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La danse au cinéma : Sorties de films
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Bernard45



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MessagePosté le: Sam Déc 13, 2014 12:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pu voir Giselle hier soir. Haydn et Sophia ont à peu près tout dit, et je partage leur analyse.
Qi Huan m'a scotché lors de ses entrechats, c'était tellement fort que j'ai alors mimé des applaudissements.

Pour ce qui est du film, et pour avoir échangé avec quelques amies à la sortie, il laisse songeur. On a vraiment quelque difficulté à comprendre le choix du réalisateur en intercalant ces séquences hors ballet.

Toa Fraser voulait sortir du simple ballet filmé, tels ceux que l'on peut voir en direct du Bolchoï ou d'ailleurs. Soit. Mais alors, il fallait, du moins c'est mon sentiment, sortir de l'opéra et du plateau, et réaliser un vrai film/ballet, tel la Belle au bois dormant qu'on a évoqué ici-même dans un autre fil de discussion.
Mais rester sur le plateau, qui plus est sans orchestre, et sans spectateurs il m'a semblé (la bande son reprenant la musique et les applaudissements), ne pouvait que conduire à l'impasse. Et c'est bien dommage tant le ballet à lui seul était superbe !


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haydn
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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2014 5:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Quelques photos du Casse-Noisette qui sera diffusé en direct du Bolchoï le dimanche 21 décembre à 16h00, avec, dans les rôles principaux Denis Rodkin (Casse-Noisette), Anna Nikulina (Marie), Andreï Merkuriev (Drosselmeyer), Vitaly Biktimirov (le Roi Souris) :












Infos-résas-liste des cinémas : http://www.pathelive.com/fr/sp/spectacles/casse-noisette-2014


Et maintenant l'affiche :




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haydn
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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2014 6:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et voilà la bande-annonce de Casse-Noisette:




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sophia



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MessagePosté le: Lun Déc 22, 2014 12:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est une expérience étonnante - et ô combien agréable - que de voir le Bolchoï en deux lieux différents et à deux jours d'intervalle - avec une même Katia Novikova se jouant des distances -, tout en sachant que pendant qu'une partie de la compagnie nous joue le traditionnel Casse-noisette de Grigorovitch en direct de Moscou, une autre enchante Monaco dans un répertoire tout neuf pour elle. Au-delà de sa présence médiatique, comment nier la domination écrasante de cette troupe, qui ne semble savoir nous servir que de l'excellence à tous les niveaux?

Il paraît que Casse-noisette, quand ce n'est pas du Noureev, c'est rose, c'est sucré et c'est mièvre. Du moins est-ce un bruit qui court. On n'a pas mené une enquête auprès de tous les Casse-noisette de la planète (épargnez-nous cela!), mais une chose est sûre, celui de Grigorovitch, chorégraphié en 1966 pour le Bolchoï, n'est rien de tout cela. On pourrait même lui reprocher d'être un peu gris, voire de manquer de glamour - question d'époque et de style sans doute. Un rhabillage (pour l'hiver) serait en soi envisageable, mais en réalité, cet aspect s'avère assez secondaire, car comme toujours, l'essentiel est dans la danse, mise ici au premier plan. Grigorovitch a en effet réussi à monter un Casse-noisette entièrement dansé, débarrassé de toute pantomime (et la danse déboule dès le premier tableau chez les Stahlbaum, souvent bien ennuyeux), dont la narration reste pourtant parfaitement lisible.

L'argument, il est vrai, est simple : la petite Macha reçoit de son parrain Drosselmeyer un Casse-noisette. La nuit de Noël, le parrain se transforme en magicien (avec un côté gentiment hoffmanien), qui donne vie à tous les jouets de la chambre de Macha. C'est là que se déroule le fameux épisode de la bataille des Rats, qui verra la transformation miraculeuse du petit Casse-noisette en un beau prince sauveur qui ouvre à Macha les portes d'un pays merveilleux, inauguré par la Valse des Flocons. Si l'on est là clairement dans l'univers du conte, la mise en scène et la danse n'ont rien d'enfantin. L'acte II est une sorte de grand divertissement chorégraphique, partagé équitablement entre une série de danses de caractère exécutées par les poupées animées de Macha (où l'on retrouve une danse espagnole, une danse indienne - et non arabe -, une danse russe, une danse chinoise, une danse française - sur le pas des Mirlitons - et une farandole sur la musique de Mère Gigogne) et un grand pas académique. Le tableau des danses de caractère mise avant tout sur le spectaculaire, parfois presque circassien, de la chorégraphie (il n'y a pas que chez Rudi que les danses sont retorses) plus que sur la magie de l'action. Le Confiturembourg originel est bien loin et l'on peut peut-être le regretter. Le grand pas classique réinstille toutefois de la féerie au travers des évolutions aériennes du corps de ballet et d'un pas de deux superbement chorégraphié, qui prend parfois des allures héroïques (le couple principal, mené par un prince rouge et argent, se retrouve porté en triomphe par le groupe). A la fin, Macha revient à la réalité de sa belle maison et de ses jouets de petite fille.

