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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1796
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Posté le: Sam Fév 04, 2006 4:38 pm Sujet du message: |
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Haydn, savez-vous si l'on peut trouver Dancing Times en kiosque ou s'il n'est vendu en France que par abonnement ?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Sam Fév 04, 2006 4:52 pm Sujet du message: |
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On peut le trouver dans certains kiosques, et à Paris à la librairie anglaise Galignani, 224, rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement (tél 01 42 60 76 07).
Sinon, on peut aussi commander les numéros directement chez l'éditeur ( www.dancing-times.co.uk )
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Sam Fév 04, 2006 5:00 pm Sujet du message: |
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Chez Galignani, j'en doute, mais chez W.H. Smith, qui se trouve un peu plus haut (enfin par rapport à la Place de la Concorde...) sur le même trottoir, vous le trouverez. Il me semble qu'ils le vendent un peu plus cher que le prix normal en euros. Je pense qu'il vaut mieux s'abonner si l'on est vraiment intéressé. Cela dit, "Dancing Times" est une bonne revue de danse qui apporte quelque chose et surtout elle est d'un tout autre niveau que la presse française spécialisée dans le sujet...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Sam Fév 04, 2006 5:03 pm Sujet du message: |
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Sophia a parfaitement raison! Pardon de m'être emmêlé les pinceaux!
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aya
Inscrit le: 17 Nov 2005 Messages: 26
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1796
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Posté le: Sam Fév 04, 2006 5:10 pm Sujet du message: |
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Merci ! Cela fait longtemps que je ne suis pas allée chez W. H. Smith : une petite virée s'impose...
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Azulynn
Inscrit le: 13 Nov 2004 Messages: 659
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Sam Fév 04, 2006 5:39 pm Sujet du message: |
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Heu nous avons aussi nos publications à l'eau de rose destinées aux ballerines en herbe, Azulynn!
Bon revenons-en à nos moutons - du Kent, bien sûr - et à la revue de presse :
Foin de chauvinisme et commençons par traverser le Channel, pour feuilleter la dernière livraison de Dancing Times
En couverture, deux danseurs du Scottish ballet, Claire Robertson et Cristo Vivancos, dans Cendrillon d'Ashley Page.
LE grand sujet de discussion chez les balletomanes d'Outre-manche, c'est bien entendu le départ à la retraite de Jonathan Cope, l'Etoile du Royal Ballet, qui a accordé une très longue interview à Dancing Times. J. Cope s'amuse un peu, avec des propos qui fleurent bon l'understatement britannique :
Citation: |
Lately I have danced with Tamara Rojo which was a great stimulus ; I was always inspired by the ballerinas ; a lot of it came from them. |
Curieusement, Jonathan Cope, qui a pourtant accumulé les succès, ne se complaît pas dans l'autosatisfaction et porte un regard assez critique sur sa vie professionnelle, estimant qu'il n'a pas réellement créé de grands rôles ("I did'nt have any good roles created on me"), et que s'il fut un bon interprète du Prince of the Pagodas, son Des Grieux (Manon, MacMillan) laisse à désirer. J. Cope estime avoir mal géré sa carrière, acceptant de danser des ouvrages de mauvaise qualité ("I created a lot of mediocre stuff"), et négligeant parfois des propositions qui auraient mérité une considération plus attentive.
J. Cope indique par ailleurs qu'il envisage de faire un retour sur la scène de Covent Garden dans des rôles mimés, mais qu'il n'est plus question pour lui de danser réellement ("[my] dancing days are firmly over"). Enfin, son plus grand regret, c'est d'être trop grand pour avoir pu danser Obéron dans The Dream, d'Ashton…
Autre long portrait consacré à un danseur et chorégraphe plus célèbre en Angleterre que dans l'Hexagone, Javier de Frutos, né au Vénézuela, de mère argentine! L'article, solidement documenté et illustré, donne de surcroît en annexe une liste d'articles de presse publiés sur J. de Frutos ; on ne peut que louer une fois de plus le professionnalisme des publications britanniques…
Egalement au menu de Dancing Times, une présentation de l'exposition La Danza delle Avanguardie que nous vous signalions ICI, et dans laquelle sont présentées plusieurs belles pièces provenant du Victoria & Albert Museum de Londres.
