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Jonquille
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 Posté le: Mar Jan 10, 2006 1:43 am Sujet du message: |
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Nous avons posté en même temps, Haydn, et je vois que nos commentaires sont bien différents ! Autant je comprends que l'on ait pu apprécier Diana Vishneva (même si je garde un nette préférence pour Agnès Letestu) mais en ce qui concerne Benjamin Pech je n'ai pas vraiment apprécié ses qualités d'acteur...
Vous avez raison de souligner la qualité de la prestation des petits cygnes, elles sont tous les soirs fabuleuses, c'est vraiment du grand art. Un grand bravo à elles !
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haydn
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haydn
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rêve d'étoile
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| Posté le: Mar Jan 10, 2006 10:27 am Sujet du message: |
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chère Jonquille et cher Haydn
je trouve que vos commentaires à chaud et croisés sont très intéréssants
En regardant cher Haydn vos photos qui sont toujours superbes
je me suis posée une question:
est ce que Mathilde froustey est le petit rat qu'il y a deux ou trois ans (maximum 4) l'on avait pû suivre dans une émission sur la cinq ou arte au moment des fêtes de Noël et que l'on avait suivi dans ses cours de danse , dans les démonstrations au palais garnier et jusqu'au concours d'entrée du corps de ballet ?
cette jeune fille avait fait preuve d'une maturité, d'une grâce et d'une gentillesse certes devant les caméras mais qui semblaient tout de même très réelles, elle m'avait beaucoup touchée par sa sensibilité et sa simplicité
et en même temps son assurance si nécéssaire à ce niveau.
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lalouveblanche
Inscrit le: 30 Oct 2005
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| Posté le: Mar Jan 10, 2006 10:56 am Sujet du message: |
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| oui,c'est bien elle
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005
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| Posté le: Mar Jan 10, 2006 11:05 am Sujet du message: |
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| Haydn, à côté de Nathalie Quernet et Benjamin Pech c'est Myriam Ould-Braham...
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haydn
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
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| Posté le: Mar Jan 10, 2006 7:27 pm Sujet du message: |
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Hier soir 9 janvier, dernier "Lac" parisien pour ce qui me concerne. Un peu de nostalgie bien sûr, même si la danse est un perpétuel recommencement et que demain d'autres "Lac" nous attendent, ici même ou ailleurs...
Une représentation avec une invitée de choix et de grande classe en la personne de Diana Vishneva: oui, l'Opéra de Paris a raison d'inviter ces sublimes danseuses russes qui ont, chacune avec leur personnalité, ce personnage d'Odette / Odile comme imprimé dans leur sang et leur chair...
Trêve de lyrisme... Même si Diana Vishneva nous a offert une prestation d'une très grande qualité, -une technique et des talents d'interprétation que peu d'artistes dans le monde possèdent à ce niveau-là!-, j'avoue qu'il est difficile de ne pas penser en la regardant à son éternelle rivale Svetlana Zakharova, et qu'au petit jeu de la comparaison, l'étoile moscovite me semble plus convaincante. Cygne parfait jusqu'au bout de son plus petit doigt, créature fantômatique et irréelle sortie de l'onde pour apparaître, telle une divinité, aux humains que nous sommes, dont le prince Siegfried n'est que le mélancolique emblème, telle était l'Odette de Zakharova. Et son Odile restait malgré tout marquée du sceau de l'Autre Monde.