Ce Casse-noisette avait déjà été diffusé et filmé il y a quelques années avec Nina Kaptsova et Artem Ovcharenko. Je ne l'avais pas vu alors, mais depuis j'ai rattrapé mon retard en visionnant avec délectation la variation de la Fée Dragée dansée par Nina Kaptsova, qui est une pure merveille. J'ai aussi le souvenir, bien plus lointain, d'un film aux couleurs passées avec les mythiques Ekaterina Maximova et Vladimir Vassiliev, dont la diffusion sur Kultura TV a pu donner envie à un petit Rodkin de cinq ans de devenir danseur au Bolchoï.

Cette année, ce sont Anna Nikulina et Denis Rodkin, déjà mis en avant dans La Légende d'amour, qui ont été choisis pour interpréter les rôles principaux (et l'on retrouvera Rodkin en janvier prochain dans Le Lac des cygnes). J'ai déjà eu l'occasion de dire ce que je pense d'Anna Nikulina, que j'ai toujours trouvée en-deçà de toutes ces solistes magnifiques que compte le Bolchoï, et je n'ai pas vraiment changé d'avis sur elle avec cette diffusion. Sa danse manque d'un certain moelleux et son registre expressif reste toujours un peu limité (une mimique pour exprimer la peur, une mimique pour exprimer le contentement). Cela étant dit, il faut reconnaître que son physique et son style, mélange de grâce cristalline et d'énergie sans limites (et "que ça saute!" comme tous les danseurs de cette compagnie du reste...), se prêtent parfaitement aux ballets de Grigorovich. Elle a ce côté juvénile et charmant qui fait d'elle une Macha naturelle, et question technique, si elle n'a pas la musicalité de Nina Kaptsova, notamment dans la variation finale, le rôle ne lui pose aucun problème. Denis Rodkin, avec son physique d'Apollon, s'inscrit de son côté dans la belle tradition de bravoure du Bolchoï, mais il n'en conserve pas moins une élégance princière. Il n'est du reste pas donné à tout le monde de savoir porter avec chic le fameux costume rouge du Prince de Grigorovitch et à cet égard, il faut le dire, Rodkin le porte à merveille. Son apparition à l'acte I est un moment rare de saisissement, un miracle à proprement parler, pour Macha comme pour nous. Le jeune espoir brille par sa danse ample, bondissante, son aisance dans les sauts et ses qualités de partenaire, jamais prises en défaut. Andrei Merkuriev, lui, n'est plus un espoir, mais un interprète confirmé qui ne déçoit jamais, quels que soient les rôles. Avec lui, le personnage de Drosselmeyer se fait dandy, doté d'une séduction inattendue. Avec l'absence d'une partie de la troupe, beaucoup de jeunes danseurs, dont certains encore peu connus, étaient engagés dans le danses de caractère. On a notamment bien apprécié Artur Mkrtchyan (à l'école il n'y a pas si longtemps), particulièrement brillant dans une danse espagnole assez poussive, les Chinois bondissants Svetlana Pavlova et Egor Sharkov, ou encore le petit couple français, Vladislav Kozlov et Margarita Shrainer, accompagné de son charmant mouton à roulettes enrubanné façon Lise et Colas dans La Fille mal gardée. Cela devient une banalité de le dire, mais le corps de ballet, dynamique et élégant, s'est montré tout à fait superlatif dans les très beaux ensembles des Flocons et des Fleurs.




Dernière édition par sophia le Lun Déc 22, 2014 12:54 am; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Lun Déc 22, 2014 12:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques mots sur le Casse-Noisette retransmis cet après-midi en direct du Bolchoï, à Moscou (et non à Monaco, en dépit de la présence, à l'acte II, d'un esquif dont on ne sait s'il est immatriculé à George Town - Îles Caïmans, s'entend).

