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Chlch
Inscrit le: 22 Oct 2009 Messages: 21
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Posté le: Dim Mar 25, 2012 5:09 pm Sujet du message: |
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Mes impressions sur la représentation du 24 mars en après-midi.
J'allais voir cette distribution, sans aucun à priori, ne me rendant absolument pas compte de ce que pouvait donner Héloïse Bourdon dans le rôle. J'ai même hésité à y aller, étant en pleines révisions de partielles. Je dois dire que je n'ai été vraiment pas regretté, et pour moi, les étoiles de la représentation ont été Héloïse Bourdon et François Alu!
La première Ombre d'Héloïse ne m'avait pas tellement transcendée, j'ai même pensé que c'était parce qu'elle s'était réservée pour Nikiya. En effet, elle a été très très convaincante tout au long du ballet!
Il y a certes des portés qui ne semblaient pas totalement maîtrisés : pas tellement dans le sens de la réussite, mais plus dans l'engagement (je ne sais pas trop comment dire ), le port de la cruche pas très naturel, et un panier avec le serpent qui se baladait beaucoup sans rester vraiment à l'horizontale. Mais comme le dit Ghislaine Thesmar dans le documentaire sur la Bayadère, "il faut qu'il y ait un peu de folie dans cette coda!", donc je préfère une variation avec un panier qui se balade un peu trop, plutôt que quelque chose de très scolaire!
J'ai été très agréablement surprise par les qualités techniques d'Héloïse. J'ai adoré sa variation du serpent! Très beaux équilibres, retiré puis arabesque sans descendre de pointe, et puis j'ai eu mes cambrés!! et ça me fait vraiment plaisir, beaucoup d'émotions, de lyrisme. Une autre balletomane avec qui je discutais a dit qu'elle avait enfin trouvé l'utilité du personnage de Nikiya!
Malencontreux méli-mélo avec le voile au troisième acte, mais elle s'est très bien rattrapée réussissant parfaitement ses tours.
Beau partenariat avec Stéphane Bullion que j'ai trouvé assez en retrait les deux premiers actes. Début de sa variation au 2ème acte un peu faiblard, mais il s'est rattrapé ensuite, et a fait un magnifique manège de double-assemblés. Je me suis demandé s'il s'était réservé pour le manège , car le contraste était assez étonnant...
J'ai été plus partagé pour Ludmila Pagliero. Elle m'a beaucoup plue au 1er acte. Du coup j'en attendais beaucoup au 2ème et j'ai été un peu déçue. Petit détail, au premier acte je préfère quand Gamzatti marche en posant la plante du pied puis le talon plutôt que l'inverse, c'est plus élégant, surtout pour une princesse! Les cabrioles au début de sa variation au 2ème acte étaient vraiment riquiqui, il y avait un manque d'élévation, qui pour moi n'est pas habituel venant d'elle (ou moins flagrant d'habitude). En tout cas je l'ai vue plus en forme, mais ce n'est pas comme si elle avait eu le temps de préparer le rôle! Et puis c'est un peu le grand écart entre Robbins/Ek et La Bayadère!
Magnifique Idole dorée de François Alu! Très applaudie à juste titre. Il n'a vraiment pas à avoir de complexes pour son physique! Contente qu'il ait une autre date, il aurait pu être choisi pour la retransmission au cinéma je trouve. Très belle élévation, tours parfaitement placés... Très prometteur même si ce n'est pas un scoop.
J'ai réalisé après avoir fait mon précédent compte-rendu que j'avais honteusement oublié de parler de la danse indienne de Sabrina Mallem que j'ai vraiment adorée à chaque fois! Félicitations à elle! J'ai bien aimé sa première ombre mais j'avoue que je la préfère en danseuse indienne, plus libérée!
Valentine Colasante n'a pas démérité, mais difficile de passer après Charline!
Très belles qualités aussi pour Laurène Levy en troisième ombre.
Quelques coup de gueule:
[édité par la modération : il s'agit de conversations d'ordre privé qui n'ont pas à être rapportées publiquement ]
-Ludmila huée aux saluts. Je trouve que c'est vraiment très très déplacé. On peut ne pas aimer une danseuse, son interprétation (ou ne pas être d'accord avec une nomination, je pense que c'était la raison), mais dans ce cas, on n'applaudit pas, huer c'est inadmissible pour moi! (heureusement que les personnes n'était pas près de moi! ) En plus de toute façon on devrait saluer le travail des artistes, d'autant plus qu'elle n'était même pas prévue sur le rôle.
