Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Lun Mar 07, 2016 6:57 pm Sujet du message: |
|
|
Manuel Legris nous fait parvenir toute une série de photos de répétitions du Corsaire (première à la Staatsoper le 20 mars), ainsi que les planches de costumes dessinés par Luisa Spinatelli :
1.- Photos de répétition
Corps de ballet
Alicia Firenze - Davide Dato - Manuel Legris
Robert Gabdullin - Liudmila Konovalova
Robert Gabdullin - Maria Yakovleva
Corps de ballet - Liudmila Trayan - Manuel Legris
Manuel Legris - Kirill Kourlaev - Liudmila Trayan - Maria Yakovleva
Manuel Legris
Manuel Legris
Richard Szabó - Géraud Wielick
Maria Yakovleva - Robert Gabdullin |
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Lun Mar 07, 2016 7:20 pm Sujet du message: |
|
|
1.- Dessins des costumes (Luisa Spinatelli)
Enfants
Les Femmes du souk
Birbanto
Birbanto
Conrad
Conrad
Les Amies de Médora
Gulnare
Gulnare
Un Marchand
Les Femmes du sérail
Les Corsaires
Les Corsaires
Médora
Médora
Médora
Médora
Les Odalisques
Les Suivantes de Zulmée |
|
Revenir en haut |
|
Gabriele Steidler
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 855
|
Posté le: Jeu Mar 17, 2016 7:42 pm Sujet du message: |
|
|
This teaser is part of the more extensive documentary The Making of- Le Corsaire, Balázs Delbó, the owner of DelbeauFilm, is working on at the moment. Unfortunately, the financing of a public screening of the film in Vienna proves to be difficult. To make the documentary also available for ballet lovers in France or Japan, I suggested to Mr Delbó to add it as bonus material on the announced DVD of Le Corsaire. Maybe some of you will be glad to hear that in any case he will try to take up this proposal.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Lun Mar 21, 2016 1:33 am Sujet du message: |
|
|
Comptes-rendu à venir : Manuel Legris a réussi son pari, et son premier grand ballet en trois actes en tant que chorégraphe a été un succès. Excellent corps de ballet féminin, et un Davide Dato époustouflant en Birbanto.
Énormément de VIP présents à la Wiener Staatsoper, dont Aurélie Dupont, Agnès Letestu, Claude Bessy, Elisabeth Platel, Eleonora Abbagnato, Benjamin Pech, Jean-Marie Didière, Isabelle Guérin...
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Lun Mar 21, 2016 12:29 pm Sujet du message: |
|
|
N'oublions pas les formidables Maria Yakovleva et Liudmila Konovalova en Médora et Gulnare - laquelle des deux est la plus piquante et virtuose? - et un excellentissime trio d'Odalisques à la chorégraphie revisitée (on retrouve néanmoins des bouts du pas de trois classique disséminés dans l'oeuvre, notamment la 3e variation, dansée par Gulnare). Les garçons sont un peu plus en retrait - Davide Dato (une fusée à la précision d'horloger) excepté -, mais le niveau général du corps de ballet n'en est pas moins impressionnant et aussi bien les danses de caractère que l'académisme du Jardin Animé sont assurés bravement.
La petite déception vient sans doute des décors de Luisa Spinatelli, qui font plus esquisses que tableaux et manquent à mon goût de profondeur pittoresque et de vertu d'illusion. Très jolis costumes en revanche.
La version Legris ne fera certes pas oublier celle de Ratmansky/Bourlaka pour le Bolchoï, au propos plus philologique et dotée évidemment de beaucoup plus de moyens, mais c'est une fort belle réussite, qui sait sublimer la compagnie, et, à l'heure actuelle, une production qui me semble bien plus intéressante que celle, si trivialement plan-plan, de l'ENB.
|
|
Revenir en haut |
|
Gabriele Steidler
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 855
|
|
Revenir en haut |
|
Gabriele Steidler
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 855
|
Posté le: Lun Mar 21, 2016 7:35 pm Sujet du message: |
|
|
Marianela Nunez and Semyon Chudin will be dancing Nureyev's Don Quixote in Vienna on June 5.