Toutes les compagnies internationales, nationales, régionales et locales s'étaient donné le mot cette année pour programmer les aventures de Marie et Tonton Drosselmeyer au moment des fêtes de Noël, et il faut bien avouer qu'on frisait un peu l'overdose. Mais avec le Bolchoï, les choses se passent toujours différemment...

Avant Nouréev déjà, Youri Grigorovitch a, pour son Casse-Noisette - créé en 1966 - cherché à éviter le rose et le sucré, et a substantiellement modifié la dramaturgie de l'ouvrage originel de Lev Ivanov. La pantomime est presque entièrement sacrifiée, et tous les rôles sont dansants. La part dévolue aux deux personnages principaux a elle aussi été augmentée et requiert des aptitudes techniques impressionnantes. C'est particulièrement vrai pour Marie (alias Clara), à qui Grigorovitch impose des manèges de grands jetés d'ordinaire réservés aux danseurs de sexe masculin. De manière générale, l'aptitude aux sauts est particulièrement sollicitée des interprètes. Un Casse-Noisette d'adultes, donc, mais qui préserve suffisamment d'enchantement pour rester accessible aux enfants, sans transposer l'affaire dans le rayon "canards vibrants" d'une maison de tolérance.

La scénographie, dont les captations vidéos remontant à l'ère soviétique, laissait le souvenir d'une grisaille uniforme, a été considérablement rafraîchie (sinon refaite entièrement à neuf), et les décors aussi bien que les costumes ont retrouvé un éclat que l'on n'osait espérer.

Ainsi requinqué, ce Casse-Noisette résiste plutôt bien à l'épreuve du temps, et la chorégraphie de Youri Grigorovitch est suffisamment spectaculaire pour ne jamais distiller l'ennui. Seul ratage, la danse espagnole, avec d'étranges sauts de chats qui rappellent davantage les coutumes des provinces du Dniepr que celles du Guadalquivir.

Sur le plan physique, le couple Anna Nikulina (Maria) / Denis Rodkin (le Prince) évoque irrésistiblement la mythique paire Maximova / Vassiliev, au point qu'on se demande si Grigorovitch ne les a pas retenus précisément pour cette raison à l'occasion de cette retransmission cinématographique.

Rodkin est un artiste puissant, capable de déployer une énergie considérable, mais parfaitement maitrisée. Ses manèges sont des modèles du genre, et la comparaison avec son illustre prédécesseur ne lui est pas si défavorable. A ses côtés, Anna Nikulina est une Maria déjà assez femme (là ou l'on attendait plutôt le charme juvénile d'une Evguenia Obraztsova ou d'une Nina Kaptsova), mais finalement très cohérente avec les choix dramatiques de Grigorovitch. Sa technique est excellente, et elle se sort très honorablement de la variation de la Fée Dragée (personnage supprimé, comme à Paris, et dont les numéros ont été transférés à Maria / Clara), certes différente de celle de Rudolf Nouréev, mais au moins aussi redoutable. Seul reproche, un léger retard sur la musique.

Andrei Merkuriev incarnait, lui, Drosselmeyer, parrain ou oncle, c'est selon, de Maria. Merkuriev est un danseur hors normes, qui réserve toujours d'heureuses surprises. Son mime et sa gestuelle sont d'une grande expressivité, et sa forte personnalité en font quasiment le personnage central du ballet. Là aussi, il est en symbiose avec les vues du chorégraphe, qui fait de Drosselmeyer une sorte d'"homme de l'ombre", qui tire les ficelles de l'intrigue depuis les coulisses - en fait, E.T.A. (Ernst Theodor Amadeus, pour les intimes) Hoffmann lui-même.

Dans les danses de caractère, ce sont les couples Anna Rebetskaya / Alexander Voytyuk (danse arabe, devenue indienne dans cette production) et Svetlana Pavlova (quel ballon!) / Yegor Sharkov (danse chinoise) qui se sont montrés les plus convaincants.

Au premier acte, les scènes militaires dignes des guerres en dentelles du XVIIIème siècle sont particulièrement réussies, avec un combat bien réglé mettant aux prises le Roi des Rats (splendide Vitaly Biktimirov) et les soldats de plomb (discipline impeccable, digne du régiment Préobrajensky) commandés par un Casse-Noisette qui ne tardera pas à se muer en prince.