Je ne suis pas du tout une fan de Ludmila, mais je trouve que huer un artiste n'est vraiment pas acceptable, en plus quand ce n'est même pas lié à sa prestation du jour.
Voilà c'est dit!
A part ça je suis ressortie enchantée de l'Opéra Bastille, Héloïse aura certainement un avenir très prometteur, en espérant qu'on la laisse mûrir un peu. J'aurais aimé qu'elle ait une autre date, mais rester sur une bonne impression c'est bien aussi!
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26661
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Posté le: Dim Mar 25, 2012 7:39 pm Sujet du message: |
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Merci pour vos compte-rendus, Esto40 et Chlch. Chlch, j'ai édité un passage qui n'était pas bien méchant en soi, mais c'est une question de principe, on ne peut pas faire état publiquement de conversations ayant un caractère privé. Et puis c'est Dansomanie, pas Voici...lol
En ce qui concerne les sifflets, sur le principe - là aussi -, si on applaudit une bonne prestation, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas manifester son mécontentement lorsqu'un spectacle est mauvais. Je puis vous assurer que les chanteurs d'opéra sont autrement malmenés que les danseurs. Sauf que, dans ce cas précis, je pense que les "siffleurs" devaient non pas critiquer le travail de L. Pagliero, mais essayer de lui faire "payer" sa nomination. Comme je le disais dans le fil consacré à cette nomination, il y a une petite clique de gens qui, pour des raisons pas forcément très bonnes, lui en veulent et n'admettent pas qu'elle soit étoile. C'est pour ça aussi que je trouve que l'Opéra a été assez avisé sur cette affaire, en la nommant de manière tout à fait inattendue sur une représentation où il y avait peu de chance que les intrigants soient en nombre important dans la salle et puissent fomenter un mauvais coup.
Mais là aussi, les danseurs de l'Opéra de Paris sont habitués à être plutôt "chouchoutés", parce qu'en Russie, c'est une autre affaire... Il n'est pas rare que les stars du Bolchoï recrutent des claques et des contre-claques pour aller hurler des "bravos" tellement sonores qu'on les entend même dans la rue lors de leurs propres représentations, et siffler avec la même ardeur lorsque ce sont leurs petites collègues qui dansent. On se croirait revenu aux plus belles heures du XIXème siècle parfois... |
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Chlch
Inscrit le: 22 Oct 2009 Messages: 21
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Posté le: Dim Mar 25, 2012 8:29 pm Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Chlch, j'ai édité un passage qui n'était pas bien méchant en soi, mais c'est une question de principe, on ne peut pas faire état publiquement de conversations ayant un caractère privé. Et puis c'est Dansomanie, pas Voici...lol |
C'est vrai qu'en y réfléchissant, ma remarque n'avait rien à faire là, désolé haydn.
J'ai trouvé que c'était très déplacé, car c'était la nomination, plus que la danseuse qui était sifflée, et Ludmila n'est pas responsable de sa nomination, ce n'est pas elle qui l'a décidée. Après, c'est vrai, nous sommes dans un pays libre, donc les spectateurs ont le droit d'exprimer leur mécontentement. Je suis probablement une âme trop sensible j'espère que je n'aurais pas à m'habituer à ce genre de chose, car ça me fait mal au coeur pour les artistes qui se donnent quand même du mal. Je suis loin d'être satisfaite par tout ce que je vois, mais dans ce cas, je n'applaudis pas.
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Mar 25, 2012 9:28 pm Sujet du message: |
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Merci à tous pour vos compte-rendus. Une question concernant les fameux retirés-développé arabesque: n'est-ce pas plus facile de rester sur pointe? Je ne pense pas que les autres danseuses plient par facilité, mais simplement parce que c'est la chorégraphie.
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Pink Lady
Inscrit le: 18 Nov 2010 Messages: 307
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Posté le: Dim Mar 25, 2012 10:08 pm Sujet du message: |
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Heloïse Bourdon a bien plié après avoir développé, mais elle a eu le bon goût de tenir le retiré-développé en équilibre quelques secondes, ce qui fait toute la différence... je n'avais vu qu'Aurélie Dupont tenir cet équilibre de manière aussi marquée jusqu'à présent.
