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Hendiadyn
Inscrit le: 05 Déc 2011 Messages: 100 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Déc 28, 2011 5:53 pm Sujet du message: |
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Ah j'avoue avoir beaucoup aimé l'interprétation de Florian Magnenet quand je l'ai vu ... Par ailleurs, j'ai été surprise, car dans les commentaires, quasi toutes les interprètes de Cendrillon sont mentionnées, mais je n'ai encore rien lu au sujet de Laëtitia Pujol. Quelqu'un l'a-t-il vue ?
J'ai eu l'occasion de la découvrir dans ce rôle il y a peu, et je dois vous avouer que ça a été une révélation pour moi. J'ai beaucoup aimé la Cendrillon très terrienne, un peu "peuple", conditionnée par son quotidien dur et qui se découvre une grâce, une aisance, une beauté qu'elle ne se connaissait pas quand on la transforme. Ses expressions, ses mouvements m'ont semblé plein de sens, et j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un vrai personnage, très humain ... Cela m'a surprise par rapport à l'interprétation d'Agnès Letestu que je connaissais (certes uniquement en vidéo), où Cendrillon était une princesse, une dame gracieuse même en haillons - ce qui colle peut-être plus au conte, mais ... Dans tous les cas, cette métamorphose telle qu'elle est jouée par Laëtitia Pujol m'a beaucoup touchée, j'ai trouvé que cela rendait le ballet plus émouvant ainsi
D'autres ont-ils vu cette distribution pour les rôles principaux (Pujol/Magnenet) ?
Dans le cas des sœurs, j'ai aussi trouvé Nolwenn Daniel un peu en retrait (même si elle a déclenché quelques rires) par rapport à une Alice Renavand vraiment très très drôle, très à l'aise dans ce rôle. x)
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chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011 Messages: 1929
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Posté le: Mer Déc 28, 2011 7:00 pm Sujet du message: |
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Cher Hendiadyn, moi aussi j'aimais beaucoup Mlle Pujol/M. Magnenet dans Cendrillon. Je les ai vues danser les 14 et 16 decembre.
Je n'ai pas pour le moment le temps de poster en francais les impressions que j'ai eues pendant mon dernier sejour a Paris pour les deux spectacles, soit Cendrillon soit Oneguine, puisque je suis en train de rediger des comptes-rendus en japonais dans la version en japonais de Dansomanie.
En plus du couple principal, j'ai adore Alessio Carbone dans le role du producteur. C'etait un vrai magicien, et sous sa magie, Mlle Pujol en cendrillon au sens propre du terme se transforme en actrice-vedette, ou plutot dans ce ballet, en danseuse-vedette. Cette metamorphose etait merveilleuse, juste comme celle dans un conte de fee (Je ne pense pas ici au conte de Perrault. J'utilise cette expression <un conte de fee> au sens plus general.). Cendrillon de Mlle Pujol etait peut-etre moins gaie et moins humoristique que celle de Mlle Gillot, mais elle etait pleine de joie, et c'etait la joie de danser, ce qui m'a rappele sa Giselle en 2006.
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LysNoir
Inscrit le: 18 Déc 2009 Messages: 358
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Posté le: Mer Déc 28, 2011 7:32 pm Sujet du message: |
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Chien en peluche, je me permets un petit hors-sujet pour avouer mon admiration devant votre maîtrise de notre langue française, si complexe...Je serais bien en peine d'aligner un mot de japonais, hormis sushis! Et pourtant, j'aime votre littérature, vos poètes, notamment...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
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Posté le: Jeu Déc 29, 2011 12:05 am Sujet du message: |
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Très jolie représentation ce soir, même si elle n'a pas été suivie d'une nomination... Ce sera sans doute pour dans quelques jours, soirée surtaxée oblige...
