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haydn Site Admin
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Posté le: Jeu Aoû 25, 2005 8:48 pm Sujet du message: La revue de presse fait sa rentrée |
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Je n'en ai pas encore fini avec la revue du mois d'août, que la presse de septembre pointe déjà le bout de son nez! Pitié pour les webmestres surmenés!
Et c'est l'Opéra de Paris qui s'y colle en premier, avec le n°6 de Ligne 8
Au menu de la section ballet, tout d'abord une interview de Nicolas Le Riche (avec photo pleine page) et de son complice Daniel Jeanneteau, réalisateur de la scénographie de Caligula.
On apprend ainsi que Nicolas Le Riche s''est plongé dans l'étude des Douze Césars de Suétone, et que Nietzsche fait aussi partie de ses distractions quotidiennes. Quant à son ballet, il accordera une large place à la pantomime, "langage très compliqué et très codifié" à l''époque du célébre empereur soucieux de l''émancipation de la race chevaline...
A noter qu'à l'ONP, ils ne se sont pas encore remis des bronzettes de l'été peut-être arrosées d''un peu de pastis puisque dans la courte note biographique rappelant les grandes lignes de la carrière de Nicolas Le Magnifique, on peut lire :
Citation: |
1987 : Le Premier Prix du CNSM de Paris lui ouvre les portes de l'Ecole de danse de l''Opéra de Paris. |
On voudrait pas vexer la rédaction de Ligne 8, mais ça, c'est le pédigrée de Clairemarie Osta...
Toujours le ballet, avec les portraits en parallèle de trois "gentlemen seducteurs" - attention, nuits chaudes en perspective! - Laurent Hilaire, Manuel Legris et Yann Bridard, qui nous donnent chacun leur vision du parfait Casanova. La fréquentation la moins dangereuse pour une âme chaste et pure, douée d''un tempérament de fleur bleue est assurément celle de Yann Bridard ; à la question "jusqu'où iriez vous pour séduire?", il répond : "Je n'irais nulle part. Je suis comme je suis, c''est séduisant ou ça ne l''est pas". Un coup à finir au monastère, on vous le dit.
A ne pas manquer non plus, même si ce n'est pas de la danse : dans le cadre de la "Nuit blanche" organisée par la Ville de Paris le 1er octobre prochain, de 19 heures à 7 heures le lendemain matin, il sera possible de visiter les sous-sols (gigantesques) de l''Opéra Bastille. Emotions fortes garanties.
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haydn Site Admin
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Posté le: Jeu Aoû 25, 2005 8:54 pm Sujet du message: |
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Posté par Copito :
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INTERVIEW
Staarsballett Berlin, La Bayadère / Ring um den Ring
Vladimir Malakhov/ Diana Vishneva / Polina Semionova / Artem Shpilevsky / Wieslaw Dudek
REPORT-BALLET COMPANY
Swan Lake New National Theatre Ballet, Tokyo, DonQuixote
INTERVIEW
Svetlana Zakharova / Andrei Uvarov
REPORT
ASAMI MAKI BALLET TOKYO, Don Quixote
PINA BAUSCH TANZTHEATER WUPPERTAL, Nefés
BÉJART BALLET LAUSANNE, L'Amour-La Danse
Ballet de l'Opéra National de Paris,
Roméo et Juliette
English National Ballet, Roméo et Juliette
INTERVIEW
ZHAO RUHENG with MASASHI MIURA
Portraits of Ballerinas by SHO SUZIKI
Anna Pavlova
REPORTS, NEWS |
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haydn Site Admin
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Posté le: Jeu Aoû 25, 2005 9:00 pm Sujet du message: |
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Posté par Copito :
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'Pointe Magazine August/September 2005
CenterStage
A FEW GOOD MEN
Four male dancers show us what it takes to be a star today.
By Caitlin Sims
LIGHT AS AIR
Photographer John Andresen has made it his mission to capture dancers in flight.
