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Le Ballet national de Chine à Paris - 5-10 janvier 2009
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Cléo



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Localisation: PARIS

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 12:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Intéressant pour avoir une vue du training des danseurs chinois à une période de transition de l'Histoire chinoise, l'autobiographie de Li Cunxin : "Mao's last Dancer". Li Cunxin, né à l'orée des année 60, a été le premier danseur chinois à faire défection en 1981, avant de devenir Principal au Houston ballet sous la direction de Ben Stevenson. Le récit de son éducation à l'académie de ballet de Beijing, protégée par madame Mao, son regard ambivalent sur la Chine, qu'il adore, le communisme auquel il a adhéré et qui l'a déçu, et la description son statut de "traitre" après sa défection, sont autant de raisons de lire cette biographie traduite en français.
Le récit de ses années de formation, époque de la suprématie des 8 ballets maoïstes, dont le détachement féminin rouge reste le plus connu (Li Cunxin fera d'ailleurs ses débuts devant Mme Mao à 14 ans dans la pas des paysans du premier acte, 2e tableau) est très instructif!





Dernière édition par Cléo le Dim Jan 11, 2009 11:28 am; édité 1 fois
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serenade



Inscrit le: 07 Juil 2006
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Localisation: Barcelona

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 11:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai hésité à prendre des places pour le Détachement féminin rouge mais ayant connaissance du mélange ballet-cirque je me suis abstenue. Peut-être à tort mais vraiment le cirque et les acrobaties m'insupportent alors en plus dans un ballet! Non, pas pour moi. Mais bien sûr c'est une affaire de goût.
Je vais en revanche tenter une place de dernière minute pour Silvia vendredi ou samedi après-midi. Pour celle et ceux qui connaissent un peu le Ballet de Chine, quelle représentation me conseilleriez-vous si vous connaissez les distributions?


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haydn
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Messages: 26534

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 12:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que le Détachement féminin rouge méritait d'être vu, compte-tenu de l'importance que revêt cet ouvrage dans l'histoire culturelle et politique de la Chine de la seconde moitié du XXème siècle. Il faut évidemment faire preuve d'une certaine capacité de distanciation, et ne pas vouloir y trouver à tout prix les canons du ballet académique.


Les distributions ne sont pas annoncées à l'avance, et je ne les découvre moi-même que le jour de la représentation. De toute façon, ne connaissant pas les artistes du Ballet National de Chine, je serais bien en peine de vous conseiller une distribution plutôt qu'une autre. Seule notre amie Enya serait en mesure de vous donner un avis circonstancié en la matière.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22092

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 12:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'article d'Ariane Bavelier dans Le Figaro donne la parole à Zhao Ruheng, directrice du Ballet national, qui évoque le programme de la tournée française et plus généralement le répertoire chinois.

Le Palais Garnier à l'heure chinoise

Citation:
« Comme épouse de Mao, Jiang Qin avait le droit de regarder des films étrangers, notamment des films de danse russe. Elle y avait vu Galina Ulanova et Maïa Plissetskaïa danser La Fontaine de Bakhchisaraï et s'était prise de passion pour ce grand saut qu'on appelle “sissone attitude à la russe”. Elle avait voulu qu'on en truffe la chorégraphie du Détachement. De même, elle avait décidé des costumes, de leurs couleurs, de la scénographie, et assistait aux répétitions, insistant sur l'expression des bras qu'elle ne voulait pas molle mais pleine d'une dynamique révolutionnaire », se souvient Mme Zhao Ruheng qui dirige le Ballet national de Chine depuis 1993 et a participé comme danseuse à la création du Détachement féminin rouge, en 1964. Elle incarne à elle seule toute l'histoire du Ballet national de Chine. En 1959, elle danse dans le premier Lac des cygnes interprété par la compagnie tout juste fondée sous l'égide du grand frère russe, satisfait de ces corps rompus à l'acrobatie, discipline maîtresse des Chinois. En 1963, la compagnie est dissoute par la Révolution culturelle et Mme Zhao envoyée aux champs. Elle en revient en 1964 pour Le Détachement , qui reste l'œuvre favorite du public chinois.

« Une histoire de nymphes »

Depuis, la compagnie a noué des liens étroits avec la France, l'Opéra de Paris et Roland Petit. « En 1980, la France a décidé de nous donner Sylvia. Une histoire de nymphes antiques sans relation avec l'histoire chinoise, mais le public a adoré : après des années de fermeture, c'est la première fois qu'on montrait une œuvre occidentale et la première fois aussi que les Chinois voyaient des filles en tuniques chair et tutus de voile qui semblaient presque nues ! »

Aujourd'hui, Mme Zhao développe le répertoire de sa compagnie d'une centaine de danseurs en créant, à côté des classiques, un répertoire plus particulièrement chinois. Après Épouse et concubine, elle vient de programmer un ravissant Pavillon aux pivoines . « Ce sont ces œuvres-là qui vont le mieux à la compagnie, car même si le physique des Chinois évolue, le ballet classique reste un art pour long nez et yeux bleus ».