Josua Hoffalt et Aurélie Dupont forment sur scène un couple très fusionnel. M. Hoffalt a semblé un peu tendu au début, peut-être pas entièrement remis des ennuis de santé qui l'avaient conduit à annuler ses deux premières représentations, et il a fait preuve d'une certaine prudence dans son manège de coupés-jetés au second acte. Il a paru plus libéré au troisième. Il confirme en tout cas ses qualités de partenaire et, comme Alessio Carbone, il sait parfaitement mettre en valeur la ballerine, l'offrant littéralement à un public dont il parvient à diriger le regard. Répétons-le, lui et Florian Magnenet constituent la relève masculine indispensable au Ballet de l'Opéra. Et d'ici à quelques années, ce sera au tour de M. Alu et des jeunes gens de cette génération-là d'occuper les premiers rôles.
Aurélie Dupont est pour sa part très à l'aise en starlette, mais moins crédible en souillon. Sa danse est très moelleuse, très "comfortable", comme diraient nos voisins d'Outre-Manche, et aussi, pour rester dans le vocable britannique, très "decent". Pas d'excès, pas d'aspérités, pas de six o'clock déplacés. Tout est maîtrisé, contrôlé.
La bonne surprise est venue, en ce qui me concerne, de Ludmila Pagliero. Si on lui connaissait de solides qualités de technicienne, on imaginait moins qu'elle puisse être une actrice comique réellement convaincante. Et pourtant, c'est bien ce qui est arrivé. En méchante sœur, elle est absolument désopilante, au point d'en voler presque la vedette à Stéphane Phavorin, marâtre pourtant déchaînée. C'est dire. Elle a notamment fait montre d'un mime riche, aux expressions du visage d'une grande variété et d'une grande expressivité.
Mélanie Hurel - déjà habituée de longue date du rôle de la peste rose - lui a donné une réplique de qualité, toute de drôlerie elle aussi. Seul regret, une danse chinoise beaucoup trop sage et distante, qui évoquait davantage le boudoir de la Comtesse de Ségur qu'un tripot de Shanghaï.
Au chapitre des satisfactions, ajoutons le Professeur très IIIème République d'Alessio Carbone (dans un épisode des Brigades du Tigre, il eût été parfait). Dommage que cet excellent danseur, doué d'un tempérament fort, soit trop souvent cantonné dans des purges techniques.
Le Producteur de Yann Saïz a été bien applaudi, mais étrangement, il s'est rapidement débarrassé de ses lunettes et de sa fausse moustache de Groucho Marx. Ma mémoire me trahit peut-être, il me semblait pourtant qu'il était censé conserver cet attirail jusqu'à la fin.
A noter aussi les jolies prestations d'Alice Renavand (l'Hiver), et de Laurence Laffon (l'Eté). On prenait plaisir à revoir Mlle Laffon, qui n'avait, sauf erreur de ma part, plus été distribuée dans un rôle de soliste depuis quelque temps.
Le corps de ballet, qui faisait une large part aux "jeunes pousses", était d'un bon niveau, et les alignements généralement corrects (j'étais placé très en hauteur, là où les défauts sont normalement les plus visibles, et il n'y avait vraiment pas grand chose à redire).
Satisfecit enfin pour l'orchestre ; la direction de Fayçal Karoui est à la fois lyrique et analytique. La structure de la partition est restituée de manière très claire, l'équilibre entre les différents groupes instrumentaux excellent, ce qui est d'autant plus remarquable que l'orchestration de Prokofiev est touffue, et qu'on peut facilement noyer les éléments mélodiques principaux sous les motifs d'accompagnement. Seul regret, que la fosse d'orchestre soit désertée sitôt que le chef ait esquissé une première courbette sur scène. Les musiciens auraient pourtant pu goûter, à juste titre, aux applaudissements d'un public de tout évidence enchanté de ce qu'on lui avait donné à entendre. Ce n'est pas si courant lorsqu'il s'agit de ballet... |
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chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011 Messages: 1929
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1027 Localisation: PARIS
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Posté le: Ven Déc 30, 2011 10:11 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Très jolie représentation ce soir, même si elle n'a pas été suivie d'une nomination... Ce sera sans doute pour dans quelques jours, soirée surtaxée oblige...
