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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Juin 07, 2017 8:53 pm Sujet du message: |
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Bon, me voici privé des adieux de Zenaida Yanovsky. En arrivant devant mon cinéma préféré, le Vincennes, qui avait l'avantage de ne demander que 15 € contre 22 ou 24€ pour ses concurrents, la caissière - fort aimable au demeurant - m'a appris qu'ils ne diffusaient plus les spectacles du Royal Ballet. Sniff. Je compte donc sur nos lecteurs pour nous dire ce qui s'est passé ce soir à Covent Garden.  |
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Bill Des Loges
Inscrit le: 10 Juil 2016 Messages: 12
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Posté le: Mer Juin 07, 2017 9:36 pm Sujet du message: |
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Le vincennes, qui aussi mon cinéma préféré, n'a diffusé cette saison que les directs de l'Opéra de Paris et la saison prochaine aussi, avec en plus Le Corsaire de Manuel Legris depuis le Wiener Staatsoper. Le programme est là http://www.fraprod.fr/offres_cinema.php
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mar Juil 25, 2017 8:41 pm Sujet du message: |
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Et encore des danseurs sur grand écran, avec Walk with me, qui sort demain 26 juillet 2017 dans les salles françaises. On y retrouve deux danseurs du Ballet Royal du Danemark (plusieurs scènes ont été tournées à l'Opéra Royal de Copenhague), Sebastian Kloborg et Alban Lendorf :
Mikkel Boe Folsgaard (Thomas)
Cecilie Lassen (Sofie)
Karen-Lise Mynster (Ruth)
Morten Holst (Jimmy)
Silja Eriksen Jensen (Nina)
Dar Salim (Sami)
Morten Kirkskov (Niels)
Vibeke Hastrup (Karen Søndergaard)
Mohammad Torabi (Said)
Anna Bård (Claudia)
Sebastian Kloborg (Leon)
Morten Hauch-Fausbøll (Le Père de Sofie)
Alban Lendorf (David)
Réalisateur : Lisa Ohlin
Scénario : Karina Dam
Bande-son : Louise Alenius
Producteurs : Per Holst, Viktória Petrányi
Producteur délégué : Henrik Zein
Producteurs exécutifs : Malte Forssell, Judit Sós
Directeur de la photographie : Lars Skree
Montage : Anders Nylander
Costumes : Louize Nissen
Production : Film i Väst / Illusion Film & Television
L'avis de notre correspondante cinéma, Paola Dicelli :
Avant d’être distribué sur nos écrans français le 26 juillet 2017, Walk with me, le sixième long-métrage de Lisa Ohlin, est d’abord sorti au Danemark en 2016. Fort de son succès national, il a même fait partie des trois films danois soumis pour les sélections des derniers Oscars, avant d’être retiré de la liste. Une bonne initiative de l’Académie, pour ce long-métrage fade, sauvé in extremis par une Cécilie Lassen qui crève l’écran.
« Faire un film sur l’amour est difficile », confie la réalisatrice dans sa note d’intention. Peu de cinéastes ont réussi l’exercice sans tomber dans le cliché. Hélas, Walk with me n’évite pas le bon sentiment et la construction classique (rencontre-rapprochement-dispute-réconciliation).
Le début du long-métrage était pourtant prometteur. Thomas, soldat en mission en Afghanistan, saute sur une mine et perd ses deux jambes. Rapatrié au Danemark, il sombre dans une profonde dépression jusqu’à sa rencontre avec Sofie, une danseuse classique, au chevet de sa tante atteinte d’un cancer. C’est à partir de là que se trouvent les limites du film. Si les scènes de danse ou de répétitions sont extrêmement bien filmées, l’ensemble s’essouffle rapidement. Non pas que l’histoire ne soit pas intéressante, mais l’on ne sent jamais réellement la passion entre les personnages. Rien qu’un amour aussi froid que les pays Scandinaves en plein hiver. Quant à la figure du soldat blessé en reconstruction physique et morale, c’est un topos dont la réalisatrice n’a pas su s’emparer de façon originale.
