Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
|
Posté le: Dim Déc 09, 2012 10:23 pm Sujet du message: |
|
|
Dans ce cas, franchement, pourquoi ne pas passer directement au clavecin? Dieu sait que les talents ne manquent pas...
Gould, c'est vraiment une vision asphyxiante de la musique, réduite à une espèce de perfectionnisme sans âme qui me paraît terriblement vieilli. Je n'ai pas franchement l'impression qu'il serve encore si systématiquement de référence aujourd'hui...
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
Posté le: Mar Sep 10, 2013 5:44 pm Sujet du message: |
|
|
La saison 2013-2014 du Ballet du Grand-Théâtre de Genève va débuter dans deux semaines avec une création de Michel Kelemenis, chorégraphe que le public de l'Opéra de Paris connaît notamment au travers de Peu avant, Sélim et Réversibilité.
Citation: |
Après le succès de Cendrillon en octobre 2009, le chorégraphe français Michel Kelemenis retrouve le Ballet du Grand Théâtre de Genève pour une nouvelle création mondiale : Le Songe d’une nuit d’été, à voir du 4 au 9 septembre 2013 sur la scène de la place de Neuve. Inspiré par la comédie de Shakespeare et mis en musique par Félix Mendelssohn, Le Songe d’une nuit d’été est devenu un ballet classique grâce au célèbre chorégraphe russe Marius Petipa. Avec cette nouvelle version par Michel Kelemenis, dont l’accompagnement musical sera assuré par la Basel Sinfonietta, sous la direction de Robert Reimer, le Ballet du Grand Théâtre de Genève affirme une fois encore sa volonté de s’inscrire dans une danse qui se conjugue au présent sans se départir de son ancrage historique.
William Shakespeare écrit Le Songe d’une nuit d’été entre 1594 et 1595. Félix Mendelssohn en compose une ouverture en 1826 puis à la demande du roi de Prusse, Frédéric-Guillaume IV, de la musique de scène en 1843. En 1876, Le Songe d’une nuit d’été entre dans la tradition du ballet classique grâce au célèbre chorégraphe Marius Petipa. En 1906, Michel Fokine remonte la chorégraphie originale pour les élèves du Théâtre impérial de Saint-Pétersbourg, puis d’autres versions vont voir le jour dont celle de George Balanchine pour le New York City Ballet en 1962, celle de Frederick Ashton pour le Royal Ballet en 1964 ou encore celle de John Neumeier pour le Ballet de Hambourg en 1977 (version représentée à l’Opéra de Paris en 1982). Aujourd’hui, c’est au tour du chorégraphe français Michel Kelemenis de revisiter ce grand classique pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève.
Michel Kelemenis propose, pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève, une relecture de la célèbre féérie de Shakespeare : «Ici, le personnage maladroit de Puck tire les fils d’un récit simplifié pour être lisible en scène par la danse. De son nuage fantaisiste, il lance les projectiles stupéfiants et s’amuse de tous. Il s’éprend d’une fée et la contraint pour en faire sa reine en même temps qu’il désunit deux couples d’humains. La forêt, emblème récurrent de la mise à l’épreuve, prend les atours d’un élégant cortège succombant sans discernement au désir charnel et au ravissement. Les univers emmêlés s’éclairent par la grâce de 5 ordonnateurs de réjouissances, et les noces, fussent-elles forcées, se consomment finalement en légitimité». Bien qu’il prenne quelques libertés avec l’histoire originale, celle-ci va bien évidemment l’aider dans son travail: «La dimension narrative donne une force supplémentaire aux danseurs au-delà du geste, permet de suivre une forme d’intrigue qui renforce l’action scénique, à côté de la puissance musicale ; du coup, la danse n’est pas juste ²jolie² – pour simplifier – mais porte elle-même un discours imbriqué dans le geste, et qui propose un parcours parallèle à celui de la musique».
La musique. Michel Kelemenis retire les deux numéros vocaux – le chœur des Elfes et le finale – des onze pièces qui composent la suite du Songe d’une nuit d’été par Mendelssohn et y ajoute les quatre mouvements de l’Octuor à cordes ainsi qu’un bref extrait des Romances sans paroles pour piano, deux œuvres du même compositeur.