Josua Hoffalt et Aurélie Dupont forment sur scène un couple très fusionnel. M. Hoffalt a semblé un peu tendu au début, peut-être pas entièrement remis des ennuis de santé qui l'avaient conduit à annuler ses deux premières représentations, et il a fait preuve d'une certaine prudence dans son manège de coupés-jetés au second acte. Il a paru plus libéré au troisième. Il confirme en tout cas ses qualités de partenaire et, comme Alessio Carbone, il sait parfaitement mettre en valeur la ballerine, l'offrant littéralement à un public dont il parvient à diriger le regard. Répétons-le, lui et Florian Magnenet constituent la relève masculine indispensable au Ballet de l'Opéra. Et d'ici à quelques années, ce sera au tour de M. Alu et des jeunes gens de cette génération-là d'occuper les premiers rôles.
Aurélie Dupont est pour sa part très à l'aise en starlette, mais moins crédible en souillon. Sa danse est très moelleuse, très "comfortable", comme diraient nos voisins d'Outre-Manche, et aussi, pour rester dans le vocable britannique, très "decent". Pas d'excès, pas d'aspérités, pas de six o'clock déplacés. Tout est maîtrisé, contrôlé.
La bonne surprise est venue, en ce qui me concerne, de Ludmila Pagliero. Si on lui connaissait de solides qualités de technicienne, on imaginait moins qu'elle puisse être une actrice comique réellement convaincante. Et pourtant, c'est bien ce qui est arrivé. En méchante sœur, elle est absolument désopilante, au point d'en voler presque la vedette à Stéphane Phavorin, marâtre pourtant déchaînée. C'est dire. Elle a notamment fait montre d'un mime riche, aux expressions du visage d'une grande variété et d'une grande expressivité.
Mélanie Hurel - déjà habituée de longue date du rôle de la peste rose - lui a donné une réplique de qualité, toute de drôlerie elle aussi. Seul regret, une danse chinoise beaucoup trop sage et distante, qui évoquait davantage le boudoir de la Comtesse de Ségur qu'un tripot de Shanghaï.
Au chapitre des satisfactions, ajoutons le Professeur très IIIème République d'Alessio Carbone (dans un épisode des Brigades du Tigre, il eût été parfait). Dommage que cet excellent danseur, doué d'un tempérament fort, soit trop souvent cantonné dans des purges techniques.
Le Producteur de Yann Saïz a été bien applaudi, mais étrangement, il s'est rapidement débarrassé de ses lunettes et de sa fausse moustache de Groucho Marx. Ma mémoire me trahit peut-être, il me semblait pourtant qu'il était censé conserver cet attirail jusqu'à la fin.
A noter aussi les jolies prestations d'Alice Renavand (l'Hiver), et de Laurence Laffon (l'Eté). On prenait plaisir à revoir Mlle Laffon, qui n'avait, sauf erreur de ma part, plus été distribuée dans un rôle de soliste depuis quelque temps.
Le corps de ballet, qui faisait une large part aux "jeunes pousses", était d'un bon niveau, et les alignements généralement corrects (j'étais placé très en hauteur, là où les défauts sont normalement les plus visibles, et il n'y avait vraiment pas grand chose à redire).
Satisfecit enfin pour l'orchestre ; la direction de Fayçal Karoui est à la fois lyrique et analytique. La structure de la partition est restituée de manière très claire, l'équilibre entre les différents groupes instrumentaux excellent, ce qui est d'autant plus remarquable que l'orchestration de Prokofiev est touffue, et qu'on peut facilement noyer les éléments mélodiques principaux sous les motifs d'accompagnement. Seul regret, que la fosse d'orchestre soit désertée sitôt que le chef ait esquissé une première courbette sur scène. Les musiciens auraient pourtant pu goûter, à juste titre, aux applaudissements d'un public de tout évidence enchanté de ce qu'on lui avait donné à entendre. Ce n'est pas si courant lorsqu'il s'agit de ballet... |
Je suis presque complètement d'accord avec vous....