Au lieu de créer une histoire d’amour sur les blessures de chaque protagoniste, Lisa Ohlin fait de la danseuse un roc, une psy, une kiné, bref, une jolie jeune femme au service d’un soldat, sans que jamais l’on en sache plus sur sa vie. Pourquoi est-elle si proche de sa tante ? Où sont ses parents ? Quel est son grade à l’Opéra ? Comment lui est venue sa vocation ? Quels sont les obstacles qu’elle a rencontrés ? Ces questions restent malheureusement en suspens.
Son long-métrage a au moins le mérite d’être franc, et l’on se prend parfois à assumer son côté fleur bleue pour passer les 1h40 de film sans réelle douleur. Simplement en se raccrochant au souvenir de cette danseuse du Royal Danish Ballet, qui campe, durant quelques trop rares scènes, une Carmen sensuelle et magistrale.
Photos du film:

Dernière édition par haydn le Ven Fév 01, 2019 6:12 pm; édité 1 fois |
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3628
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Posté le: Mar Juil 25, 2017 9:55 pm Sujet du message: |
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S'il y a plus de 10 secondes de danse d'Alban Lendorf, j'achète (excellent souvenir de son Siegfried à l'ENB), mais s'il ne fait qu'une apparition figurative, bof...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Stefania
Inscrit le: 15 Fév 2015 Messages: 106
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Posté le: Mar Sep 05, 2017 12:38 pm Sujet du message: |
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J'ai appris dans La Dispute hier soir sur France Culture qu'un film consacré à Trisha Brown sortait demain au cinéma. Il s'intéresse à la transmission de Glacial Decoy aux danseuses de l'Opéra de Paris. Les critiques entendus à la radio pouvaient être partagés sur la forme mais étaient tous d'accord sur l'intérêt de ce documentaire. En tout cas, ils m'ont donné envie de le voir !
Des infos sont disponibles sur Allo Ciné : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250689.html
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Sep 06, 2017 3:42 pm Sujet du message: |
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Merci Stefania. Voici quelques informations sur ce film, qui sort aujourd'hui en salle (il y a déjà eu, me semble-t-il, des projections en avant-première au printemps dernier, mais peut-être a-t-on procédé à quelques ajustements pour le montage final) :
Dans les pas de Trisha Brown / Glacial Decoy à l’Opéra
Un film de Marie-Hélène Rebois
1H20 – FRANCE – 2016 - 5.1 -1/77
VISA N°143.979
SORTIE LE 6 SEPTEMBRE 2017
Avec Lisa Kraus, Carolyn Lucas,
et Les danseuses du Ballet de l’Opéra national de Paris (par ordre alphabétique) : Caroline Bance, Miho Fujii, Letizia Galloni, Claire Gandolfi, Christelle Granier, Juliette Hilaire, Laurence Laffon, Caroline Robert, Gwénaëlle Vauthier, Séverine Westermann
Directrice de la danse : Brigitte Lefèvre
Maître de Ballet : Fabrice Bourgeois
Glacial Decoy
Chorégraphie : Trisha Brown
Décor et costumes : Robert Rauschenberg
1979 – 18’
Un film de Marie-Hélène Rebois
Produit par : Olivier Charvet et Sophie Germain
Image : HéIène Louvarł Montage : Jocelyne Ruiz Son : François Waledisch
Mixage : Ivan GarieI- Cenłre Pompidou
Etalonnage : Gadiel Bendelac
Une production Kaléo Films, en coproduction avec Daphnie Production et le Centre Pompidou. En association avec Trisha Brown Dance Company et l’Opéra national de Paris. Avec la participation du Centre National du Cinéma et de l’image animée, le soutien du programme MEDIA de l’Union Européenne et de Brouillon d’un rêve de Ia Scam.
Une co-distribution : Vendredi Distribution et Kaléo Films
Trisha Brown
Trisha Brown est née en 1936 à Aberdeen sur la côte Ouest des Etats-Unis. Après une formation en modern dance au Mills College, elle participe à un atelier chez Anna Halprin à San Francisco, où elle rencontre Simone Forti et découvre les tasks, principes d’improvisation et de composi- tion à partir de consignes de mouvements ordinaires.
