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Tournées du Bolchoï et du Mariinsky
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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3559

MessagePosté le: Mar Juil 26, 2016 6:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"The newly invigorated Bolshoi open their London season with a riot of colour, speed and energy. Fantastic!" selon Thestage.co.uk:
https://www.thestage.co.uk/reviews/2016/448914/

Ce soir, Lantratov/ Alexandrova. Prêt pour une nouvelle décharge d'électricité ! Very Happy


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Math



Inscrit le: 27 Juil 2013
Messages: 72

MessagePosté le: Mar Juil 26, 2016 7:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis également allée voir le spectacle hier soir, et c'était en effet une belle soirée où les danseurs jusqu'aux figurants étaient survoltés tout comme le public! J'étais très contente d'avoir eu des places debout à bon prix, mais malheureusement la plupart des morceaux de bravoure (comme la danse Gipsy) ou bien la scène du théâtre de marionnettes étaient en plein dans l'angle mort.. je saurai quel côté réserver pour la prochaine fois! Wink

Je n'avais jamais vu la troupe du Bolshoi et le niveau technique est éblouissant, surtout de la part d'Olga Smirnova. Mais les seconds rôles féminins ont été très impressionnants aussi, je pense à la danseuse de rue Anna Tikhomirova ou la reine des dryades Yulia Stepanova.

Enfin je suis d'accord avec paco concernant la beauté des décors et des costumes, spécialement le bleu vert des tutus des dryades qui étaient vraiment magnifiques! (pour l'anecdote rigolote, la personne qui m'accompagnait a cru bon de chuchoter au moment de l'apparition de la Reine des Dryades :" Tiens, la Reine des Neiges!" Wink )

Quelques petites déceptions: je suis d'accord avec le Guardian qui dit que Kitri a l'air d'être un peu ailleurs. Je n'ai pas trouvé trop d'alchimie entre elle et Basilio. Et je m'attendais à un final un peu plus clinquant et flamboyant: Quand le rideau est tombé, j'étais étonnée que ça soit déjà fini! Mais dans l'ensemble, c'était une bonne soirée, très joyeuse, et chaleureusement accueillie par le public Londonien!


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Mar Juil 26, 2016 8:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Des photos prises lors de la générale, qui nous font découvrir deux casts : Smirnova/Rodkin, Shrainer/Ovcharenko
Dance Europe
Dance Tabs
Et toujours cette manie du ROH de n'inviter les photographes que pour un acte, donc pas de Dryades au programme.


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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3559

MessagePosté le: Mer Juil 27, 2016 1:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Maria Alexandrova était visiblement émue de retrouver la scène de Covent Garden ce soir, trois ans après la dernière tournée du Bolchoi au cours de laquelle elle s’était gravement blessée. Ovationnée par un public en liesse, elle a désigné le pied incriminé comme pour dire « ça y est, j’ai conjuré le sort ! ».
Cette émotion explique un début assez prudent, prudence qui ne durera guère car très vite la flamme et l’énergie débordante refont surface, menant à une Dulcinée absolument magnifique et surtout à un finale de l’acte III complètement survolté. Evidemment les fouettés sont d’une facilité déconcertante, mais il y a surtout le brio, la joie de vivre, le pétillement, l’énergie qui font d’elle probablement LA Kitri de ces années-ci. Le personnage semble en effet avoir été conçu pour elle, tant elle l’incarne dès son entrée en scène, avec un charisme ravageur et une façon de brûler les planches absolument irrésistible.

A ses côtés, Vladislav Lantratov campe un Basilio superlatif, beaucoup plus convaincant que Denis Rodkin hier. Complètement survolté dès son entrée en scène, explosant de vie, d’humour, de brio, il rayonne sur tout le plateau avec une aisance, un naturel et un charisme là aussi exceptionnels. Ce qui frappe chez lui, c’est la légèreté et la facilité avec laquelle il exécute les figures les plus difficiles, lesquelles ne font jamais « numéro », mais sont toujours dans la continuité d’un discours théâtral. Le tout avec beaucoup de classe, de style.