La scénographie et les costumes sont signés Nicolas Musin. La scénographie suggère deux espaces scéniques simples et clairement identifiables : l’un onirique représentant le monde du surnaturel, des fées et des elfes ; l’autre plus humain se définissant notamment par l’intervention d’objets dans le décor. Quant aux costumes, légers et sensuels, ils comprennent des éléments caractéristiques qui permettent d’identifier les personnages et agissent en subtils porteurs de la narration.
Les vingt-deux danseuses et danseurs qui composent le Ballet du Grand Théâtre de Genève donneront une nouvelle fois vie aux personnages créés par Shakespeare : Joseph Aitken (Puck/Cupidon), Yu Otagaki (Une fée, La Reine des fées), Geoffrey Van Dyck (Lysandre), Sarawanee Tanatanit (Héléna), Nathanaël Marie (Démétrius) ou encore Daniela Zaghini (Hermia) pour ne pas tous les citer.
|
Le Songe d’une nuit d’été, les 4, 5, 7 et 9 octobre 2013 à 19h30 et le 6 octobre 2013 à 15h00 au Grand Théâtre de Genève, 5 place de Neuve, Genève.
Durée du spectacle : 1h20 sans entracte.
Réservations
Billetterie du Grand Théâtre de Genève : T + 41 22 322 50 50 billetterie@geneveopera.ch
Quelques clichés des répétitions, qui nous ont été aimablement adressés par le Grand Théâtre de Genève. Ils ont été pris par Grégory Batardon, ancien danseur de la compagnie, que les habitués du Prix de Lausanne connaissent bien aussi, puisqu'il est le photographe officiel du concours.
|
|
Revenir en haut |
|
Masajaki
Inscrit le: 29 Déc 2011 Messages: 111
|
Posté le: Mar Sep 10, 2013 9:07 pm Sujet du message: |
|
|
Une bien belle compagnie qui fait un travail de qualité avec des interprètes de grande qualité et une troupe internationale bien dirigée par Philippe Cohen! Bravo.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
Posté le: Lun Sep 23, 2013 5:20 pm Sujet du message: |
|
|
Le Ballet du Grand Théâtre de Genève vient de signer une convention avec la chaîne de télévision (payante) Mezzo, qui diffusera donc une série de spectacles de la saison 2013-2014 de la compagnie suisse :
Citation: |
Genève, le 23 septembre 2013 - Le Grand Théâtre de Genève et la chaîne de télévision Mezzo ont conclu un partenariat pour la captation de spectacles durant la saison 2013-2014 ainsi que pour leur diffusion sur la chaîne Mezzo Live HD courant 2014. Cette collaboration débutera avec la nouvelle création chorégraphique du Songe d’une nuit d’été par Michel Kelemenis pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève, à voir sur la scène de Neuve du 4 au 9 octobre 2013.
Le Songe d’une nuit d’été, les 4, 5, 7 et 9 octobre 2013 à 19h30 et le 6 octobre 2013 à 15h00 au Grand Théâtre de Genève, 5 place de Neuve, Genève |
|
|
Revenir en haut |
|
Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
|
Posté le: Ven Oct 04, 2013 11:06 pm Sujet du message: |
|
|
J'essaierai de prendre le temps de vous en dire quelques mots la semaine prochaine, mais au sortir de la première de ce soir, je dois dire être particulièrement enthousiasmé par cette création.
Une pièce où le chorégraphe fait preuve d'une grande humilité ; il ne cherche à rien révolutionner ni à bousculer gratuitement ; il collabore dans une fusion jubilatoire avec son scénographe et son créateur de lumières ; la compagnie le suit totalement. Un travail d'une très belle intégrité, qui m'a du reste beaucoup fait penser à Malandain.
|
|
Revenir en haut |
|
Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
|
Posté le: Mar Oct 08, 2013 10:35 am Sujet du message: |
|
|
Le Temps fait paraître sa critique de la dernière création.