En 1960, elle s’installe à New York. Elle suit l’atelier de Robert Dunn et participe, aux côtés de Robert Rauschenberg, Yvonne Rainer, Steve Paxton, Deborah Hay, David Gordon, au Judson Dance Theater, célèbre groupe expérimental et pluridisciplinaire, creuset de la post-modern dance. Elle fonde sa compagnie en 1970. Elle pratique l’improvisation structurée et explore des approches qualifiées de « somatiques », qui favorisent la disponibilité maximale du corps par la conscience de sa mécanique. Selon des questionnements successifs, Trisha Brown évolue d’un cycle de recherche au suivant : Equipment Pieces, Accumulations, Unstable Molecular Structures, Valiant Works, Back to Zero, Music Cycle. Elle dépasse le cadre de la chorégraphie en abordant en 1998 la mise en scène d’opéras – de Claudio Monteverdi à Jean-Philippe Rameau en passant par Salvatore Sciarrino.
Elle a créé plus de 100 chorégraphies et six opéras et a quitté la scène en tant que danseuse en 2008. Elle est aussi reconnue pour son œuvre de plasticienne – la Documenta de Kassel l’invite en 2007, le Walker Art Center de Minneapolis en 2008, et la Galerie New Yorkaise Sikkema Jenkins & Co. propose régulièrement des expositions de son travail. Première femme chorégraphe récompensée par la prestigieuse « Genius Grant » de la Mac Arthur Foundation en 1991, et par le prix Dorothy and Lilian Gish en septembre 2011, elle a reçu en France les insignes de Commandeur des Arts et des Lettres en 2004.
Trisha Brown est morte le 18 mars 2017 au Texas au terme d’une longue maladie.
Marie-Hélène REBOIS, réalisatrice
Cinéaste passionnée par la danse et le mouvement, Marie Hélène Rebois filme le travail des danseurs, sur scène et en répétitions. Elle réalise des films documentaires sur de grands chorégraphes et plus particulièrement sur la mémoire du corps et l’héritage de la danse contemporaine. Elle a reçu la médaille Beaumarchais de la SACD pour l’ensemble de son travail sur la création artistique contemporaine. Ses films ont été largement diffusés à la télévision, en France et à l’étranger.
Dans les pas de Trisha Brown, son premier film produit pour le cinéma, a reçu le Prix du Jury du Festival International du Film sur l’Art, FIFA Montréal 2017.
Bande-annonce du film
https://vimeo.com/202167801
Photos du film
[/b]
Nous reviendrons dans très peu de temps sur Trisha Brown... A suivre.
Dernière édition par haydn le Ven Fév 01, 2019 6:19 pm; édité 1 fois |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Sep 09, 2017 8:16 am Sujet du message: |
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On commence à s'y perdre dans tous ces films ou projets de films sur Noureev.
Il y a eu, il y a quelque temps, la docu-fiction de la BBC avec Artem Ovcharenko.
Il y aura bientôt le film de Ralph Fiennes, intitulé The White Crow, d'après la bio de Julie Kavanagh, évoqué dans Variety ces derniers jours (le tournage débute cet été), mais aussi un autre "biopic" (dont j'ignorais l'existence), réalisé par Rodolphe Marconi, avec Vassily Tkachenko, un jeune danseur du Mariinsky (on en parle dans La Dépêche, allez savoir pourquoi). The Courrier Mail précise toutefois à propos de ce second projet : "'Nureyev' is expected to differ from the rival Nureyev project 'The White Crow', directed by Ralph Fiennes."
Sans parler du Bolchoï, qui monte aussi un ballet sur Noureev, dont la première est en juillet prochain... |
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Encore du nouveau sur The White Crow, le film de Ralph Fiennes sur Noureev.
http://variety.com/2017/film/news/ralph-fiennes-rudolf-nureyev-the-white-crow-1202551448/
https://www.screendaily.com/news/first-look-at-ralph-fiennes-rudolf-nureyev-drama-white-crow/5122101.article
Johan Kobborg est crédité à présent comme chorégraphe (ce qui est une bonne nouvelle).
