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Dossier / interviews : L'AGE D'OR au Bolchoï et au Cinéma

 
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haydn
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MessagePosté le: Sam Oct 15, 2016 9:29 am    Sujet du message: Dossier / interviews : L'AGE D'OR au Bolchoï et au Cinéma Répondre en citant

L'Age d'Or - Dossier


    L'Age d'or / Золотой век (initialement intitulé, dans sa translittération française, Le Siècle d'or, a été créé le 26 octobre 1930 au Théâtre Maly de Saint-Pétersbourg (actuel Théâtre Mikhaïlovsky, à ne pas confondre avec Maly Drama Theatre de la même ville).

    Argument : Alexandre Victorovitch Ivanovski
    Musique : Dimitri Chostakovitch
    Chorégraphie : Léonide Jacobson, Vladimir Tchesnakov

    Personnages :
    - Le Directeur d'une foire-exposition industrielle
    - La Diva, danseuse fasciste
    - Un Fasciste
    - Un Commissaire de police fasciste
    - Quatre secrétaires de parti / inspecteurs de police
    - Le Capitaine d'une équipe de football soviétique
    - Une Fille des Jeunesse communistes (Komsomolsk)
    - Une Scout occidentale
    - Un Boxeur noir
    - Un Boxeur blanc
    - Un arbitre de football / de boxe
    - Footballeurs (corps de ballet)
    - Sportifs (corps de ballet)
    - Jeunes communistes (corps de ballet)
    - Scouts occidentaux (corps de ballet)
    - Représentants de commerce (corps de ballet)
    - Invités (corps de ballet)
    - Policiers (corps de ballet)


    Argument :
    Une ville capitaliste.

    Acte 1, scène 1- Le champ de foire, avec une inscription au fronton : "L'Age d'or". Les visiteurs fascistes sont accueillis en grande pompe. L'équipe de football soviétique qui doit disputer un match dans la ville fait, elle, l'objet d'une grande méfiance. On fait la démonstration de nouveaux produits industriels aux visiteurs fascistes. Parmi les divertissements proposés aux visiteurs, il y a des danses hindoues et un match de boxe entre un Noir et un Blanc. La victoire du match est accordée au boxeur blanc, bien que celui-ci se soit avéré inférieur à son adversaire et ait triché. Des ouvriers, furieux de la décision injuste de l'arbitre, envahissent le ring. Ils sont repoussé par la police, aidée par des représentants de la bourgeoisie. Une Jeune communiste s'extrait de la foule et frappe l'arbitre au visage.

    Acte 1, scène 2 - Une buvette sur le champ de foire. Un groupe de jeunes fascistes s'amuse et danse sur les tables. La Diva fait son apparition sous les bravos. Les footballeurs de l'équipe soviétique et un groupe d'ouvriers locaux se joignent au groupe. La danse puissante du capitaine de l'équipe de football de l'équipe soviétique éveille l'attention de la Diva,mais provoque le mécontentement des Fascistes. Dans un geste de fraternité, deux footballeurs soviétiques se mettent à danser avec le boxeur noir. Le camp adverse tente également de montrer d'abord de la bonne volonté, mais on en vient bien vite aux mains, et la police intervient à nouveau. Un fox-trot vient finalement apaiser les esprits.

    Acte 2, scène 1 - Une rue en ville. Les invités soviétiques et le boxeur noir avec qui ils ont sympathisé entreprennent de faire une promenade dans la cité. Ils sont surveillés de près par la police. Les policiers parviennent à glisser des tracts subversifs dans les poches du capitaine des footballeurs soviétiques sans qu'il s'en aperçoivent. Les sportifs soviétiques sont arrêtés. Le boxeur noir, lui, parvient à s'enfuir gr^ce à l'aide de filles des Jeunesses communistes.

