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haydn
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Messages: 26660
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 Posté le: Dim Déc 25, 2022 10:41 am Sujet du message: |
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Dans le Figaro de ce décembre, Valentine Colasante parle de ses chaussons de danse. Profitez-en avant que l'article ne deviennent payant...
https://www.lefigaro.fr/culture/quels-secrets-tres-pointus-se-cachent-derriere-la-magie-des-chaussons-de-danse-20221225
| Citation: |
Les chaussons au pied du sapin sont déjà remisés. Dans un sous-sol du Palais Garnier, Valentine Colasante, danseuse étoile de l'Opéra de Paris, enduit de vernis durcisseur l'intérieur de la semelle de ses pointes avant de les faire sécher dans une machine. Un rituel fréquent lorsqu'elle danse un grand ballet académique. «En ce moment, on danse Le Lac des Cygnes à l'Opéra Bastille et, pour chaque représentation, j'utilise entre deux et trois paires», explique la danseuse à l'AFP. «Je suis dans ce local souvent ces derniers temps», sourit-elle.
Elle change de chaussons après chacun des trois actes pour avoir des pointes «qui maintiennent bien la voûte plantaire et permettent d'être très stable pour les pirouettes et les équilibres». Avec le tutu, les pointes sont l'objet symbole par excellence du ballet. Si leur effet sur scène est magique, leur préparation suppose des heures de travail. Depuis quelques années, de nombreuses ballerines s'amusent à poster sur les réseaux sociaux des tutos des différentes étapes de cette préparation. Pas de prêt à porter pour les chaussons de satin: ces derniers sont faits sur mesure par des artisans. |
https://www.lefigaro.fr/culture/quels-secrets-tres-pointus-se-cachent-derriere-la-magie-des-chaussons-de-danse-20221225 |
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Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019
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Sarra
Inscrit le: 29 Sep 2009
Messages: 276
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| Posté le: Mar Déc 27, 2022 12:53 pm Sujet du message: |
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« Petit-fils de paysan »... Ouais... -Certes, mais...
Le céréalier beauceron et le modeste éleveur du Massif Central qui demain se suicidera de détresse sont l'un et l'autre « paysan », après tout...
Ses 14 hectares de vignoble font le grand-père de Germain Louvet paysan, c'est vrai ; mais certainement pas comme le fut -exemple entre beaucoup- telle grand-mère inconnue, précocement veuve, qui sur une superficie identique, de prés, de maigres champs, de taillis, dans cette région où l'histoire a passé l'estompe entre Auvergne et Limousin, devait battre landes et garennes pour la survie alimentaire de ses enfants, et répondit à l'institutrice insistant pour que la seule fille parmi eux aille, passé le certificat, au « cours complémentaire » afin d'y préparer l'entrée à l'école normale : « Voli pas ne far una domaisèla ! » (En foi de quoi la petite devint servante à 12 ans, confectionneuse à 14).
Ce qui fait que l'un dans l'autre, le sympathique Germain, petit-fils de paysan, parlera progressisme sociétal de journal en journal, mais n'écrira jamais sur les murs du désespoir : « Farem tot petar ! »
Car entre « sociétal » et « social », il n'y a pas moins d'écart qu'entre « homoousios » et homoiousios » : ça sonne presque pareil, mais la différence du iota -ici : de l' « ét »- change tout -c'est-à-dire : ne change rien à ce qui fondamentalement serait peut-être à changer d'abord. Ainsi le « progressisme sociétal » de Germain Louvet est-il accueilli à bras ouverts dans Les Echos, propriété de M. Bernard Arnault -progressiste. 
Ce genre d'épanchement toujours pareil, il me semble qu'on finit par l'entendre beaucoup beaucoup, de la part de quelques danseurs et danseuses, et ça risque de lasser...
Aussi, pour accroitre l'agrément de leurs arguments et rompre la monotonie, on pourrait formuler le vœu qu'ils s'expriment au moins en chantant, air connu... 
« Au lieu de mimer la pyrrhique
Que jadis l'École enseigna,
Danse trop blanche, trop « classique »
(Et bien poussiéreuse avec ça,
Ce qui n'est pas très hygiénique),
En tous lieux maintenant l'on va
Disant -prêchant !- que la Boutique
(Petit nom du Grand Opéra)
Devrait colorer sa pratique,
Et ne plus danser que cela.
(D'après Meilhac et Halévy, bien sûr)
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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008
Messages: 424
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| Posté le: Mar Déc 27, 2022 9:24 pm Sujet du message: |
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| Les états d'âme wokistes de la nouvelle gauche caviar du ballet de l'opéra: La barbe!
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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014
Messages: 1315
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3628
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| Posté le: Mer Déc 28, 2022 1:39 am Sujet du message: |
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| Alexis29 a écrit: |
C'est sûr qu'entre une interview de Vadim Muntagirov et une interview de Germain Louvet il y a un monde... L'un sait pourquoi il occupe la position qu'il occupe et assume sa position avec brio alors que l'autre semble se poser beaucoup de questions existentielles. 
Tous ces concours pour en arriver là.... |
De tout temps les interviews de Germain Louvet me donnent de l'urticaire, tant elles émanent d'un courant de pensée extrémiste et, à mon sens, hors sol et vide d'intérêt artistique.