The cast of the three performance in May will be Kiyoka Hashimoto+Davide Dato on the 26th and Maria Yakovleva+Denys Cherevychko on the 28th and 31st.
|
|
Revenir en haut |
|
chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011 Messages: 1882
|
|
Revenir en haut |
|
Gabriele Steidler
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 855
|
|
Revenir en haut |
|
Gabriele Steidler
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 855
|
Posté le: Mer Mar 23, 2016 11:39 pm Sujet du message: |
|
|
Gabriele Steidler a écrit: |
Ballett-Hommage
Forsythe / Horecna /Lander
Vienna State Opera, 15 December 2013
Obviously, Soloists Kiyoka Hashimoto and Davide Dato keep on moving on the road to Principal dancers. |
Kiyoka Hashimoto has been promoted to the rank of Principal dancer after having danced the role of Médora in tonight's performance of Le Corsaire.
|
|
Revenir en haut |
|
mirage
Inscrit le: 19 Jan 2006 Messages: 197
|
|
Revenir en haut |
|
mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14867 Localisation: tokyo
|
|
Revenir en haut |
|
Gabriele Steidler
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 855
|
Posté le: Jeu Mar 24, 2016 11:40 am Sujet du message: |
|
|
Here are two pictures of Kiyoka Hashimoto in the role of Médora and as Gulnare. She had also danced this demanding role two days before her debut as Médora.
There are also some backstage pictures of the evening of her promotion.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Jeu Mar 24, 2016 6:17 pm Sujet du message: |
|
|
Et ma chronique du Corsaire, qui sera bientôt suivie d'une version illustrée :
Le Corsaire (Manuel Legris), 20 mars 2016
Les pirates d’opérette sont décidément à la mode, et après Alexeï Ratmansky (Bolchoï), Kader Belarbi (Capitole de Toulouse) et Anne-Marie Holmes (adaptation pour l’English National Ballet de la version dansée à l’American Ballet Theater), c’est Manuel Legris qui se lance dans l’aventure, avec une nouvelle production du Corsaire pour sa troupe, le Ballet de la Wiener Staatsoper. La démarche de Manuel Legris se situe à mi-chemin de celle d’Alexeï Ratmansky (une quasi-reconstitution historique) et de celle de Kader Belarbi (une relecture moderne et beaucoup plus radicale d’un ballet du dix-neuvième siècle).
Pour Manuel Legris, le défi était de taille. Même si l’ancien danseur étoile de l’Opéra National de Paris peut aujourd’hui faire valoir une expérience solide de directeur de compagnie, et si son Corsaire s’appuie pour plus de la moitié sur la tradition, il s’agissait là de sa première tentative pour monter un grand ballet en trois actes. M. Legris n’avait jusqu’à présent à son actif, en tant que chorégraphe, qu’un bref duo, Donizetti Pas de Deux, qui date de 2007.
La principale originalité de la version du Corsaire que Manuel Legris vient de signer pour Vienne est l’introduction de deux passages musicaux empruntés à un autre ballet composé par Adam, L’Ecumeur de mer, créé à Saint-Pétersbourg le 21 février 1840 sous le titre russe de Morskoï rasbonick (Морской разбойник). L’ouvrage était destiné à Marie Taglioni et s’inspirait du roman éponyme de James Fenimore Cooper (titre original anglais : The Water Witch, dont la traduction française venait tout juste de paraître (1839). L’Ecumeur de mer avait, lors de sa création, remporté un succès considérable, et bénéficié d’une scénographie fastueuse, pour laquelle le Tsar Nicolas Ier n’avait pas hésité à octroyer une subvention supplémentaire de 100 000 roubles prélevée sur sa cassette personnelle. Belle revanche en tous cas pour Adam, qui s’était déjà intéressé à Fenimore Cooper avec Les Mohicans, ballet écrit pour l’Opéra de Paris en 1837, qui s’était soldé par un fiasco retentissant.
La musique de L’Ecumeur de mer, que Manuel Legris a utilisée pour la «Danse des esclaves» de l’acte I, et surtout, pour le grand pas de trois des Odalisques au dernier acte, s’intègre parfaitement au Corsaire, et l’on en vient presque à regretter que le chorégraphe n’en n’ait pas profité aussi pour nous débarrasser des scories dues à Drigo, Gerber, Oldenburg et autres Zabel qui encombrent la partition d’Adam et agressent l’oreille. Parmi les ajouts plus ou moins heureux de la seconde moitié du dix-neuvième siècle et du début du vingtième siècle, il n’y a guère que la magnifique scène du «Jardin animé», due à Léo Delibes, qui mérite d’être préservée.
Sur le plan de la dramaturgie, Manuel Legris innove en transformant le rôle mimé d’Isaac Lanquedem, le marchand d’esclaves, en véritable rôle dansé. Le rôle d’Ali, de toute façon bien postérieur à la création du Corsaire, est quant à lui purement et simplement supprimé. On ne le regrettera pas, l’argument du Corsaire étant déjà suffisamment embrouillé. La version Legris n’échappe d’ailleurs pas à cet écueil : si l’acte I est parfaitement intelligible, le II brouille les pistes, et le III, hors la scène du naufrage, n’offre aucun intérêt du point de vue théâtral (Ratmansky s’y était aussi un peu embourbé, et avait été obligé, pour combler le manque d’action scénique, de créer un personnage masculin sans nom ni rôle véritable, et cantonné à une sorte de «figuration dansée»).