Enfin, sur le plan musical, nos oreilles ont été relativement gâtées, avec un orchestre du Bolchoï des bons jours, dirigé par un habitué des soirées de ballet, Pavel Klinichev, qui a imprimé à ses musiciens l'animation nécessaires (avec notamment des tempi moins alanguis que ceux auxquels nous sommes habitués à Paris, mais ça, c'est une vieille histoire).



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haydn
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MessagePosté le: Mar Déc 23, 2014 6:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pathé Live a annoncé triomphalement que le Casse-Noisette diffusé en direct du Bolchoï avait pulvérisé tous les précédents records de fréquentation, avec un total de 22500 spectateurs dans les salles de France métropolitaine, ce qui représente très exactement huit fois la capacité totale de l'Opéra Bastille.



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sophia



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MessagePosté le: Jeu Déc 25, 2014 10:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

David Hallberg parle du Casse-noisette du Bolchoï (et de son fameux costume) et d'autres sujets : http://blogs.wsj.com/metropolis/2014/12/10/dancer-david-hallberg-on-the-bolshois-nutcracker-social-media-and-sir-mix-a-lot/


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sophia



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MessagePosté le: Mar Jan 13, 2015 10:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Distribution du Lac des cygnes (25 janvier) en direct du Bolchoï

Odette-Odile
Svetlana Zakharova

La Reine Mère
Yekaterina Barykina

Le Prince Siegfried
Denis Rodkin

Le Mauvais Génie
Artemy Belyakov

Le Tuteur
Alexei Loparevich

Le Bouffon
Igor Tsvirko

Les Amies du Prince
Nina Kaptsova [édit 23/01 : Elizaveta Kruteleva]
Kristina Kretova

Le Maître des Cérémonies
Alexander Fadeyechev

La Fiancée Hongroise
Angelina Karpova

La Fiancée Russe
Maria Vinogradova [édit 23/01 : Anna Rebetskaya]

La Fiancée Espagnole
Anna Tikhomirova

La Fiancée Napolitaine
Xenia Zhiganshina [édit 23/01 : Daria Khokhlova]

La Fiancée Polonaise
Maria Semenyachenko

Trois Cygnes
Angelina Karpova
Olga Marchenkova
Ana Turazashvili

Quatre Cygnes
Yulia Lunkina
Svetlana Pavlova
Margarita Shrainer
Anna Voronkova

Valse
Karim Abdullin
Ivan Alexeyev
Dmitry Efremov
Egor Khromushin
Nelli Kobakhidze
Anna Okuneva
Yanina Parienko
Anna Rebetskaya

Direction musicale
Pavel Sorokin




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paco



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MessagePosté le: Mar Jan 13, 2015 10:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Eh beh, Kaptsova en simple "amie du Prince", c'est du luxe !


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Nati



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MessagePosté le: Mar Jan 20, 2015 5:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

la BD Polina de Bastien Vivès va être adaptée en film :

http://www.lesinrocks.com/2015/01/19/cinema/polina-adaptee-au-cinema-juliette-binoche-sera-de-la-partie-11548676/


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haydn
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MessagePosté le: Mar Jan 20, 2015 6:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Info donnée le 7 octobre 2014 déjà sur Dansomanie : http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?t=4792&start=1080 Wink



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sophia



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MessagePosté le: Mar Jan 20, 2015 7:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a un peu de neuf, là... Wink

"Juliette Binoche serait entourée de Niels Schneider qui enchaîne en ce moment les tournages à une vitesse impressionnante, Jérémie Bélingard, danseur étoile du Ballet de l’Opéra national de Paris et la Russe Nastya Shevtzoda dans le rôle de la petite danseuse."


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sophia



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MessagePosté le: Ven Jan 23, 2015 9:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

ElenaK a écrit:
Il y a un changement dans la distribution du Lac des cygnes ce vendredi le 23 janvier au Bolchoï : c'est Anna Nikoulina et Semen Tchoudine qui remplaceront Svetlana Zakharova et Denis Rodkine.
Pour l'instant, le couple Zakharova / Rodkine est maintenu pour la retransmission du 25 janvier, mais les personnes bien informées racontent sur balletfriends.ru que Denis Rodkine s'est blessé et que Svetlana Zakharova est en train de répéter avec un autre partenaire (invité). Confused


En attendant le changement éventuel (ou probable), c'est Elizaveta Kruteleva, et non plus Nina Kaptsova, qui dansera le pas de trois avec Kristina Kretova.
Il y a aussi quelques changements dans les Fiancées : Maria Vinogradova est remplacée par Anna Rebetskaya (Fiancée Russe) et Xenia Zhiganshina par Daria Khokhlova (Fiancée Napolitaine).
J'édite en conséquence la distribution donnée plus haut.


