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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26660
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 9:03 am Sujet du message: Maguy Marin déménage |
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Le Centre Chorégraphique National de Lyon déménage, pour aller s'installer dans de nouveaux locaux à Rilleux-la-Pape, ainsi que le signale un article de Libération :
Citation: |
Maguy Marin pose une fesse sur un des petits bancs du foyer refuge du tout nouveau Centre chorégraphique national (CCN) de Rillieux-la-Pape. Le poêle ne fonctionne pas encore. Il va falloir trouver du bois et elle ne semble pas réaliser que sa compagnie de danse possède désormais un toit. Lorsque Antoine Manologlou, administrateur fidèle, lui présente son «pass» qui lui permettra de passer d'un lieu à l'autre du bâtiment, elle s'amuse. Comme elle rigole des interdictions de fumer, feignant d'éteindre sa cigarette et jurant qu'elle fera très attention à ne pas provoquer la moindre flammèche. Après avoir quitté Créteil, l'équipe est arrivée il y a huit ans dans la petite cité nouvelle de Rillieux-la-Pape, avec vue imprenable sur la vallée de l'agglomération lyonnaise (69). Le temps de faire le tour du quartier, d'en relever les enjeux et de se positionner soi-même. |
L'article de Marie-Christine Vernay est ICI
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26660
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Posté le: Sam Avr 08, 2006 8:36 am Sujet du message: |
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Libération revient ce samedi 8 avril sur le spectacle inaugural de la nouvelle salle du CCN de Lyon, à Rillieux-la-Pape :
Citation: |
On connaît le caractère entier de Maguy Marin. Pour une inauguration de Centre chorégraphique national, certains auraient souhaité un peu plus de panache, «une vraie chorégraphie, de la vraie danse». La chorégraphe en a décidé autrement, pensant sans aucun doute que, stratégiquement, il était plus important de se présenter telle qu'elle est, jusque dans ses radicalités, avant d'ouvrir tout aussi radicalement ce nouveau centre construit dans le quartier de la Velette, en pleine banlieue lyonnaise. |
L'article de Marie-Christine Vernay est ICI
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26660
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Posté le: Mar Avr 11, 2006 8:52 am Sujet du message: |
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Au tour du Figaro maintenant, enthousiaste, mais avec des réserves quand même :
Citation: |
En inaugurant son nouveau lieu avec une création grinçante intitulée Ha ! Ha !, c'est bien un virage artistique que prend cette chercheuse décidée à faire de la danse un mouvement d'idées autant qu'un spectacle.
[...]
Très vite, la leçon lasse et on attend que la dernière chaise s'écroule. Le geste «inaugural» de Maguy Marin, critique et politique, se veut inquiétant. Le malaise qu'il provoque veut dérouter et inviter à une réflexion sur la crise que traversent la société et la société du spectacle. Inventer une recherche chorégraphique qui refuse le divertissement, soulever un vrai débat sur la place de la création aujourd'hui aurait pu être une expérience à partager avec tout le monde. Mais la mise à plat distanciée de Maguy Marin et ses retournements de points de vue creusent la rupture entre le public et l'artiste. Comme si le chantier sur le plateau n'était pas ouvert au public. |
L'article d'Isabelle Danto (elle semble devoir prendre la relève de René Sirvin, qui part à la retraite en juin) est ICI
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26660
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Posté le: Jeu Avr 13, 2006 8:49 am Sujet du message: |
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L'Humanité manquait encore à l'appel, la voici! Ah, la gastronomie lyonnaise, le saucisson chaud en brioche, le Saint-Joseph, la tarte aux pralines.. heu je divague, nous sommes sur un forum de danse, c'est vrai...
Citation: |
Le soir de l’inauguration, Maguy Marin a présenté Ha ! Ha !, sa dernière création (1). Sept interprètes (quatre femmes, trois hommes), en habit de gala, s’assoient à cour, face à sept pupitres munis chacun d’une partition éclairée. Ils nous tournent légèrement le dos. Le reste de la scène se trouve dans le noir. Un métronome bat la mesure. Soudain, l’une des danseuses semble prise d’un fou rire qui contamine les autres. Cela va durer une heure dix. Le plateau est balayé par un projecteur de faible intensité, qui permet à peine de distinguer une masse d’individus, assis de dos sur des chaises en bois. Ils sont une quarantaine. Cheveux bruns, blonds, gris. Ils sont immobiles. Sous l’impact d’un projectile que personne n’a vu venir, l’une des silhouettes s’effondre. Les interprètes de chair et d’os s’esclaffent de plus belle : « Tu ne t’es pas fait mal au moins ? » dit l’un d’eux, en s’adressant à la première victime de la troupe de mannequins. Car ce sont des mannequins, soumis à la manipulation de techniciens qui, depuis les cintres, vont se mettre à balancer des sacs de sable sur l’un puis l’autre. |
L'article de Muriel Steinmetz est ICI
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