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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22104
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1028 Localisation: PARIS
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Posté le: Mar Juin 04, 2013 9:34 pm Sujet du message: |
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J'avoue que je suis incapable de dire quelles étaient les variations signées Noureev lors du gala du Palais des Congrès....
Manfred et Raymonda...?
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22104
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Posté le: Mar Juin 04, 2013 9:44 pm Sujet du message: |
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La version donnée du Grand Pas Hongrois de Raymonda est de Noureev, mais l'essentiel, hors variation de Jean de Brienne, est quand même de Petipa. Disons que les danseurs de l'ONP lui donnent un parfum particulier.
La question n'est pas que celle des chorégraphies. Au Palais des Congrès, ils avaient - pour l'essentiel - invité des danseurs issus des compagnies avec lesquels avait travaillé Noureev et programmé des chorégraphes/chorégraphies en rapport avec son répertoire (le lien était parfois lâche, je reconnais). C'est quand même plutôt comique de voir Ashley Bouder et Joaquin de Luz dans un gala Noureev, alors que Balanchine n'a jamais voulu de Noureev au NYCB!
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1028 Localisation: PARIS
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Posté le: Mar Juin 04, 2013 10:18 pm Sujet du message: |
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ce serait sympa si un autre Gala était organisé avec les compagnies qui n'ont pas pu venir mais ont travaillé avec Noureev :
ballet de la Scala, Australian Ballet, Joffrey Ballet, Martha Graham Dance Compagny, Paul Taylor Company que j'adore, ballet de Vienne (qui dansera son propre gala), Boston Ballet, Opéra de Rome, Ballet de Marseille, Ballet du Canada ,Ballet du XXème Siècle (qui a peut-être disparu,alors le Bejart Ballet de Lausanne), Scottish Ballet, Ballet Royal du Danemark... et bien d'autres...
il faut dire que même si Noureev n'a jamais dansé au Bolchoi, je suis enchantée que deux de ses danseurs aient si brillamment dansé un passage de la Belle au Bois Dormant...en plus c'était du Grigorovich....sans la perruque
Dernière édition par NEOPHYTE le Jeu Juin 06, 2013 5:49 pm; édité 1 fois |
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ElenaK
Inscrit le: 24 Avr 2013 Messages: 817
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Posté le: Mer Juin 05, 2013 3:19 am Sujet du message: |
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Evguenia Obraztsova, qui a représenté le Bolchoï, peut autant ou certainement plus, représenter le Mariinski. Elle était l’élève de Ninel Kourgapkina, la première partenaire de Noureev et sa collaboratrice lors de la reconstruction de la Bayadère pour l’ONP.
NEOPHYTE a écrit: |
...en plus c'était du Grigorovich.... |
ou de Sergueev ou …
A mon avis, le fait qu’au Bolchoï on danse la rédaction de Grigirovictch n’est pas un argument pour mettre son nom, en tant que l'auteur de la chorégraphie de ce pas de deux, à côté du nom de Petipa.
Ça y est, après tous les éloges à l’égard des organisateurs du gala Noureev & Friends, on commence à trouver des erreurs.
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1028 Localisation: PARIS
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Posté le: Mer Juin 05, 2013 6:46 am Sujet du message: |
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En fait je défendais la légitimité du Ballet du Capitole de Toulouse à danser un gala "Hommage à Noureev".
J'ai adoré le gala du Palais des Congrès!
Il me semble que Noureev a dansé les grands classiques sous la signature de différents chorégraphes, c'est l'esprit Noureev que l'on célèbre.
Et merci ElenaK, j'ignorais qu'Evguenia Obraztsova avait été une élève de Ninel Kurgapkina.
Il faudrait un deuxième gala. J'aimerais bien découvrir "Pierrot Lunaire" de Tetley,"Apollo" de Balanchine,"Lucifer" de Martha Graham, "Laurencia","la Légende de l'amour" de Grigorovich et revoir "Auréole" de Paul Taylor...
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ElenaK
Inscrit le: 24 Avr 2013 Messages: 817
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Posté le: Jeu Juin 06, 2013 4:31 pm Sujet du message: |
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Lundi dernier, le musée de l’Air et de l’Espace a inauguré la salle des huit colonnes. Après un an de travaux, la salle des arrivées et des départs de l’ancienne aérogare du Bourget a retrouvé son style Art Déco de 1937.