By Florence Pin
OF MYTHS AND MEN
Five male dancers turn five myths upside down.
Interviews by Jocelyn Anderson and Kristin Lewis
GUIDING LIGHT
Ballet Austin takes a difficult subject and puts it onstage.
By Jocelyn Anderson
REAL LIFE DANCE: MEN’S CLASS
Men of the Royal Danish Ballet on why men’s class is different.
By Virginia Johnson\
2005 PERFORMING ARTS HIGH SCHOOL GUIDE
Pointe’s first guide to high schools with ballet programs.
By Maria Giffen
In The Wings\r\nPERFORMANCE NOTES
Your letters and e-mails.
MY POINT
Reflections from Editor Virginia Johnson.
RETAIL STORE DIRECTORY
Where to find Pointe in your area.
FIFTH POSITION
Wendy Whelan, principal dancer at New York City Ballet, is a ballerina with a sense of humor.
Call Board
SEASON HIGHLIGHTS
Looking ahead at the 2005-06 season.
NEWS
Goings on around the world.
TREY TALENTED
Choreographer Trey McIntyre’s new company tours festivals this summer.
Barre
SHOW AND TELL
Lauren Anderson, principal at Houston Ballet, shows us her bag—and her son.
ASK THE STARS
Ethan Stiefel, principal dancer at American Ballet Theatre, offers advice on injury and more.
DANCER PROFILE
New column! Find out about Chauncey Parsons, principal at Colorado Ballet.
COMPANY PROFILE
Go behind the scenes at Moscow City Ballet and Ballethnic.
REVIEWS
Our reviews of Ballet Builders, Ballet Internationale, Carolina Ballet, National Ballet of Canada, Oregon Ballet Theatre and Orlando Ballet.
SHOE BIZ
Finding the right ballet slipper for men.
BODY WATCH
Hints to help dancers avoid the ailment known as jumper’s knee.
TRAINING GROUND
Germany’s John Cranko School turns out first-class dancers.
COMPANY LIFE
Sometimes funny, sometimes disastrous, onstage mishaps happen to everyone.
SECOND STAGE
New column! Tips on transitioning from a performance career.
STEP IN TIME
Cynthia Gregory, former ABT prima, talks about what it means to be a ballerina.
POINTE PHOTO ALBUM
A poster-worthy photo of ABT’s Michele Wiles.
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eurydice
Inscrit le: 16 Avr 2005 Messages: 227
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haydn Site Admin
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Posté le: Ven Aoû 26, 2005 10:59 am Sujet du message: |
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L'idéal serait que Ligne 8 soit téléchargeable en format PDF sur le site de l'Opéra. Je présume que si ce n'est pas encore fait, c'est qu'il doit y avoir des raisons juridiques (droits supplémentaires éventuels à payer aux rédacteurs et au photographes par exemple pour la diffusion de leur travail sous forme électronique en plus de l'édition papier etc...).
Maintenant, il doit être possible d'en obtenir en exemplaire en écrivant au service des relations publiques de l'Opéra de Paris, 120 rue de Lyon, F-75012 PARIS ou en leur téléphonant...
Sinon, laissez-moi votre adresse par e-mail, et j'essayerai d'en prendre un au passage et de vous l'envoyer.
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haydn Site Admin
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haydn Site Admin
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Posté le: Ven Aoû 26, 2005 2:36 pm Sujet du message: |
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Delphine Moussin et Elisabeth Maurin sont donc en vedette dans le numéro de septembre de Danser, avec, en sus de la couverture, pour chacune une photo pleine page en couleurs à l'intérieur (Delphine Moussin en compagnie de Nicolas Le Riche dans Doux mensonges, de Kylian, et Elisabeth Maurin dans Les Sept péchés capitaux de Laura Scozzi).
