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Pami
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 Posté le: Jeu Avr 08, 2004 5:57 pm Sujet du message: 29 avril 2004, Journée internationale de la danse |
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A titre informatif, la Journée internationale de la danse (sous toutes ses formes) sera célébrée le 29 avril, comme chaque année depuis 1982. Cette date a été choisie en hommage à Jean Georges Noverre, danseur et chorégraphe français, qui a vu le jour le 29 avril 1727. C'est à l'initiative du Comité de Danse International de l'Institut International du Théâtre, ITI/UNESCO, que cette fête a été instaurée.
L'auteur du message pour la journée 2004 est Stephen Page, directeur artistique de la compagnie de danse-théâtre Bangarra en Australie.
| Citation: |
La Danse est la forme originale la plus ancienne de l'expression humaine. A travers le corps et le langage physique, la danse a une relation puissante avec les mondes de l'émotion et de l'esprit.
Dans la culture traditionnelle des Aborigènes, la danse est le noyau, comme une forme de thérapeutique sacrée. La Danse est enracinée dans la terre, reliée à l'esprit de la Terre Mère. Si l'on ne se donne pas à la danse on ne peut chasser tranquillement. Elle fait partie intégrante de l'existence humaine.
Lorsque je crée une nouvelle oeuvre de danse je demande aux danseurs d'intégrer et de digérer la semence traditionnelle, de ressentir le code inné qui s'y trouve, afin que nous puissions transférer l'essence traditionnelle dans le monde contemporain.
La Danse est le langage universel. Elle représente l'identité humaine et une célébration de l'esprit humain. La Danse est le coeur artistique de la filiation. Elle est le remède sacré universel. |
Source: site web de l'ITI
http://iti-worldwide.org/pages/idd/iddf.htm
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haydn
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| Posté le: Jeu Avr 08, 2004 9:07 pm Sujet du message: |
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Merci Pami!
Qui était Jean-Georges Noverre? L'article du Grand Larousse du XIXème siècle :
| Citation: |
| NOVERRE (Jean-Georges), célèbre chorégraphe français, né à Paris en 1727, mort à Saint-Germain-en-Laye en 1810. Après avoir débuté avec succès à Fontainebleau, il fut demandé à Berlin par le prince Henri de Prusse, séjourna un an dans cette ville, puis revint à Paris en 1749. Ayant tenté vainement de réformer les ballets de l'Opéra, il s'engagea dans la troupe que Garrick dirigeait en Angleterre, d'où il rapporta la même volonté de perfectionner l'art auquel il s'était voué et des idées nouvelles qu'il ne réussit pas à faire adopter. Il s'engagea alors au théâtre de Lyon, et ce fut sur cette scène qu'il inaugura des ballets d'un genre nouveau, qui opérèrent uffe véritable révolution dans la chorégraphie. Appelé en Wurtemberg, puis à Vienne et à Milan, il se fixa enfin à Paris, sur l'injonction de la reine Marie-Antoinette, avec le titre de maître des ballets de l'Opéra. En même temps, il devenait l'ordonnateur des fêtes du Petit Trianon. Noverre a composé un grand nombre de ballets dont les titres suivent : les Métamorphoses chinoises, les Réjouissances flamandes, la Mariée de village, la Fête du Vauxhall, les Recrues prussiennes, le Bal paré, la Mort d'Ajax, le Jugement de Paris, la Descente d'Orphée aux enfers, Renaud et Armide, la Fontaine de Jouvence et le Caprice de Galatée. Ceux dont il faisait le plus grand cas, parce qu'ils étaient entièrement de son invention, sont la Toilette de Vénus, les Jalousies du sérail, l'Amour corsaire et le Jaloux sans rival. Il monta les ballets des opéras de Gluck et de Piccinni. Les Noces de Thétis et Iphigénie en Aulide sont ses chefs-d'œuvre. Noverre a consigné ses principes dans un ouvrage intéressant intitulé : Lettres sur les arts imitateurs en général, et sur la danse en particulier, Paris 1760, 1767 et 1807, 2 vol. in-so). Dans