haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26662
|
Posté le: Mer Mar 29, 2006 2:53 pm Sujet du message: Elisabeth Platel et Marie-Agnes Gillot interviouwées |
|
|
Le magazine trimestriel pipole-câblé Standard ( www.standardmagazine.com ) publie dans son dernier numéro (non accessible en ligne) une triple interview réunissant Elisabeth Platel, Marie-Agnès Gillot et une élève de l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris :
Citation: |
Q. : Elisabeth Platel, peut-on parler d'ascèse concernant les exercices auxquels se soumettent les danseurs?
E. Platel : On peut parler de goût de l'extrême, de l'excellence, mais d'ascèse, non. C'est un état d'esprit. Il ne s'agit pas d'envisager la danse comme une vie de privations.
Q. : Ou sont les limites?
E. Platel : [...] Le danseur actuel a souvent des accidents : il s'agit dorénavant de les prévenir. D'où un programme nutritionnel pour construire l'ossature, oxygéner les muscles pour les rendre aptes à l'effort. |
Marie-Agnès Gillot laisse quant à elle deviner, entre les lignes, qu'elle a des projets en tant que chorégraphe :
Citation: |
Q. : Qu'est-ce qui meut une étoile?
M.-A. Gillot : Peut-être l'élaboration d'un mythe, devenir celle dont on se souvient, et puis être une danseuse créatrice, une chorégraphe aussi.
Q. Le corps d'une danseuse ressort-il fragilisé ou renforcé après tant d'années d'exercices?
M.-A. Gillot : En fait, cela dépend des corps, et de l'aptitude de chacune à souffrir. On s'habitue à dépasser la douleur. L'exigence extrême de dépassement intime joue, mais elle est intime, donc individuelle. |
|
|