J'ai franchement adoré Alessio Carbone en professeur de danse!
Stéphane Phavorin est génial en marâtre
Mélanie Hurel et Ludmila Pagliero sont drôlissimes en méchantes soeurs,
mais Aurélie Dupont danse si bien que j'avoue n'avoir peut-être pas assez regardé danser Josua Hoffalt....
et un grand merci au chef d'orchestre Fayçal Karoui de mettre son grand talent au service du ballet!
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1027 Localisation: PARIS
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Posté le: Ven Déc 30, 2011 5:26 pm Sujet du message: |
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C'est étonnant mais Noureev a presque complètement respecté la partition de Prokofiev...!
Sauf pour King Kong... qui est dansé après le numéro 22 :
N°25, N°23 et N°24
et après, c'est le N°26 et on retrouve la numérotation de Prokofiev...!
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Pink Lady
Inscrit le: 18 Nov 2010 Messages: 307
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Posté le: Dim Jan 01, 2012 1:12 am Sujet du message: |
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Matthew Bourne s'est également attaché au respect de la partition dans sa version de Cendrillon, en conservant comme Noureev le galop du prince dans les différents pays au début de l'acte III, précédemment coupé par Ashton qui ne jugeait pas ce passage à son goût (!).
Personnellement je trouve la musique magnifique, et c'est un vrai plaisir de l'entendre sonner si bien interprétée, mais aussi beaucoup trop sombre pour le conte de fée qu'elle prétend illustrer. Dans ce sens, les côtés obscurs de l'interprétation de Noureev ou de celle de Bourne (qui y a vu des échos de la 2nde Guerre Mondiale et a donc choisi de situer son histoire à cette période) collent beaucoup mieux que les versions plus classiques.
La représentation du 31 décembre a été une belle soirée, notamment grâce à la distribution très équilibrée entre le trio comique Phavorin-Pagliero-Hurel et le couple glamour Josua Hoffalt / Aurélie Dupont, mais elle ne s'est pas conclue sur la nomination tant attendue... c'est encore une fois partie remise !
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1027 Localisation: PARIS
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Posté le: Dim Jan 01, 2012 10:52 pm Sujet du message: |
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c'est vrai que Prokofiev a commencé Cendrillon vers 1940-1941 mais il s'est arrêté en 1941 avec l'invasion des allemands en Russie et d'après DECCA cela lui a inspiré " Guerre et Paix."...
il a achevé les 7ème et 8ème sonates pour piano, collaboré avec Eisenstein sur le film" ivan le terrible", et a achevé Cendrillon au cours de l'été 1944.
même si cela ne correspond pas trop à 1940, j'avoue que je préfère une version "pas trop triste"....pas trop seconde guerre mondiale...
Si Noureev avait réussi à caser un acte blanc avec" tutus-pointes", cela m'aurait bien plu....!
et si les costumes des 12 coups de minuit étaient juste un peu moins affreux ce serait parfait...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
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Posté le: Dim Jan 01, 2012 10:58 pm Sujet du message: |
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Cendrillon avait été commandé puis finalement refusé par le Kirov, et il me semble que c'est à Prague que le ballet a été créé, juste avant la guerre. Il est ensuite tout de même entré au répertoire de la compagnie de Leningrad en 1941, si je ne m'abuse. Je vérifierai. |
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akhmatova
Inscrit le: 27 Mar 2007 Messages: 341
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Posté le: Lun Jan 02, 2012 12:03 am Sujet du message: |
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Mes sources indiquent le Bolshoi 1945 , et puis Kirov.
