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haydn
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 Posté le: Ven Juil 29, 2005 5:44 pm Sujet du message: Au mois d'août, la revue de presse ne prend pas de vacances! |
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Danse d'août est paru. En couverture, on pourrait presque s'y tromper : ce n'est pas Mathieu Ganio, mais Florent Cheymol, du Conservatoire de Paris!
Revue de détail dès que j'aurai lu le magazine.
Ce mois-ci, beaucoup de journaux font de la bronzette, et il n'y aura ni Danse light ni Danser-Télérama.
Mauvaise nouvelle, il n'est apparemment plus possible d'acheter Ballet 2000 à Paris. Seule la boutique de l'Opéra Garnier le vendait encore, mais elle semble avoir (provisoirement?) renoncé, suite à des difficultés de livraison. Unique possibilité pour lire le magazine trilingue italien-anglais-français, s'abonner. 
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sophia
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haydn
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| Posté le: Ven Juil 29, 2005 5:56 pm Sujet du message: |
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| Donc c'est à la boutique de l'Opéra de réviser ses circuits d'approvisionnement... maintenant, si vous avez l'adresse d'un kiosque où l'on peut encore trouver cette précieuse denrée, je ferai une croix sur la charité.
Dernière édition par haydn le Ven Juil 29, 2005 6:03 pm; édité 1 fois |
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sophia
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kitri
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| Posté le: Sam Juil 30, 2005 11:54 am Sujet du message: revue de presse |
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| bonjour à tous ! l'information de M. haydn n'est pas fausse, en effet depuis le mois d'avril j'ai eu bcp de mal à trouver "Ballet 2000" sur Toulouse (je n'ai eu que celui de Juin/juillet) et les libraires sont incapables de donner une raison. C'est la seule revue de danse à laquelle je ne sois pas abonnée et je crois qu'il va falloir que je m'abonne si je veux continuer à le lire régulièrement. à bientôt kitri
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haydn
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| Posté le: Dim Juil 31, 2005 5:30 pm Sujet du message: |
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| Le numéro que Sophia a mis en illustration est déjà assez ancien je crois...
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haydn
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| Posté le: Dim Juil 31, 2005 6:26 pm Sujet du message: |
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Retour à Danser avec en couverture donc Florent Cheymol, qui a aussi droit à une photo pleine page (beaucoup plus jolie) à l'intérieur du journal, pour illustrer le compte-rendu et le palmarès des examens pour les certificats de danse contemporaine et classique qui ont eu lieu au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP, pour les intimes!) au début du mois de juillet.
L'éditorial de Michel Odin est ce mois-ci intitulé la "Danseuse à barbe". Ils ont ça en magasin, à l'Opéra de Paris? Il s'agit en fait de dénoncer les excès des cours de danse contemporaine, censés transformer de gracieuses ballerines en haltérophiles modèle ex-RDA, gavées d'anabolisants. Va falloir surveiller les repas servis à la cantine du Palais Ganier... On objectera toutefois à Michel Odin que s'il est indéniable que de manière générale, on dévie vers une danse beaucoup trop axée sur la performance athlétique, les clônes de Schwarzenegger se retrouvent souvent dans des compagnies qui travaillent essentiellement le répertoire classique, telles l'ABT.
Une grande partie du journal est évidemment consacrée à l'Opéra de Paris, avec les comptes-rendus de la Soirée Roland Petit et de Roméo et Juliette. Apparemment, Jérôme Frilley a dû avoir des mots avec son redac' chef, car pour illustrer ses critiques, il n'a droit qu'à deux petites photos en noir et blanc, tandis qu'Aurélia Hardy et France de Voguë bénéficient, elles, de pleines pages de clichés en couleur... Ah, le vilain!
Sur le fond, Jérôme Frilley souligne qu'Aurélie Dupont "moins à l'aise le premier soir, a eu davantage de difficultés [qu'Elisabeth Maurin] à entrer dans son personnage", mais "qu'elle n'a cessé de progresser au cours des trois actes", livrant une interprétation "qui renouvelle brillamment le ballet narratif traditionnel".
La direction musicale de Kevin Rhodes l'a pour sa part enthousiasmé sans réserve, tellement même qu'il a dû rédiger son papier avec un verre de Bourbon à la main, pour célébrer dignement le triomphe (mérité) fait au chef américain :
| Citation: |
| Car la musique de Tchaïkovsky est un véritable acteur, indissociable de ce ballet. La partition fleuve de l'auteur est construite sur plusieurs thèmes symbolisant, par leur opposition, la beauté anéantie par un destin adverse. |
On lui dit, à Jérôme Frilley, que Roméo et Juliette, c'est de Prokofiev? Si le Petit père des peuples était encore de ce monde, il était bon pour la Sibérie, le pauvre...