Anna Polikarpova, du ballet de Hambourg, et Anastasia Meskova, du Bolchoï, ont rejoint la distribution.
Dernière édition par sophia le Dim Sep 10, 2017 12:27 pm; édité 1 fois |
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chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011 Messages: 1979
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Posté le: Sam Sep 09, 2017 4:30 pm Sujet du message: |
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Je suis allée voir la Ballerina pendant mon séjour dans la région du Shinshou (au Japon) où je passe normalement une partie d'été. J'ai été au courant du fait que ce film était pour les enfants, et l'histoire est aussi invraisemblable que ces mangas sur la danse que j'avais lus quand j'avais été tout petite : l'héroïne qui rêve de devenir danseuse est toujours une orphéline ou issue d'une famille modeste, il y a toujours des méchants et des rivales, mais on est superbement douée! Mais si l'héroïne me semblait un peu bête, le personnage de Victor, son copain, et celui d'Odette, ancienne danseuse, qui devient professeur privé de l'héroïne, sont plutôt sympthiques. Le paysage de Bretagne et l'image de Paris à la fin du XIXe siècle sont bien faits, particulièrement celle du Palais Garnier. Et pourtant, pourquoi danse-t-on Le Lac et Casse-Noisette, au lieu de Giselle et Coppélia? Pour que le film soit accuilli dans le monde entier? Bon, je le préfère quand même que Black Swann que je déteste. Précisons que chez nous il n'y avait que les versions en anglais et en japonais, que j'ai donc choisi la version en japonais sans sous-titrage, et que c'est Tetsuya KUMAKAWA qui assume la voix du maître Mérante. Or, comme je n'avais pas connu la voix de cet ancien danseur du Royal Ballet, il m'était impossible de la reconnaître, ce qui n'est pas étonnant dans le cas d'un danseur, à mon humble avis.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Lun Sep 11, 2017 8:31 am Sujet du message: |
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Voilà, c'est réparé.
Il n'y a surtout qu'une seule retransmission de ballet en provenance de l'Opéra de Paris, en l’occurrence le spectacle PITE / PEREZ / SHECHTER. Ce n'est pas avec ça que les salles de cinéma vont être remplies. On pourra toujours se rabattre sur Le Corsaire de Manuel Legris à Vienne... |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Lun Sep 11, 2017 9:14 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
On pourra toujours se rabattre sur Le Corsaire de Manuel Legris à Vienne... |
... qui est une retransmission en différé d'un spectacle moult fois diffusé par ailleurs. Que Viva l'Opéra ait besoin de recourir à une production d'un autre théâtre pour avoir son "classique" de l'année est particulièrement risible. Comme l'est du reste le réseau de diffusion (les cinémas diffusant ces programmes sont plus nombreux à Paris et en région parisienne qu'en province).
Quant à choisir de diffuser une soirée mixte contemporaine, encore faut-il qu'il y ait une dynamique, avec un public un tant soit peu fidélisé.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Lun Sep 11, 2017 10:56 am Sujet du message: |
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A mon avis ils ne se font pas trop d'illusions sur la fréquentation des cinémas pour Pite/Shechter/Pérez... ça ressemble un peu à la stratégie de la SNCF quand elle veut fermer une ligne : le train de 07h00 est décalé à 10h30, et celui de 18h30 à 15h00. Une fois que les rames sont vidées, vu qu'elles circulent à des heures où pratiquement personne n'a besoin de se déplacer, on invoque une chute catastrophique du nombre de voyageurs pour supprimer purement et simplement les trains.
S'ils avaient voulu faire du chiffre, c'est Don Quichotte qu'ils auraient diffusé en direct. |
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Lun Sep 11, 2017 11:15 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
S'ils avaient voulu faire du chiffre, c'est Don Quichotte qu'ils auraient diffusé en direct. |
Un DQ en direct... Encore faudrait-il avoir confiance dans ses troupes ; le Ballet, hystériquement attaché à une certaine image, ne s'y risque que peu.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Lun Sep 11, 2017 11:22 am Sujet du message: |
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Le DQ avait été diffusé en direct il y a quelques années. Pas forcément une expérience mémorable, quelles qu'en aient été les raisons!
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