    Acte 2, scène 2 - Le Stade des travailleurs. Les ouvriers entrent dans le stade. Des Pionniers exécutent des danses et des démonstrations sportives. La délégation soviétique est accueillie sous les bravos. Un film est alors projeté, qui montre le boxeur noire et les filles des jeunesses communistes persécutées par la police. Les ouvriers s'unissent alors en un "Front rouge". Devant l'émoi provoqué par le film, la police est obligée d'abandonner les poursuites.

    Acte 3, scène 1 - Un Music-hall improvisé sur le champ de foire. Un fasciste, déguisé en capitaine de l'équipe de football soviétique, s'est glissé parmi les danseurs. L'ambiance monte, jusqu'à atteindre son paroxysme lors d'une scène de bacchanale. A nouveau, un film est projeté, montrant la création d'un "Front rouge" composé d'ouvriers qui entreprennent de libérer des prisonniers. Une bagarre éclate, et le fasciste est démasqué. Les ouvriers triomphe et entament une danse de joie avec les sportifs soviétiques.


    En dépit d'une distribution de luxe (Galina Oulanova en Jeune fille communiste, Boris Chavrov - qui fut professeur de Youri Grigorovitch à l'école Vaganova - en Fasciste, Olga Jordan - étoile du Kirov/Mariinsky en Diva), l'Age d'or fut un échec. C'est principalement la musique de Chostakovitch qui fut incriminée, au motif que, prenant prétexte du livret, elle faisait la part trop belle à des musiques occidentales décadentes (jazz, fox-trot etc...), bien qu'il s'agissait officiellement de parodies.

    L'Age d'or disparaît alors très rapidement de l'affiche. On retrouve tout de même le ballet, avec à chaque fois une nouvelle chorégraphique au programme de l'opéra de Kiev (1930) et d'Odessa (1931).

    L’œuvre tombe ensuite dans un oubli de cinquante ans.


    Création de l'Age d'or en 1931 (acte II)


    Création de l'Age d'or en 1931 (acte III)

    En 1982, la veuve de Dimitri Chostakovitch sollicite Youri Grigorovitch pour remonter Age d'or. Le livret est alors totalement remanié par le chorégraphe, en collaboration avec Isaac Glikman. L'action est "dé-soviétisée" et transposée dans un cabaret à l'enseigne de l'Age d'or. Les Fasciste de 1930 deviennent de simples "hooligans", et l'action est centrée sur les amours contrariées de Boris, un jeune pêcheur également membre d'une troupe de théâtre amateur, et de la belle Rita, danseuse de bastringue malgré elle, dans une petite ville sibérienne, en 1923.

    La partition est également retravaillée par le compositeur Boris Titchenko, lui-même élève de Chostakovitch. A la musique originelle, il ajoute des extraits d'un autre ballet, Le Boulon, des Concerti pour piano et orchestre n°1 en u mineur et n°2 en Fa majeur ainsi que la fameuse orchestration que réalisa Chostakovitch de la chanson anglaise Tea for two.

    Enfin, une nouvelle scénographie est commandé à l'inévitable Simon Virsaladzé, collaborateur inséparable de Youri Grigorovitch.

    Ce nouvel Age d'or est créé le 4 novembre 1982 au Bolchoï, à Moscou.

    Rôles - créateurs :

    Rita, serveuse et danseuse au restaurant l'Age d'or - Natalia Bessmertnova
    Boris, un jeune pêcheur - Irek Mukhamedov
    Yashka , chef de bande - Gediminas Taranda
    Luisa, complice et amie de Yashka - Tatiana Golikova
    Le tenancier et imprésario de l'Age d'or - Vladimir Derevianko




    En 1986, l'Age d'or est présenté pour la première (et jusqu'à aujourd'hui la dernière) fois en France, à Paris, au Palais des Congrès, lors d'une tournée du Bolchoï.







    Les représentations eurent lieu le 27, 28, 29, 30 septembre, le 1er, 2, 3, 4, 5, 23, 24, 25 et 26 octobre 1986.

    Dans les rôles principaux alternaient les trios Natalia Bessmertnova / Irek Mukhamedov / Tatiana Golikova et Ludmila Semeniaka / Andris Liepa / Maria Bilova.