Aurélia Hardy, qui elle ne se trompe pas de compositeur, suit une démarche inverse de celle de son collègue : elle commence par louer la "limpidité de la danse et l'aisance" d'Aurélie Dupont, pour regretter ensuite que l'Etoile ait parfois donné l'impression de "rechercher surtout l'effet visuel et esthétique [...] aux dépens finalement de l'élan émotionnel".
Aucune réserve en revanche sur le Roméo d'Hervé Moreau, le Mercutio d'Alessio Carbone, "juste et convaincant", le Benvolio "sincère et sympathique" de Christophe Duquenne et le Tybalt "noir et haineux" de Wilfried Romoli. Satisfecit aussi à Nathalie Riqué en Rosaline, et à Charline Giezendanner, "remarquable dans le corps de ballet". Et pour Karin Averty et Elisabeth Maurin, ce sera au prochain numéro!
Aurélia Hardy était également de service pour la soirée Roland Petit : dans l'Arlésienne, c'est Benjamin Pech et Isabelle Ciaravola qui ont droit aux éloges, tandis que Jérémie Bélingard et Eleonora Abbagnato l'ont menée au bord de l'extase par leur "interprétation exceptionnelle" du Jeune homme et la Mort. Idem pour José Martinez et Marie-Agnès Gillot dans Carmen, les seconds rôles n'étant pour leur part même pas mentionnés.
France de Voguë a également vu le spectacle, toujours avec Benjamin Pech en Frédéri, mais donnant la réplique à Nolwenn Daniel, dont l'"enthousiasme et l'application [...] sont tout à son honneur"... Question enthousiasme, justement, France de Voguë a déjà fait mieux. Service minimum aussi pour le Jeune homme et la Mort version Bridard-Romberg, distribution "homogène et de qualité". Ce qui a le plus impressionné la journaliste de Danse, c'est "l'utilisation très juste et précise des accessoires de l'intrigue, tels ce bracelet-montre, par Yann Bridard". Il devrait monnayer ses services chez Rolex, le beau Yann...
Eblouie par José Martinez et Lucia Lacarra dans Carmen, Mme de Voguë n'en a quant à elle pas pour autant perdu de vue les comprimari, Yong Géol Kim, "chef des brigands autoritaire mais très juste artistiquement", ainsi que Caroline Bance et Sébastien Bertaud, "investis d'une mission qu'ils avaient plaisir à mener à bien".
Lorsque le troisième Missi Dominici de Danse près l'Opéra Garnier, Jérôme Frilley, a vu Carmen, c'était Dorothée Gilbert qui était la cheftaine bandit, qui parvenait "par son dynamisme et sa technique fulgurante, à souligner avec talent les paroxysmes de l'action". Dans l'Arlésienne, Jérôme Frilley encense le "duo poétique particulièrement inspiré" que formaient Isabelle Ciaravola et Jérémie Bélingard, tandis que la "gestuelle acrobatique" de Nicolas Le Riche l'a "épaté" dans Le Jeune homme et la Mort, tout comme Marie-Agnès Gillot, "parfaite de froideur et d'orgueil".
Opéra de Paris toujours, avec une longue interview de José Martinez, qui date un peu d'ailleurs, puisqu'il y annonce sa participation au gala Nijinski organisé par John Neumeier à Hambourg, où il n'a finalement pas pu se rendre. S'il fustige certains dérapages de la danse contemporaine, et regrette le peu d'intérêt porté à la danse classique en France ("je trouve vraiment dommage que ce soit dans son berceau que la danse classique se meurt"), il n'en rend pas moins un vibrant hommage à Mats Ek, dont la Giselle est le ballet qui l'a le plus marqué, et dont il a encore maintenant "beaucoup de mal à se remettre".
Curieusement, José Martinez ne "garde pas un très bon souvenir" de sa nomination d'étoile en 1997, qui n'a "pas été aussi magique" qu'il l'avait espéré. Il est vrai que les festivités rideau baissé, sans pouvoir partager son bonheur avec le public, n'ont guère de saveur. Les choses ont ici heureusement évolué à l'ONP... Et le rève de M. Martinez? Danser le Lac des cygnes dans la version... Matthew Bourne!
