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illkirchen
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Posté le: Mar Nov 15, 2005 11:43 pm Sujet du message: Danseurs de l'Opéra de Paris à Puteaux 20/11/2005 |
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Samedi dernier, à l'Amphithéâtre Bastille, mon oreille attentive m'a permis d'avoir vent d'une représentation unique par les "Solistes de l'Opéra de Paris", ce dimanche, au Théâtre des Hauts de Seine, à Puteaux.
A part Eleonora Abbagnato et Alessio Carbone, la personne de l'accueil téléphonique n'a pas su me dire qui dansait, mais d'après certains bruits (ceux qui j'ai surpris, donc...), il y aurait aussi Dorothée Gilbert et Myriam Ould-Braham.
Sur les trois catégories, il reste des places dans les deux dernières (15 ou 19 euros).
Locations au guichet unique du Palais de la culture à partir du lundi 10 octobre de 14h30 à 19h30. Par téléphone à partir du mercredi 12 octobre de 14h30 à 19h30 au 01 46 92 94 77.
Bon spectacle si vous y allez !
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haydn Site Admin
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Posté le: Mar Nov 15, 2005 11:50 pm Sujet du message: |
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Oups merci Illkirchen!!! Il y a déjà eu plusieurs galas des danseurs de l'Opéra de Paris au Théâtre de Puteaux, où le public est assez sympathique et familial d'ailleurs.
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haydn Site Admin
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Posté le: Mer Nov 16, 2005 12:11 am Sujet du message: |
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Selon le Théâtre des Hauts de Seine, il s'agit de "huit jeunes danseurs talentueux".
"Au programme : des extraits du répertoire allant du classique au contemporain. Un spectacle que les enfants ne doivent pas manquer pour s'éveiller à la danse."
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haydn Site Admin
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haydn Site Admin
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Posté le: Sam Nov 19, 2005 4:29 pm Sujet du message: |
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Comme nous vous le disions, Myriam Ould-Braham ne participera pas au spectacle de Puteaux, tout comme Isabelle Ciaravola, également forfait.
Isabelle Ciaravola sera également remplacée par Sarah Kora Dayanova.
Programme en l'état actuel des choses :
Coppélia, Pas de deux, acte III
Mathilde Froustey / Samuel Murez
Roméo et Juliette, Pas de deux (Lavrovski)
Isabelle Ciaravola / Christophe Duquenne
supprimé
Ombra mai fu, Pas de deux (création, chor. Alessio Carbone)
Dorothée Gilbert / Alessio Carbone
Don Quichotte, Pas de deux, Acte III
Ludmila Pagliero / Julien Meyzindi
Le Lac des Cygnes, Pas de deux du Cygne blanc, Acte IV
Mathilde Froustey / Samuel Murez
Carmen, Variation de Carmen (Chor. Petit)
Dorothée Gilbert
Arepo, Solo
Alessio Carbone
Adagietto (Chor. Araïz)
Mathilde Froustey / Julien Meyzindi
Bakti III, Pas de deux
Isabelle Ciaravola / Christophe Duquenne
supprimé
Tchaïkovsky pas de deux
Dorothée Gilbert / Alessio Carbone
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Posté le: Dim Nov 20, 2005 10:32 pm Sujet du message: |
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Programme encore une fois chamboulé à la dernière minute (certaines informations fantaisistes relayées sur le web faisant état de la présence notamment d'Eleonora Abbagnato semblent avoir mystérieusement disparu...).
Finalement, ce sont Béatrice Martel et Jean-Christophe Guerri qui ont remplacé les défaillants.
Le programme comportait :
Ombra mai fu, Pas de deux (chor. Alessio Carbone)
Dorothée Gilbert / Alessio Carbone
Coppélia, Pas de deux, acte III (chor. Arthur Saint-Léon)
Mathilde Froustey / Samuel Murez
Tzigane, Pas de deux (chor. Béatrice Martel)
Béatrice Martel / Jean-Christophe Guerri
Arepo, Solo (chor. Maurice Béjart)
Alessio Carbone
Don Quichotte, Pas de deux, Acte III
Ludmila Pagliero / Julien Meyzindi
Pause
Carmen, Variation de Carmen (chor. Roland Petit)
Dorothée Gilbert
Le Lac des Cygnes, Pas de deux du Cygne blanc, Acte IV (chor. Marius Petipa)
Mathilde Froustey / Samuel Murez
Non rien de rien, Pas de deux (chor. Yvan Favier)
Béatrice Martel / Jean-Christophe Guerri
Adagietto (chor. Oscar Araïz)
Ludmilla Pagliero / Julien Meyzindi
Tchaïkovsky pas de deux
Dorothée Gilbert / Alessio Carbone
Dernière édition par haydn le Lun Nov 21, 2005 1:06 am; édité 1 fois |
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Jonquille
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Posté le: Dim Nov 20, 2005 11:16 pm Sujet du message: |
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Je regrette bien de ne pas avoir pu assister au spectacle. J'attends vos commentaires avec impatience, Haydn. Quand vous aurez un moment, bien sûr !
Qu'avez-vous pensez de la chorégraphie d'Alessio Carbone ? Est-ce sa première ? Il semble suivre l'exemple de son père, lui-même danseur et chorégraphe...
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Posté le: Dim Nov 20, 2005 11:29 pm Sujet du message: |
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J'en termine avec les photos, et les commentaires viendront après! Patience Jonquille!