Dancing Times publie aussi le quatrième volet de sa série sur les blessures dont sont victimes les danseurs, illustré de clichés radiographiques impressionnants montrant toute une gamme de fractures et autres tassements de vertèbres. L'article est cette fois-ci complété par un compte-rendu exhaustif du 15ème congrès de l'IADMS (International Association for Dance Medicine and Science) qui vient de se tenir à Stockholm!
Côté critiques, ce sont bien entendu le Royal Ballet et l'English National Ballet qui se taillent la part du lion, mais l'Opéra de Paris n'est pas totalement absent du journal, puisque figure aussi un commentaire de Freda Pitt sur la Petite danseuse de Degas ; la chroniqueuse anglaise narre avec un certain humour l'argument dégoulinant de guimauve de cet impérissable chef-d'œuvre, dont elle n'a manifestement pas apprécié l'"unremarkable music", mais dont la reprise se justifiait tout de même selon elle, en raison de la qualité de la danse produite par les interprètes, au premier rang desquels elle cite Wilfried Romoli, Mathieu Ganio ("impressive"), Benjamin Pech ("virtuosic"), et, "of course", Laetitia Pujol.
Opéra de Paris toujours avec la parution du DVD de Sylvia, qui fait l'objet d'une recension élogieuse :
Citation: |
Aurélie Dupont in the title role, has never been better, while Manuel Legris' characterisation of Aminta makes him very human. The tall, commanding Marie-Agnès Gillot is ideally cast as the huntress, Diana, and José Martinez , returning to the role he created, makes a great deal of her lover, Endymion. Nicolas Le Riche, present troughout the ballet in his multiple roles of Amor / Thyrisis, a shepherd / Orion, gives them all a distinctive identity |
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Si l'on partagera sans réserve l'avis de Dancing Times sur l'excellence de l'interprétation, on remarquera en revanche que la déplorable qualité de la réalisation vidéo est pudiquement passée sous silence…
Enfin, Dancing Times publie une colonne pour rendre compte des journées Bournonville organisées à Paris en novembre dernier, illustrée d'une photo de la plaque commémorative apposée sur l'hôtel Montpensier, piquée à… Dansomanie! Allez, on sera magnanime et on ne fera pas de procès à Dancing Times pour ce coup de Trafalgar!
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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005 Messages: 1128 Localisation: PARIS
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1796
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 3:55 pm Sujet du message: |
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Le numéro de février de Ballet 2000 est paru avec en couverture Marie-Agnès Gillot dans The Vertiginous Thrill of Exactitude de Forsythe. Le chorégraphe américain fait l'objet du dossier du magazine.
Sinon on notera que Sonia Schoonejans, dans sa critique du Lac repris à Bastille, est très élogieuse avec presque tous les interprètes. Elle a adoré Aurélie Dupont ("une prise de rôle d'une grande maturité !") Svetlana Zakharova, Marie-Agnès Gillot, Hervé Moreau et Benjamin Pech, "galvanisé" par sa partenaire Diana Vishneva. En revanche elle n'a pas du tout apprécié Jean-Guillaume Bart ("absent et peu concerné"). Elle a trouvé Stéphane Bullion "remarquable" et Karl Paquette décevant.
Dans le pas de trois elle a aimé Alessio Carbone "qui brille comme un petit soleil" mais a trouvé Emmanuel Thibault "plus soigneux". Enfin la ballerine qui a retenu son attention est Mathilde Froustey qui "fait merveille" dans le Pas des quatre "petits cygnes".
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