Le personnage qu'incarne Diana Vishneva présente incontestablement une dimension beaucoup plus humaine: elle joue une princesse, presque une reine, issue du monde terrestre qui se serait perdue dans un lac ensorcelé. Ses bras, et je mesure mes mots, sont absolument extraordinaires, et c'est en la voyant qu'on mesure à quel point le travail des bras qu'on trouve dans l'école russe ne relève en aucun cas, quand il est parfaitement maîtrisé, d'une forme de maniérisme ou de recherche du "décoratif" ou du "joli", ses bras semblent en effet avoir une âme, ils nous parlent en quelque sorte et participent du drame qui se joue. Le sens de la théâtralité passe ainsi par cette partie du corps, et il n'est que de voir les ondulations de serpent qu'elle parvient à leur imprimer pour suggérer la féminité dans tout ce qu'elle peut avoir de plus séducteur lorsqu'elle joue Odile, ou au contraire les mouvements plus caressants qu'adopte le cygne blanc et qui ne sont pas loin d'évoquer la dimension maternelle du personnage d'Odette. Bon, peut-être que je raconte n'importe quoi, mais il me semble que Vishneva a ce don particulier d'incarner par son physique et par son jeu diverses facettes de la féminité, dans sa dimension humaine et terrestre. Après tout, "Le Lac" de Noureev se veut un tant soit peu psychologique, voire "freudien", ce n'est donc pas un contre-sens...
Sur l'aspect technique, même si je pense qu'elle est moins parfaite, moins exacte ou moins propre que Zakharova et qu'il lui arrive de "tricher" (un peu) avec la chorégraphie, je trouve Jonquille un peu dure à propos de ses fouettés: elle les a pris à une vitesse incroyable, enchaînant les doubles pirouettes au début, et si elle a été un peu déséquilibrée de son axe à la fin, elle est allée jusqu'au bout des 32, et avec un beau panache!
En revanche, je rejoins Jonquille au sujet de Benjamin Pech: certes, je l'ai trouvé meilleur que jeudi aux côtés d'Eleonora Abbagnato, mais ce n'était pas encore ça sur le plan du jeu et parfois même de la danse. On l'a vu nettement plus brillant me semble-t-il... On peut regretter aussi qu'il ne se soit pas passé grand-chose en ce qui concerne le partenariat, mais là, je ne suis pas persuadée que ce soit vraiment de la faute de Mr Pech, il faut dire que Vishneva a un côté tellement "diva", plus que les autres danseuses russes à mon humble avis... Ce qui ne l'a pas empêché d'ailleurs, -quelle grande classe! Personnellement, je n'avais jamais vu ça- de saluer à genoux le chef d'orchestre et tout le corps de ballet...
Je reste toujours aussi sceptique face au Rothbart de Karl Paquette qui manque singulièrement d'ambiguïté d'après moi et il n'y a qu'à la fin, lorsqu'il vient reprendre Odette au Prince, et peut-être un peu déjà dans le pas de trois de l'acte III, que je lui ai trouvé une vraie présence, et ce charme ensorcelant du personnage à double face qu'il est censé incarner.
A noter que les Cygnes ont atteint, -quel exploit!-, le chiffre tout rond de 20, ce qui contribuait à rendre les ensembles beaucoup plus harmonieux, que les 19 de la représentation précédente à laquelle j'avais assisté.
Dernière édition par sophia le Ven Jan 13, 2006 4:36 pm; édité 1 fois |
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haydn
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Jonquille
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| Posté le: Mer Jan 11, 2006 1:04 am Sujet du message: |
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Très belle représentation ce soir avec une sublime Aurélie Dupont aux équilibres saisissants et aux fouettés très propres. On connaît la belle technique de la danseuse étoile mais ce soir elle a également "joué" à la perfection. En cygne noir elle a été pour moi la plus convaincante avec Agnès Letestu : une vraie méchante au rire sardonique qui réussit à envoûter le prince.
Mathieu Ganio a été un beau prince, très bien assorti à sa partenaire, très fier et altier. Au 3e acte sa technique n'était pas irréprochable avec quelques réceptions un peu limites au début. Mais par la suite tout est rentré dans l'ordre.
Stéphane Bullion faisait ses débuts dans le rôle de Rothbart, sa prestation a été de bonne tenue même s'il n'a pas le charisme d'un W. Romoli.
