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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22085
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Posté le: Lun Fév 16, 2015 11:46 am Sujet du message: |
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Les Centres Chorégraphiques Nationaux fêtent leurs 30 ans au Théâtre national de Chaillot le 19 février
La soirée sera diffusée en direct sur Arte Concert.
Pour célébrer les 30 ans des Centres chorégraphiques nationaux, une représentation unique au Théâtre de Chaillot rassemble les propositions de plusieurs chorégraphes de renom dont Carolyn Carlson, José Montalvo, Catherine Diverrès, Jean-Claude Gallotta, Daniel Larrieu, Angelin Preljocaj et Boris Charmatz.
Depuis la création des premiers centres en 1984 par Jack Lang, qui était alors Ministre de la Culture, dix-neuf CCN sont répartis dans toute la France, autant d'initiatives en faveur de la décentralisation culturelle et du rayonnement de la danse en France et à l'International. Les CCN accueillent des chorégraphes indépendants et proposent au public des représentations, mais également des stages et des ateliers.
À l’occasion de cet anniversaire, les artistes sont invités à chorégraphier et à danser, un « geste », une composition personnelle, en solo, en duo ou à plusieurs.
Cette soirée inaugurera également la plateforme numérique 30ansdanse.fr consacrée à cet anniversaire.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22085
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Posté le: Jeu Fév 19, 2015 10:07 am Sujet du message: |
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Raphaël de Gubernatis dresse le bilan des CCN - 30 ans après - dans L'Obs, avec, comme il se doit, quelques débinages en règle.
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Malixia
Inscrit le: 28 Jan 2008 Messages: 375
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Posté le: Jeu Fév 19, 2015 10:30 am Sujet du message: |
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Avec une erreur factuelle : avant Catherine Diverrès, c'est bien pour et avec Gigi Caciuleanu que s'est créé le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26499
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Posté le: Ven Fév 20, 2015 12:54 pm Sujet du message: |
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Pour la célébration des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux (et l'enterrement de la quasi-totalité des compagnies classiques en Province...), le Ministère de la culture a mis en place un site dédié au design soigné mais très gourmand en ressources (attention si vous n'avez pas un ordinateur dernier cri), mis à jour deux fois par semaine, et qui propose une sorte d’éphéméride, avec tous les événements présumés importants qui ont marqué le monde de la danse depuis 1984 :
http://www.30ansdanse.fr/ |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26499
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22085
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22085
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22085
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22085
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Posté le: Lun Mai 18, 2015 9:01 pm Sujet du message: |
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En vrac et en résumé, parmi les highlights de la saison 2015-2016 de Chaillot :
- Retour à Berratham d'Angelin Preljocaj, une "tragédie épique contemporaine" selon les mots du chorégraphe, sur un livret de Laurent Mauvignier, dont la création aura lieu à Avignon cet été. La Cie Preljocaj fêtera par ailleurs ses trente ans.
- un festival Carolyn Carlson avec divers solos et la venue du Ballet de Bordeaux qui donnera Pneuma
- le Ballet du Grand Théâtre de Genève dans Salue pour moi le monde de Joëlle Bouvier
- le Ballet de Lorraine avec deux programmes (prog. 1 : Rose de Mathilde Monnier, Hok d'Alban Richard, Cecilia Bengolea & François Chaignaud ; prog. 2 : Noé Soulier, Sounddance de Merce Cunningham, Relâche de Picabia pour les Ballets suédois)
- un festival coréen avec le National Gugak Center (danses et musiques traditionnelles, le spectacle réunira cent artistes sur scène), une création de Montalvo et de la danse contemporaine coréenne
- Alain Platel, avec deux spectacles
- Trisha Brown
- Kader Attou
- Compagnie La Veronal
- Anne Nguyen, qui sera artiste associée
- Béatrice Massin
- des bals
etc...
A retrouver en ligne demain sur le site, je présume.
Par ailleurs, Didier Deschamps a annoncé qu'Alban Richard, qui a été artiste associé à Chaillot, venait d'être nommé directeur du CCN de Caen.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22085
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serge1 paris
Inscrit le: 06 Jan 2008 Messages: 877
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Posté le: Mar Mai 19, 2015 2:49 pm Sujet du message: |
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QUOI DE TRÉS ATTRACTIF ?
J'AVAIS TROUVÉ BEAUCOUP PLUS DE CHOSES SÉDUISANTES DANS LES SAISONS PRÉCÉDENTES...
Ca devient un peu une décalcomanie du Théâtre de la Ville.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22085
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Posté le: Mar Mai 19, 2015 3:34 pm Sujet du message: |
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Information ne vaut pas adhésion de ma part, serge1!
Mon jugement sur la danse contemporaine est un peu biaisé, mais enfin, il est quand même difficile de ne pas pointer dans cette programmation une fascination pour les années 80 qui commence sérieusement à se faire lourde. Il y a tant et tant de compagnies et de nouveaux chorégraphes aujourd'hui de par le monde, et voilà que l'on nous ressert encore une fois les éternels copains du ministère, les mêmes vieilles lunes, dignes de la nouvelle vague française d'il y a trente ans : Preljocaj, le chorégraphe institutionnel et sa-création-qu'il-faudra-aller-voir, le CCN de Lorraine qui se voit offrir pas moins de deux programmes (Deschamps l'a dirigé et ce n'est quand même pas la compagnie la plus passionnante de la terre), un festival Carlson (rien que ça!), même si la venue du Ballet de Bordeaux est fort sympathique... Dans les extraits proposés, j'ai trouvé très belles et très impressionnantes les danses et musiques traditionnelles coréennes (National Gugak Center), mais c'est, quelque part aussi, un choix très stéréotypé, contraint par le cadre institutionnel (avec, comme cerise sur le gâteau, la création multi-ethnique de l'inévitable Montalvo, venant s'ajouter à la célébration de l'année France-Corée). Tout ce petit monde (je ne vise personne en particulier) a - ou a eu - beau jeu de taper sur la danse académique pour en arriver à ce plan-plan-là à quatre ou cinq aujourd'hui, reflet d'une vision de la danse qui n'a de cesse de se revendiquer ouverte, mais me paraît néanmoins très étriquée.