Autre interview, celle de Cyril Pierre et Lucia Lacarra l'"étoile qui manque à l'Opéra de Paris", comme on l'a parfois présentée. Comme José Martinez, les deux danseurs vedettes du Ballet de Munich déplorent les excès de certains chorégraphes contemporains et la désaffection des pouvoirs publics pour le ballet classique, même si Lucia Lacarra nuance son propos en précisant qu'il "y a de la place pour tous dans la danse" et que tous les styles devraient pouvoir "vivre ensemble". Dans un registre moins polémique, cette petite phrase fort intéressante de Cyril Pierre : "Avec un bon maître de ballet, le danseur n'a pas besoin de miroir, parce que c'est le maître de ballet son propre miroir". Il est par ailleurs aussi beaucoup question de La Dame aux camélias de Neumeier, qui figure au programme de la saison à venir de l'Opéra de Paris. Un signe?
Ce double entretien vient compléter une critique sur Ma Pavlova, de Roland Petit, que Lucia Lacarra et Cyril Pierre venaient justement d'interpréter au San Carlo, à Naples.
San Carlo également avec un long reportage sur l'école de danse du célèbre Opéra italien, dont Eleonora Abbagnato, Jérémie Bélingard et Manuel Legris sont d'ailleurs "étoiles invitées" permanentes.
Pour le reste, on trouve, au menu de Danse, un grand cahier consacré au ballet classique et moderne à Budapest, une présentation de la soirée "Jeunes chorégraphes" au Het National Ballet d'Amsterdam, le compte-rendu, abondamment illustré, du Concours d'Helsinki par Michel Odin lui-même, un papier enflammé de France de Voguë sur l'Amant d'un jour, spectacle présenté à Paris par la Compagnie Temps d'Aime [sic], ainsi qu'une critique du Roméo et Juliette version Cranko, donné à Vienne presque en même temps que les représentations parisiennes de la chorégraphie de Nouréev.
N'oublions pas non plus un entrefilet sur la tournée du Ballet National de Marseille à Shangaï, deux pages sur Mustapha Erdogan à Bercy ainsi qu'une critique extrêmement chaleureuse de Philippe Oualid sur Silent collisions, de Frédéric Flamand, que les danseurs du BNM ont présenté avec grand succès au Théâtre de la Criée. La critique en question est accompagnée d'une photo montrant Julien Lestel et Cynthia Labaronne... au restaurant, pour célébrer la réussite du spectacle, assis à une table richement garnie. Pas de régime au BNM!
Enfin, last but not least, la suite de la série consacrée à Serge Lifar, avec à la plume ce mois-ci, Claire Sombert.
Dernière édition par haydn le Dim Juil 31, 2005 9:09 pm; édité 9 fois |
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haydn
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eurydice
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| Posté le: Lun Aoû 01, 2005 11:51 am Sujet du message: |
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| Pour Ballet 2000, le tabas-journaux voisin (à aix) en regorge et n'épuise jamais son stock... si quelqu'un est un jour "en manque", qu'il me contacte, même en fin de mois, on s'arrangera...
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haydn
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| Posté le: Lun Aoû 01, 2005 12:13 pm Sujet du message: |
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| Merci Eurydice! Il est vrai que le siège du distributeur de Ballet2000 pour la France se trouve à Nice, ce qui est plus proche de chez vous que Paris! C'est dommage que ce magazine ne soit pas mieux distribué et ait toujours un certain retard sur l'actualité, car les critiques qui y figurent sont dans l'ensemble plutôt sensées et pas trop partisanes.
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Madeline
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sophia
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sophia
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Gabrielle
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haydn
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| Posté le: Sam Aoû 13, 2005 9:52 pm Sujet du message: |
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Non Gabrielle, il n'y a pas de site web pour le magazine Danse, du moins pour le moment ; je pense que quelque chose est en préparation et il n'est pas impossible que Danse fasse une apparition sur Internet d'ici à l'année prochaine.
Maintenant, si vous n'arrivez pas à trouver le journal en kiosque près de chez vous, il suffit d'écrire ou de passer un coup de téléphone à la rédaction :
Danse
33, rue de Douai
75009 PARIS
06 15 11 26 25
Je suis sûr qu'ils accepteront de vous expédier un exemplaire.
Dernière édition par haydn le Sam Aoû 13, 2005 10:09 pm; édité 1 fois |
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