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silvia
Inscrit le: 24 Mai 2006 Messages: 198 Localisation: rome
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Posté le: Dim Nov 06, 2016 12:29 pm Sujet du message: |
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great expectation for the documovie Roberto Bolle l'arte della danza that will be showed at Turin Film Festival on 20 Nov and then for only 3 days in Italian cinemas. Here it is the web page with all the infos.
www.robertobollethemovie.com
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Bernard45
Inscrit le: 06 Avr 2008 Messages: 498 Localisation: Orléans
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Posté le: Lun Nov 07, 2016 2:05 pm Sujet du message: |
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Quelle joie de revoir la délicieuse Svetlana Lunkina, partie depuis sous d'autres cieux, dans le troisième et dernier ballet de Chostakovitch, rediffusé hier dans les cinémas, "Le Clair Ruisseau".
Un second acte plein d'humour avec des danseurs absolument formidables (Je pense au divin Lobukhin, bien sûr la reine Maria Alexandrova, l'adorable Xenia Pchelkina en écolière avec sa robe vert fluo) et une musique merveilleuse !
Après l'Age d'or et le Clair ruisseau, il nous manque le Boulon pour clore la série.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26321
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Posté le: Dim Nov 13, 2016 12:13 pm Sujet du message: |
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A l'occasion de la sortie en salle de Polina
Mercredi 16 novembre 2016
5x2 invitations à gagner!
Valables dans tous les cinémas UGC de France projetant le film, à la date de votre choix (donc, même si vous n'habitez pas Paris, vous pouvez participer et profiter des places si vous gagnez).
Pour participer :
Envoyez nous par mail la réponse à ces deux questions pas trop difficiles - dansomanie@netcourrier.com
1) Quel vrai danseur interprète le rôle masculin principal du film?
2) Qui incarne le rôle de la chorégraphe Liria Elsaj, à Aix-en-Provence?
Les cinq premières personnes à nous envoyer la bonne réponse gagneront chacune 2 places de cinéma. Les cordonnées des lauréats seront transmises au service de presse du producteur du film, qui leur adressera directement leurs billets.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 21956
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Posté le: Dim Nov 13, 2016 8:56 pm Sujet du message: |
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Un portrait d'Anastasia Shevtsova, l'interprète du rôle principal de Polina, dans Les Echos.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26321
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Posté le: Lun Nov 14, 2016 12:07 am Sujet du message: |
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Le film Polina, dont la sortie en salle est prévue le 16 novembre - après avoir été annoncé en 2015 -, est une adaptation assez libre de la bande dessinée éponyme, publiée par Bastien Vivès chez Castermann en 2011. Celle-ci avait été un joli succès de librairie.
Le film, lui, est signé Valérie Müller et Angelin Preljocaj (mari et femme à la ville). Si le chorégraphe établi à Aix-en-Provence, où ont été tournés de nombreux plans de ce long-métrage, est bien connu des balletomanes, Valérie Müller n'a encore; de son côté, qu'une œuvre cinématographique relativement réduite à son actif (sa seule réalisation significative est Le Monde de Fred). Polina pourrait donc bien marquer le véritable départ de sa carrière dans le septième art. Le film bénéficie en tout cas d'une campagne promotionnelle importante, et devrait toucher un public allant bien au-delà des habituels aficionados de la danse classique.
Le scénario de Polina s'écarte souvent assez sensiblement de la bande-dessinée qui l'a inspiré. A défaut d'en respecter la lettre, il souhaite toutefois en préserver l'esprit : pas de tutus blancs - des larmes, des échecs, des bars glauques... Voire.
Le film cherche tout d'abord à s'inscrire dans un cadre social. La danse classique, ce n'est pas (que) pour les gosses de riches. Une mélopée aux accents orientaux et un panoramique sur quelques immeubles tristounets datant de l'URSS de Brejnev sont censés nous plonger dans un milieu populaire, sur fond d'immigration. La communauté géorgienne, dont est issue Polina, n'a toutefois jamais été considérée comme «immigrée» en Russie, puisque issue d'un territoire intégré à l'ex-Empire soviétique, qui lui donna quelques dirigeants de plus ou moins sinistre mémoire : Staline, évidemment, et dans un registre moins sanglant, Edouard Chevardnadzé, ancien ministre des affaires étrangères de Mikhaïl Gorbatchev, avant d'accéder à la présidence de la Géorgie nouvellement indépendante. Et l'appartement cossu des parents de Polina n'a rien d'un gourbi prolétarien. Tropisme parisien de la réalisation? Boulevard Saint-Germain plutôt que Perspective Nevsky? On n'échappe pas non plus à quelques clichés : le papa de Polina fait un business douteux avec des Afghans pour payer les coûteuses études de danse de sa progéniture (la scolarité à l'Académie Vaganova et à l'école du Bolchoï est gratuite pour les citoyens russes, soit dit en passant), et se fait démolir son nid douillet sous les yeux de sa femme et de sa fille avec qui il faisait la fête en buvant et en chantant, parce qu'il n'a pas été tout à fait réglo avec ses employeurs mafieux.