Sinon les quatre petits cygnes toujours en pleine forme. On a pu remarquer aussi Mallory Gaudion dans le pas de trois et Florian Magnenet et Muriel Hallé dans la danse espagnole.
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sophia
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| Posté le: Mer Jan 11, 2006 9:19 am Sujet du message: |
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Aurélie Dupont, "une vraie méchante"?
C'est vrai Jonquille, on n'a pas vu la même représentation, mais alors elle a dû faire des progrès considérables depuis que je l'ai vue... En réalité, rien ne m'a convaincue dans son jeu, que je trouve toujours très artificiel et très lisse dans ces rôles de "princesse". J'ai l'impression de toujours voir le même personnage. Alors oui, il y a la perfection technique, mais ce n'est pas là que réside uniquement la danse... Et de parfaites techniciennes, il y en a d'autres de par le monde...
Quoiqu'il en soit, je ne crois pas qu'Odile doive être nécessairement méchante, elle incarne un aspect de la féminité, une sensualité séductrice, enjôleuse et vénéneuse, par opposition à Odette, la femme pure et idéalisée.
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haydn
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haydn
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Jonquille
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| Posté le: Mer Jan 11, 2006 6:38 pm Sujet du message: |
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| Merci pour toutes ces photos. Et c'est bien Myriam Ould-Braham !
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Enya
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| Posté le: Ven Jan 13, 2006 10:44 am Sujet du message: |
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I’m very sorry for my too late homework – this is for the performances I had seen at Bastille in Paris on Dec28, 30 & 31.
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I thought I knew Nureyev’s ballets, but regarding Nureyev’s Swan Lake, I was wrong. I realized this about one month ago, when I was planning my trip to Paris but hesitated to make up my mind. Thanks to the link to Nureyev’s official website and the story of Nureyev’s Swan Lake, there I found Nureyev’s different approach which eventually became one of the main motivations for me to come to Paris.
Many thanks to Haydn, his Dansomanie helped me a lot to figure out the date to go.
Thus tickets were booked for the evenings on Dec.28, 30&31 at Bastille, but when I arrived in Paris in the afternoon of Dec.27, I found a very important evening was lost.
I like Nureyev’s ballets, danced by himself, or choreographied /staged by him and interpreted by his etoiles, perhaps many other friends may have totally different and opposite opinions, but that doesn’t matter. I like his ballets, only because it’s easy to understand and sense the words “spoken” by the pieces of dancings in his ballets, I “hear” the words from his ballets, the steps, movements, gestures, mimes ..., like something happens in the life around……
But all my experiences of Nureyev’s ballets are from the videos. This time, the Swan Lake, would become the first Nureyev’s ballet which I watch lively on stage.
I selected the performances on Dec.28&30 first, which was about to be danced by Aurelie Dupont & Manuel Legris. Manuel Legris, one of the etoiles promoted by Nureyev and the only one not retired yet, perhaps his performance would become my first and last opportunity that I see Nureyev’s etoile to interprete his ballet lively on stage. The ballets will keep on performing, but who will carry on the way and style of Nureyev’s dancing afterwards, without all those Nureyev’s etoiles?
Familiar music, different way of telling the story, familiar and unfamiliar dancers, a lot of expectation…
Nureyev’s Swan Lake, the well-known fairytale is transformed to a more realistic story, much closer to a real life. The Prince is still the Prince, but this is not so important anymore, the Prince could be anyone, any boy or any girl who has dreams, illusions, longings for freedom and ego, on the other hand, his nature is more or less suppressed, and he is a little bit weak in his character. The swan, white and black, are the double sides of the Prince’s desires in the dream, or, in the reversed virtual reality. And Rothbart, the obastale to the dream. That’s all the life? Thus, unlike the distance to a fairytale, Nureyev’s Swan Lake invites the spectators to be more closely involved and engaged in the story - that’s Nureyev’s Swan Lake in my view from the stage.