On apprend que le rôle qui a le plus marqué Delphine Moussin est Manon, dans l'oeuvre éponyme de MacMillan, que ses parents ont en vain essayé de lui faire faire du patinage artistique ou de la natation plutôt que de la danse (ben oui, tout le monde peut se tromper...), et qu'a deux reprises, elle avait sérieusement envisagé de démissionner du corps de ballet. Le rêve américain la tentait, mais après un stage de six mois chez Twyla Tharp, aux USA, elle est rentrée en France en se disant qu'a l'Opéra de Paris on jouissait d'un confort de travail bien supérieur aux normes en vigueur chez l'Oncle Sam. Comme quoi, on ne s'arrache pas si facilement au charme un peu vieillot du Palais Garnier...
Elisabeth Maurin confirme pour sa part l'information que nous vous donnions début juillet, à savoir qu'elle refera une apparition sur scène en décembre prochain, dans le rôle de la Mère de la Petite danseuse de Degas. Sincèrement, si elle voulait plutôt rempiler en Juliette, on ne serait pas contre...
C'est le feuilleton télévisé L'âge heureux qui a determiné - comme pour beaucoup d'enfants - sa vocation de ballerine, et ses idoles de l'époque étaient Makarova, Fonteyn et Nouréev, dont elle rappelle fort à propos que le coprs de ballet s'était mis en grève pour protester contre sa nouvelle chorégraphie du Lac des cygnes. Elle se définit comme "une très bonne technicienne du style académique", qui a néanmoins raté quelques rendez-vous artistiques, avec Petit, Kylian ou Forsythe, mais dont l'un des souvenirs les plus forts restera sa rencontre avec Laura Scozzi pour Les Sept péchés capitaux.
Egalement au menu de Danser, un beau dossier historique sur les rapports entre le mouvement Dada et la danse, au début des années 1920, qui vient en contrepoint de l'exposition qui s'ouvrira au Centre Pompidou à Paris le 5 octobre prochain.
Pour ceux qui se destinent à une carrière professionnelle, on trouvera aussi un gros cahier consacré à la formation des danseurs. A côté d'une glose un peu absconse sur une supposée boulette d'Emmanuel Huynh, directrice du CNDC d'Angers, qui presente son établissement comme "la seule école supérieure de danse contemporaine en France -, on trouve une kyrielle d'adresses et de renseignements utiles sur les organismes de formation (adresses, tarifs, conditions d'admission etc...), ainsi que quelques mini-interviews de praticiens de la danse de haut niveau : Nicole Chirpaz, Rick Odums, Cédric Andrieux, Daniel Agésilas et... Elisabeth Platel.
A la rubrique "Côté scène", ce sont évidemment les festivals de l'été qui sont à l'honneur, avec des satisfecit décernés à Montpellier Danse (le contraire eût été étonnant, vu que le groupe de presse Le Monde auquel appartient Danser est partenaire de la manifestation...) et à Marseille, où Frédéric Flamand fait décidement l'unanimité.
A ne pas manquer, la page dédiée à Gilberte Cournand, illustrée d'une photo montrant (sans lunettes...) la célèbre libraire et mécène de la danse en compagnie de Lycette Darsonval, l'Etoile fidèle de Serge Lifar, qui a payé d'une mise au placard imméritée son refus de témoigner à charge lors du procès en épuration intenté contre le chorégraphe à l'issue de la seconde Guerre mondiale.
A manquer sans regrets en revanche, le publi-reportage alibi qui squatte toujours les dernières pages du journal, et où l'on apprend aux danseuses qu'il leur est recommandé de consommer des fruits et des légumes plutôt que de la saucisse et du beurre - wahou, le scoop - sans oublier, pour avoir un joli teint, de s'hydrater le visage avec les produits ad-hoc dont les marques sont obligeamment citées. La prochaine fois que vous irez chez votre parfumeur-esthéticien, dites-lui que vous êtes envoyée par la rédaction de Danser, il vous fera un prix...