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haydn
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Messages: 26534

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 12:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Petite précision : l'information donnée par Kevin Ng sur la page précédente (et qui avait été publiée sur ballet.co.uk) est apparemment inexacte :

Kevin Ng a écrit:
Madame Zhao Ruheng, le directeur artistique du Ballet National de Chine, a pris le retraite a la fin de decembre. C'etait annonce dans la reception apres la premiere d' "Onegin" de la troupe. Il y a plus d'information sur le site Ballet.co.uk.

http://www.ballet.co.uk/dcforum/news/4302.html



Zhao Ruheng est toujours directrice du Ballet National de Chine, et son successeur présumé, Feng Ying, est "directrice adjointe et répétitrice générale" - ce que confirme d'ailleurs le site du Ballet National de Chine.

http://www.ballet.org.cn/en/jutuanjieshao_lingdao.htm


Peut-être une passation de pouvoirs est-elle prévue à la fin de la saison? J'espère qu'Enya pourra nous éclairer sur ce point.


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 1:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Enya qui n'a pas d'accès internet aujourd'hui m'appelle de Chine pour préciser les points suivants : nous avons tous un peu raison et un peu tort.

Zhao Ruheng a effectivement annoncé son départ le 19 décembre dernier, mais le nom de son successeur - probablement Mme Feng Ying - n'a pas encore été avalisé officiellement par le Ministère chinois de la Culture. D'où cette petite confusion.

Pour Sylvia, l'ordre habituel des distributions du rôle titre est, mais sans garantie :

1. Zhu Yan
2. Zhang Jian
3. Wang Qimin


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 5:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Premières réactions dans la presse institutionnelle, après la présentation du Détachement féminin rouge au Palais Garnier :


Citation:
« Comme épouse de Mao, Jiang Qin avait le droit de regarder des films étrangers, notamment des films de danse russe. Elle y avait vu Galina Ulanova et Maïa Plissetskaïa danser La Fontaine, de Bakhchisaraï et s'était prise de passion pour ce grand saut qu'on appelle “sisson e attitude à la russe”. Elle avait voulu qu'on en truffe la chorégraphie du Détachement. De même, elle avait décidé des costumes, de leurs couleurs, de la scénographie, et assistait aux répétitions, insistant sur l'expression des bras qu'elle ne voulait pas molle mais pleine d'une dynamique révolutionnaire », se souvient Mme Zhao Ruheng qui dirige le Ballet national de Chine depuis 1993 et a participé comme danseuse à la création du Détachement féminin rouge, en 1964.



L'article d'Ariane Bavelier, du Figaro, est ICI




Citation:
Au-delà du scénario, cette tranche de révolution féminine gaillarde et palpitante, parfois burlesque même dans ses scènes de castagne, pioche aussi son exotisme du côté des acrobaties traditionnelles de l'Opéra de Pékin et des arts martiaux. Entre les pirouettes avec les bras qui volent, les galipettes et les esquives bondissantes, on a parfois la sensation d'assister à un western asiatique avec de grands méchants mafieux et de grands gentils justiciers, tant les personnages - du riche proprio au tremblotant homme de main - sont dynamiquement campés.



L'article de Rosita Boiseau, du Monde est ICI


Visiblement, un souffle "révolutionnaire" a envahi les rédactions parisiennes...!


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sophia



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MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 5:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Déjà signalés plus haut, Haydn... Mr. Green Wink


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pedro



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MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 7:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais essayer d'eclairer les incertitudes de Serge1paris en m'aidant de mes souvenirs . D'abord, "Sylvia" est toujours resté plus ou moins à l'affiche de l'Opéra depuis sa création. C'est un privilège qu'il partage seulement avec "Coppélia". Léo Staats a dirigé une reprise en 1919 pour Mlle Zambelli. Ce rôle lui convenait très bien mais encore moins qu'à Mlle Suzanne Lorcia qui lui apportait un caractère "amazone" par son physique assez androgyne. De très belles photos temoignent de cette caractérisation. Cela je ne l'ai pas vu.
Ce que j'ai vu c'est la reprise de Serge Lifar pendant la guerre où le rôle titre était confié à Mlle Darsonval, un de ses premiers grands rôles. On comprendra qu'elle soit attachée à cette oeuvre, ce qui lui a valu, au moins dans son esprit, comme des "droits moraux"qu'elle exploita plus tard.
La production Lifar avait abandonné le tutu et le pourpoint pour des tuniques et des corps très dénudés pour les hommes. Je revois Lifar immobilisé comme une statue pendant une partie du 1er acte , puis s'animant ensuite et dansant, à la grande surprise de l'enfant que j'étais. Il était Aminta et le rôle était développé à son avantage ce qui comblait l'adoration que lui vouait le public. Les décors étaient du peintre (je crois) Brianchon, dans l'esprit très pictural, commun à Cassandre, et représentatif de la politique "école de Paris" du ballet d'alors.
Mon souvenir est celui d'un spectacle magnifique. Je me souviens aussi de M. Ritz, très impressionnant dans Orion. Ce ballet fait partie de ceux, nombreux, de Lifar qui sont passés à la trappe.
Si la chorégraphie était un peu lifarisée, dans le style neo-grec, façon Promethée, les grands morceaux (pizzicati, valse, etc) étaient fidèle à Mérante.
Il ne faut pas oublier la reprise (pleine de grincements de dents comme l'a evoqué Haydn) confiée à Mlle Darsonval en 1979. Malgré les conflits administratifs, le spectacle était très élégant grâce à Noella Pontois, parfaite de grâce et de technique sublimée (une danseuse comme on n'en fait plus) et aux décors de Daydé. Cette fois, le cadre n'était plus attique mais Renaissance. ou plus précisément la Grèce vue par les peintres de Fontainebleau (Primatice, Rosso,etc). Mlle Darsonval a du faire une synthèse entre Mérante et Lifar en redonnant la primauté au rôle féminin. C'est sans doute cette moûture qu'ont hérité les chinois qui nous la rapportent sur son lieu d'origine.
Ce qui rend ce vieux ballet insubmersible, c'est sa partition, parfaitement écrite pour le ballet, comme celle de Tchaïkovski qui par ailleurs admirait Delibes comme un maître et ses ballet comme des modèles à imiter.
Est-il besoin aussi de rappeler la version Neumeier, chez qui aucun pas n'est ni de Mérante ni d'Ashton, que l'Opéra redonne de temps en temps et qui nous plonge dans un monde de stupre qui aurait étonné Léo Delibes. Mais elle a, elle aussi, son interêt.