Thanks to Haydn’s pictures, which remind me every scenario of the performances, so that I could finish what I’ve seen even several days afterwards.
Odette/Odile
…, our dear Aurelie Dupont, one of my favorite etoiles…, I was a little bit sad to find that she was not the right swan I expected, technically she seemed not in her state, emotionally she was not in the right mode of white swan, while black swan was much better than the white. Was she the Giselle I saw in Sep. 2005 in China, whose performance was so different? For the white swan, she was too cold on the face with very few emotional expression, I could not feel her communication with the Prince, I could not hear her sobs about her misfortune. How could the Prince had tender affection for her if she was not pity and expressive enough (well but she was pretty enough)? Or was it the coldness of white swan that attracted the Prince? I was quite disappointed that in the variation of Odette in Act 2, her a la secondes were far less to the right level on Dec28, I could not believe it was she who did like that, on Dec.30 the variation became much better. I was also surprised that she did not do grand ecartes en l’air when raised by the Prince (Legis) in the Act 2 adage, but did only a la secondes en l’air alternatively. Personally I prefer more Zakharova’s flying ecartes en l’air, that’s the best I’ve ever seen. I started to regret deeply that I didn’t book a ticket in advance for the Swan Lake by Svetlana Zakharova / Nicolas Le Riche / Laurent Hilaire on Dec.27, I missed perhaps the most excellent performance.
In the Act3, however, her black swan was much more delightful, charming and seductive, where I found her brilliance of skills and performance as I’m familiar with, except the well-known 32 fouettes, she did only single turns, no doubles, with moderate speed, not so dazzling as I expected. And, in black swan variation of Act 3 on Dec30, she was dropped down from attitude en tournant.
I preferred more the white swan in Act 4, the despair of being unable to be saved was clearly conveyed by both, Dupont and Legris. The Prince violated his pledge by his involuntary but fatal fault, they had no way out, nobody else could save them, Odette could never be transformed back into a girl/princess, the Prince could never obtain his freedom and true love which he dreamed and desired. The corps de ballet in traditional Swan Lake, which the swans knew the bad news and left the lake sadly, now became a sentimental pas de deux of Odette and the Prince, a heart-broken bid farewell for ever. The pas deux was of typical Nureyev’s style, the two dancers held their hands together without a moment to be parted while proceeding on with their movement, port de bras and steps really told us their sadness. Finally Odette stepped away en pointe from the Prince, hopelessly with her arms stretched to her love who betrayed his promise unwittingly, for a moment she was frozen en pointe on the stage, like Giselle, how she was unwilling to be parted from the Prince but she must go; while the Prince, who had to pay for his error no matter he was unintentional or not, he fighted against Rohtbart but failed. Then what was left for us? Unlike the traditional ending of the story that either Odette and the Prince died together to keep their pledge of eternal love, or the spell of Rohtbart was broken by the faithful love of Odette and the Prince and they triumphed with a happy result, here, Odette was taken away by Rohtbart from the Prince, it’s a much more cruel and grievous way than death, how could Nureyev create such an ending?!
And for Marie-Agnes Gillot’s Odette/Odile on the New Year’s Eve ( to replace Agnes Letestu in the last minute as Madam Lefevre announced it just before the opening of curtain, Agnes Letestu’s name was still on the card of cast of Dec31 delivered to spectators), I was quite appreciated to see Gillot as Odette/Odile, it was my first time to see her leading role in a big full length ballet, and enjoyed her dancing and performance thoroughly in her own way. Her performance in this ballet was better than Dupont from both technique and expression point of view, better fouettes, expected grand ecarte en l’air, variety of expressions on the face as white swan and black swan. However, the only regret was - my feeling told me that she was also not the very right swan as I expected, as white swan she was not tender enough, as black swan not cunning enough. She and her partner Nikolas Le Riche were not matching perfectly with each other in style and height. It was a pity that the Prince Nicolas Le Riche was not able to raise Odette Gillot to the right height in the adage of Act 2 and Act 4.