Citation: |
Il arrive qu’un songe fasse pschitt. C’est ce qui se passe au Grand Théâtre. Le chorégraphe français Michel Kelemenis entraîne le Ballet de Genève dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. Il en tire un spectacle charmeur, certes, mais en mal de relief. Insipide, la soirée? Pas tout à fait. Dans le double rôle de Puck le bouffon et d’Obéron le roi des fées, l’Australien Joseph Aitken est magnifique d’allure et de séduction féline. Il forme avec Yu Otagaki un couple étourdissant de jeunesse. Pour ces deux, il vaut la peine de céder à la tentation du Songe.
Mais pourquoi la lecture de Michel Kelemenis ne transporte-t-elle pas? L’image inaugurale est séduisante. Sur une plume rouge suspendue – celle du poète, du cabaret – dort Puck, torse nu, comme dans un hamac. Au sol, cinq travestis miment le désir en farceurs. Dans un moment, Puck descendra de son ciel, comme appelé par les accents de Felix Mendelssohn, interprété par le Basel Sinfonietta. Puis, il se laissera happer par une fée. Leur fugue est le meilleur de ce Songe. Elle dort; il la soulève, comme si elle était fille des nuées. Elle s’éveille; il se pâme. Tout cela se joue comme sur le clavier du piano qui les escorte. Dans cette séquence brille le savoir-faire de Michel Kelemenis, sa science du geste, de l’intensité dramatique. |
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22104
|
Posté le: Mar Nov 05, 2013 9:26 am Sujet du message: |
|
|
Le Songe d'une nuit d'été de Michel Kelemenis sera en ligne dès ce soir sur le site d'Arte Live Web (je n'ai toutefois pas l'impression que ce soit en direct?).
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
Posté le: Ven Mar 28, 2014 10:43 am Sujet du message: |
|
|
Au son du cor des Alpes, le Grand Théâtre de Genève organise, au BFM (Bâtiment des Forces Motrices, ancienne usine électrique reconvertie en salle de spectacle) un festival, "Helveticdanse", qui réunira les quatre principales compagnies de danse suisses : le Ballet du Grand Théâtre de Genève, le Béjart Ballet Lausanne,le Ballet de Zürich et le Ballett Basel :
Citation: |
HELVETICDANSE, Le Grand Théâtre de Genève invite :
Ballett Zürich, Ballett Basel, Béjart Ballet Lausanne et le Ballet du Grand Théâtre de Genève du 26 au 30 avril 2014 au BFM à GENève.
De décembre 2013 à mai 2015, le Canton de Genève fête le bicentenaire de son entrée dans la Confédération helvétique. À cette occasion, le Grand Théâtre de Genève convie au Bâtiment des Forces Motrices (BFM) à Genève, du vendredi 25 avril au mercredi 30 avril 2014, les quatre pôles de la danse suisse avec leurs meilleurs ballets du moment. Ainsi, durant près d’une semaine, le Ballett Zürich, le Ballett Basel, le Béjart Ballet Lausanne et le Ballet du Grand Théâtre de Genève se produiront à Genève lors d’un événement unique en son genre intitulé Helveticdanse. C’est au Ballet du Grand Théâtre de Genève que revient l’honneur d’ouvrir ces festivités avec Glory d’Andonis Foniadakis, l’une des pièces de son répertoire récent les plus saluées en tournée. Quant au Béjart Ballet Lausanne, il se produira pour la première fois de son histoire à Genève dans le cadre d’une représentation publique. Les meilleurs danseuses et danseurs du pays seront présents à Genève lors d’Helveticdanse, vitrine exceptionnelle sur l’état splendide de la danse en Suisse, pour célébrer ensemble la diversité et l’excellence de leur art.