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sophia
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haydn Site Admin
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haydn Site Admin
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Posté le: Sam Aoû 27, 2005 5:08 pm Sujet du message: |
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En couverture de Danselight donc, comme nous le signalait Sophia, Aurélie Dupont. Pour une fois, ils auraient pu faire un effort d'originalité, et mettre Elisabeth Maurin ou Karin Averty, qui faisaient leurs adieux dans ce même rôle de Juliette sur la page de titre. Peut-être craignaient-ils que la concurrence fasse de même, mais là, ils ont tout faux...
Danselight se rattrape aux branches avec, en pages intérieures, des hagiographies des deux ballerines parties en retraite, signées Bérengère Alfort et Vincent Le Baron.
Par le plus grand des hasards, le panégyrique d'Elisabeth Maurin s'ouvre par ces mots :
Citation: |
Si par bonheur vous croisez Elisabeth Maurin devant l'institut Stanlowa où elle donne des cours... |
Profitez-en donc pour prendre des cours justement, à l'institut Stanlowa, qui, pour ceux qui ne seraient pas au courant, est le propriétaire du magazine... Danselight. C'était notre rubrique : on n'est jamais si bien servi... Le reste est ruisselant de guimauve, et si le diabète ne vous a pas terrassé avant d'avoir achevé la lecture de l'article, sautez en page 11, avec le papier nettement plus informatif consacré à Karin Averty. Vous y apprendrez que pour occuper sa "retraite", Mlle Averty va se rendre au Japon bientôt, et qu'elle envisage sérieusement de poursuivre sa carrière aux USA.
Semper Opéra de Paris avec encore des critiques de Roméo et Juliette et du spectacle Roland Petit.
Vincent Le Baron, sur un petit nuage, a, dans le chef-d'oeuvre de Nouréev, adoré tout le monde, Aurélie Dupont, Hervé Moreau, Elisabeth Maurin, Benjamin Pech, Laurent Hilaire, Alessio Carbone, Emmanuel Thibault, Emilie Cozette, mais on sent un faible particulier pour Laetitia Pujol, et aussi pour le Pâris de Florian Magnenet (l'amie Jonquille lui tenait la plume, ou quoi?) :
Citation: |
Les distributions alignaient les plus avantageux prétendants et Florian Magnenet, probablement mis en confiance par son récent Cendrillon, semble s'en sortir le plus dignement. |
Même topo pour la soirée Roland Petit, dont Vincent Le Baron - manifestement privé de vacances - signe également le compte-rendu. Nolwenn Daniel et Benjamin Pech dans l'Arlésienne, Yann Bridard et Stéphanie Romberg dans Le Jeune homme et la Mort ainsi que Lucia Lacarra et José Martinez dans Carmen, tous sublimes! Il risque pas de prendre un mauvais coup à la sortie des artistes, M. Le Baron. Trève de plaisanterie, il souligne également avec raison le bon travail de Yong Geol Kim et de Sébastien Bertaud, les brigands de service pour ces représentations.
Le pauvre Vincent Le Baron n'ayant pas réussi à voir toutes les distributions, la rédaction du journal a cru bon d'ajouter un coup de brosse à reluire - mérité d'ailleurs - pour Jérémie Bélingard et Eleonora Abbagnato dans l'Arlésienne. Comme personne n'a voulu prendre la responsabilité de signer ce venimeux pamphlet, il est simplement estampillé DLM : Danse Light Magazine, pour ceux qui partiraient à la recherche du fantôme de l'Opéra....
Côté critiques Danselight poursuit avec une double-page dévolue aux représentations données à Paris par le San Francisco Ballet dans le cadre des Etés de la danse. Parmi les créations "contemporaines", Monica Govina a apprécié Quarternary, de Christopher Wheeldon, dont la radicalité n'a pas dû faire trop souffrir la journaliste. Le second programme consacré "à deux chorégraphes américains" - on lui dit, à Mme Govina, que Helgi Tomasson, il est Islandais?- est expédié en deux lignes, tandis que dans Don Quichotte, les éloges vont à la Kitri de Lorena Feijoo.