    Les réactions de la presse française furent assez mitigées, certains critiques accusant Grigorovitch d'avoir trop édulcoré l’argument d'origine et réclamant davantage de "lutte des classes", d'autres au contraire s'offusquant qu'on puisse ainsi remonter de la "vieille propagande soviétique". C'est Raphaël de Gubernatis, dans le Nouvel observateur (dont la ligne éditoriale générale était déjà à l'époque violemment anti-russe) qui se montra le détracteur le plus virulent de l'Age d'or revu par Grigorovitch. A contrario, c'est la presse supposée de droite (René Sirvin dans Le Figaro, Jacqueline Cartier dans France-Soir) qui a fait preuve de davantage d'indulgence envers le chorégraphe et directeur du Bolchoï.








    On peut visualiser sur le site de la Bibliothèque nationale de France un album de 66 clichés réalisés par Daniel Candé lors des représentations de 1986, apparemment avec la seconde distribution (Semeniaka/Liepa/Bilova) :


    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9080400w


    La Première parisienne de l'Age d'or, le 27 septembre 1986, fut prétexte à une soirée de gala, lors de laquelle la presse people releva la présence de VIP d'horizons assez divers : Ghislaine Thesmar, Laurent Hilaire - jusque là rien d'étonnant - mais aussi Bernadette Chirac, Annie Cordy et Bernard Tapie (encore persona grata à l'époque).

    Il y avait aussi la plus jeune étoile masculine de l'Opéra de Paris, un certain... Manuel Legris, qui déclara au Quotidien de Paris :

      Je n'ai jamais vu danser la compagnie du Bolchoï, mais j'ai vu certains de ses jeunes éléments lors du concours d'Osaka. C'étaient de très bon jeunes danseurs dans la grande tradition classique. Leur technique et leur style sont très différents des nôtres. Ils ont un autre placement des bras et du haut du corps, et surtout une autre manière de respirer. Cela leur donne sans doute plus de souplesse dans les sauts et les pliés et une danse qui paraît plus athlétique. Notre technique à nous me paraît plus axée sur certains effets que sur la force en profondeur. Pour les danseurs de ma génération comme je crois, pour les autres, cette tradition demeure fascinante et très respectable, et nous rêvons tous de nous y confronter de près. J'adorerais être invité là-bas, autant pour l'intérêt de cette confrontation que pour l'importance que cela représente dans une carrière.


    Enfin, l'attraction de la tournée parisienne du Bolchoï en 1986 fut la présence de Vera Boccadoro, une danseuse française qui avait démissionné de l'Opéra de Paris pour aller tenter sa chance dans la compagnie moscovite, et qui revenait en France en tant que chorégraphe cette fois (le Bolchoï présentait, en alternance avec L'Age d'or et Raymonda, l'une de ses créations, Mozart et Salieri, d'après Pouchkine) :






    La Chronique de notre correspondante Katia Anapolskaya, qui a assisté aux répétitions de l'Age d'Or, et interviewé Ekaterina (Katia) Krysanova, qui sera filmée dimanche 16 octobre 2016 dans le rôle de Rita pour la retransmission en direct dans les cinémas Pathé Live:

      C’est curieux, mais on peut trouver quelque chose de symbolique dans le fait que la reprise au Bolchoï du ballet L’Age d’or se fasse en octobre, à la veille de la commémoration de la révolution d’Octobre 1917, comme cela avait déjà été le cas en 1930 pour la première de ce ballet sur la scène de l’ancien Mariinski. Ce ballet n’était alors pas resté longtemps à l’affiche, malgré un casting de légende : Ulanova, Iordan, Shelest, Chavrov et Lavrovski!

      La chorégraphie de cette première version était le fruit de la collaboration de Vassili Vainonen, Leonid Iakobson et V. Tchesnakov et les décors étaient de Valentina Khodassevitch. Après la révolution de 1917, le ballet s’est mis à la recherche de nouvelles idées créatrices pour faire la distinction entre l’art du passé et celui de la nouvelle époque en gestation. Sur la scène apparaissent de nouveaux héros: des gens simples, des membres des jeunesses communistes, des représentants du prolétariat qui construisent une nouvelle vie et luttent pour un avenir radieux.