Toute la première partie du film est tournée en Russie, d'abord à Saint-Pétersbourg, puis à Moscou. Quelques plans ont été réalisés au Bolchoï, où Polina est supposée avoir été engagée, mais visiblement, les autorisations n'ont pas dû être simples à obtenir, vu la parcimonie des images retenues au montage. La – encore naïve – Polina y fait la rencontre du bellâtre (français évidemment) de service, Adrien, alias Niels Schneider, auprès de qui elle découvre ce qu'elle croit être l'amour. Adrien la convainc alors de la suivre en France pour s'éclater à Aix-en-Provence. Là, tout est plus cool qu'en Russie, on est au Club-Med et on va se baigner dans les calanques avec des maîtres(ses) de ballet super sympas - vive le soleil, fini la neige et les froidures moscovites. En plus, à Aix, on peut s'exprimer vraiment avec son corps, ce n'est pas comme en Russie, les chorégraphies poussiéreuses et l'éducation à la férule, les heures et les heures à répéter et à se faire rabaisser par des profs autoritaires et impitoyables. Et puis, il y a la musique, exit Tchaïkovski, place à la techno. La civilisation et ses progrès, enfin! Mais comme pour Adam et Eve, le «paradis» est fragile. Patatras, Polina se blesse au mauvais moment, alors que la maîtresse des lieux, Liria Elsaj (Aurélie Dupont, ça aurait été d'un banal...), venait de lui confier le rôle principal de son nouveau ballet. C'est une autre qui hérite de la place, tant sur scène qu'au lit, puisque ce garnement d'Adrien s'empresse de la plaquer pour batifoler avec la rivale – les mecs sont tous des salauds, air connu. Dépitée, Polina fait son baluchon, monte à Paris, se prend une claque, continue sur Anvers et Bruxelles, où la pluie n'est guère plus sympathique, et finit en serveuse de bar pour gagner sa croûte. Elle va se retrouver à la rue quand, coup de bol, elle croise Karl (Jérémie Bélingard, pas Paquette!), un chorégraphe fou de hip-hop et de street-art qui s'occupe de faire découvrir la danse aux djeunes de banlieue et qui cherche une colloc'. Le courant passe, Karl-Jérémie la convainc de se lancer vraiment dans la chorégraphie, malgré sa formation «trop classique». Polina flippe, bien sûr, et veut tout lâcher. In extremis, elle se rattrape aux branches. Le pas de deux qu'elle monte (répétitions «urban-style» sur les quais du port d'Anvers) sur le Concerto pour violon de Phil Glass (y-a-t-il un chorégraphe aujourd'hui qui pourrait éviter le «pape» de la musique minimaliste américaine?) finit par séduire un « producteur venu de Montpellier », qui s'apprêtait à lever le camp, exaspéré par les retards et les états d'âme de Polina.
Le film voulait éviter les clichés : ce ne sont certes plus ceux d'Odette Joyeux et de L'Age heureux, mais tous les poncifs d'aujourd'hui y passent, et le script est toujours parfaitement prévisible. L'album de Bastien Vivès était moins manichéen. Seule la fin surprend, et sauve le scénario. Contre toute attente, Polina est victime du mal du pays, se lasse de la vie occidentale, retrouve Moscou, un Moscou cette fois baigné d'une atmosphère bien plus romanesque, et renoue avec son ancien professeur, jadis autoritaire et qui apparaît maintenant bienveillant.