Philippe Cohen, directeur du Ballet du Grand Théâtre de Genève : « À l’occasion de ce festival de danse helvétique, Genève, ville ouverte sur le monde, se tourne vers les forces vives du paysage chorégraphique suisse. En invitant trois des plus prestigieuses compagnies de danse du pays, le Grand Théâtre entend montrer au public genevois la diversité, l’effervescence créatrice et la richesse artistique de notre nation. Pas moins de quatre créations mondiales seront présentées au Bâtiment des Forces Motrices. Une occasion unique de découvrir des chorégraphes qui ne se sont jamais produits à Genève, et, en point d’orgue de cet événement, le plaisir de voir ou de revoir des œuvres mythiques de Maurice Béjart comme Cantate 51 ou Boléro ». C’est donc le Ballet du Grand Théâtre de Genève avec Glory d’Andonis Foniadakis qui ouvrira Helveticdanse. Puis ce sera au tour du Ballett Zürich de présenter Notations, 3 pièces de ballet signées Wayne McGregor, Christian Spuck, directeur de la compagnie, et Marco Goecke. Le Ballett Basel présentera Tempus Fugit sur une chorégraphie de Johan Inger et Flockwork du chorégraphe Alexander Ekman, qui signe également les décors et les costumes, lors d’une soirée « Absolut Dansa ». Quant au Béjart Ballet Lausanne, il présentera trois chorégraphies de Maurice Béjart : Cantate 51, Bhakti III et Boléro ainsi qu’une chorégraphie signée par son directeur actuel, Gil Roman, Syncope. |
Programme
GLORY
Ballet du Grand Théâtre de Genève, direction Philippe Cohen
Musique de Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Chorégraphie & scénographie: Andonis Foniadakis
Costumes: Tassos Sofroniou
Lumières: Mikki Kunttu
Durée approx. : 1h (sans entracte)
25 avril 2014 à 19h30
NOTATIONS, dans le cadre du Festival de danse STEPS
Ballett Zürich, direction Christian Spuck
3 pièces de ballet
Musique de Max Richter
Chorégraphie: Wayne McGregor
Scénographie: Idris Khan
Lumières: Lucy Carter
Musique d’Arnold Schoenberg
Chorégraphie: Marco Goecke
Scénographie & costumes: Michaela Springer
Lumières: Martin Gebhardt
Musique de Philippe Glass
Chorégraphie: Christian Spuck
Costumes: Emma Ryott
Lumières: Martin Gebhardt
Vidéo: Fabian Spuck
Dramaturgie: Michael Küster
Durée approx. : 1h45 (avec 2 entractes)
26 avril 2014 à 19h30
BÉJART BALLET LAUSANNE
Béjart Ballet Lausanne, direction Gil Roman
Cantate 51
Musique de Johann Sebastian Bach
Chorégraphie: Maurice Béjart
Scénographie & costumes: Joëlle Roustan et Roger Bernard
Lumières: Dominique Roman
Syncope
Musique de Citypercussion
Chorégraphie & mise en scène: Gil Roman
Costumes: Henri Davila
Lumières: Dominique Roman
Bhakti III
Musique traditionnelle indienne
Chorégraphie: Maurice Béjart
Scénographie & costumes: Germinal Casado
Boléro
Musique de Maurice Ravel
Chorégraphie, scénographie & costumes: Maurice Béjart
Lumières: Dominique Roman
Durée approx. : 2h (avec entracte).
28 | 29 avril 2014 à 19h30
„ABSOLUT DANSA”
Ballett Basel, direction Richard Wherlock
Tempus fugit
Musique de Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Chorégraphie, scénographie & costumes: Johan Inger
Lumières: Peter Lundin
Dramaturgie: Bettina Fischer
Flockwork
Musiques d’Alexander Ekman, Evan Zyporin, Matmos et musique traditionnelle hawaïenne.
Chorégraphie, scénographie & costumes: Alexander Ekman
Lumières: Tom Visser
Dramaturgie: Bettina Fischer
Durée approx. : 1h40 (avec entracte)
30 avril 2014 à 19h30
Prix des billets : Fr. 22.- à Fr. 85.