C’est d’ailleurs par la figuration que la réalisation de Manuel Legris pêche un peu. Du fait de sa solide expérience de danseur classique, même s’il s’agit de son premier vrai grand ballet, M. Legris maitrise l’écriture des pas, et tout ce qui relève de la danse pure est bien mené. Il est en revanche moins à l’aise quand il s’agit d’ordonner les mouvements de la figuration et les déplacements relevant du théâtre pur. On relève quelques maladresses par exemple dans la danse des esclaves, où les geôliers, le fouet à la main, arpentent la scène du lointain à la face et de la face au lointain sans réelle justification. De même, la gestuelle des Suivantes de Zulmée n’est pas toujours suffisamment contrôlée, et évoque par trop celle de paysannes tout droit sorties de Giselle (encore qu’Adam ait prévu dans son Corsaire des danses «lituaniennes » d’un rapport assez éloigné avec l’univers de la piraterie du Levant). Mais il s’agit là de détails, et des corrections interviendront certainement au fil des représentations.
La scénographie de Luisa Spinatelli, initialement pensée pour un projet avorté à la Scala de Milan, est plutôt réussie et agréable sur le plan visuel. Le plateau n’est pas encombré d’accessoires inutiles, et la danse peut s’épanouir à son aise. Les costumes sont jolis et seyants. Seul regret, la réalisation du décor aurait mérité davantage de profondeur, de faste, mais les budgets ne sont pas extensibles, et même l’Opéra de Paris n’investirait sans doute plus aujourd’hui les sommes qui ont permis, il y a trente ans, les créations fastueuses d’un Rudolf Nouréev.
Il ne serait évidemment pas pertinent d’oser une comparaison avec une formation telle que le Bolchoï, Manuel Legris dispose, après six ans passés à la direction du Wiener Staatsballett, d’un bel outil, et on louera la qualité du travail accompli, tout particulièrement en ce qui concerne l’effectif féminin, stylé et discipliné.
Chez les solistes principaux, Robert Gabdullin incarnait un Conrad énergique et fougueux, passant les double-assemblés introduits avec malice par Manuel Legris dans la chorégraphie avec un brio certain. On en a vu de moins réussis ailleurs. Néanmoins, le vrai héros masculin de la soirée du 20 mars 2016 fut incontestablement le magnifique Birbanto de Davide Dato, Italien de naissance mais pur produit de l’école de danse du Wiener Staatsballett. Il a fait preuve d’un engagement physique impressionnant, et d’aptitudes techniques dignes des solistes des meilleures compagnies internationales. Parfait dans le rôle du traître, il a également démontré de vraies affinités théâtrales avec le personnage dont on lui avait confié l’incarnation.
Kirill Kourlaev campait un Lanquedem de belle facture, veule avec le Pacha, hautain et méprisant avec les autres. Son rôle n’a toutefois plus aucun rapport avec la caricature de Juif cupide, plus conforme à l’esprit du dix-neuvième siècle, et qu’Alexeï Ratmansky (par ailleurs exempt de toute suspicion de complaisance antisémite) n’avait pas hésité à préserver (on trouve un caractère analogue, le cabaretier, dans Benvenuto Cellini, de Berlioz).
Les emplois féminins principaux étaient tenus par un duo de Russes, Maria Yakovleva (Medora) et Liudmila Konovalova (Gulnare), la première ayant été formée à Saint-Pétersbourg (Académie Vaganova) et la seconde à Moscou (Ecole du Bolchoï). Leurs tempéraments sont bien contrastés et correspondent à leurs personnages respectifs : plus hiératique, presque noble, pour Médora (pupille de Lanquedem, certes, mais censée devenir l’épouse du Pacha, avant que Conrad ne s’en mêle), plus pétillant, narquois, pour Gulnare, l’esclave impertinente et rebelle.
Zulmée est un peu la sacrifiée de l’affaire, et elle doit se contenter d’une variation et d’un bref duo avec Birbanto à l’acte I. Le rôle existait pourtant déjà lors de la création du Corsaire à Paris en 1856 : Zulmée incarnait alors l’épouse favorite du Pacha, en passe d’être détrônée par Médora. La jeune soliste génoise Alice Firenze s’est néanmoins acquittée avec les honneurs de son bref numéro de virtuosité.