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MessagePosté le: Dim Jan 25, 2015 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Aux dernières nouvelles, pas de nouveau changement de distribution.



Infos et liste des salles

Bande-annonce :



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haydn
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MessagePosté le: Dim Jan 25, 2015 10:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au risque de commettre une hérésie et de me faire vouer aux gémonies par tous les fans du Mariinsky et d'Ouliana Lopatkina, je dois dire que - bien que je puisse aussi la critiquer par ailleurs - je suis toujours admiratif de Svetlana Zakharova dans le Lac des cygnes, et j'aime la production - au décor à la modernité un peu bréjnévienne il est vrai - montée par Youri Grigorovtich pour le Bolchoï.

La Zakharova aborde le Lac des cygnes sans mièvrerie (ses détracteurs lui reprocheront peut-être un certain manque de lyrisme, mais, chez une danseuse russe, c'est tout relatif, il suffit de voir ce qui se fait ailleurs dans le monde), avec une très grande énergie et sans ralentir outrageusement les tempi, au contraire. Son Cygne blanc et son Cygne noir sont bien différenciés, les caractères spécifiques de la douce Odette et de la perfide Odile sont bien rendus. Techniquement, c'est toujours parfait, sans la moindre hésitation (ce qui est tout de même remarquable pour une danseuse de 35 ans, qui a déjà vécu une maternité). Vingt-huit fouettés alignés sans bavure dans la Variation du cygne noir, il y a là de quoi contenter les balletomanes les plus tatillons. Seul reproche, un peu de complaisance et d'abus dans l'utilisation des Six O'Clock, certes impeccables eux aussi, mais légèrement "hors contexte" chez Marius Petipa et Lev Ivanov, même accommodés à la sauce soviétique...

Son partenaire, Denis Rodkin (Siegfried), qu'on donnait pour incertain, a finalement assuré très correctement le spectacle, sans toutefois laisser un souvenir exceptionnel. Il a bien servi la Prima Ballerina, mais sans vraiment profiter des opportunités que laisse la chorégraphie de Youri Grigorovitch au principal rôle masculin de se mettre en valeur (de ce point de vue Noureev n'était forcément pas le précurseur que l'on croit).

L'ouvrage de Grigorovitch est solidement construit, les ensembles sont très beaux, et la plus grande réussite de cette production est à mon sens le troisième acte, avec de magnifiques danses de caractères (comportant, selon l'usage moscovite, également la danse Russe). Depuis 2001, Youri Grigorovitch est par ailleurs revenu à la fin tragique, censurée par les autorités soviétiques, qui considéraient qu'elle pouvait porter atteinte au moral de la population. Cela peut certes prêter à sourire, mais cela montre aussi toute l'importance qu'accordaient - et accordent encore - les Russes à l'art de la danse, puisqu'on considérait qu'un ballet d'apparence anodine avait le pouvoir d'engendrer des troubles sociaux très sérieux. Staline ne surveillait pas pour rien le Bolchoï comme le lait sur le feu.

Pour en revenir aux danses de caractère, justement, j'ai été vraiment ébloui par la prestation de Daria Khokhlova dans la danse napolitaine, qui n'est pourtant pas ma préférée. Là aussi, technique magnifique, style à l'avenant et beaucoup d'engagement scénique. Anna Rebetskaya, dans la danse russe, et Anna Tikhomirova, dans l'Espagnole, m'ont en revanche un peu laissé sur ma faim. Dommage, car ces deux artistes sont pourtant d'excellents éléments de la compagnie.

Le pas de trois du 1er tableau (chez Grigorovitch, le Lac des cygnes est divisé en deux actes de deux tableaux chacun)était dominé par Kristina Kretova, qui fait elle aussi partie des valeurs sûres du Bolchoï.

Il convient également de mentionner l'excellent bouffon d'Igor Tsvirko, récemment promu "premier soliste", sans oublier Artemy Belyakov, très convaincant en Rothbart, "Mauvais génie" certes, mais jamais outrancier ou caricatural. On est au Bolchoï, pas à l'ABT!



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