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NATHALIE AUBIN : LES "ANNEES NOUREEV" : EN LIGNE!
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haydn
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MessagePosté le: Mar Mar 02, 2004 6:09 pm    Sujet du message: NATHALIE AUBIN : LES "ANNEES NOUREEV" : EN LIGNE! Répondre en citant

Surprise! Rien que pour les lecteurs de Dansomanie! Nathalie Aubin nous a accordé un entretien exclusif de près de deux heures, où elle évoque l'époque "Nouréev" telle qu'elle l'a vécue au Ballet de l'Opéra national de Paris entre 1985 et 1993. C'est rempli d'anecdotes et de souvenirs drôles, émouvants, passionnants.

Le texte intégral sera en ligne dans les tous prochains jours sur le site. Ne manquez pas l'évènenement!




Dernière édition par haydn le Mar Mar 02, 2004 11:48 pm; édité 3 fois
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haydn
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MessagePosté le: Mar Mar 02, 2004 9:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans quelques heures, tout sera prêt!

Et pour vous faire patienter et saliver un peu, Nathalie envoie une petite gâterie tout spécialement pour les fidèles de dansomanie! Mille mercis à elle!








Si si, c'est bien elle qui joue les vahinées à l'école de danse de Rosny-sous-bois!




Dernière édition par haydn le Mar Juin 27, 2006 11:48 am; édité 1 fois
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Aurélie



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MessagePosté le: Mar Mar 02, 2004 11:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked Et bien, quelles jambes et quels pieds elle avait déjà...


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haydn
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MessagePosté le: Mar Mar 02, 2004 11:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Avec un peu d'avance sur le "timing" prévu (merci, Nath! Very Happy), l'interview est en ligne!

Nathalie Aubin : mes années Nouréev




Dernière édition par haydn le Mar Juin 27, 2006 11:50 am; édité 1 fois
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libellule



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MessagePosté le: Mer Mar 03, 2004 8:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

ouahhhh!!
je suis impressionnée!
quel beau témoignage!
merci Mlle Aubin, merci Dansomanie!!!



_________________
libellule
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shylock



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MessagePosté le: Mer Mar 03, 2004 9:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Haydn, c'est vraiment une excellente aubaine de nous faire partager les confidences de ballerines réputées du CDB que vous avez patiemment recueillies! Vraiment, mille bravo et toutes mes félicitations pour leur avoir inspiré confiance ! Les propos de Nathalie AUBIN sonnent juste et nous replongent dans la période mythique des années NOUREEV. Le ton de l'interview, la pudeur et l'émotion contenue qui l'animent me touchent beaucoup et augmentent encore mon admiration pour ces magnifiques artistes que sont les danseuses (et aussi les danseurs!) du CDB, tout entier voués à leur art. Le sens de la responsabilité de l'interviewée m'émeut également, responsabilité à l'égard du Maître, NOUREEV, dont elle veut se montrer digne après sa mort, responsabilité vis-à-vis des jeunes générations auxquelles elle se doit de transmettre intact ce qu'elle a reçu. La lecture de cet interview évoque pour moi le site de Nina, que beaucoup ici doivent connaître.
Merci beaucoup, Nathalie AUBIN, et soyez sûre que les vrais artistes, même en se dévoilant un peu, ne perdent jamais rien de leur mystère...

PS: la photo est magnifique!


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haydn
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MessagePosté le: Mer Mar 03, 2004 10:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour elle Shylock!


_____________________________________________________________


Mars 1984, spectacle de l'Ecole de danse au Théâtre des Champs Elysées

Nathalie Aubin, en 2ème division avec Céline Talon et Virginie Rousselière, est de la fête!




_____________________________________________________________


30 octobre 1985 : Le Lac des cygnes, premier spectacle assuré par Nathalie Aubin en tant que titulaire au Corps de ballet.








Dernière édition par haydn le Mar Juin 27, 2006 11:49 am; édité 1 fois
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shylock



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MessagePosté le: Mer Mar 03, 2004 10:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Mars 1984, spectacle de l'Ecole de danse au Théâtre des Champs Elysées

Nathalie Aubin, en 2ème division avec Céline Talon et Virginie Rousselière, est de la fête!

Elise ROPERS (CHALUMEAU), Yann BRIDARD, Agnès LETESTU, Nicolas LERICHE, Delphine MOUSSIN également! Quelle belle constellation!


