Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 1:14 am Sujet du message: |
|
|
Je n'ai même pas eu le temps de la voir la photo! Si quelqu'un peut renseigner Eva?  |
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 1:21 am Sujet du message: |
|
|
Pour consoler Eva :
 |
|
Revenir en haut |
|
Eva
Inscrit le: 26 Fév 2013 Messages: 379 Localisation: Suresnes
|
|
Revenir en haut |
|
Danseur en bleu
Inscrit le: 08 Juin 2014 Messages: 53
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 1:54 am Sujet du message: |
|
|
Merci beaucoup pour les photos haydn, cela me fera un très beau souvenir.
Pour Eva, le poster est fait de 21 petites vignettes choisies pour les rôles qui l'ont marquée vraisemblablement. D'ailleurs, un certain nombre de ces photos sont dans les quelques diaporamas qui ont foisonné à ce sujet récemment (En Scène, CultureBox, etc.).
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 1:56 am Sujet du message: |
|
|
Je ne vais évidemment pas me lancer dans une critique de cette soirée d'adieux (qui n'en est pas vraiment une puisqu'on devrait revoir Aurélie Dupont dans l'Anatomie de la sensation de Wayne McGregor à l'Opéra Bastille dans quelques semaines), cela n'aurait pas vraiment de sens, et j'ai de toutes façon déjà commenté cette distribution "six étoiles" (Dupont / Bolle / Bullion / Renavand / Paquette / Pech) il y a cinq jours.
Pour la "dernière" d'Aurélie Dupont, l'Opéra de Paris a en tous cas retenu la leçon de l'opération de com' ratée autour du départ de Nicolas Le Riche, avec soirée privée pas vraiment privée mais quand même un peu, et doublon avec une (belle) représentation de Notre-Dame de Paris (Roland Petit) à Bastille, qui devenait de facto "la" soirée d'adieu du "vrai" public.
Cette fois-ci, tout était réglé comme du papier à musique, avec, dans le rôle du chef d'orchestre, non pas Fayçal Karoui, mais Cédric Klapisch. Même peut-être un peu trop bien réglé, pourrait-on dire, tellement tout avait été balisé jusque dans les moindres détails. De ce point de vue, l'ultime représentation d'Isabelle Ciaravola dans Onéguine - qui fut par ailleurs d'un niveau artistique exceptionnel - m'aura davantage ému.
Mais Aurélie Dupont, qui fut naguère la coqueluche de toutes les petites filles qui usaient leurs chaussons dans les cours de danse, a conservé de toute évidence une aura considérable auprès du public, et chacune de ses entrées sur scène était ponctuée de "bravos" sonores. Et, à l'issue du spectacle, le rideau aura mis une bonne vingtaine de minutes avant de se refermer définitivement.
Beaucoup de VIP étaient présents, dont la Ministre de la Culture, Fleur Pellerin. Il m'a aussi semblé apercevoir Edouard Balladur. Brigitte Lefèvre était elle aussi de la partie, nous réservant l'étonnante image de l'ancienne directrice et du nouveau directeur de la danse à nouveau réunis sur scène. Il y avait bien évidemment Pierre Lacotte, admirateur de toujours d'Aurélie Dupont, Manuel Legris, Hervé Moreau - qui aurait du être son partenaire en lieu et place de Roberto Bolle si une blessure n'était venue contrarier les plans établis - mais pas Nicolas Le Riche, qui fut pourtant l'un de ses partenaires de prédilection. Agnès Letestu avait aussi fait le déplacement, tout comme Mathilde Froustey (!), parait-il assise dans la salle (je ne l'ai pas vue, personnellement).
Parmi les étoiles actuelles qui entouraient leur illustre aînée, on remarquait Laura Hecquet, Dorothée Gilbert, Lætitia Pujol ainsi qu'Emilie Cozette me semble-t-il, et bien sûr Jérémie Bélingard.
Quelques mots tout de même pour signaler l'étonnante prestation de Karl Paquette, qui campait un Geôlier plus mélancolique et taciturne que vraiment méchant. On sentait poindre en lui une certaine tristesse, au point qu'on se demandait s'il n'était pas sincèrement amoureux de Manon, et qu'il ne la traitait en objet de plaisir sexuel qu'à contrecœur, parce que le chorégraphe - et l'Abbé Prévost - l'avait décidé ainsi.
Dans le second acte, Stéphane Bullion (Lescaut) et Alice Renavand (sa maîtresse) ont été très drôles, et même si Aurélie Dupont a évidemment tenu la vedette, ils ont été bien applaudis à la fin du spectacle.