Dans un reportage consacré à cet événement, le service russe de la RFI a rajouté ce passage adorable :
"En mettant ses bras autour de l’une des huit colonnes gigantesques, la directrice du musée a rappelé que, selon la légende, le 17 juin 1961, c’était à cette colonne-là que le danseur russe Rudolf Noureev, qui avait déjà fait tourner la tête des parisiens, s’était accroché. Ne voulant pas quitter Paris, il avait demandé l’asile politique. C’est la première colonne à gauche, à l’entrée de la salle historique."
http://www.russian.rfi.fr/frantsiya/20130603-v-le-burzhe-otrestavrirovan-pamyatnik-utilitarnogo-ar-deko-zal-vosmi-kolonn
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Hermione
Inscrit le: 28 Mar 2012 Messages: 36
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26572
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Posté le: Ven Juin 07, 2013 7:46 am Sujet du message: |
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Ben comme le futur directeur du ballet de l'Opéra de Paris a déjà mis ses talents au service de la com' d'Air France, le filon a peut-être de l'avenir...
Et Icare, vous en faites quoi? |
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ElenaK
Inscrit le: 24 Avr 2013 Messages: 817
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Posté le: Ven Juin 07, 2013 9:10 pm Sujet du message: |
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Actuellement, au Théâtre Mariinski, il y a deux expositions consacrées à Rudolf Noureev. L’exposition "Nouriev – Danse", au grand foyer du théâtre, présente les photos, quelques éléments de costumes et le plus intéressant – les documents officiels du Théâtre qui concernent son ancien soliste. Ainsi, pour la première fois, le public a pu voir le livret de travail de Noureev (une sorte de carnet qui contient toutes les informations sur le parcours professionnel d’une personne, qui a toujours le cours en Russie postsoviétique; pendant les périodes d’emploi, il est conservé par l’employeur principal), l’extrait de son dossier personnel et les actes d’embauche et de licenciement.
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.424926037597638.1073741825.223142964442614&type=1
Ainsi, on apprend que Rudolf Noureev a été engagé au Mariinski à partir du 1 juillet 1958 avec le salaire mensuel de départ de 1800 roubles (180 roubles après la réforme monétaire de 1961), alors qu’à l’époque, selon différentes sources, le salaire moyen faisait entre 677 et 767 roubles.
Je me posais la question pourquoi l’ordre de licenciement n’a été signé que le 7 septembre 1961, alors que c’était en juin que Noureev avait quitté la compagnie. Est-ce parce que l’administration du théâtre espérait son retour ou parce qu’elle attendait la rentrée tout simplement ? C’est dans ce reportage de la chaine télé russe NTV que j’ai trouvé la réponse : ils attendaient qu’il rentre.
http://www.ntv.ru/novosti/520358/
« Par l’intermédiaire de l’ambassade, on lui a transmis une lettre de son maître de danse. Aleksandr Ivanovitch Pouchkine a écrit : "Si Noureev reste en Europe, il perdra la pureté morale ainsi que le plus important, la virtuosité technique. Il doit immédiatement rentrer à la maison" où personne n’arrivait à comprendre son geste. La lettre de son père était encore plus dure : mon fils a trahit la patrie et ce n’est pas justifiable. Le télégramme de sa mère était très court : rentre à la maison. »
L'exposition avec le même titre a été organisée à Moscou, au Musée théâtral Bakhrouchine, en mois de mars. Elle a présenté les affiches et les photos du danseur. Cette exposition doit également être présentée à Kazan et à Oufa, où elle sera complétée par les objets liés à l’enfance et la jeunesse de Noureev ainsi que ses dernières visites dans ces villes.
http://www.newsfiber.com/p/s/h?v=EZZmLPmIYUg4%3D+NznmUPb7JTg%3D
Les organisateurs de l’exposition ont raconté qu’ils avaient eu du mal à décider comment écrire le nom du danseur : Nouriev ou Noureev. Dans le passeport soviétique, son nom était écrit Noureev. Pourtant, lors de sa dernière visite en Russie, il avait dit : "Dans le monde entier, on me connaît comme Nouriev". En fait, c’est cet argument qui leur a aidé à prendre la décision en faveur de "i".
Mais finalement, à l’affiche de l’exposition au Mariinski, ils ont écrit Nouriev en cyrillique et Noureyev en alphabet latin.
La deuxième exposition consacrée à Noureev au Mariisnki est ouverte au foyer du troisième balcon sous le titre "Rudolf Nouriev. Dernière visite. Leningrad. 1989" et présente les photos prises lors de la dernière visite du danseur au Mariinski, à l’école Vaganova, au musée de l’Ermitage… Notamment, il y a beaucoup de photos de son dernier spectacle sur la scène du Théatre Kirov : la Sylphide, que Noureev a dansé malgré une forte fièvre.
Dans le même reportage de la NTV, Janna Aïoupova, sa partenaire dans ce spectacle, raconte : "Bien sûr, il ne dansait pas comme il était capable de le faire, mais d’autre part, il n’a pas annulé un seule élément difficile. Il faisait le truc technique du deuxième acte : deux tours en l’air et à gauche, et à droite. Ce n’est pas tout le monde qui ose le faire maintenant."
