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haydn Site Admin
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1476 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Oct 26, 2005 3:01 pm Sujet du message: The Great Barrier Reef Tortoise |
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Gang, if that weird thing be an arabesque penchée,
I'm a Great Barrier Reef Tortoise
Please, do not feed the animals!
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1476 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Oct 27, 2005 10:31 am Sujet du message: |
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Mais nous pouvons nous repasser en boucle - en mémoire -
la délicieuse apparition en arabesque penchée de Mlle. Mélanie Hurel dans La Belle au Bois Dormant en décembre dernier,
la jambe délicatement levée à un angle d'environ 130 degrés, la jambe à terre droite comme une épée, le torse fermement soutenu dans une rotation digne d'un peintre...
Dream on...
j'oublie de rapporter l'étonnement d'un de mes amis qui dit toujours à la vue dudit grand écart prétextant être arabesque penchée
"is the man running the Hoover?"
(il doit être en train de passer l'aspirateur)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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suzy
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 190 Localisation: liers belgique
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Jeu Oct 27, 2005 3:38 pm Sujet du message: |
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Edito-brosse-à-reluire signé Agnès Izrine pour ce numéro de novembre de Danser, que l'on croyait plutôt orienté gauche-caviar-cultureuse que droite-Neuilly-Auteuil-Passy, tout à la gloire de la politique menée par Renaud Donnedieu de Vabre :
Citation: |
Le Ministre de la Culture [...] reprend une vraie politique en faveur de la danse. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une politique concertée et intelligente, un vrai plan qui s'attache à penser la danse dans le contexte de notre pays. Aucun écueil n'est laissé dans l'ombre, de la vie quotidienne des danseurs à l'accès à la culture en danse des Français, de la nécessaire diversité du paysage chorégraphique à l'adaptation de la loi sur l'enseignement [...]. On s'aperçoit aussi qu'il s'agit d'un formidable travail d'équipe auquel les danseurs eux-mêmes et les professionnels qui soutiennent la danse depuis des années ont été associés. |
Si après un cirage de pompes aussi dévot, Mme Izrine n'obtient pas un poste pépère du côté de la Rue de Valois, c'est vraiment à désespérer...
Et pour faire bonne mesure, Agnès Izrine, en plus de l'édito, se fend d'un grand article sobrement intitulé "Un plan d'enfer", où elle annonce que dans le numéro de janvier de Danser paraîtra en plus une interview - qu'on imagine décoiffante - du Ministre de la Culture himself. Vous apprendrez également que PAC, cela ne signifie pas "Poulet Prêt à Cuire" ou "Politique Agricole Commune", mais "Projet Artistique et Culturel".
La rédac' chef de Danser pousse le zèle flagorneur jusqu'à raconter carrément n'importe quoi, puisqu'elle ne craint pas d'écrire qu'"il existe de nombreux Ballets en France qui emploient 200 danseurs". On croyait bêtement qu'avec ses 154 souriceaux, l'Opéra de Paris possédait la plus grande troupe hexagonale. Que nenni. A la place des artistes du Mariinsky, qui doivent venir prochainement se produire au Châtelet, on se méfierait : une nationalisation sauvage les guette au tournant, et ils risquent peut-être de ne pas revoir leur Russie natale de sitôt...
Le lecteur repu de la propagande ministérielle pourra poursuivre le feuilletage de Danser par l'excellent reportage de... René Sirvin (oui, oui, le critique du... Figaro. Si après ça vous savez encore qui est de quel bord, chapeau!) consacré au Ballet de Riga, qui viendra présenter le Corsaire à la Maison de la danse de Lyon fin novembre. Les magnifiques photos qui illustrent le texte donnent en tout cas vraiment envie d'aller voir le spectacle.
Autre bel article, celui de Dominique Crébassol, qui fait un point assez complet sur les adaptations chorégraphiques des oeuvres de Shakespeare.
A noter également le coup de projecteur donné sur la création contemporaine Belge, qui, avec des artistes tels Pierre Droulers, Thierry de Mey ou Hans Van de Broeck, qui seront présents du 22 au 26 novembre prochain à Châlon sur Saône, dans le cadre du festival "Instances 3".
Si vous voulez tout connaître de la journée de travail d'un hip-hoppeur de base, Danser est aussi fait pour vous, avec trois pages sur le sujet. Et si vous trouvez que le Centre National de la Danse, c'est plus chic qu'une gare du RER parisien, le journal vous y emmène aussi, histoire de vous faire découvrir tout le confort moderne dont peuvent y disposer les artistes chorégraphiques.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Lun Oct 31, 2005 2:55 pm Sujet du message: |
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Si Lucia Lacarra et Cyril Pierre tiennent la vedette sur la couverture de DanseLight, en pages intérieures, c'est Eleonora Abbagnato qui fait les gros titres. Apparemment, l'Italien est une langue pas trop bien maîtrisée à la rédaction, puisque le prénom de la Première danseuse est affublé d'un "é" qui n'a rien de sicilien...