Enfin, en courtisanes, Marine Ganio et Eléonore Guérineau ont fait des étincelles. J'ai été très agréablement surpris par la qualité de jeu de Mlle Guérineau, vive, espiègle, en qui je voyais jusqu'alors davantage une brillante technicienne qu'une actrice accomplie. Errare humanum est. |
|
Revenir en haut |
|
Eva
Inscrit le: 26 Fév 2013 Messages: 379 Localisation: Suresnes
|
|
Revenir en haut |
|
mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
|
|
Revenir en haut |
|
Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 7:43 am Sujet du message: |
|
|
Merci pour ces photos !
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 8:23 am Sujet du message: |
|
|
Ne manquait pas la petite décoration qui va bien :
Citation: |
A l'issue de la représentation, la ministre de la Culture Fleur Pellerin a remis à la danseuse les insignes de Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres "pour rendre hommage à son immense talent, à tout ce que lui doit le ballet de l'Opéra de Paris et, au-delà, la danse d’aujourd’hui". |
Aurélie Dupont était déjà Chevalier dans l'ordre des Arts et Lettes. La Légion d'honneur devrait suivre à l'occasion de la promotion du 14 juillet  |
|
Revenir en haut |
|
Sun
Inscrit le: 07 Aoû 2014 Messages: 79
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 10:27 am Sujet du message: |
|
|
Petite note dissonante dans le concert de louanges qui a accompagné les adieux d'Aurélie Dupont, cette interview un peu ancienne de Claude Bessy au quotidien économique russe Kommersant, traduite en anglais et rappelée via Twitter par Ismene Brown (The Spectator) :
Citation: |
Kommersant : But not all of your students remember their school years with pleasure. In a interview once, Aurélie Dupont complained about the theacher's callousness, she said children should be handled better.
Claude Bessy : She is talking about herself. Because though she has brilliant gifts, she was always lazy and from the very first day she didn't like the school her mother had sent her to. During her whole six years Aurélie never lost a resentful expression on her face, not a shadow of a smile ever. All her teachers knew this grimace of hers.
She told everyone how she suffered. But I didn't understand where her problem was : she was always first in class, always at the centre of attention, she danced the leading roles in school productions. As soon as she joined the company, at once she was released, felt liberated, because suddenly she was free of the teachers who had made her work. |
Citation: |
Kommersant : Mais tous vos élèves n'ont pas un souvenir très plaisant de leurs années à l'école de danse. Dans une interview, Aurélie Dupont s'était plainte de la dureté des professeurs, et disais qu'il fallait traiter les enfants avec davantage d'égards.
Claude Bessy : Elle ne parle que de son propre cas. Même si elle avait des dons remarquables, elle était toujours paresseuse et, dès le premier jour, elle a marqué sa détestation pour une école où sa mère l'avait envoyée contre son gré. Durant ses six années de formation, Aurélie ne s'est jamais départie d'une expression pleine de ressentiment, elle n'a jamais esquissé ne serait-ce que l'ombre d'un sourire. Tous les professeurs connaissaient son rictus.
Elle a raconté à qui voulait l'entendre à quel point elle avait souffert. Mais je ne comprends pas où était son problème : elle était toujours première de sa classe, elle faisait l'objet de toutes les attentions, elle dansait les premiers rôles dans les spectacles de l'école. Sitôt qu'elle a rejoint la compagnie, elle s'est sentie libérée, parce qu'elle était soudainement débarrassée des professeurs qui l'avaient obligée à travailler. |
http://www.ismeneb.com/Blog/Entries/2015/5/18_Paris_ballet_schools_iron_lady_speaks_frankly.html |
|
Revenir en haut |
|
NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1064 Localisation: PARIS
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 11:36 am Sujet du message: |
|
|
les enfants d'Aurélie Dupont sont vraiment trognons...
Quelquechose me dit qu'elle ne doit pas s'ennuyer avec eux.
|
|
Revenir en haut |
|
lopatkino
Inscrit le: 28 Mar 2015 Messages: 58
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 11:57 am Sujet du message: |
|
|
Très intéressant l'article signalé par haydn.
Le caractère de diva n'attend pas le nombre des années...
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 12:04 pm Sujet du message: |
|
|
Agnès Letestu disait qu'être étoile, c'était d'abord être étoile dans sa tête. Elle savait de quoi elle parlait. |
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
|
Posté le: Mar Mai 19, 2015 12:19 pm Sujet du message: |
|
|
Justement, être étoile, ce n'est pas être ingrat et j'ai été très touchée d'apprendre par cette interview (signalée en son temps) qu'Agnès Letestu avait été la seule étoile, aux dires de Claude Bessy, à prendre sa défense à l'époque des "affaires" de l'école.
|
|
Revenir en haut |
|
|