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haydn
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MessagePosté le: Mer Mar 03, 2004 11:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

De ceux de la classe de deuxième division, seuls Virginie Rousselière, Céline Talon, Bertrand Belem sont encore au corps de ballet. Il y a plus de "rescapés" de première division, Sandrine Marache (je crois qu'elle n'a fait que la dernière année à l'école de danse, avant, elle était au Conservatoire), Delphine Moussin, Natacha (et non Nathalie...) Quernet, Stéphanie Rodighero, Stéphane Elizabé, Eric Quilleré, Laurent Novis, Richard Wilk...


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Nina



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MessagePosté le: Sam Mar 06, 2004 5:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C’est une formidable surprise de découvrir l’entretien que Dansomanie a eu avec Nathalie Aubin ! et aussi une grande émotion car Mlle Aubin rend un vibrant hommage à Rudolph Noureev qui, là où il se trouve, doit se dire que ce n’est pas en vain qu’il a voué sa vie à la danse et voulu apporter au Ballet de l’Opéra de Paris l’amour inconditionnel de cet Art.

Nathalie Aubin exprime de manière intelligente et sensible la passion qui l’anime ainsi que l’admiration qu’elle voue à l’immense artiste qu’était Rudolph Noureev, et avec des anecdotes touchantes qu’elle narre en toute humilité elle nous fait découvrir un Noureev humain, généreux, amoureux de la perfection et de tous ceux qui respectaient cet idéal.

Et puis cet entretien est une belle plongée au sein du Ballet de l’Opéra avec une phrase qui résume l’entrée dans le Corps de Ballet après les années d’école : "J’ai rencontré la danse"... Une bien jolie phrase qui donne à penser que capter toute l’attention des élèves sur la technique et la compétition en omettant peut-être de mettre l’accent sur la magie de la scène hors spectacle de l’école doit être un manque considérable pour les âmes artistes. Alors on peut comprendre ce sentiment de liberté qu’éprouve Nathalie Aubin avec la rencontre Rudolph Noureev qui EST la danse !

Enfin cet entretien fourmille de détails passionnants et personnellement j’y retrouve des valeurs que je croyais disparues. Vraiment lire ce que dit Nathalie Aubin me touche beaucoup.

Un grand merci à Nathalie Aubin pour ce cadeau et à Dansomanie pour l’idée de cet entretien.


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haydn
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MessagePosté le: Sam Mar 06, 2004 11:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour elle Nina, mais peut-être que le récit de Nathalie Aubin a aussi éveillé en vous des souvenirs personnels?


Je rappelle à nos lecteurs l'adresse du site de Nina, où il est beaucoup question d'histoire de la danse, et notamment de Serge Lifar :

Mémoires d'un petit rat


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Nina



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MessagePosté le: Dim Mar 07, 2004 12:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mes souvenirs sont bien anciens mais toujours aussi présents... Haydn Very Happy et puisque vous citez Lifar, j’aimerais simplement faire le parallèle entre Lifar et Noureev qui ont tous deux fui la Russie, voué leur vie à la danse, eu le goût de la perfection et ont fait du Ballet de l’Opéra de Paris ce qu’il représente aujourd’hui avec cette notoriété qu’on lui connaît.

Dans le récit de Nathalie Aubin on retrouve cette marque de respect que l’on voue aux grands et que j’éprouvais pour Lifar et il est intéressant de constater que sous l’époque Lifar les élèves menaient déjà une sorte de vie au sein du Ballet parce qu’il y avait de réels contacts avec les danseurs, des répétitions à la rotonde Zambelli et sur scène, tandis que Nathalie Aubin ne semble conserver, outre le souvenir d’une rude école de la vie et quelques rencontres d’étoiles dans les couloirs, aucun souvenir extraordinaire de son apprentissage pourtant effectué au Palais Garnier. Mais peut-être aussi les beaux moments de ces années ont-ils été éclipsés par l’immense présence de Noureev qui est devenu pour elle le Roi Soleil ? En tout cas bel hommage rendu à Noureev !

L’atmosphère de travail décrite pas Nathalie Aubin rappelle beaucoup celle qui régnait sous Lifar (de ce que j’ai connu élève car je n’ai jamais appartenu au corps de Ballet) et puis il y a cette similitude dans la difficulté par eux de se faire admettre par les danseurs de l’Opéra et dont Noureev a dû souffrir. J’avoue ne pas bien comprendre ce refus qu’avait une partie du corps de ballet à l'égard de Noureev. Concernant Lifar c’est différent puisqu’il s’agissait d'accusations se rapportant à la guerre et qu'il semble même que l'on continue à le lui faire payer aujourd'hui puisque ses ballets sont relégués au placard.