A côté de ce tandem qui a littéralement mis le feu à la salle pendant les trois actes, il était difficile d’exister… Cependant le reste de la distribution, comme hier, était de très haut vol, notamment l’Espada de Vitaly Biktimirov, lui aussi complètement survolté, illuminant le plateau d’une fougue incandescente (et quelle précision dans le jeu de cape à l’acte 2 !). Enthousiasmantes également les danses de caractère, très ovationnées par le public tant le niveau est à chaque fois exceptionnel, et comme hier soir la Reine des Dryades de Yulia Stepanova et le Cupidon de Daria Khokhlova ont réussi à apporter ce moment de magie par de très belles lignes, douces, lyriques.

Mais ce que l’on retiendra ce soir encore, c’est le corps de ballet, dans une forme éblouissante, débordant de vitalité. En revoyant la production ce soir j’ai compris que ce qui en fait la réussite est que, contrairement à d’autres versions de DQ, ici le corps de ballet est TOUJOURS en train de danser, il n’est jamais spectateur de l’action ou d’un numéro de virtuosité, il est constamment en mouvement, apportant ainsi une vie, un dynamisme, un élan très communicatif. D’autant que le corps de ballet du Bolchoi est, ce soir encore, visiblement heureux d’être là, complètement euphorique dès les premières notes, se lançant dans des ensembles souvent difficiles avec un élan, une générosité, une énergie, auxquels l’orchestre répond à l’unisson, créant ainsi une allégresse irrésistible.

Car ce soir encore l’Orchestre du Bolchoi et son chef Pavel Sorokin ont réussi à distiller ce grain de folie qui fait du DQ du Bolchoi un moment unique, qu’aucune autre compagnie à ma connaissance ne réussit à réaliser dans cette œuvre. J’ai pu voir plusieurs musiciens jouer leur partition par cœur, osant même se tourner pour regarder le plateau tout en jouant, se plaçant ainsi à l’unisson des danseurs. L’élan avec lequel ils jouent, visible, digne d’un orchestre de jeunes pleins de passion est exceptionnel et du jamais vu en ce qui me concerne pour une représentation de ballet, surtout pour une partition aussi peu profonde…

Il se passe cette année quelque chose d’unique pour ce début de tournée du Bolchoi : il règne une ferveur dans la salle qui était absente des deux dernières saisons russes (Bolchoi 2013 et Mariinski 2014), une sorte d’excitation collective qui se sent dès les premiers instants, les bravi fusant très rapidement. Je n’ai également jamais vu autant de people et de Lords/Ladies en vue pour une saison russe à Londres et à vrai dire je n’en vois jamais autant aux soirées du Royal Ballet, comme si certains tenaient à afficher leur russophilie dans un contexte diplomatique un peu tendu. Quant au plateau, je sais bien que DQ se prête à cette électricité, néanmoins la compagnie semble complètement euphorique, survoltée, décidée à se donner à fond. Le tout résulte en une communion artistes-public exceptionnelle, comme il s’en produit une fois tous les 10 ans pour un festival. Un instant réellement magique.


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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1802

MessagePosté le: Mer Juil 27, 2016 9:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Paco, vous reste-t-il quelques superlatifs sous le coude pour Krysanova et Chudin ce soir ? Le stock est sérieusement épuisé, là Wink
Merci pour vos retours !


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Katharine Kanter



Inscrit le: 19 Jan 2004
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Localisation: Paris

MessagePosté le: Mer Juil 27, 2016 9:41 am    Sujet du message: si Alexandrova ... Répondre en citant

si notre Alexandrova adorée et ses "bataillons" contribuent à nous faire éviter une guerre mondiale ...

More Power to her!

Soit dit en passant, on se demande qu'est-ce qu'on attend pour nommer Tikhomirova étoile ...


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sophia



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Messages: 22087

MessagePosté le: Mer Juil 27, 2016 11:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dommage d'ailleurs qu'elle n'ait pas eu sa représentation en Kitri, au hasard aux côtés d'Artem Ovcharenko. Cela en dit long sur la réserve qu'a le Bolchoï sur ces grands rôles. Vaziev prend le risque, comme lorsqu'il dirigeait le Mariinsky, de mettre en avant une corps de ballet (et il a sûrement raison), mais combien d'autres auraient pu les danser dignement...


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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3559

MessagePosté le: Mer Juil 27, 2016 12:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui tout à fait d'accord concernant Tikhomirova. Pour l'instant elle est "ma" découverte de cette tournée, je ne l'avais jamais vue en live.