cet ouvrage justement estimé, il veut qu'un maître de ballet réunisse les connaissances de l'anatomiste à celles du peintre, celles du machiniste à celles du décorateur, celles du musicien à celles du poëte, et enfin celles du géomètre à celles de l'homme de goût. Sans doute il possédait toutes ces notions, en partie du moins, et la façon dont il en parle le prouve. Personne n'a porté plus loin que lui la science et l'amour de son art; car, dans ce môme ouvrage, il entre dans des détails qui seront à jamais la règle et le guide de ceuxqui voudront se distinguer dans la même carrière. Vestris et les deux Gardel se sont formés à son école. Homme d'une intelligence et d'un goût supérieurs, Noverre a compris le premier que la danse pouvait être appelée à frapper le cœur par les yeux ; il est le créateur du ballet d'action, émule de la pantomime et de l'éloquence dramatique, dont la musique ne fut plus bornée à des airs de convention, mais devint elle-même une source d'émotions et peignit aux oreilles ce que la danse peignait aux yeux. Enfin il ramena le costume des acteurs à la vérité en supprimant le masque, les paniers, les bourrelets, en un mot tout l'attirail de convention qui faisait des danseurs une troupe de grotesques pris de démence. On lui doit en outre : Observations sur la construction d'une nouvelle salle de l'Opéra (Paris, 1781) ; Lettres sur Garrick écrites à Voltaire, à la suite de la traduction française de la Vie de Garrick in-8°) ; Lettres à un artiste sur les fêtes publiques (1801, in-8°). |
Et je vous rappelle que la cassette vidéo de Médée, de Noverre, reconstituée par Judith Chazin-Bennahum, qui est professeur d'histoire de la danse à l'Université du Nouveau Mexique et présidente de l'American Society of Dance Historian, est disponible sur Amazon :
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Pami
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haydn
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| Posté le: Ven Avr 09, 2004 3:16 pm Sujet du message: |
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| Il y aura bien quelques spectacles d'écoles de danse, mais ça risque malheureusement de ne pas aller très loin... Au Canada par exemple, on se donne beaucoup plus de peine pour célébrer l'événement. En France, il n'est même pas annoncé sur le site du Ministère de la Culture. Pourtant, l'organisateur de la journée est l'UNESCO, dont le siège se trouve... à Paris, à 5mn de métro du Ministère de la Culture...
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haydn
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| Posté le: Dim Avr 18, 2004 11:40 pm Sujet du message: |
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A l'occasion de la Journée internationale de la danse, un Hommage à Serge Lifar (enfin!!!) sera rendu au grand chorégraphe sous la forme d'un colloque au Palais de l'Unesco, à Paris.
Les organisateurs en sont :
La Division des Arts et de l'Entreprise Culturelle de l'UNESCO
Le Conseil International de la Danse auprès de l'UNESCO
La Délégation Permanente d'Ukraine auprès de l'UNESCO
Il y aura des débats, conférences, et projections de films autour des thèmes suivants :
Serge Lifar :
Le début de sa carrière
Le créateur et le chorégraphe
Le maître et son enseignement
L'héritage pour les générations futures
Les intervenants seront :
Marie-Françoise Christout, historienne de la danse
Jean Guizerix, danseur étoile de l'Opéra de Paris
Gérard Mannoni, journaliste
Gilbert Mayer, professeur de danse à l'Opéra de Paris
Milorad Miskovitch, danseur étoile, président du CID
Cette manifestation aura lieu à la Maison de l'UNESCO, Salle IX, Place de Fontenoy, 75007 PARIS le 29 avril, de 11h à 18h
Renseignements : Arlet Bon ou Nicole Luc-Maréchal
tél : 01 45 68 49 53
fax : 01 45 68 49 31
mél : cid@unesco.org
site web : http://www.unesco.org/ngo/cid
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Pami
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