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1027 Localisation: PARIS
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Posté le: Lun Jan 02, 2012 8:33 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Cendrillon avait été commandé puis finalement refusé par le Kirov, et il me semble que c'est à Prague que le ballet a été créé, juste avant la guerre. Il est ensuite tout de même entré au répertoire de la compagnie de Leningrad en 1941, si je ne m'abuse. Je vérifierai. |
DECCA indique que Cendrillon a effectivement été commandée par le Kirov mais la première du ballet a eu lieu le 21 novembre 1945 au Bolchoi et Maia Plissetskaia dansait la fée automne..
et Deutsche Grammophon indique que Roméo et Juliette a aussi été commandé par le Kirov mais que la première a eu lieu à Brno, en Tchécoslovaquie en décembre 1938.
la première soviétique aurait eu lieu le 11 janvier 1940 à Leningrad.
comme je n'y étais pas, j'espère que DECCA et Deutsche Grammophon ne se trompent pas....
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Pink Lady
Inscrit le: 18 Nov 2010 Messages: 307
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Posté le: Lun Jan 02, 2012 12:32 pm Sujet du message: |
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J'avais l'impression de confondre, mais il s'est bien passé à peu près la même chose avec Cendrillon et Roméo & Juliette alors ?
L'idée de Matthew Bourne selon laquelle Prokofiev aurait été inspiré par la guerre pour composer sa partition est en effet critiquée, mais il me semble qu'elle ne peut pas être complètement fausse pour autant. Voici ce qu'il en dit lui-même :
Citation: |
I was intrigued to hear that Prokofiev had actually written the score during the Second World War, and this got me thinking. Was this dark period in our history, somehow captured within the music? I felt that it was, and the more I delved into the Cinderella story, it seemed to work so well in the wartime setting. Darkly romantic in tone, it speaks of a period when time was everything, love was found and lost suddenly and the world danced as if there was no tomorrow. |
(L'interview intégrale et un teaser de sa production sont disponibles ici.)
Je n'aime pas non plus l'idée d'un ballet triste, or cette Cinderella est l'un des spectacles les plus enthousiasmants que j'ai vu l'an dernier. Le contexte de la seconde guerre mondiale fait ressortir toute la profondeur de la partition (pour l'anecdote, le fils de Prokofiev aurait confié au chorégraphe que son père aurait adoré cette interprétation...), beaucoup mieux que les productions classiques avec fées quatre-saisons et bal en perruque, qui révèlent au contraire ses longueurs.
Les versions de Bourne et de Noureev comportent d'ailleurs certaines similitudes, en particulier le contexte cinématographique : la Cendrillon de Bourne s'ouvre sur des images de la guerre, devant lesquelles les danseurs sont assis comme au cinéma, et pour lesquelles les premières notes de la partition composent une bande-son idéale. Les bruitages rajoutés s'y fondent incroyablement bien. Le prince de Bourne est un aviateur qui s'échoue dans la maison de Cendrillon, et la scène ressemble fortement à celle de l'arrivée du producteur. L'entrée de Cendrillon en robe blanche à la Marilyn au bal également. Comme Noureev, Bourne s'est laissé guider par plusieurs films d'époque, et dans sa version aussi la marraine fée est un ange gardien inspiré de Cary Grant et Fred Astaire.
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akhmatova
Inscrit le: 27 Mar 2007 Messages: 341
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Posté le: Lun Jan 02, 2012 12:39 pm Sujet du message: |
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Le fils de Prokofiev (Sviatoslav), que j'ai eu la chance de rencontrer peu avant sa mort, avait surtout trouvé qu'on joue les deux partitions beaucoup trop lentement en occident et aussi dans la Russie de nos jours.
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Pink Lady
Inscrit le: 18 Nov 2010 Messages: 307
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Posté le: Lun Jan 02, 2012 1:04 pm Sujet du message: |
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Ah, dans mon interview il était question de son frère, Oleg... ceci dit il faut bien ralentir le rythme si on veut pouvoir danser dessus, surtout du Noureev.
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