Enfin, last but not least, il faut souligner la qualité et l’homogénéité du trio d’Odalisques composé de Natascha Mair, Nina Tonoli et Prisca Zeisel. Si aucune des protagonistes ne dominait ou ne rejetait ses comparses dans l’ombre, la vivacité et la précision de la Belge Nina Tonoli, passée par la Royal Ballet School, dans la seconde variation méritent plus particulièrement d'être louées.
Manuel Legris aura donc réussi son pari de se lancer dans une création chorégraphique à grande échelle, et son Corsaire devrait sans doute s’inscrire de manière durable au répertoire de la compagnie nationale autrichienne, et pourquoi pas, être présenté en tournée au public étranger.
Dernière édition par haydn le Ven Mar 25, 2016 10:38 am; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Ven Mar 25, 2016 10:31 am Sujet du message: |
|
|
haydn a écrit: |
Les pirates d’opérette sont décidément à la mode, et après Alexeï Ratmansky (Bolchoï), Kader Belarbi (Capitole de Toulouse) et Anne-Marie Holmes (adaptation pour l’English National Ballet de la version dansée à l’American Ballet Theater), c’est Manuel Legris qui se lance dans l’aventure, avec une nouvelle production du Corsaire pour sa troupe, le Ballet de la Wiener Staatsoper. |
N'oublions pas non plus la version d'Ivan Liška pour le Ballet de Bavière (2007 - la même année que celle de Ratmanski/Bourlaka pour le Bolchoï), à laquelle avait collaboré Doug Fullington, musicologue et spécialiste des notations Stépanov. Mikhaïl Messerer a aussi monté une nouvelle version du ballet il y a quelques mois au Mikhailovski.
haydn a écrit: |
Sur le plan de la dramaturgie, Manuel Legris innove en transformant le rôle mimé d’Isaac Lanquedem, le marchand d’esclaves, en véritable rôle dansé. Le rôle d’Ali, de toute façon bien postérieur à la création du Corsaire, est quant à lui purement et simplement supprimé. On ne le regrettera pas, l’argument du Corsaire étant déjà suffisamment embrouillé. |
Le rôle de Lanquedem est un rôle mimé à l'origine et il l'est aussi dans la version Ratmanski/Bourlaka qui se veut plus authentique, mais dans la version Holmes pour l'ABT (reprise par l'ENB) ou dans celle de Gusev/Vinogradov pour le Kirov, c'est non seulement un rôle dansé, mais un rôle de bravoure (Lanquedem ou Lankedem - plus du tout Isaac, réminiscence du Juif errant - est notamment le partenaire de Gulnare dans le Pas d'Esclave de la scène du Bazar).
Le rôle de l'Esclave Ali est supprimé, moins par souci d'authenticité (comme dans la version Ratmanski/Bourlaka) que par souci de clarté. Cependant, dans les versions où il existe, il est moins un rôle qu'une apparition héroïque éphémère destinée à accompagner Médora dans le fameux pas de deux/pas de trois, et je ne suis pas sûre que ce soit lui le vrai responsable de la confusion du livret (que tout nouvel adaptateur prétend toujours rendre plus clair - las... ).
haydn a écrit: |
Zulmée est un peu la sacrifiée de l’affaire, et elle doit se contenter d’une variation et d’un bref duo avec Birbanto à l’acte I. Le rôle existait pourtant déjà lors de la création du Corsaire à Paris en 1856 : Zulmée incarnait alors l’épouse favorite du Pacha, en passe d’être détrônée par Médora. La jeune soliste génoise Alice Firenze s’est néanmoins acquittée avec les honneurs de son bref numéro de virtuosité. |
Dans la tradition, Zulmée est en effet la favorite du Pacha et c'est un pur rôle de pantomime (pas anodin cependant s'il est bien interprété, je me souviens encore à la création au Bolchoï d'Irina Zibrova). Manuel Legris l'a complètement transformé, il en a fait un autre personnage (elle est présentée comme fille d'un riche marchand qui jette son dévolu sur Birbanto) - en réalité une danseuse de caractère. Elle intervient, outre dans une danse de l'acte I, aux côtés de Birbanto, à l'acte II, toujours aux côtés de Birbanto, dans ce que j'ai compris comme étant l'équivalent de la Danse des Forbans de la version du Bolchoï.
A noter que Manuel Legris a introduit un petit prologue "sur la plage", qui voit l'enlèvement de Gulnare et Médora par Lanquedem et permet de justifier la scène du Bazar qui suit (m'enfin, c'est surtout un prétexte à nous plonger d'emblée dans la virtuosité).
Les décors manquent de couleur et de profondeur, comme dit plus haut, c'est mon seul vrai bémol, mais le naufrage est très réussi.
|
|
Revenir en haut |
|
|