On y apprend que "depuis Orphée et Eurydice, de Pina Bausch, son partenaire de prédilection est Yann Bridard "avec qui elle se sent très en confiance". On y apprend qu'elle ne se "focalise pas" sur une "nomination [d'Etoile] attendue", mais qu'elle "attend avec envie" les séries de La Bayadère et de La Dame aux camélias, où elle sera apparemment distribuée dans les rôles principaux.
Opéra de Paris encore, avec une hagiographie de la nouvelle Etoile, Benjamin Pech, manifestement expédiée un peu hâtivement. Entre autres choses passionnantes, on y apprend que "sa technique classique lui a permis de tenir souvent les rôles principaux des grands ballets classiques". Monsieur de Lapalisse doit tenir la plume de DLM (Danse Light Magazine, pour les intimes).
Opéra de Paris toujours, avec une double page consacrée à Martin Chaix, qui rapporte à Bérangère Alfort ses "impressions de Chine". Très au fait des derniers développements de la culture et de la gastronomie chinoises, Mme Alfort juge utile de préciser que Martin Chaix, s'il a beaucoup apprécié les coutumes asiatiques, s'est néanmoins abstenu "de manger du chien". Cela tranquilisera certainement Agnès Letestu, qui n'aura donc pas besoin d'un garde du corps pour assurer la sécurité de son Chihuahua s'il s'avise de rôder aux abords du Palais Garnier.
Gastronomie bis, avec les habituelles fiches-cuisine, qui méritent d'être conservées, puisqu'elles reproduisent des photos historiques montrant Michel Renaud, Maria Tallchief, Serge Lifar, Edmond Audran et Ludmilla Tcherina.
Sur la page en regard figure la suite de l'hommage à Serge Lifar, signé de Claire Sombert, cette fois, et lui aussi illustré d'une photo du Maître, posant accoudé sur le portrait d'Auguste Vestris aujourd'hui exposé au musée de l'Opéra.
Côté compte-rendus de spectacles, c'est le dernier "Gala des étoiles" au Théâtre des Champs-Elysées qui se taille la part du lion. Les dithyrambes signés de Patrick Herrera sont accompagnés d'une interview de Federico Bonelli, Principal au Royal Ballet, qui participait à la manifestation. C'est lui aussi qui figure, aux côtés d'Alina Cojocaru, sur le poster du numéro de Novembre de Danse Light. On apprend par ailleurs qu'Arte diffusera le 25/12/2005 et le 01/01/2006 quelques extraits des représentations du "Gala des étoiles", à 20h15.
On reste en compagnie du Royal Ballet, avec une critique enthousiaste signée Vincent Le Baron, qui a vu la nouvelle production anglaise de la Sylphide (chor. Bournonville / Kobborg), apparemment très bien dansée par Tamara Rojo et Rupert Pennefather (bizarrement, l'article est illustré d'une photo montrant Ivan Putrov et Alina Cojocaru dans les rôles principaux). A noter qu'Effie a été incarnée par une Française, Caroline Duprot.
Traversant le Channel, Vincent Le Baron s'en est retourné au Palais Garnier, pour nous livrer son commentaire sur Le Parc, où il a adoré Laëtitia Pujol et Yann Bridard : "Heureusement, [Mlle Pujol] succombe pleinement à la passion et l'érotisme du pas-de-deux de l'acte III. Ainsi abandonnée à la musique, elle irradie telle une étoile dans ce ciel parsemé d'astres. Sa sensualité, ainsi révélée, lui ouvre la voie d'autres héroïnes qu'elle doit aborder avec la même confiance". Ben mazette, l'ambiance devait être torride, au foyer de la danse...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Ven Nov 04, 2005 8:42 am Sujet du message: |
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Le numéro 7 de Ligne 8 vient de paraître et a été distribué hier soir aux spectateurs venus voir Joyaux au Palais Garnier.
Concernant la danse, on y trouve un article sur l'histoire du Mariinsky, avec une photo pleine page de Valery Gergiev, plus démoniaque que jamais.
Photo pleine page aussi pour Jean-Guillaume Bart, qui pose en Dandy très British, et que l'on croirait tout droit sorti d'Eton...
Ses rôles préférés : Siegfried, Solor et Des Grieux (l'Histoire de Manon).