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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3559

MessagePosté le: Jeu Juil 28, 2016 1:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Florestiano a écrit:
Paco, vous reste-t-il quelques superlatifs sous le coude pour Krysanova et Chudin ce soir ? Le stock est sérieusement épuisé, là Wink
Merci pour vos retours !

Effectivement, ayant épuisé mon stock de superlatifs, pour rendre compte de la représentation de ce soir (Krysanova-Chudin) je vais être strictement objectif : standing ovation au parterre, ce qui se produit ici très très rarement car la standing ovation n’est pas une tradition britannique. Et il y a eu un rappel, ce qui ici ne se produit pour ainsi dire jamais, de mémoire de fréquentation de Covent Garden depuis plus de 30 ans, j’ai dû voir ça au grand maximum 4 ou 5 fois. Nous avons donc été 2 200 spectateurs à être subjugués par la représentation de ce soir.

Pourtant le tandem Krysanova-Chudin n’était pas, au premier acte, le plus convaincant de la série : manquait ce petit quelque chose inhérent aux personnages de Kitri et Basilio, et que Alexandrova-Lantratov incarnaient si naturellement hier. Mais dès le deuxième acte le charme a opéré et la représentation est allée crescendo jusqu’à la fin, avec en apothéose une série de fouettés de la part de Krysanova, menés avec un accelerando diabolique auquel seule Osipova, à Londres, nous avait habitués.

Ekaterina Krysanova a été magnifique tout au long de la soirée, de précision, de pureté des lignes, de charme, tout particulièrement dans l’acte de Dulcinée.

Mais c’est surtout Semyon Chudin qui m’a littéralement ensorcelé. Certes Basilio ne semble pas spontanément être son univers, on a vu hier et avant-hier plus piquant, plus endiablé dans le rythme. Mais le charisme et la personnalité artistique de ce danseur sont absolument irrésistibles. Dès qu’il entre en scène on ne le lâche plus des yeux, tant il se dégage une aura magnétique de sa façon de danser et d’interagir avec sa partenaire. Il est véritablement habité par ce qu’il fait, avec lui on oublie la difficulté du rôle et on se laisse entraîner dans un autre monde, dans une histoire. De mémoire Don Quichottienne, personne avant lui n’avait conféré autant de poésie au personnage de Basilio (sauf peut-être Le Riche en 1998). J’en suis encore tout ému… Wink

Rien à dire d’autre concernant le corps de ballet qui n’ait déjà été dit les deux autres soirs : ce que fait le Bolchoi dans DQ est absolument irrésistible et superlatif.

Un dernier mot, enfin, concernant l’orchestre, toujours aussi vivant, dynamique et engagé : pendant l’échauffement qui précède chaque acte, tandis que les spectateurs s’installent, on peut entendre distinctement certains instrumentistes jouer, histoire de se faire les doigts, des soli de grandes partitions : hier soir le clarinettiste s’entraînait au Concerto de Mozart, ce soir le corniste jouait en boucle le solo de l’ouverture de Don Carlo tandis qu’un violoniste s’amusait dans le 3e mouvement du Concerto de Chostakovitch. Ils ne se doutent pas qu’on les entend au milieu du brouhaha de la salle et de la cacophonie des autres instrumentistes qui s’accordent, mais c’est un régal : pour le prix d’un ballet nous avons en plus des extraits de grands concertos magnifiquement joués !

En ce qui me concerne, la saison d’été du Bolchoi à Londres s’arrête là, hélas, et c’est une grande frustration de ne pas voir la suite du festival. J’aurai vu 3 soirées, toutes trois très différentes, toutes trois exceptionnelles, mémorables. Un consensus entre amis habitués des soirées londoniennes : quelque soit notre enthousiasme pour le niveau superlatif actuel du Royal Ballet, on ne pourra plus voir Don Quichotte pendant longtemps autrement que par le Bolchoi. Cette compagnie est vraiment unique !!


