haydn Site Admin
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Posté le: Dim Jan 02, 2005 2:46 pm Sujet du message: |
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En couverture de Danse, donc, Benjamin Pech en Désiré, que le public de l'Opéra Bastille n'aura finalement pas vu dans ce rôle, pour cause de blessure.
A l'interieur du journal, la critique du spectacle signée Aurélia Hardy. En bref, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, sauf peut-être la malheureuse Laetitia Pujol, qui a droit à quelques remontrances, et Simon Valastro, dont l'Oiseau Bleu n'a semble-t-il pas trop convaincu.
Benjamin Pech, sans doute pour faire oublier les palinodies de son frère jumeau, "Olivier", dans un précédent numéro, a droit à un passage de brosse à reluire dans les règles de l'art, avec en prime une nouvelle interview, correctement titrée celle-là. Danse a cependant encore des progrès à faire, puisqu'au nombre des chorégraphes préférés de B. Pech, on trouve Sidi Larbi Sharkaoui [sic] et Russel Malifante [re-sic]. On apprend toutefois un certain nombre de choses intéressantes : B. Pech va danser Roméo (prise de rôle) et Frédéri (l'Arlésienne) à la fin de la saison. Par ailleurs, il vient de créer un groupe chorégraphique, "Allumer les étoiles" (intéressant programme... ), qui comprend Jérémy Bélingard, Laetitia Pujol, Eleonora Abbagnato, Marie-Agnès Gillot, Lucia Lacarra et "deux danseurs de Hambourg". Les six premières représentations, à l'affiche desquelles on devrait trouver des oeuvres de Kylian, Forsythe, K. Pastor et D. Colker, devraient avoir lieu à Tokyo, au Théâtre Bunkamura.
Autre danseur du Ballet de l'Opéra de Paris à l'honneur dans Danse, Pascal Aubin, de retour dans la grande Boutique après une année sabbatique. Pascal Aubin fait part de son admiration pour Gishlaine Fallou, avec qui il avait autrefois dansé Tchaïkovski-pas-de-deux, et dont il est sans nouvelle aujourd'hui. M. Aubin confesse également sont amour pour le chant, et confie qu'à ses heures perdues, il écrit des textes de chansons et se produit dans des piano-bars. Donc, si vous fréquentez les cabarets enfumés de la capitale, et que vous croyez apercevoir une star du corps de ballet derrière le zinc, ce n'est pas parce que vous avez forcé sur le whisky-coca.
L'Opéra de Paris n'étais pas le seul à programmer la Belle au bois dormant pour les fêtes, comme vient nous le rappeler le long papier de Sylviane Milley consacré aux représentations du Ballet de l'Opéra de Vienne, qui donnait l'ouvrage dans la chorégraphie de Peter Wright. Parmi les autres compte-rendus, l'on trouve celui du spectacle du CNSM de Paris (avec notamment Quaternaire, de Jean-Guillaume Bart), des Synodales de Fontainebleau (où se produisaient notamment Delphine Moussin et Karl Paquette), de Requiem (Asthon), A wedding bouquet (Ashton) et Noces (Nijinska) au Royal Ballet, ainsi que de Forgotten Land (Kylian), à Helsinki.
Quelques articles de fond à relever aussi, notamment ceux consacrés à Uwe Scholz, abondamment illustré, et à Alicia Markova. A lire également, le reportage de Sylviane Milley sur la Fondation Heinz Bosl (www.heinz-bosl-stiftung.de) à Munich. Danse s'ouvre par ailleurs au cirque, avec une double-page dévolue à Alexis Gruss, et à la photographie, au travers d'un papier sur la 3ème biennale des photographes de la danse.
Enfin, Danse nous rejoue le vieux gag de l'arroseur arrosé, puisque cette fois-ci, c'est l'éditorial de Michel Odin lui-même qui fait les frais des facéties de "Denise", coupé au beau milieu d'une phrase. Suite au prochain numéro. On craint d'ailleurs le pire, car M. Odin cache de plus en plus mal ses sympathies pour les partis politiques situés à droite de la droite, et vitupère contre le "Ministre de la Culture [qui] se situe toujours à gauche de la gauche (tiens, on ne savait pas que M. Donnedieu de Vabres avait pris sa carte à Lutte Ouvrière ) [et qui] chaque année amplifie le système anarcho collectiviste maffieux franchouillard de la Culture que l'on place sous étiquette exception culturelle [...]".
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