http://www.geneveopera.ch/production_91 |
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
Posté le: Ven Mar 28, 2014 11:32 am Sujet du message: |
|
|
Quelques photos de presse pour vous donner un avant-goût du spectacle :
Glory - Ballet du Grand Théâtre de Genève
Notations - Ballet de Zürich
Notations - Ballet de Zürich
Bhakti III - Béjart Ballet Lausanne
Boléro - Béjart Ballet Lausanne
Absolut Dansa / Flockwork - Ballett Basel
Absolut Dansa / Flockwork - Ballett Basel
Absolut Dansa / Tempus Fugi - Ballett Basel
Absolut Dansa / Tempus Fugi - Ballett Basel |
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
Posté le: Jeu Avr 10, 2014 3:01 pm Sujet du message: |
|
|
LE GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE ANNONCE SA PROGRAMMATION POUR 2014-2015 :
Citation: |
Nouvelles productions, grands noms de la scène lyrique internationale et créations chorégraphiques originales au programme de cette nouvelle saison artistique placée sous les signes de l’amour et de la passion.
GENÈVE, LE 10 AVRIL 2014 - La saison artistique 2014 - 2015 du Grand Théâtre de Genève débutera le 3 septembre 2014 avec le Rigoletto de Giuseppe Verdi présenté l’été dernier au Festival d’Aix-en-Provence dans une mise en scène de Robert Carsen. Tout au long de cette saison, placée sous le signe de l’amour, de grands noms de la scène lyrique internationale tels que Angela Gheorghiu, Elīna Garanča, Anna Caterina Antonacci, Franco Vassallo, Arnold Rutkowski, Michael Nagy, Jean-Philippe Lafont, Ruxandra Donose, Bruno Taddia, Roberto Scandiuzzi, Andrea Carè, Jennifer Larmore, Bryn Terfel, Patricia Petibon, Natalie Dessay, Laurent Naouri, Michael Volle ou encore Diana Damrau se produiront à Genève accompagnés par l’Orchestre de la Suisse Romande à l’occasion d’un opéra ou en récital.
Les opéras. L’amour et la passion, qui enveloppent cette nouvelle saison, culmineront en janvier 2015 avec une nouvelle production d’Iphigénie en Tauride de Christoph Willibald Gluck. C’est la soprano italienne Anna Caterina Antonacci qui campera le rôle-titre de cette tragédie antique réinventée en 1779 par Gluck alors à l’apogée de sa carrière de compositeur lyrique. La Grèce antique sera également à l’honneur, en avril 2015, avec les passions enflammées et la violence de Medea qui inspira à Luigi Cherubini en 1798, une œuvre sans précédent dans l’histoire du théâtre musical. La magicienne vengeresse, meurtrière de ses deux fils, sera incarnée par la mezzo étasunienne Jennifer Larmore. Mais l’amour et la mort auront commencé leur long travail destructeur dès le premier lever de rideau de la saison, en septembre 2014, avec Rigoletto de Giuseppe Verdi mis en scène par Robert Carsen avec le baryton italien Franco Vassallo dans le rôle-titre. On retrouvera la patte du metteur en scène canadien lors de la reprise, en octobre 2014, d’Eugène Onéguine de Piotr Ilitch Tchaïkovski, inspiré du roman de Pouchkine. En provenance du Metropolitan Opera de New York, ce drame intime,qui va révéler les émotions de l’âme humaine, met en vedette le jeune baryton allemand Michael Nagy dans le rôle-titre. Après l’amour exalté et déçu de Tatiana qui illumine la partition de Tchaïkovski, une autre sublime histoire d’amour, celle de Leonore et Florestan, racontée par un Ludwig van Beethoven inspiré dans son unique opera Fidelio, clôturera la saison en juin 2015. Pinchas Steinberg assurera la direction musicale de cette nouvelle production. Mais avant cela, le chef américain Semyon Bychkov aura ressuscité, en mars 2015, la Messa da Requiem de Giuseppe Verdi qui révolutionna la musique liturgique du XIXème siècle. Quelques notes joyeuses ou poétiques viendront tout de même émailler cette saison lourde de passions, comme l’opéra-bouffe La Grande-Duchesse de Gérolstein d’Offenbach programmé, en décembre 2014, pour les fêtes de fin d’année, dans une mise en scène de Laurent Pelly. Puis la fièvre amoureuse sera de retour en février 2015 avec les rythmes afro-américains et jazzy de l’opéra Porgy and Bess de George Gershwin dans une production du New York Harlem Theater.