Si le scénario déçoit un peu – mais pouvait-il en être autrement, tant il est difficile de concevoir une fiction sur la danse qui se destine d'abord à un public relativement jeune? – , Polina est en revanche bien filmé, et les images sont très belles, même si l'artifice est perceptible (un choix esthétique délibéré de la réalisatrice?). Les dialogues sont crédibles, et ont été de toute évidence supervisés par Angelin Preljocaj. Il en va de même pour les acteurs, à commencer par Juliette Binoche. Si la comédienne avait fait des débuts quelques peu controversés dans la danse, avec IN-I, d'Akram Khan, en 2008, au Théâtre de la Ville (les critiques avaient alors été pour la plupart très négatives), elle campe, dans Polina, une directrice de compagnie plus vraie que nature, cultivant une ressemblance physique absolument stupéfiante avec Marie-Claude Pietragalla. A tel point qu'en découvrant les images, on se demande si ce n'est pas l'étoile corse qui tient son propre rôle. De même, Nils Schneider a manifestement très sérieusement travaillé avec Angelin Preljocaj et sa gestuelle est (presque) celle d'un danseur professionnel (il se risque même à des portés). Angelin Preljocaj a d'ailleurs recruté l'acteur franco-canadien pour l'un de ses spectacles, Retour à Berratham, présenté au Théâtre de Chaillot à l'automne 2015 après sa création, l'été précédent, au Festival d'Avignon. La prestation la plus attendue de ceux qui sont déjà familiers de la danse reste néanmoins celle de Jérémie Bélingard, étoile au Ballet de l'Opéra de Paris. Pour qui le connaît, il se livre, plus vrai que nature, dans son rôle de «missionnaire de la danse» auprès de jeunes «issus de la diversité» - pour rester dans les stéréotypes du temps - , légèrement cabotin et désinvolte, jouant sur le registre du «grand-frère» bourru mais protecteur. Une complicité réelle est perceptible avec Anastasia Shevtsova, l'incarnation à l'écran de Polina. La jeune Russe, qui a réussi l'exploit d'apprendre le français en quelques mois pour les besoins du film, semble de son côté parfois encore un peu intimidée et trop «propre sur elle» pour jouer les post-ados en rupture de ban. La fin du film laisse planer l'incertitude : va-t-elle retourner définitivement en Russie, et réintégrer le Bolchoï en Cygne? La même incertitude se fait jour quant au futur d'Anastasia Shevtsova : actrice ou ballerine? Au vu du film, on peut penser qu'elle n'a pas définitivement arrêté son choix. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26321
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Posté le: Mar Nov 15, 2016 9:55 am Sujet du message: |
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Deux critiques contrastées pour le prix d'une, afin de vous faire une opinion : j'y vais, j'y vais pas? Paola Dicelli et moi-même avons vu Polina en avant première et nous vous livrons nos impressions, parfois divergentes, parfois convergentes :
Cinéma : Polina, Danser sa vie, un film de Valérie Müller et Angelin Preljocaj
Pour son second long-métrage, co-réalisé avec son compagnon, le grand chorégraphe Angelin Preljocaj, Valérie Müller donne corps à Polina, qui devient un archétype de la danseuse. Née en Russie dans une famille modeste, entre une mère femme au foyer et un père qui doit des dettes à des truands, la jeune fille ne semble avoir que la danse dans la vie. «La danse, ça vient comme ça», dit-elle à Bojinski, son professeur tyrannique (quelque peu édulcoré par rapport à la BD). Sauf que Polina se démarque de ses consœurs, héroïnes de films sur la danse comme Victoria Page (The Red Shoes), Nina Sayers (Black Swan) ou Mademoiselle Beaupré (incarnée par la regrettée Yvette Chauviré) dans La Mort du cygne.
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Le film Polina, dont la sortie en salle est prévue le 16 novembre - après avoir été annoncé en 2015 -, est une adaptation assez libre de la bande dessinée éponyme, publiée par Bastien Vivès chez Castermann en 2011. Celle-ci avait été un joli succès de librairie.
Le film, lui, est signé Valérie Müller et Angelin Preljocaj (mari et femme à la ville). Si le chorégraphe établi à Aix-en-Provence, où ont été tournés de nombreux plans de ce long-métrage, est bien connu des balletomanes, Valérie Müller n'a encore; de son côté, qu'une œuvre cinématographique relativement réduite à son actif (sa seule réalisation significative est Le Monde de Fred). Polina pourrait donc bien marquer le véritable départ de sa carrière dans le septième art. Le film bénéficie en tout cas d'une campagne promotionnelle importante, et devrait toucher un public allant bien au-delà des habituels aficionados de la danse classique.
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1487
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 21956
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Posté le: Mer Nov 16, 2016 9:00 am Sujet du message: |
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Un reportage sur Polina sur France 3.
La critique de Libé est un peu mitigée (et rejoint largement celle de haydn sur les nouveaux poncifs mis à l'honneur dans le film), celle des Inrocks carrément mauvaise, et celle de La Croix plutôt élogieuse.
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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Posté le: Mer Nov 16, 2016 4:25 pm Sujet du message: |
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Merci. Très chouette interview. Une très forte personnalité sans doute mais une franchise et une clarté du propos qui me plaisent bien.
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1487
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Posté le: Mer Nov 16, 2016 4:42 pm Sujet du message: |
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J'ai vraiment aimé la bd. Déjà parce que ça parle de danse sans etre cliché et ensuite le dessin.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 21956
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Posté le: Mer Nov 16, 2016 4:51 pm Sujet du message: |
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En marge de cette sortie ciné, un article, publié sur le site de France Info, sur la question des doublures dans les films de danse, qui ne se pose pas ici, mais a, par le passé, laissé quelques douloureux souvenirs - parlez-en par exemple à Sarah Lane, "oubliée" du générique de Black Swan.
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Bernard45
Inscrit le: 06 Avr 2008 Messages: 498 Localisation: Orléans
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Posté le: Sam Nov 19, 2016 2:43 pm Sujet du message: |
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Je suis allé voir Polina, et j'ai écrit cela sur mon blog.
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