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Hendiadyn
Inscrit le: 05 Déc 2011 Messages: 100 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Nov 14, 2014 8:46 pm Sujet du message: |
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Ça dépend : il y a certains tomes qui parlent (et critiquent) les splendeurs du Paris du Second Empire. La Curée, pour n'en citer qu'un.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Ven Nov 14, 2014 9:25 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
C'est à moitié du réchauffé, mais cet entrefilet dans un article consacré à Un Américain à Paris nous donne quelques petites indications supplémentaires sur le (ou les) Wheedon promis à l'ONP - dès la saison prochaine apparemment.
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Comme apparemment ça doit être sponsorisé par les Galeries Lafayette, vaudrait mieux que ça ne soit pas trop critique, ce qui risque d'être difficilement compatible avec Zola...  |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Ven Nov 14, 2014 11:08 pm Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Enfin comme il était pas mal question de Zola dans les propos de B. Millepied |
Pas dans les propos de Millepied, mais de Wheeldon... de l'ordre du possible, non du définitif.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Ven Nov 14, 2014 11:16 pm Sujet du message: |
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Il est passionnant cet article ! Voilà une époque où les critiques savaient éviter la langue de bois !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Ven Nov 14, 2014 11:42 pm Sujet du message: |
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Faut dire aussi que le critique en question était titulaire d'un Premier prix de piano du Conservatoire de Paris (il n'y avait à l'époque que la vénérable maison de la rue de Madrid)...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Bellaigue |
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MikeNeko
Inscrit le: 27 Nov 2012 Messages: 556 Localisation: IDF
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Posté le: Sam Nov 15, 2014 10:32 am Sujet du message: |
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Ce qui m'intriguait le plus est l'histoire de la partition qui n'a pas été jouée depuis plus d'un siècle... il y a bien une raison...
"grand" impose de la substance, et je ne voyais pas trop quoi d'autre. Cette oeuvre ayant été "zappée" au changement de direction, au minimum pour faire rupture, au mieux pour épargner un pauvre spectacle au public.
Je ne connais ce ballet que par l'argument et les costumes visibles dans Gallica (visibles ici)
Je ne suis pas un grand amateur de la lecture de partitions si ce n'est pas pour retrouver un air familier, donc bien que celle-ci soit disponible, je ne me suis pas prêté à l'exercice -je ne suis ni musicologue, ni même n'ai-je la prétention d'être musicien, je ne sais pas apprécier la qualité d'une oeuvre ainsi-.
On apprend peu de chose dans l'article sur ce ballet dans l'article de Camille Bellaigue... faisant expressément l'impasse dessus (parcourant les pages rapidement).
Une autre critique que j'ai dénichée, de la Revue Musicale:
Citation: |
« Le Lac des Aulnes », ballet de M. Maréchal, a l'Opéra. — Le sujet de ce
ballet est la rivalité de deux magiciens, dont l'un prend les « enfants » du pre-
mier (papillons, libellules, esprits de l'air, etc., etc.) pour composer ses enchan-
tements et ses philtres. Mais il a une fille ; son adversaire a un fils, et vous
devinez que celui-ci est amoureux de celle-là. Cet amour atténue d'abord, puis
complique l'hostilité des deux sorciers, dont l'un, réduit à l'impuissance, brise sa
baguette et se précipite dans le lac des Aulnes. Crépuscule de la magie (comme
dirait Wagner) et avènement de V 'amour, tel est le titre symbolique qu'on pourrait
donner à ce poème. L'ensemble m'a paru un peu gris. Au premier acte, je cons-
tatais que le décor manque d'unité ; il a l'air d'être fait de pièces et de morceaux :
la couleur n'est pas d'une tonalité harmonieuse, et, des fauteuils d'orchestre,
on peut suivre la manœuvre des deux électriciens qui, sans prendre soin de
dissimuler leurs lanternes, projettent sur certaines parties de la scène des
taches de couleur un peu brutales. Le deuxième acte, au point de vue décoratif,
est très supérieur. Ces observations pourraient s'appliquer exactement à la
musique La partition de M. Maréchal — grand prix de Rome en 1870 —est bien
écrite, mais sans caractère original et saisissant ; c'est d'une inspiration un peu
lente, sans romantisme suffisant, et qui reste à mi-chemin, au lieu d'atteindre
au charme de la grande fantaisie. Elle fait un emploi fréquent d'un thème de
Schubert (ballade du Roi des Aulnes) qui s'harmonise peu avec le reste. Dans
le second acte, il y a d'excellentes choses, entre autres un « épisode chorégra-