Dernière édition par ElenaK le Ven Juin 07, 2013 9:15 pm; édité 2 fois |
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3594
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Posté le: Ven Juin 07, 2013 9:12 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
C'est vraiment le tiroir-caisse de l'année! (ce qui ne préjuge en rien de la qualité du gala - en tant que gala)
Quel est le lien entre le Ballet du Capitole et Noureev? Kader Belarbi? Mais j'ignorais qu'il y avait déjà remonté des "chorégraphies de Noureev". Une fois de plus (cf. gala ONP), je crains qu'on ne fasse passer les pas de deux les plus conventionnels des galas, signés Petipa ou Gorsky, pour des "extraits de grands ballets classiques qu’il a chorégraphié [sic]".
Dans la même série, il y aura un hommage à Noureev à Rome, à l'Auditorium Parco Della Musica, le 28 juillet :
Avec :
Silvia Azzoni (Hamburg Ballett)
Ashley Bouder (New York City Ballet)
Oscar Chacon (Béjart Ballet Lausanne)
Denys Cherevychko (Opera di Vienna)
Claudio Coviello (Teatro alla Scala)
Joaquin De Luz (New York City Ballet)
Marlon Dino (Bayerisches Staatsballett di Monaco)
Liudmila Konovalova (Opera di Vienna)
Lucia Lacarra (Bayerisches Staatsballett di Monaco)
Maurizio Nardi (Martha Graham Dance Company)
Evgenia Obraztsova (Teatro Bolshoi)
Giuseppe Picone (étoile internazionale)
Denis Rodkin (Teatro Bolshoi)
Oleksandr Ryabko (Hamburg Ballett)
Maria Shirinkina (Kirov – Teatro Mariinsky di San Pietroburgo)
Vladimir Shklyarov (Kirov – Teatro Mariinsky di San Pietroburgo)
Friedemann Vogel (Stuttgarter Ballett)
http://www.auditorium.com/eventi/5566772
Pour ma part, je ne vois pas vraiment ce qui distingue ce gala des galas ordinaires - version haut de gamme certes. |
c'est quand même surprenant qu'un gala Nureyev organisé en Italie ne programme pas l'étoile italienne qui a le plus dansé de chorégraphies de Nureyev tout au long de sa carrière, à savoir Roberto Bolle... Grosso modo ce gala pourrait s'appeler "les étoiles du XXIe siècle", ce serait pareil...
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1028 Localisation: PARIS
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Posté le: Ven Juin 07, 2013 10:24 pm Sujet du message: |
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merci ElenaK pour les liens sur Noureev, je ne parle pas russe mais il y a l'image!
le passage à l'ouest de Noureev a dû être dur à vivre pour son père, déjà, il était instructeur politique dans l'armée rouge, ensuite c'était son seul fils, et pour finir, il ne voulait pas qu'il soit danseur.....
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1028 Localisation: PARIS
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22104
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Posté le: Sam Juin 08, 2013 12:51 pm Sujet du message: |
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ElenaK a écrit: |
La deuxième exposition consacrée à Noureev au Mariisnki est ouverte au foyer du troisième balcon sous le titre "Rudolf Nouriev. Dernière visite. Leningrad. 1989" et présente les photos prises lors de la dernière visite du danseur au Mariinski, à l’école Vaganova, au musée de l’Ermitage… Notamment, il y a beaucoup de photos de son dernier spectacle sur la scène du Théatre Kirov : la Sylphide, que Noureev a dansé malgré une forte fièvre.
Dans le même reportage de la NTV, Janna Aïoupova, sa partenaire dans ce spectacle, raconte : "Bien sûr, il ne dansait pas comme il était capable de le faire, mais d’autre part, il n’a pas annulé un seule élément difficile. Il faisait le truc technique du deuxième acte : deux tours en l’air et à gauche, et à droite. Ce n’est pas tout le monde qui ose le faire maintenant." |
Des extraits du spectacle avaient un temps filtré sur YT et l'on ne dira pas qu'il y était à son avantage! On ne pouvait qu'être frappé du contraste, cruel, entre ce Noureev très diminué et Zhanna Ayupova, jeune, gracieuse et bondissante Sylphide, qui chute d'ailleurs malencontreusement dans la coda de l'acte II, alors qu'elle semblait jusque-là lui voler la vedette. Dans le même ordre d'idées, on comprend pourquoi Noureev n'a jamais voulu que l'enregistrement de Raymonda soit commercialisé. Cela dit, même du temps de sa splendeur, Noureev n'avait rien d'un danseur bournonvillien, style qu'il admirait et avait notamment exploré grâce à Erik Bruhn (voir le DVD "Rudolf Nureyev & Erik Bruhn - Their Complete Bell Telephone", qui comprend le pas de deux de Fête des fleurs à Genzano, avec Noureev et Maria Tallchief).
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