le nombre de spectateurs qui quittent la salle lors de la deuxième partie. Jamais on n'a vu récemment le Théâtre de la Ville se vider devant un spectacle de la reine Pina, qui affiche toujours complet d'une année sur l'autre. Preuve que l'intouchable chorégraphe allemande ne risque pas de mourir confite par l'admiration de ses fans ! |
L'article de Rosita Boisseau, du Monde, est ICI
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26671
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| Posté le: Sam Juin 09, 2007 6:50 pm Sujet du message: |
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Isabelle Danto, du Figaro, est elle aussi allée guincher au son du Bandonéon de Pina Bausch :
| Citation: |
Sur la musique de tango très présente, les danseuses s'accrochent à califourchon dans les bras de leurs partenaires pour danser le tango à leur manière, sur les genoux et en rotation ralentie. Mais c'est surtout la tradition du ballet classique que Bandonéon épingle pour balayer toute idée du paraître, du dressage des corps et de la souffrance qui devrait se cacher derrière un sourire.
En tutu déchiré de ballerine romantique, l'air épuisé, Dominique Mercy exécute quelques pliés et tendus, mouvements qu'il répète plusieurs fois aux quatre coins du café. Lorsque, après une heure, le décor est démonté, c'est un studio de danse qui se révèle, et un danseur provoque le public, déjà frustré par l'attente, en lui disant « Faites quelque chose ! ».
Dans cet espace vide et assez triste, c'est une fin de partie qui se joue, marquée par la mélancolie, l'ennui - Pina Bausch est ici intransigeante - et surtout par un espoir irrésistible. À revoir Bandonéon, nous ne sommes pas devant un monde étrange ressurgi du passé, nous sommes confrontés, violemment, à tout ce qui traverse la danse d'aujourd'hui, posé depuis plus de vingt ans déjà, par Pina Bausch. |
L'article du Figaro est ICI
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22166
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| Posté le: Jeu Juin 14, 2007 9:04 pm Sujet du message: |
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| Sur AltaMusica, la critique de Vincent Le Baron: Pina Bausch par elle-même
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