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Malixia
Inscrit le: 28 Jan 2008 Messages: 375
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Valdrin
Inscrit le: 26 Fév 2012 Messages: 2
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Posté le: Dim Mar 25, 2012 10:32 pm Sujet du message: |
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Mais je pense que c'est une variante selon les différentes danseuses mais je pense que quand on fait retiré puis on pose et puis développé on lève un peu plus haut la jambe parce que retiré-dévloppé et puis un petit penché toujours sur pointe pour levé plus haut la jambe c'est assez compliqué :/
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
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Pink Lady
Inscrit le: 18 Nov 2010 Messages: 307
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Posté le: Dim Mar 25, 2012 11:24 pm Sujet du message: |
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Une petite remarque sur François Alu encore : s'il n'est peut-être pas aussi longiligne que certains de ses camarades, il a quand même un physique beaucoup plus "noble" qu'Ivan Vassiliev, et je lui trouvais à l’École de Danse (collant gris et maillot blanc donc, ça ne pardonne pas) des proportions très agréables, un peu à la Le Riche, je ne vois donc vraiment pas là de quoi s'inquiéter...
Il était assez réjouissant de voir les grands sourires de certains de ses collègues à la fin de sa variation, et il a à nouveau été très applaudi lors des derniers saluts.
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Esto40
Inscrit le: 19 Déc 2006 Messages: 23
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Posté le: Dim Mar 25, 2012 11:30 pm Sujet du message: |
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C'est vrai que ce passage où elle a su tenir son équilibre est très difficile, mais pas seulement quand on est sur pointe : la descente est difficile aussi car il y a toujours un risque de sautiller, et ensuite les pointes à plat ne sont pas du tout stables comme vous dites Aurélie.
Mais ce problème de stabilité est résolu avec l'apparition des fameuses pointes américaines qui font débat (je ne sais pas si je peux citer la marque). Pourtant à l'Opéra elles sont encore assez peu à en porter même si ça commence à apparaitre, comme Myriam Ould-Braham. Il est très facile de les répérer, une trace de deux traits parallèles apparait sous la semelle à l'avant.
Si tout le corps de ballet en portait, les ombres trembleraient beaucoup moins dans les arabesques à plat comme ce fut malheureusement le cas hier !...
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Sveta
Inscrit le: 26 Déc 2009 Messages: 101
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Lun Mar 26, 2012 2:26 am Sujet du message: |
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Juste un petit retour tardif sur la représentation du 22... Trois prises nécessaires pour un DVD, lisait-on ici même il y a peu...
Je suis désolé que les prestations d'Aurélie et Josua n'aient fait que confirmer le sentiment doux-amer que m'avait laissé la première, à savoir un sentiment de gêne, de raideur (en particulier dans la variation au milieu de la mort de Nikiya, et que dire de la variation avec le voile...), de manque de lyrisme et de drame de la part d'Aurélie, et de verdeur, de manque de brio de la part de Josua.
Etoile, il l'est très certainement, mais une nomination sur le rôle de Solor, qu'il est loin de survoler techniquement, voilà qui m'avait laissé sur ma faim le 7 mars, le 22 mars ne m'ayant pas rassasié, loin s'en faut. Dommage, parce que certains passages sont très impressionnants (notamment entrées du I et du III). Quant au tour de doubles-assemblés qu'il n'a pas réussi une fois proprement depuis le début de la série, pourquoi pas le remplacer par autre chose, mais ce serait plus impressionnant par autre chose d'un peu moins terne que ce qu'il a produit jeudi dernier, qui n'avait rien de particulièrement caractéristique du Guerrier Solor...
Si l'on ajoute à cela l'Idole assez bringuebalante de Florimond Lorieux, des ensembles féminins au II particulièrement mal en place (je me demande comment le II peut-être aussi mal fagoté alors que la descente des Ombres est en général assez réussie ; ce sont pourtant les mêmes danseuses, non ?), une première Ombre peu éblouissante, cela m'a laissé une drôle de sensation pour une représentation diffusée en simultané dans plein de cinés partout dans le monde.
J'ai trouvé en revanche la Gamzatti de Ludmila particulièrement impressionnante compte tenu des circonstances, en particulier le passage juste avant les fouettés. Cela étant, je rejoins les commentaires dénonçant la mascarade de cette nomination, assez consternante sur la forme, mais on ne peut que se réjouir pour cette danseuse, dont le parcours force l'admiration.
Bref, trois prises nécessaires, pour un DVD... On n'est pas près de voir la sortie du DVD en question, et c'est peut-être très bien ainsi.
Franchement, Dieu sait que ce n'est pas du tout mon genre, mais à l'issue de trois distributions différents, je commence à rejoindre ceux qui, avant même que la série ne commence, regrettaient l'âge d'Or Guérin-Hilaire-Platel... Vivement Zakharova-Bullion, vivement Ould-Braham !