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Posté le: Lun Nov 21, 2005 11:44 am Sujet du message: |
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Retour sur le spectacle donné par les danseurs de l’Opéra de Paris hier à Puteaux, et dont la distribution et le programme ont changé jusqu’à la dernière minute. Certains artistes n’ont ainsi disposé que d’un minimum de temps pour préparer la représentation, et il faut remercier tout particulièrement Béatrice Martel et Jean-Christophe Guerri, qui ont accepté à l’ultime moment de compléter l’affiche.
Si de tels galas sont généralement construits autours de soli et de pas de deux assez hétérogènes, avec un dispositif scénique réduit, ils n’en présentent pas moins des attraits non négligeables. D’une part, hors les murs de l’Opéra de Paris, ils permettent de toucher un public qui n’a pas forcément la possibilité d’apprécier autrement des spectacles de danse classique de qualité, et peuvent conquérir à cet art de nouveaux aficionados.
D’autre part, c’est souvent l’occasion d’apprécier des danseurs dans des emplois différents de ceux qu’on leur confie ordinairement au sein du Corps de ballet, et de les applaudir dans des prestations parfois inattendues.
La matinée donnée au Théâtre de Puteaux n’a pas dérogé à cette règle, avec tout d’abord Samuel Murez, que l’on voit rarement dans des rôles classiques, et qui interprétait ici, en compagnie de Mathilde Froustey, des extraits de Coppélia et du Lac des Cygnes. Mlle Froustey était une Swanilda / Coppélia pétillante et espiègle à souhait, qui sait animer son personnage avec beaucoup de vivacité. Techniquement, son Odette était aussi d’excellent niveau, tout au plus pourra-t-on regretter un maniérisme un peu excessif.
Si le Franz de Samuel Murez était des plus corrects, il était en revanche moins à l’aise dans le Lac des cygnes, ou l’exiguïté de la scène l’entravait dans ses élans. Par ailleurs, on ne peut s’empêcher de penser que cet artiste à la danse ample et expressive, s’il devait un jour aborder un grand rôle dans ce ballet, serait certainement plus à son affaire en Rothbart.
Autre originalité du programme, Ombra mai fu, qui a permis de découvrir Alessio Carbone à la fois en tant qu’interprète et chorégraphe. Ce pas de deux est écrit avec professionnalisme, mais demeure toutefois d’une facture très classique – évoquant çà et là le style de Jiri Kylian -, et manque un peu d’originalité. Son principal intérêt résidait dans l’exécution, où Dorothée Gilbert et Alessio Carbone ont fait montre d’une grande complicité et d’un bonheur manifeste de danser ensemble.
On passera sur la Carmen sans grand intérêt de Dorothée Gilbert, justement, pour retrouver cette dernière dans une forme éblouissante, à nouveau en compagnie d’Alessio Carbone, dans Tchaïkovsky pas de deux, de Balanchine, où elle avait déjà eu l’occasion de briller. Mlle Gilbert y a été absolument remarquable, techniquement parfaite, comme à l’accoutumée, et se donnant toute entière à sa danse en prenant un maximum de risques pour satisfaire son public, alors que d’ordinaire, lors de telles représentations «marginales», sans enjeu médiatique, les artistes sont plutôt portés à la prudence. Alessio Carbone a complété le feu d’artifice, se montrant lui aussi d’une grande tonicité, d’un ballon et d’un brio magnifiques, et parvenant à utiliser au mieux l’espace réduit à sa disposition pour donner malgré tout la sensation d’une danse ample, aérée et aérienne.
M. Carbone nous a également livré une prestation de très haute tenue dans Arepo, de Maurice Béjart, ouvrage toujours spectaculaire même si la musique due à Hugues Le Bars semble aujourd’hui un peu datée.
Autre performance très applaudie, celle de Béatrice Martel et de Jean-Christophe Guérri dans Non, rien de rien, pièce de Yvan Favier écrite sur la célèbre chanson d’Edith Piaf. L’ouvrage mettait particulièrement en valeur la complicité et les talents de comédien des deux interprètes, qui ont su conquérir le public du théâtre de Puteaux, qui au cours de la première partie du spectacle, les avait déjà découverts dans Tzigane, ouvrage chorégraphié par Mlle Martel elle-même et présenté à Chartres au printemps dernier.
Enfin, la vraie découverte fut le couple formé à la scène par Ludmila Pagliero et Julien Meyzindi, dont on a particulièrement apprécié l’expressivité dans le très bel Adagietto d’Oscar Araïz sur la musique de la Cinquième symphonie de Mahler. Cette œuvre vaut avant tout par sa force poétique et la beauté plastique des nombreux portés qu’elle met en œuvre, et Mlle Pagliero et M. Meyzindi l’ont servie avec engagement et conviction. M. Meyzindi est un partenaire sûr et solide ; à ses débuts, il semblait se destiner plutôt aux rôles princiers du répertoire classique, mais au fil des ans, sa personnalité s’affirme, évolue, et il y a fort à parier qu’on le considérera bientôt aussi comme un excellent interprète du répertoire actuel ; pour mémoire, on rappellera que l’an passé, lors du concours de promotion, il s’était particulièrement illustré dans la variation de Frollo, de Notre-Dame de Paris, de Roland Petit.
Ludmila Pagliero n’était pas en reste ; cette danseuse, nouvellement intégrée au Corps de ballet de l’Opéra de Paris – où elle s’était déjà produite depuis plusieurs saisons en qualité de surnuméraire – séduit par le charme et la fluidité de sa danse, et des qualités techniques qui méritent qu’on lui confie bientôt un rôle sur quelque scène plus prestigieuse.
Une bien belle représentation donc, loin du decorum et de l’ambiance parfois un peu compassée des soirées à l’Opéra.
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