The Prince
Usually the role of Prince in a fairetale is of no interest to me, a character of Prince in a ballet usually has little personality and has not much to dance. What his main function is to support a ballerina to complete a story, like an alive barre for the ballerina on stage (sorry to say so).
I like Nureyev’s ballets, because he changed the “fate” of Prince in his ballets. In Nureyev’s ballet, a Prince on stage should prove himself not only a Prince, but also an excellent dancer, a human being full of thoughts, passions and character. Nureyev never forgot to tell us the story he wanted to tell, the same as his “Freudian” Lake. The story was caused by the Prince, he became the main thread of the development of plot, instead of swan.
Manuel Legris still kept a fairly high quality of technique, this was a little bit beyond my expectation. No doubt that he is a very experienced etoile, he knew well all the steps of Nureyev’s brand and dealt with them easily, althougth, not as brilliant as he did when he was young, this was good enough for me already. Most importantly, he knew how to avoid or cover up an error on stage. He was an experienced actor, still kept a sense of a yong Prince although he’s not yong anymore. He demonstrated to us a Prince who looked happy but in fact was not happy, living deeply inside the Palace. He was surounded amused by the people in the court but he was lonely. He had to cope with his tutor with whom he disgusted from heart. In order to pursue his dream he refused the fiancées her mother chose for him. He begged for his mother’s permission to declare his marriage to his love Odile he blindly believed – caused the tragedy of himself and his true love Odette. Everything was predestined, even he tried to save their own fate but all were irretrievable.
Nicolas Le Riche presented a different Prince compared with Manuel Legris, he(the Prince) looked more mature, strong and a little bit too serious. I almost believed that he could triumphed over Rothbart in the battle in Act 4 but that was a fantasy. No dancer could change the result Nureyev deployed. It was a great pleasure to see Le Riche in Swan Lake, he is an excellent etoile, although, I used to consider that he was more suitable for contemporary works than classical ballets.
Rothbart
Unfortunitely I saw only Kark Paquette to present Rothbart for the 3 days, it should be Kader Belarbi… No more words but only thought that Karl Paquette was not Rothbart.
Pas de trios and Polonaise in Act 1, and the character dances in Act 3
I thought I was fully rewarded on the New Year’s Eve, by the Pas-de-trios in Act 1 and Danse Napolitaine in Act 3 performed by Emmanuel Thibault! He was so brilliant that you just couldn’t move the eyes from him - perfect steps, well controlled movements, expressive communication with his partners. Really hope to see his presentation of a leading role one day!
Myrian Ould-Braham in Pas-de-trois and Napolitaine was another reward, it was a great pity that she was not partnered by Emmanuel Thibault. She is so perfect in port de bras, port de tete and epaulement, she has excellent feeling on the upper back, on the neck and on the shoulders. Her dance looked so flexible, graceful and elegant… the only small mistake was in the Pas-de-trois on Dec30, she was too close to Mallory Gaudion in the movement that she had to stop at one step, so cute, I still would like to say ‘bravo’ to her.
Polonaise danced by boys in Swan Lake was a very delightful spectacle and I enjoyed it quite a lot. For other character dances, Czardas, Espagnole and Mazurka, … would prefer them performed by Russian dancers as they could present them in more characteristic style.
The four little swans
The best four little swans I’ve ever seen, the unified and well synchronized movements, the same port de tete, the wonderful patterns of diamond formed by Pas-de-chat, very agreeable moment, especially with Myrian Ould-Braham as one of the 4 little swans for the 3 days!
The corps de ballet
It’s always a great pleasure to enjoy the corps de ballet of Paris Opera Ballet. I was on the 2nd balcony On Dec.30, so I could have a panoramic view of the patterns and changes of patterns of corps de ballet, what a splendid view! It was a pity that there were only 18 (not 24) swans in Act 2 for the 3 performances I saw.
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