Les Ballets. Le Ballet du Grand Théâtre de Genève dirigé par Philippe Cohen présentera à nouveau deux créations mondiales. L’une est signée par Jeroen Verbruggen, chorégraphe à l’imaginaire débridé qui relira le Casse-Noisette de Tchaïkovski en novembre 2014, la seconde par Joëlle Bouvier qui revient au Grand Théâtre pour parler d’amour fou et de mort dans une pièce intitulée « Salue pour moi le monde ! » d’après Tristan und Isolde de Wagner en mai 2015. La prestigieuse troupe taïwanaise Cloud Gate complètera la saison chorégraphique, en mars 2015, avec Water Stains on the Wall, un spectacle inspiré de l’art de la calligraphie.
Les récitals. Cette saison, le Grand Théâtre de Genève aura à nouveau le bonheur d’accueillir en récital des vedettes internationales telles que Bryn Terfel, Patricia Petibon, Natalie Dessay, Laurent Naouri, Michael Volle ou encore Diana Damrau.
Deux concerts exceptionnels. L’un avec Angela Gheorghiu le 13 mai 2015, accompagnée par l’Orchestre de la Suisse Romande, à l’occasion de la soirée du Cercle du Grand Théâtre ; l’autre, le 30 novembre 2014, avec Elīna Garanča en Romeo dans une version concert de I Capuleti e i Montecchi de Vincenzo Bellini avec le Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken-Kaiserslautern sous la direction de Karel Mark Chichon.
Un opéra jeune public. Depuis 2010 - 2011, le Grand Théâtre de Genève propose chaque saison un spectacle pour le jeune public : La Petite Zauberflöte (Wolfgang Amadeus Mozart) en 2010 - 2011 et 2011 – 2012, Le Chat botté (César Cui) en 2012 – 2013 ainsi que Siegfried ou qui deviendra le seigneur de l’anneau (Peter Larsen d’après Wagner) en 2013 – 2014. Cette saison accueillera en janvier 2015 Le Petit Prince, un opéra pour le jeune public commandé par les opéras de Lausanne et de Lille, au compositeur français Michaël Levinas, signataire du livret d’après le conte poétique et philosophique de Saint-Exupéry. |
Infos : service de presse du Grand Théâtre de Genève |
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
Posté le: Ven Oct 10, 2014 2:14 pm Sujet du message: |
|
|
Citation: |
NOUVELLE CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE MONDIALE SUR LA SCÈNE DU GRAND THÉÂTRE EN NOVEMBRE 2014:
JEROEN VERBRUGGEN SIGNE UN CASSE-NOISETTE ONIRIQUE POUR LE BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE
HABILLÉ POUR L’OCCASION PAR LA MAISON DE COUTURE PARISENNE « ON AURA TOUT VU ».
GENÈVE, LE 8 OCTOBRE 2014 – Casse-Noisette, musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski, sera à l’affiche du Grand Théâtre de Genève du 13 au 21 novembre 2014. Épurée des références traditionnelles liées à ce grand classique, c’est une version intemporelle que propose le jeune chorégraphe belge Jeroen Verbruggen pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève. L’accompagnement musical est assuré par l’Orchestre de la Suisse Romande sous la baguette de Philippe Béran. Quant à la scénographie et aux costumes, ils sont signés par le duo de couturiers de la maison parisienne ON AURA TOUT VU, Livia Stoianova & Yassen Samouilov.
Jeroen Verbruggen, chorégraphe à l’imaginaire féerique, festif et sans limites propose une danse exubérante, joyeuse, lyrique et tendre pour sa vision du chef-d’œuvre, créé en 1892, par Marius Petipa, sur une musique de Tchaïkovski. Dans un univers baroque, imaginé par Livia Stoianova et Yassen Samouilov, Jeroen Verbruggen focalise son regard sur Marie, une jeune fille intriguée par sa féminité et Drosselmeyer, un « Monsieur loyal » qui cache en lui le prince que Marie doit libérer. Grâce à une danse virevoltante et virtuose, Jeroen Verbruggen nous transporte au pays des merveilles d’Alice, dans un monde onirique irisé et tourbillonnant où l’insouciance côtoie la frivolité, où les teintes sombres, gaies ou absurdes alternent, et dans lequel les personnages se démultiplient et interpellent nos âmes enfantines.
