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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2166
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Posté le: Mer Nov 08, 2023 6:54 pm Sujet du message: |
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Jonquille a écrit: |
Pour les tablettes de Gimi : exceptionnellement ce soir le spectacle commence à 20h30 et non 20h (cause : grève des intermittents du spectacle, d'ailleurs Cendrillon à Bastille est annulé). J'ai l'impression que c'est la première fois qu'un spectacle a lieu si tard, je me trompe ? |
Pressé par le temps, j’ai commencé à répondre à Jonquille en commençant par les dates “les plus anciennes” et me suis arrêté à 1972.
C’est évidemment l’inverse qu’il fallait faire.
Donc le dernier spectacle que j’ai vu au Palais Garnier à 20 h 30 est la 223ème représentation de La Sylphide de Pierre LACOTTE, les Adieux d’Emmanuel THIBAULT et de Mélanie HUREL, soirée à laquelle Jonquille a dû assister.
Sinon, il faut remonter à décembre 1980 pour trouver pire : Le Vaisseau Fantôme à 21 h.
Plus récemment, hors les murs, on trouve Le Ballet de l‘Opéra dans Don Quichotte au Grand Palais, à l’occasion du Bicentenaire de la Révolution Française, spectacle programmé à 21 h 30 (et qui commençait avec un bon ¼ d’heure de retard.
paco a écrit: |
Dans mon enfance (années 70, dite "ère Liebermann"), les opéras démarraient à 19h30 (20h pour les oeuvres plus courtes comme Elektra, et 20h pour certaines soirées dénommées "gala"), mais 20h30 pour les ballets. Ceci dit, même en lyrique j'ai souvenir d'une Bohême en 1977 ayant démarré à 20h30. |
J’ai effectivement une Bohème à 20 h 30 sous "l’ère Liebermann", le 22 novembre 1973, “Gala” pour la Première de la mise en scène de Gian-Carlo MENOTTI, version qui permettra un an plus tard à Luciano PAVAROTTI de chanter sur la scène de Garnier.
Pendant le mandat de Rolf LIEBERMANN, les horaires étaient très fluctuants. Si pour les soirées de “Gala”, c’était presque toujours à 20 h 30, pour les représentations “normales”, l’horaire était plutôt variable; à titre d’exemple :
• le Gala de réouverture du Palais Garnier (pendant que l’ère LIEBERMANN était inaugurée à Versailles avec Les Noces de Figaro)) a eu lieu le 4 avril 1973 à 20 h 30, avec Orphée et Eurydice de GLUCK, chorégraphié par George BALANCHINE, les 5 représentations suivantes étaient à 19 h 30 ;
• le premier“Gala” de Danse du 9 mai 1973 était dès 19 h 30 mais s’avérait “copieux” (Jeux de Flemming FLINDT, L’Oiseau de Feu de Maurice BÉJART, Webern Opus 5 de Maurice BÉJART, L’Apprenti Sorcier de Norbert SCHMUCKI et Symphonie en Ut de George BALANCHINE) ;
• pour le “Gala” de Danse suivant, le 6 juin 1973, Hommage à Edgar Varèse, même horaire pour 8 ballets dont deux de Félix BLASKA, John BUTLER et Janine CHARRAT et un de Carolyn CARLSON et Serge KEUTEN ;
• en juin 1973, les représentations de La Sylphide étaient à 19 h 30, mais à 20 h 30 en juillet ;
• en septembre suivant, les soirées du Pas de Quatre et de Giselle étaient à 19 h 30 ;
• mais le 30 novembre 1973, le “Gala” de Danse était à 20 h 30, en offrant Le Défilé, Suite de Danses, Le Fils Prodigue et Le Sacre du Printemps • • •
Dernière édition par Gimi le Mer Nov 08, 2023 9:18 pm; édité 1 fois |
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Jonquille
Inscrit le: 22 Avr 2005 Messages: 1882
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Posté le: Mer Nov 08, 2023 7:06 pm Sujet du message: |
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Merci, Gimi.