Monica Govina signe également un papier consacré à Josette Amiel, à recommander aux nostalgiques : l'ancienne étoile de l'Opéra de Paris narre ses souvenirs, et rapporte notamment que lorsqu'elle avait postulé en tant que Quadrille à la Grande boutique, toute fière du Premier prix du Conservatoire qu'elle venait de décrocher, on lui retorqua sèchement : "Nous n'avons pas besoin de 1ers prix de conservatoire". Clairemarie Osta et Isabelle Ciaravola peuvent commencer à numéroter leurs abattis, donc.
Pour le reste, on trouve en vrac :
Les fiches-cuisine, centrées autour des années Lifar, avec le Beau Serge justement, dans la Chatte, Suzanne Lorcia, Serge Peretti et Solange Schwarz, avec également la suite de la série d'hommages consacrés au Maître.
Un papier élogieux sur la venue du Ballet de Lorraine au Théâtre du Châtelet, à Paris.
Le compte-rendu du Xème Concours International de Danse de Moscou.
Une critique des Liaisons dangeureuses chorégraphiées - avec un succès relatif semble-t-il - par Adam Cooper à Londres (ne cherchez pas le début du texte de Vincent Le Baron, ou ce sera en vain, il manque un paragraphe. C'est un coup fourré de Danse, qui a dû refiler l'inénarrable Denise à la concurrence, pour la torpiller).
Un reportage sur l'enseignement à l'Accademia Nazionale di Danza à Rome
Le bilan de la saison 2004-2005 des compétitions de danse de salon, "année d'enfer" selon DLM : putaing de cong, c'est vrai que c'est chaud-chaud, le fox-trot et le paso-doble!
Une petite nécrologie de Gilberte Cournand, illustrée d'une photo où on la voit en train d'admirer une gravure du XVIIIème siècle, toujours sans lunettes...
Et quelques autres petites choses encore, comme le traditionnel poster double-face.
Dernière édition par haydn le Dim Aoû 28, 2005 9:12 am; édité 7 fois |
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sophia
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haydn Site Admin
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Posté le: Mar Aoû 30, 2005 11:05 am Sujet du message: |
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Danse de septembre est à présent aussi disponible en kiosque.
Couverture post-moderne (en faite, il s'agit des élèves de l'Ecole de danse de l'Opéra d'Helsinki!], avec pub branchouille au dos, on croirait vraiment avoir Télérama entre les mains.
A l'intérieur, l'éditorial reste quand même du Michel Odin pur sucre, avec les diatribes qui font chaque mois les délices de la revue de presse. On devrait lui décerner une médaille rien que pour cela, à M. Odin. Ce sont une fois de plus les "profiteurs" de la manne (heu, à notre humble avis, il n'y a plus grand chose dans les caisses qui puisse être encore distribué...) de l'Etat :
Citation: |
Du côté de la Rue de Valois, on estime que la culture n'est toujours pas suffisamment à l'extrême gauche, et qu'il y a , quelle horreur, encore, trop d'argent venu du secteur privé pour son financement. Le ministre a ainsi débloqué une somme de 20 millions d'Euros, sur le budget de l'Etat, déja plus que déficitaire, afin que l'Etat se substitue aux ASSEDIC, caisse des salariés du privé. Un pas de plus vers le collectivisme. |
Braves gens, tous aux abris, les chars russes - heu, pardon, c'est fini, ça, les guerrilleros de Fidel Castro, plutôt - déboulent place de la Concorde!
Même s'il ne fait pas la couverture, l'Opéra de Paris est néanmoins à l'honneur dans ce numéro de Danse, avec un article plutôt original consacré à Ambre, maquilleuse qui officie à l'Opéra de Paris. Après cela, vous saurez comment vous métamorphoser en une Carmen plus vraie que nature, promis. L'article est illustré d'une photo montrant "Ambre en train de maquiller une ballerine". La belle en question n'est autre que Sarah Kora Dayanova, avis à la rédaction!