Néanmoins, puisque vous citez Muntagirov en comparaison, il y a dans les propos de Mr Louvet retranscrits dans cet article deux thématiques qui ne me semblent pas dénuées de fondement, et pour lesquelles je pense qu'il n'a pas tout à fait tort.
Il s'agit de son opposition bienveillance/ rudesse, et carotte/ bâton. Je ne connais pas le Royal Ballet de l'intérieur, mais je fréquente tellement le bâtiment et le quartier, ses cafés où l'on croise des danseurs, les répétitions publiques et j'en passe, que je commence à me faire une idée de la culture que Kevin O'Hare a distillée au sein de la compagnie, et de l'esprit général qui y règne.
En l'occurrence, tout en ayant de toute évidence un niveau d'exigence poussé à l'extrême - ce que l'on peut voir à chaque représentation, et qui ressort également des répétitions publiques-, j'ai l'impression que cette exigence est transmise davantage sous la forme "tu vas y arriver, allez, encore du travail mais tu es sur la bonne voie" plutôt que sous la forme d'une critique sans appel ou d'une remarque humiliante. Or, des interviews des danseurs de l'ONP que l'on lit souvent depuis des années, il ressort que la culture maison est plutôt dans le sens de la critique rude, plutôt que la stimulation positive.
Dans le contexte sociologique d'aujourd'hui, avec les jeunes générations d'aujourd'hui, je ne serais pas étonné qu'il y ait là une des raisons pour lesquelles au Royal Ballet les danseurs ont soif de dévorer le répertoire classique - et non classique-, alors que l'on assiste à une démotivation d'un certain nombre de danseurs de l'ONP (même s'il y a certainement un effet de loupe et que les propos que rapportent les media à longueur d'années ne reflètent probablement pas la majorité).
Germain Louvet fait allusion à la hiérarchie. Au RB aussi il y a une hiérarchie, mais les danseurs sont distribués dans les premiers rôles bien avant d'accéder au grade de First Soloist ou Principal (rappelons-nous que les premiers soirs où Reece Clarke a dansé Onegin avec Osipova il n'était pas encore First Soloist). Cela participe aussi sans doute de la motivation générale.
Bref, bien qu'encore une fois je sois loin, très très loin d'apprécier les prises de position de Mr Louvet, je pense quand même qu'il touche du doigt certains facteurs qui expliquenet que la compagnie souffre actuellement d'états d'âme qui la déstabilisent. En dix ans, Kevin O'Hare a complètement tourné la page de l'ère Mason et fait entrer la compagnie dans le XXIe siècle - tout en restant ancrée dans la danse classique-, y compris dans les méthodes de management. Là où j'ai l'impression que, mise à part la parenthèse Millepied, l'ONP est resté dans un fonctionnement d'un autre âge. D'un côté une compagnie qui a généré en dix ans une ruche de talents superlatifs "qui en veulent", de l'autre une compagnie qui végète, avec autant de talents superlatifs mais qui ne savent plus pourquoi ils dansent ...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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| Posté le: Mer Déc 28, 2022 11:54 am Sujet du message: |
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No comment sur cette énième interview de Louvet, que je ne voulais pas lire, mais que j'ai finalement parcourue (il en profite cette fois pour épingler Patricia Ruanne, récemment décédée).
Pour le reste, il faut dire que l'on est passé, sans transition aucune, d'un communication hyper-contrôlée sous Lefèvre, où l'institution primait sur l'individu, au "chacun pour soi" induit par les réseaux sociaux.
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 1324
Localisation: Paris
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| Posté le: Mer Déc 28, 2022 6:28 pm Sujet du message: |
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| sophia a écrit: |
| No comment sur cette énième interview de Louvet, que je ne voulais pas lire, mais que j'ai finalement parcourue (il en profite cette fois pour épingler Patricia Ruanne, récemment décédée). |
Il le faisait déjà dans son livre (de son vivant).
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Claudia
Inscrit le: 09 Fév 2021
Messages: 291
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| Posté le: Ven Déc 30, 2022 9:18 pm Sujet du message: |
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| Enfin, on se demande quand même pourquoi Les Echos se mêlent de danse classique...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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| Posté le: Ven Déc 30, 2022 9:30 pm Sujet du message: |
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| Bah, ils publient régulièrement des critiques de danse... Il n'y a pas tant de journaux qui le font encore.
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015
Messages: 1513
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| Posté le: Sam Déc 31, 2022 2:09 pm Sujet du message: |
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| Le critique Philippe Noisette ne travaille-t'il pas aux Echos ? |
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26660
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| Posté le: Sam Déc 31, 2022 3:46 pm Sujet du message: |
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| Si, et à Paris-Match. |
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Estelle
Inscrit le: 17 Juin 2009
Messages: 249
Localisation: Lyon
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| Posté le: Mer Jan 04, 2023 12:41 am Sujet du message: |
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| Aurélie a écrit: |
| sophia a écrit: |
| No comment sur cette énième interview de Louvet, que je ne voulais pas lire, mais que j'ai finalement parcourue (il en profite cette fois pour épingler Patricia Ruanne, récemment décédée). |
Il le faisait déjà dans son livre (de son vivant). |
L'interview date d'avril 2022 (donc plusieurs mois avant le décès de Patricia Ruanne).
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Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019
Messages: 1468
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Sarra
Inscrit le: 29 Sep 2009
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