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Jeu Juil 28, 2016 1:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ferai plus tard une petite revue de presse de la tournée.
En attendant, une interview de Ekaterina Krysanova dans l'Evening Standard.
Effectivement, Krysanova est la reine des fouettés, d'un aplomb et d'une énergie formidables. Pour moi, c'est elle aujourd'hui la Kitri du Bolchoï, même si la compagnie a évidemment pléthore de magnifiques interprètes, avec chacune un propos personnel et différent (et Olga Smirnova, dont la presse anglaise souligne, à raison, que ce n'est pas son emploi naturel, m'avait absolument enthousiasmée lorsqu'elle avait dansé le grand pas de deux avec Artem Ovcharenko lors du gala Vichneva au Mariinsky).
Dit ou non-dit, c'est quand même frappant de voir à quel point Ossipova a marqué les esprits et ce public londonien qui aime le Bolchoï presque comme "sa" seconde compagnie.


Merci Paco pour les comptes rendus qui nous consolent un peu de ne pas en être (provisoirement).


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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3559

MessagePosté le: Jeu Juil 28, 2016 1:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
Dit ou non-dit, c'est quand même frappant de voir à quel point Ossipova a marqué les esprits et ce public londonien qui aime le Bolchoï presque comme "sa" seconde compagnie

Exact, les 3 soirs mes voisins de rangée ne me parlaient que d'elle, elle était le "point de comparaison", en quelque sorte, avec l'interprète du moment.


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Zoe



Inscrit le: 24 Avr 2010
Messages: 7

MessagePosté le: Sam Juil 30, 2016 11:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Olga Smirnova a fait forte impression hier soir lors de la première du Lac des cygnes. Ce n'était pas une danseuse imitant un cygne mais un vrai cygne. Les mouvements de la tête et du cou dans l'acte blanc étaient particulièrement remarquables.

Denis Rodkin était aussi très beau en prince, mais au premier acte, il s'est fait voler la vedette par Vyacheslav Lopatin, le fou du roi. On sentait que le public attendait chacune de ses apparitions. Quelle technique et présence scénique ! Il ne saute pas, il vole, et ses pirouettes sont d'une précision millimétrée. Artemy Belyakov a aussi été parfait en mauvais génie. Siegfried n'avait aucune chance contre lui. Comme Smirnova, Lopatin et Belyakov, Anna Tikhomirova (fiancée espagnole) a été applaudie dès son entrée sur scène. On ne parle que d'elle à Covent Garden.

Jeudi soir, j'avais assisté à la dernière représentation de Don Quichotte. J'ai été un peu déçue par Margarita Shrainer. La représentation à été émaillée de quelques problèmes techniques et déséquilibres sans doute liés au stress et au manque d'expérience.


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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3559

MessagePosté le: Sam Juil 30, 2016 10:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Zoe a écrit:
Denis Rodkin était aussi très beau en prince, mais au premier acte, il s'est fait voler la vedette par Vyacheslav Lopatin, le fou du roi. On sentait que le public attendait chacune de ses apparitions.

C'est de toute façon la grosse faiblesse de la version Bolchoi du Lac : le rôle du Prince y est vraiment insipide et ne permet pas de briller, il est relégué au rôle de faire-valoir d'Odette/Odile et rien de plus. Les autres personnages lui volent la vedette quel que soit l'interprète.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Dim Juil 31, 2016 9:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chez Grigorovitch, le Prince n'est pas censé être un simple faire-valoir ni un cavalier, comme dans la tradition du Mariinsky (ce qui n'empêche pas la version du Bolchoï de poser problème sur le plan chorégraphique et narratif). Grigorovitch est de toute façon bien plus à l'aise dans la peinture des personnages noirs ou de "vilain", avec une gestuelle pas tout à fait académique.


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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1802

MessagePosté le: Jeu Aoû 04, 2016 1:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ce soir, nous avons eu la preuve que les miracles se reproduisent : après les représentations déjà électrisantes à Monaco, la première londonienne de La Mégère apprivoisée a reçu un accueil triomphal ce soir - et la présence d'Olga Smirnova en Bianca (elle était blessée à Monaco) ajoute encore aux sommets de bonheur, le couple qu'elle forme avec Semyon Chudin étant sans doute d'un lyrisme fusionnel unique actuellement.

Quand absolument chaque élément (chorégraphie, musique, danseurs, costumes, décors, intelligence dramatique) colle l'un avec l'autre... 1h20 suspendue de danse. Et on retrouve - furtivement - foi en l'humanité !

Quel sacré cadeau Jean-Christophe Maillot et le Bolchoï se sont-ils donc fait mutuellement avec cette création !


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