Donc le dernier spectacle que j’ai vu au Palais Garnier à 20 h 30 est la 223ème représentation de La Sylphide de Pierre LACOTTE, les Adieux d’Emmanuel THIBAULT et de Mélanie HUREL, soirée à laquelle Jonquille a dû assister.[quote]
On ne peut rien vous cacher ! Je ne me souvenais pas de cet horaire.
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keriluamox
Inscrit le: 24 Aoû 2017 Messages: 243
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Posté le: Mer Nov 08, 2023 7:57 pm Sujet du message: |
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Il me semble que c’est Rolf Liebermann, qui — hors gala ou programme avec une durée inhabituelle — avait normalisé le lever de rideau à 19:30, horaire jugé plus démocratique pour permettre aux spectateurs habitant loin de rentrer à des heures décentes.
C’est plus couramment 20:00 un peu partout : Pavarotti s’était laissé prendre une fois…
https://www.youtube.com/watch?v=9zjrgbCaC1U
(Ne ratez pas la deuxième anecdote !)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Nov 08, 2023 10:21 pm Sujet du message: |
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En 2002, je devais couvrir pour un magazine d'art lyrique une représentation du Siège de Corinthe (L'Assedio di Corinto) lors d'un festival qui se déroulait sur les lieux même de l'action, en Grèce, avec des équipes techniques et artistiques venues de l'opéra d'Athènes. La représentation, excellente au demeurant, et qui réunissait Daniela Barcellona et Gregory Kunde dans les rôles principaux, a débuté à... 23h30 et s'est terminée vers les 2h30 du matin. Les festivités se sont ensuite poursuivies par un copieux dîner avec les chanteurs et les musiciens, avec, encore un peu plus tard, une interview avec la prima donna (Daniela Barcellona, qui est une personne absolument charmante au demeurant). Autant dire que la nuit fut extrêmement courte, pour ne pas dire inexistante, puisqu'il me fallait expédier le jour même encore mon article au journal... Malgré la quasi absence de sommeil, cela est resté pour moi un excellent souvenir.
Apparemment, le spectacle, capté lors de la représentation à laquelle j'ai assisté, a été mis sur Y par une bonne âme :
https://youtu.be/6McEtbPpQjk |
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2166
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Posté le: Mer Nov 08, 2023 11:24 pm Sujet du message: |
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……Pour Jonquille :
Je m’aperçois que j’ai oublié de préciser que les Adieux d’Emmanuel THIBAULT avaient eu lieu le mercredi 12 juillet 2017 (donc en semaine) et que sur les onze représentations de la série, 9 étaient à 19 h 30, une à 14 h 30 (le dimanche 16 juillet) et une seule à 20 h 30, mais je n’ai pas noté la raison de cette “bizarrerie”.
keriluamox a écrit: |
Il me semble que c’est Rolf Liebermann, qui — hors gala ou programme avec une durée inhabituelle — avait normalisé le lever de rideau à 19:30, horaire jugé plus démocratique pour permettre aux spectateurs habitant loin de rentrer à des heures décentes. |
Il semble qu’il y avait aussi (ou principalement) une raison mercantile : quand un spectacle se terminait après minuit, ne serait- ce que d’une minute, tous les intervenants avaient droit à un feu supplémentaire (je ne me rappelle plus si c’était de 15 ou 30 min 🥵). En cas de retard, parfois on réduisait la durée du dernier entracte, on accélérait le tempo, on sautait des mesures; je me rappelle qu’une fois, à la dernière mesure, le rideau s’est abaissé sans jamais se relever.
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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008 Messages: 424
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Posté le: Jeu Nov 09, 2023 11:19 am Sujet du message: |
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J'ai toujours entendu dire que c'était les techniciens qui avaient imposés cela afin de ne pas rentrer trop tard chez eux.
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