Petite note sur la compagnie La Veronal, vue dans un cadre non-parisien: je ne sais pas s'ils sont déjà venus à Paris ou s'ils sont simplement connus ; ça "trimballe" beaucoup de discours abscons et de préoccupations autour du corps pas hyper-originales à mes yeux, mais si ça ne m'a pas passionnée, ce n'est pas non plus inintéressant.
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serge1 paris
Inscrit le: 06 Jan 2008 Messages: 877
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Posté le: Mar Mai 19, 2015 5:26 pm Sujet du message: |
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Merci Sophia de lire aussi bien dans mes pensées !
On ne va pas en dire plus ... les deux dames en vedette ayant un âge canonique, mais on a effectivement le sentiment d'avoir déjà fait quarante fois le tour de la question.
J'ai eu plaisir à voir pas mal de contemporain des dernières saisons, mais autant on peut avoir envie de revoir indéfiniment des Petipa quand on nous propose des interprètes en mesure d'en relancer l'intérêt, autant on a assez vite l'impression de tourner en rond quand on retourne voir Carlson, Trisha Brown ou Preljocaj, pour ne rien dire de ceux qu'il vaut mieux passer sous silence...
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Gaïa
Inscrit le: 09 Déc 2012 Messages: 44 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Juin 18, 2015 7:18 pm Sujet du message: |
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La première représentation du nouveau spectacle de Jose Montalvo, "Y Olé !" a été très chaleureusement accueillie par le public de Chaillot hier soir. La pièce, dédiée à son père andalou immigré dans le sud-ouest de la France, est construite en deux parties.
La première partie est une chorégraphie originale sur la musique du Sacre du Printemps de Stravinski, qui mêle flamenco (4 danseuses et un danseur), hip hop/break dance (6 danseurs) et danse contemporaine (4 danseuses). La toile de fond de scène représente un arbre poussant à l’envers dans les tons blanc et beige - se couvrant de feuilles puis de neige. Contrairement à ce qu’affirme J. Montalvo dans le court entretien qui figure dans le programme, je n’ai pas vraiment trouvé qu’on avait là une "fête printanière" ou une "célébration exubérante de la vie". Les danseurs arrivent et repartent de scène en courant, sont habillés de couleurs primaires vives, leurs visages expriment l’empressement et une certaine angoisse. Évidemment, la musique accentue ces sensations.
Si la danse contemporaine est peu inventive (presque uniquement des extensions à la seconde, grands jetés et pirouettes) et peut-être plus attendue, le hip hop et le flamenco réservent de belles surprises. Les frappes de pieds et de mains des danseuses de flamenco font ressortir toute la complexité, la diversité - et la beauté - des rythmes, alors que leurs postures très droites et fières contrastent avec les débordements de la musique. L’entrée des danseurs de hip hop est particulièrement impressionnante et introduit une forme d’apesanteur intéressante : un saut avec le corps en diagonale qui se termine en chute contrôlée - puis le corps roule au sol, se relève et recommence. Les déplacements au sol, glissés ou saccadés, sont bien trouvés. Il y a quelques longueurs, dans les passages en couples notamment, mais l’énergie déployée est enthousiasmante.
La deuxième partie ressemble davantage à un patchwork, avec des chants live et exercices de rythme espagnols très traditionnels (portés par un très bon chanteur/danseur homme) entrecoupés de "Dream a little dream of me", "What a wonderful world" ou d'une danse africaine - les enchaînements sont parfois étranges. C'est joyeux, souvent impressionnant de technique (il y a un très beau passage aux castagnettes), mais un peu disparate. Sur la toile de fond de scène, un bord de mer gris, sur la plage duquel une barque est posée sur son ber, devant une portion de mur blanc ; la barque change de position au fil du temps et est peuplée d’un ou plusieurs personnages que l’on reconnaît être les danseurs. La sonorisation est quand même parfois un peu forte.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26499
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Posté le: Sam Juin 20, 2015 12:15 pm Sujet du message: |
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La critique de Gaïa, nouvelle signature sur Dansomanie, est maintenant en ligne avec les illustrations ad-hoc :
17 juin 2015 : Y Olé! (José Montalvo) au Théâtre de Chaillot (Paris)
La première représentation du nouveau spectacle de Jose Montalvo, Y Olé! a été très chaleureusement accueillie par le public de Chaillot ce 17 juin 2015. La pièce, dédiée à son père andalou immigré dans le sud-ouest de la France, est construite en deux parties.
La première partie est une chorégraphie originale sur la musique du Sacre du Printemps de Stravinsky, qui mêle flamenco (4 danseuses et un danseur), hip hop/break dance (6 danseurs) et danse contemporaine (4 danseuses). La toile de fond de scène représente un arbre poussant à l’envers dans les tons blanc et beige - se couvrant de feuilles puis de neige. Contrairement à ce qu’affirme J. Montalvo dans le court entretien qui figure dans le programme, je n’ai pas vraiment trouvé qu’on avait là une "fête printanière" ou une "célébration exubérante de la vie". Les danseurs arrivent et repartent de scène en courant, sont habillés de couleurs primaires vives, leurs visages expriment l’empressement et une certaine angoisse. Évidemment, la musique accentue ces sensations.
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