phique » ; mais il n'était pas nécessaire d'annoncer sur le programme que cet
épisode est « fugué ». — S. |
Je déduis de tout cela que j'ai probablement faux, car si l'on recoupe avec les ballets de la belle époque aux années folles (j'ai oublié le titre exact), tout indique une partition à ne pas ressusciter... et que donc la partition en question ne doit pas être une partition de ballet 
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JMJ
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 675
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Posté le: Sam Nov 15, 2014 2:25 pm Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Faut dire aussi que le critique en question était titulaire d'un Premier prix de piano du Conservatoire de Paris (il n'y avait à l'époque que la vénérable maison de la rue de Madrid)...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Bellaigue |
Si je comprends bien, Camille Bellaigue est l’aïeul à quelques degrés de Jacques Vendroux, qui commente le football sur France-inter depuis près d'un demi-siècle.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Dim Nov 16, 2014 1:10 am Sujet du message: |
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En parcourant le calendrier de l'Opéra de l'année 1907, je vois que le Lac des Aulnes a été systématiquement joué dans le cadre d'une soirée consacrée à l'opéra Samson et Dalila (lequel dure environ 2h45 entractes inclus). A l'époque les soirées "fleuve" étaient fréquentes, on jouait souvent un ballet lorsque l'opéra durait moins de 3 heures, ce ballet avait alors fonction de divertissement et durait entre 1h et 1h30. On le jouait soit entre deux actes de l'opéra, soit après l'opéra. Rigoletto, par exemple, était souvent, voire presque toujours, coupé par un ballet (ou suivi par un ballet). On a du mal à imaginer ces soirées fleuve aujourd'hui...
J'en conclus que ce Lac des Aulnes, malgré ses 2 actes, est probablement un ballet assez bref, sans doute un pur divertissement dont je doute qu'il fasse l'objet d'une résurrection.
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Ritournelle
Inscrit le: 13 Juin 2013 Messages: 577
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Jeu Nov 20, 2014 1:01 am Sujet du message: |
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Ah! Jonathan Safran Foer? Écrivain remarquable. C'était son premier roman publié il y a 10 ans, absolument magnifique et qui se passe en Ukraine. De ma fenêtre, j'ai peine à imaginer qu'on puisse l'adapter pour le ballet mais qui sait! Reste que c'est un choix terriblement...new yorkais...tendance Brooklyn!
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Jeu Nov 20, 2014 5:12 pm Sujet du message: |
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frederic a écrit: |
Ah! Jonathan Safran Foer? Écrivain remarquable. C'était son premier roman publié il y a 10 ans, absolument magnifique et qui se passe en Ukraine. De ma fenêtre, j'ai peine à imaginer qu'on puisse l'adapter pour le ballet mais qui sait! Reste que c'est un choix terriblement...new yorkais...tendance Brooklyn! |
Son premier roman, qu'avait encensé jusqu'à l'écoeurement la critique internationale, c'était Tout est illuminé. Tree of Codes est plus récent et n'a absolument rien à voir. A vrai dire, ce n'est même pas un roman, plutôt un jeu post-moderne - de mots et de papier - avec un livre de Bruno Schulz, La Rue des crocodiles. Un paroxysme de fumisterie et de snobisme pseudo-intello, mais dans lequel on imagine très bien un McGregor, lui-même assez fort en la matière, entrer.
Dernière édition par sophia le Jeu Nov 20, 2014 5:44 pm; édité 1 fois |
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
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Posté le: Jeu Nov 20, 2014 5:26 pm Sujet du message: |
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Ah! J'avais mal lu et compris l'article! Merci de rectifier Sophia. Cela dit, je reste tout autant perplexe.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Ritournelle
Inscrit le: 13 Juin 2013 Messages: 577
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Posté le: Dim Nov 23, 2014 11:18 pm Sujet du message: |
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La pièce existante de Wheeldon qui serait donnée la saison prochaine est Polyphonia. Ca serait pour la saison d'après (2016-2017) qu'il préparerait une création. (source FT).
Citation: |
Wheeldon is also putting down some roots in Paris. His Paris Opera ballet debut was a long time coming but new director Benjamin Millepied has scheduled Wheeldon’s Polyphonia for next season, and a new narrative ballet is in the works for 2016-17. For the time being, however, Wheeldon is content with being a “lucky visitor” in musical theatre. “I hope they’ll let me stay,” he says with a laugh. |
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