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tuano



Inscrit le: 27 Mar 2008
Messages: 1156
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 7:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi ne pas avoir présenté Le Détachement féminin rouge à Bastille plutôt qu'à Garnier ?


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serge1 paris



Inscrit le: 06 Jan 2008
Messages: 877

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 8:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Pedro pour tous ces beaux souvenirs ! Mais demain il faudra probablement essayer d'oublier Noella Pontois ...


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rothbart



Inscrit le: 09 Avr 2008
Messages: 412

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelqu'un peut il me dire si la chorégraphie que je vais voir demain est vraiment de Mérante ou bien si elle ne l'est qu'en partie avec des ajouts venant d'autres chorégraphes?
Dans un reportage sur Yvette Chauviré ,cette dernière déclarait qu'on avait à l'opéra une version très fidèle de la chorégraphie originale de Coppélia car ce ballet n'avait cessé d'être dansé à l'opéra depuis sa création.Il n'en est pas de même pour Sylvia et au vu des renseignements donnés par Pédro,il semblerait qu'il y ait des ajouts de Lifar dans la version Darsonval.
Alors ce Sylvia de demain,à qui est il vraiment fidèle?
Comment les Chinois font ils pour avoir une version Mérante alors qu'ici on en a sans doute perdu bien des passages?
Mon seul point de comparaison est la version du royal ballet ;magnifique spectacle,merveilleuse chorégraphie d'Ashton et merveilleuse interprétation de Bollé et Bussel (que je verrais bien volontiers à l'ONP à défaut d'une version Mérante dans une belle nouvelle scénographie)


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22092

MessagePosté le: Jeu Jan 08, 2009 11:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Concernant Coppélia, il faut quand même préciser que la chorégraphie de Patrice Bart, qui s'est imposée à l'Opéra de Paris à partir de 1996, n'a plus rien à voir avec l'original d'Arthur Saint-Léon. Je suppose que l'interview d'Yvette Chauviré était bien antérieure à cette date et qu'elle faisait donc référence à des versions plus traditionnelles et proches de la source, telles celles d'Albert Aveline (1936) ou de Pierre Lacotte (1973).


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26534

MessagePosté le: Ven Jan 09, 2009 12:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Rothbart :

La version de Sylvia donnée par le Ballet National de Chine n'est pas la version Mérante, c'est une chorégraphie de Lycette Darsonval, réalisée pour l'Opéra de Paris en 1979, avec des décors et des costumes de Bernard Daydé. Lycette Darsonval était une grande admiratrice de Lifar - on le lui a d'ailleurs fait payer après la Libération, car elle a toujours refusé de témoigner à charge contre lui lors de l'Epuration - et sa chorégraphie porte très nettement l'empreinte du maître. Elle est très classique, et le dispositif scénique est lui aussi ancré dans l'esthétique des ballets de Lifar.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22092

MessagePosté le: Ven Jan 09, 2009 10:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques photos de Sylvia par le Ballet national de Chine. Le ballet, dans la version de Lycette Darsonval (d'après Mérante et Lifar), est entré à leur répertoire en 1980. En 2004, dans le cadre d'un programme d'échange culturel franco-chinois, Laurent Novis et Lionel Delanoë l'ont remonté pour la troupe.
Un compte-rendu de presse publié à l'époque (Delphine Moussin, associée à Karl Paquette, avait alterné sur le rôle principal avec les étoiles chinoises: Zhu Yan, Zhang Jian et Wang Qimin): http://english.cri.cn/1857/2004-9-29/60@155878.htm


Source: http://english.cri.cn/1325/2004-10-1/90@156387.htm


Source: http://www.french.xinhuanet.com/french/2004-09/30/content_32917.htm


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