      A la base du livret écrit par Alexandre Ivanovski se trouve l’histoire d’une équipe soviétique de football qui se rend en Occident pour participer à un match et qui va connaitre là-bas diverses aventures. On pourrait penser que ce livret répondait à toutes les attentes des autorités soviétiques qui l’avaient commandé: on y trouve la confrontation entre deux forces, la société socialiste lumineuse et le monde capitaliste en pleine décomposition. Ce qui n’a pas empêché ce ballet, sur une musique de Dmitri Chostakovitch, de ne pas rester longtemps à la scène et même d’être interdit, comme cela fut le cas pour les deux autres ballets de Chostakovitch. La raison en était l’hostilité ouverte de la critique musicale envers la musique de Chostakovitch.

      De son côté, le compositeur n’a pas manifesté le désir de voir reprendre ce ballet, surtout avec le livret d’Ivanovski. Mais en 1982, Youri Grigorovitch et le musicologue Isaac Glinkman ont transformé le livret : l’action se passe désormais dans une ville du sud, au bord de la mer, et L’Age d’or est le nom d’un restaurant où se retrouvent trafiquants, bandits et autres éléments indésirables d’avant la Révolution. Une intrigue amoureuse a été ajoutée, entre Boris, jeune pêcheur et militant d’une brigade d’agitprop, et Rita, une jeune fille, danseuse dans ce restaurant, qui grâce à l’amour va abandonner cette vie décadente pour
      rejoindre les rangs de ceux qui construisent une vie nouvelle.

      La musique aussi a été modifiée. On y a ajouté des passages lents des concertos pour piano de Chostakovitch. Le décor a été confié à Simon Virsaladze, grand maitre en la matière et collaborateur de longue date de Grigorovitch. Curieusement, cette nouvelle version du ballet n’est pas non plus restée longtemps au répertoire. A chaque nouvelle reprise, quelle que soit l’époque, il est resté seulement un ou deux ans à l’affiche avant de disparaitre pour longtemps. En 2006, Grigorovitch a fait une autre rédaction de son ballet, l’a raccourci, mais encore une fois, sa reprise de L’Age d’or a connu le même sort.

      Cela est d’autant plus étonnant que cette œuvre de Grigorovitch a toujours été très appréciée par le public : il y a dans ce ballet beaucoup de scènes de grande qualité avec le corps de ballet, un duo des héros principaux plein de charme et de lyrisme, et surtout des danses en vogue dans les années vingt comme le foxtrot ou les claquettes. Pour ceux qui l’ont vu à l’époque, la qualité de ce ballet tient principalement à la musique de Chostakovitch, dans laquelle comme d’une corne d’abondance bouillonne la fantaisie incomparable du maitre et au travail fascinant et inoubliable de tous les artistes, plein de charisme, qui ont été les premiers à interpréter s les rôles principaux: Natalia Bessmertnova, Irek Moukhamedov, Tatiana Golikova et Gediminas Taranda.

      Quelle que soit la qualité de l’interprétation d’un nouveau danseur et quel que soit son talent, on le comparera toujours à ceux qui ont créé ces rôles. Aujourd’hui la danseuse étoile Ekaterina Kryssanova a une double tâche puisqu’elle danse deux personnages de ce ballet, Liouska et Rita. Elle a déjà interprété avec succès le rôle de Liouska en 2006 et c’est dans ce rôle que nous allons la voir le 16 octobre lors de la retransmission de son spectacle dans de nombreux cinémas du monde entier. Elle dansera pour la première fois le 15 octobre le rôle de Rita. Nous lui avons posé quelques questions à la veille de cette première.

      ______________________________________

      Katia, il y a presque dix ans, vous avez déjà dansé le rôle de Liouska dans ce ballet. On sait que ce ballet a été modifié en 2006. Il y a des changements pour vous dans ce rôle?