Jeroen Verbruggen - Diplômé de l’École royale de ballet d’Anvers, Jeroen Verbruggen participe en 2000 au Prix de Lausanne, où il gagne le prix du public, une médaille d’argent ainsi qu’une bourse d’études. Un an plus tard, il obtient la deuxième place du Concours Eurovision des jeunes danseurs à Londres. Il va danser pour le Ballet royal de Flandre à Anvers, le Ballet d’Europe à Marseille et Les Ballets de Monte-Carlo où il y est nommé premier danseur. Durant cette période, il va travailler avec des chorégraphes tels que Jan Fabre, Jean-Christophe Maillot, Sidi Larbi Cherkaoui, William Forsythe, Emio Greco ou encore Marco Goecke. Dès 2001, il s’essaye à la chorégraphie mais c’est en 2012 que Jean-Christophe Maillot lui demande de créer sa première chorégraphie pour Les Ballets de Monte-Carlo, Kill Bambi, en collaboration avec la Maison de couture parisienne ON AURA TOUT VU qui fera d’ailleurs l’objet d’une captation pour une diffusion sur Arte live web, puis en 2013, Arithmophobia. Un an plus tard, il met un terme à sa carrière de danseur pour se consacrer entièrement à son activité de chorégraphe qu’il débute avec Casse-Noisette pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève.
CASSE-NOISETTE
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Chorégraphie : Jeroen Verbruggen
Direction musicale : Philippe Béran
Scénographie et costumes : ON AURA TOUT VU by Livia Stoianova & Yassem Samouilov
Lumières : Ben Ormerod
Orchestre de la Suisse Romande
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Les 13|14|15|17|18|19|20|21 novembre 2014 à 19h30 |
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
Posté le: Lun Oct 27, 2014 7:57 pm Sujet du message: |
|
|
Les premières photos de répétition de Casse-Noisette (chor. Jeroen Verbruggen) signées Grégory Batardon, lui-même ancien danseur de la compagnie et photographe officiel du Prix de Lausanne. Le Grand Théâtre de Genève nous adresse également quelques reproductions d'esquisses de décor et de costumes.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26569
|
Posté le: Mar Nov 11, 2014 12:17 pm Sujet du message: |
|
|
Les répétitions de Casse-Noisette en vidéo :
Et une interview-portrait du chorégraphe, Jeroen Verbruggen, publiée par le quotidien suisse Le Temps :
Citation: |
Mais pourquoi un énième Casse-Noisette? Ici même, en 2005, Benjamin Millepied et l’illustrateur Paul Cox en offraient une version acidulée et géométrique. «Cette histoire, c’est celle d’une différence, raconte Jeroen Verbruggen, celle qu’on peut éprouver adolescent, celle qui vous pousse à vous enfermer en vous. Marie souffre de ça et son casse-noisette lui permet de briser sa coque, de s’aimer elle-même pour pouvoir aimer les autres.»
Rien de fracassant dans le propos. Mais le geste de Jeroen Verbruggen sera plus subtil, jure-t-il. Depuis deux ans, il écoute en boucle la musique de Tchaïkovski, croque dans ses carnets une scène, note une idée, refuse surtout, dit-il, la pente des évidences, celle que la partition paraît commander. «Parfois, je m’endors avec cette musique et, le matin, j’ai une nouvelle idée. Je pourrais la chanter par cœur.» |
Jeroen Verbruggen, un prince chez la fée Dragée, par Alexandre Demidoff (Le Temps) |
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22104
|
Posté le: Mer Nov 19, 2014 8:41 am Sujet du message: |
|
|
Le Casse-noisette de Jeroen Verbruggen sera diffusé le 20 novembre, à 19h30, sur Arte Concert.
|
|
Revenir en haut |
|
|