Enfin Serge Lifar et Rudolph Noureev étaient également deux hommes de grande culture ayant d’immenses connaissances. La différence entre eux, peut-être, est cette soif de possession qu’avait Noureev pour les lieux d’habitations extraordinaires comme cette île qu’il possédait en Grèce je crois, mais aussi ce ranch aux Etats-Unis dont parle Nathalie avec ce train électrique pour se promener dans le vaste parc, cet appartement à New York et aussi à Paris un appartement empli d’objet d’art... alors qu’il me semble que Lifar est resté toute sa vie un vagabond qui n’a jamais rien possédé.

J’espère que l’entretien avec Nathalie Aubin n’est que le premier d’une longue série car si c’est passionnant pour nous lecteurs, c’est aussi la mémoire conservée.


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haydn
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MessagePosté le: Dim Mar 07, 2004 12:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La France, et le ballet de l'Opéra de Paris devraient parfois se souvenir de tout ce que la danse dans notre pays doit aux étrangers, et tout particulièrement aux Russes et aux Italiens.

Lifar est un sujet délicat, et il est vrai qu'il est nettement sous-représenté dans la programmation de l'Opéra de Paris ; homis "Suite en blanc", on ne donne plus grand chose de lui. Certains prétendent que les chorégraphies de Lifar sont datées. Elle ne le sont assurément pas plus que bien des Balanchine que l'on nous sert à satiété. Lui fait on encore payer certaines erreurs, ou supposées erreurs, commises durant la période noire de l'Occupation? Ce n'est pas impossible, bien que les générations qui ont maintenant les responsabilités de la danse à l'Opéra de Paris n'ont plus connu cette époque, et devraient se montrer plus distanciées, moins "impliquées" affectivement.
La question de l'attitude de Lifar durant la Seconde guerre mondiale est d'ailleurs difficile à trancher - tous les documents d'archives ne sont pa encore accessibles -, et l'on a souvent fait preuve d'un manichéïsme exagéré. Certes, à la Libération, il a eu droit à un procès en épuration, il a été quelque temps interdit d'exercice pour le punir de faits de "collaboration" qui lui avaient été reprochés. Mais on sait bien aussi que ces procès ont été souvent l'occasion de règler des comptes, d'éliminer des concurrents... Ce ne sont pas forcément les plus coupables qui ont été châtiés avec le plus de sévérité.
Peu de danseurs ont eu, dans l'immédiat après-guerre, le courage de prendre la défense de Lifar, alors qu'ils l'avaient adulé auparavant. Quelqu'un comme Lycette Darsoval mérite à cet égard le respect, car elle au moins, lui a été fidèle et a refusé de témoigner contre lui lors du procès, même si cela risquait de nuire à sa carrière.


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shylock



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MessagePosté le: Dim Mar 07, 2004 1:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Haydn, de nombreux ouvrages consacrés à LIFAR, dont ses Mémoires et autres souvenirs, sont disponibles à Beaubourg (je sais que vous êtes au courant, peut-être même connaissez-vous la côte par coeur!). La visite matinale de HITLER à GARNIER y est racontée avec humour. LIFAR prétend que le directeur de l'époque, se serait défilé, le laissant seul avec le Fürher. GOEBBELS a visité l'Opéra un peu plus tard, toujours guidé par un LIFAR ne mesurant pas les conséquences d'un tel geste. C'est peut-être sa visite à HITLER à Berlin qui a pesé le plus lourd au moment de l'Epuration. La relation de ce procès, exigé par les personnels techniques de Garnier, fait vraiment froid dans le dos. Plus intéressant est la copie de la lettre que de GAULLE, revenu aux affaires, a envoyé au grand artiste, lui rendant hommage pour avoir sauvé le maximum de ce qui pouvait l'être.


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haydn
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MessagePosté le: Dim Mar 07, 2004 2:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'ouvrage de Lifar à la BPI (Bibliothèque Publique d'Information), pour les Parisiens :

Lifar, Serge : Les mémoires d'Icare, Paris, Sauret 1993 : consultable au niveau 3, centre Pompidou. Cote : 792.8 LIFA 1

Lifar, Serge : Ma vie, Paris, Julliard 1965 : consultable au niveau 3, centre Pompidou. Cote : 792.8 LIFA 1 (même cote que précédemment, ce n'est pas une erreur)


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