      - Il n'y a pas eu de modifications dans les rôles de solistes. Les modifications ou réductions ont concerné seulement les danses de corps de ballet.

      Pour votre préparation, vous vous référez aux sources d’origine, autrement dit, c’est important pour vous de revenir à ceux qui ont été les premiers à interpréter le rôle?

      - Quand je travaille un rôle, je ne m’intéresse qu’aux sources d’origine et les danseuses qui ont créé les rôles, Bessmertnova et Golikova, étaient merveilleuses.

      Demain, c’est de nouveau une première pour vous dans le rôle de Rita. C’était votre souhait de danser Rita? Quel rôle est plus difficile ? Vos talents d’actrice sont connus mais comment arrivez-vous à passer aussi rapidement d’un personnage à l’autre?

      - C’est Youri Grigorovitch qui m’a proposé de danser le rôle de Rita. Les deux rôles sont intéressants. Le rôle de Rita est plus complexe du point de vue dramatique et psychologique. C’est un rôle qui évolue : Rita change au cours du ballet, son monde intérieur change, de même que ses rapports avec les autres. C'est une image avec plusieurs facettes. A mon avis, Liouska est un personnage plus statique, ce pourquoi il me semble qu’il est plus facile à danser. Mais il est très important pour le développement du sujet, il permet de mettre en valeur le personnage de Rita. Ce n’est pas facile de passer d’un personnage à l’autre, mais cela fait partie de notre travail d’acteur, nous devons pouvoir le faire…

      Qu’est-ce qui vous attire dans ce ballet? A votre avis en quoi ce ballet peut intéresser un spectateur d’aujourd’hui?

      - Il me semble que ce qui fait la valeur d’une œuvre chorégraphique, c’est la manière dont le monde intérieur des héros est montré sur scène. Dans ce ballet, on voit beaucoup de situations psychologiques complexes, des relations humaines compliquées, un triangle amoureux, la lutte pour l’amour d’une femme… C’est tout cela qui intéresse les spectateurs. L'oeuvre de Chostakovitch occupe une place à part dans l'histoire de la musique. Dans sa musique se mélangent des éléments personnels et subjectifs et d'autre part des éléments objectifs, nécessaires pour satisfaire au goût de l'époque. Mais dans les deux cas, on perçoit toujours sa position morale. On peut le qualifier de chroniqueur de l'histoire soviétique. En dépit des tentatives de lui donner une orientation idéologique, le ballet est toujours resté un art sans époque et sans frontières. Espérons que ce premier ballet, qui ouvre le Festival du ballet en l’honneur du 90eme anniversaire de Youri Grigorovitch restera un certain temps au répertoire du théâtre.

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    Quelques photos de répétition, avec Nina Kaptsova, Ekaterina Krysanova, Ruslan Skvortsov et Mikhaïl Loboukhine

























    Et notre interview du réalisateur Vincent Bataillon, qui filmera L'Age d'or pour la retransmission du 16/10/2016 au cinéma :



      05 octobre 2016 : Vincent Bataillon, réalisateur - Le Bolchoï, derrière la caméra

        Ma collaboration avec le Bolchoï a débuté en réalité avant Pathé Live. C'était en 2003 et François Duplat, le producteur de Bel Air Media, faisait son premier grand ballet avec le Bolchoï : La Fille du Pharaon. Il m'avait demandé d'être directeur photo sur cette production. Ce ballet a été ma première rencontre avec le Bolchoï et ce fut un choc. J'avais rarement vu une compagnie de danse de ce niveau-là. Par la suite, je suis devenu réalisateur. Le premier film que j'ai réalisé, c'était Bolt, d'Alexei Ratmansky. Tout de suite après, on a fait Flammes de Paris, qui était la première retransmission en direct réalisée avec Pathé Live. A l'époque, ça s'appelait Cielécran et on ne prévoyait pas encore de faire quelque chose de régulier. C'est à partir de 2010 qu'on a proposé cinq directs par an. Nous entamons donc notre sixième saison.

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