Je n'étais pas à Paris pour la prise de rôle de Mlle Bourdon. Dieu que j'aurais aimé. N'en déplaise à certains, le sang neuf apporte de bonnes surprises.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Lun Mar 26, 2012 6:32 am Sujet du message: |
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@Sveta : il y a eu du changement, elle a finalement été remplacée au dernier moment. C'est encore le suspense pour le 9...
@Esto40 : je pense qu'on peut citer la marque en question : Gaynor Minden. Je ne savais pas que MOB avait rejoint le "team".
@AMarie - pardon du retard au démarrage : c'est bien la même Hannah O'Neill qui avait remporté le Prix de Lausanne en 2009. Elle est surnuméraire à l'Opéra (tout comme Sae Eun Park, qui l'avait gagné en 2007).
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Lun Mar 26, 2012 11:35 am Sujet du message: |
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Je reviens à mon tour sur cette fameuse matinée - n'y avait-il donc personne à la représentation du soir ?
Et je ne vais pas avoir à dire grand-chose d'original, puisque comme tout le monde j'ai été très séduit par Héloïse Bourdon, qui n'était pour moi guère plus qu'un nom. Travail dramatique d'une grande précision, bras magnifiques, capacité à occuper la scène et à communiquer même avec les spectateurs éloignés de la scène... Je trouve d'autant plus regrettable qu'on ait jugé bon de la faire danser les utilités le soir, si c'est en effet le cas : ce n'est pas comme ça qu'on traite les artistes.
L'autre bonheur de la soirée, c'est évidemment l'Idole dorée de François Alu. Alors qu'on a l'habitude d'un public bon enfant mais un peu endormi le samedi en matinée, on s'est retrouvé face à une ovation qu'on sentait totalement spontanée, une ovation de surprise en quelque sorte. Le contraste avec Mathias Heymann lors de la dernière série était absolument renversant, tant Alu a réussi à mettre une lumière incroyable sur une variation que Heymann rendait bien peu lisible. Je découvrais ce jeune danseur, je ne vais donc pas en faire un éloge trop systématique et définitif, mais tout de même. J'aurais été heureux de saluer dans cette variation un grand virtuose, un grand technicien, quelqu'un qui saurait faire ressortir le brio de ce moment un peu "hors œuvre". Sauf que cette base technique indispensable se fait complètement oublier au profit d'une intelligence chorégraphique prodigieuse. Tout à coup, après je ne sais combien de représentations de cette production, Alu est venu me rappeler, par exemple, que tout ceci est censé se passer en Inde. Tout simplement parce qu'il a compris la logique de toutes ces positions, et cette manière de statue animée (grand mythe universel !) qu'est l'idole dorée. On pourrait toujours sauter plus haut, aller plus vite ou plus lentement : là n'est vraiment pas la question. Un virtuose, oui, mais avant tout un danseur doté d'une suprême intelligence de la danse.
On ne peut que lui souhaiter beaucoup de courage, et aussi de chance, pour développer ce talent évident et devenir le danseur suprême qu'il doit devenir. Les obstacles sont encore devant lui : espérons !
Bon, il y a eu aussi le reste de la représentation. Une Gamzatti presque absente, jamais princesse, avec certes une technique satisfaisante, mais qui n'attire jamais les regards sur elle (à ce point c'est quand même vraiment difficile), un trio d'ombres qui ne m'a guère enthousiasmé, hormis Laurène Lévy en 3e ombre ; et comme tout le monde l'a noté la danse indienne brillantissime de Sabrina Mallem, un vrai plaisir pour un passage qui est plutôt un pensum pour moi d'habitude. Stéphane Bullion, lui, a mis du temps pour me convaincre, mais au bout de l'attente m'a pleinement convaincu dans un 3e acte d'un lyrisme parfait; il est vrai que le partenariat avec Héloïse Bourdon est tout de même plus aisé qu'avec Ludmila Pagliero, où on le sent tellement sur ses gardes que rien d'autre ne passe. Sans doute le lyrisme de cet acte rêvé va mieux à son tempérament que le jeu plus réaliste des deux premiers actes.
Et pour finir, éloge inconditionnel pour Fayçal Karaoui, qui nous fait entendre une Bayadère inouïe, qui pour le coup est meilleure que ce qu'on entend habituellement au ballet à Munich ou à Londres, alors que c'est d'habitude l'inverse...
(mais j'ai retrouvé la version Orphéon municipal de notre Orchestre de l'Opéra le dimanche soir dans Don Giovanni dirigé par Philippe Jordan, ça compense )
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26661
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Posté le: Lun Mar 26, 2012 3:53 pm Sujet du message: |
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Sarah Kora Dayanova remplace Ludmila Pagliero demain (27 mars) dans le rôle de Gamzatti. |
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