A la question "La danse classique vous paraît-elle en danger", il répond :
Citation: |
Sans aucun doute. Pour Beaucoup, nous sommes des extra-terrestres. Il faudrait comprendre que, sans danseurs classiques, plusieurs siècles de patrimoine artistique disparaîtraient. La danse n'existe, comme le théâtre ou la musique, que dans l'instant de la représentation. Lire une pièce ou une partition n'a rien à voir avec le fait d'assister à un spectacle ou un concert. Alors, pourquoi trouver normal de faire vivre Molière, Marivaux, Mozart ou Verdi et de laisser disparaître Petipa ou Balanchine? |
Par ailleurs, Jean-Guillaume Bart indique qu'il a plusieurs projets en tant que chorégraphe, et qu'il envisage de "travailler sur des oeuvres littéraires avec des montages musicaux ou, pourquoi pas, la création de partitions avec des compositeurs actuels".
Ballet toujours, avec un portrai de l'autre Bart, Patrice, qui anticipe la prochaine reprise de La Petite danseuse de Degas. Patrice Bart revient sur ce qu'est le statut de Maître de ballet, poste qu'il occupe actuelement, et le papier est illustré de plusieurs photos datant de l'époque ou il était danseur Etoile.
Enfin, ne manquez pas non plus un article de quatre pages consacré à la fabrication des tutus aux ateliers de couture de l'Opéra Garnier.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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lemoyne
Inscrit le: 30 Oct 2004 Messages: 28
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Sam Nov 05, 2005 11:49 pm Sujet du message: |
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Avec mes excuses Lemoyne, vous avez parfaitement raison, il s'agissait de l'entrée au répertoire du Parc au Royal Ballet et non de la venue du Ballet de l'Opéra de Paris en tournée en Grande Bretagne.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Mar Nov 15, 2005 4:55 pm Sujet du message: |
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Ballet 2000 vient d'arriver dans les kiosques, avec en couverture, Sylvie Guillem et Russel Maliphant dans Push, de Maliphant, justement :
Sylvie Guillem est bien la vedette de ce numéro, et c'est également elle qui pose pour le poster en double-page, dans Marguerite et Armand, d'Ashton.
En pages intérieures, un grand article, finement intitulé "La seconde jeunesse de la star à 180°" (on ne savait pas qu'à 40 ans, elle avait déjà atteint sa première "vieillesse"...) lui est consacré, illustré de nombreuses photos la montrant notamment en compagnie de Massimo Muru et de Nicolas Le Riche.
Parmi les critiques de spectacles, celle de Sonja Schoonejans, sur Le Parc, retiendra l'attention des fans du ballet de l'Opéra de Paris : Mme Schoonejans n'a manifestement pas goûté la chorégraphie, qu'elle juge inachevée en dépit des costumes "somptueux" dûs à Hervé Pierre.
Envers les danseurs, la journaliste de Ballet 2000 se montre plus incisive que ne l'est d'ordinaire la presse spécialisée francophone :
Citation: |
Le ballet est sauvé, il est vrai, lorsque les interprétes principaux s'appelent Aurélie Dupont et Manuel Legris [sic] ou Laurent Hilaire car ceux-ci y donnent toutes les nuances qu'il sied à ce délicat parcours amoureux, de la galanterie codifiée à la passion brûlante. On ne peut pas dire la même chose d'Eleonora Abbagnato, si belle mais si transparente, ou de Yann Bridard dont les airs d'éternel [re-sic] victime alourdissent le jeu très complexe de l'esprit et du coeur tel qu'il se pratiquait au XVIIIème siècle. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Mer Nov 23, 2005 12:27 pm Sujet du message: |
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Sûrement la faute aux grèves de la SNCF, Dancing Times vient tout juste de parvenir à traverser le Channel, avec en couverture deux jeunes danseurs du National Youth Ballet, Grace Hoy et Toby Mallitt, dans Graduation Ball, de David Lichine.
Au menu, un très intéressant article sur Sylvia tel qu'on l'interprétait dans la Russie d'avant 1917, illustré de nombreuses et surprenantes photos d'époque, montrant notamment Olga Préobrajenska dans le rôle de la Chasseresse.
Autre papier original et inattendu, celui des Dr. Josuah Burrill et Ruth Green, sur les déformations osseuses dont peuvent souffrir les danseurs, accompagné de radiographies spectaculaires pour expliciter le propos.
Histoire à nouveau, avec un joli texte signé de Jane Pritchard sur Ida Heath (1873-1850), la danseus anglaise préférée de Toulouse-Lautrec.
Enfin, deux interviews à ne pas manquer, celle de Sorella Englund, qui parle du rôle de Madge (la Sorcière) qu'elle a interprété dans la récente production de la Sylphide du Royal Ballet, ainsi que celle du jeune soliste apparemment très prometteur du Mariinsky, Anton Korsakov.
A noter également, qu'un calendrier 2006 illustré de photos de danse est offert ce mois-ci avec le journal.
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