Opéra de Paris toujours, avec encore des comptes-rendus de Roméo et Juliette et de la soirée Roland Petit. Aurélia Hardy a pris le même parti que Dansomanie de ne pas commenter les soirées d'adieux de Karin Averty et Elisabeth Maurin, mais on se consolera avec une interview de cette dernière (oui, là tout le monde a fait pareil!), qui revient notamment sur les circonstances très particulières de sa nomination d'étoile, intervenue en 1988 sur un plateau de télévision, pendant le tournage de Casse-Noisette.
Côté critiques, le favori de France de Voguë, lors de la soirée Roland Petit fut incontestablement Alessio Carbone, en Frédéri. La journaliste de Danse est un peu plus réservée sur la prestation de Nolwenn Daniel (Vivette), qui aurait pu se montrer "moins timide". Dans Carmen, en revanche, Lucia Lacarra et José Martinez l'ont envoyée au Septième ciel, ou presque!
Laetitia Pujol et Christophe Duquenne ont eu à peu près le même effet sur Aurélia Hardy, qui ne tarit pas d'éloges à propos de leur Roméo et Juliette, et conclut :
Citation: |
Ce fut une représentation inoubliable. Laetitia Pujol a prouvé une fois de plus la grande interprète qu'elle est en train de devenir, et Christophe Duquenne qu'il méritait une place de Premier danseur. |
Danse reprend par ailleurs sa série de reportages sur le Festival Bournonville, avec de magnifiques photos signées David Amzallag, dont un poster montrant Christina L. Olsen (interviewée sur Dansomanie!), Ellen Green, Yao Wei, Camillia Ruelykke et... Femke Molbach-Slot, une fois de plus, même si la légende stipule qu'il s'agit d'Izabela Sokolowska (Denise sera pardonnée cette fois, les danseurs du Ballet Royal du Danemark n'étant pas forcément des célébrités à Paris).
Un dossier est également consacré à l'hommage post mortem que le Ballet de Leipzig a rendu à son ancien directeur, Uwe Scholz, que Michel Odin semble avoir beaucoup apprécié.
C'est néanmoins Londres qui se taille la part du lion dans Danser, avec des commentaires abondamment illustrés sur Les Biches (pourquoi diantre ce beau ballet n'est il plus au répertoire de l'Opéra de Paris?), Symphonic Variations (Ashton) et A Month in the country par le Royal Ballet, ainsi que le Lac des cygnes donné par l'Australian Ballet en tournée dans la capitale anglaise. Il s'agit de la fameuse chorégraphie de Graeme Murphy, où l'action est transposée au XIXème siècle.
Retour à Paris avec un récit réitéré des épreuves du Certificat d'interprétation de danse contemporaine et classique au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, événement qui avait déjà fait la couverture de Danse au mois de juillet dernier. Bis repetita...
A signaler également plusieurs articles historiques consacrés à Serge Lifar et signés de Claire Sombert, André Schaikevitc, France de Voguë et last but not least, Dominique Delouche.
Enfin, on trouvera un reportage enthousiaste et abondamment illustré sur la Giselle du Ballet du Capitole, et un autre de la même veine sur le festival Movimentos 2005 qui s'est déroulé à Wolfsburg, dans les usines automobiles Wolkswagen.
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haydn Site Admin
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haydn Site Admin
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sophia
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Posté le: Ven Sep 02, 2005 10:43 am Sujet du message: |
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Lu dans "Ligne 8" n°6 (septembre-octobre), Gérard Mortier tous les vendredis sur la radio des "businessmen stressés":
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A l'invitation hebdomadaire de Radio Classique, Gérard Mortier commente l'actualité internationale de l'art lyrique. Tous les vendredis à partir de 18h, une émission animée par Elodie Fondacci et Christophe Bayton, directeur des programmes musicaux de la chaîne. Les festivals, les créations, les nominations, les coups de coeur au sommaire de ce journal qui s'adresse autant à l'auditeur averti qu'à un plus large public.
Première diffusion: vendredi 2 septembre, 18h |
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