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Jan Fabre s'expose en Avignon
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lalunenoir



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MessagePosté le: Dim Juil 24, 2005 5:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jan Fabre est critiqué pour la pur et simple raison: que les spectateurs du In à Avignon s'attendent à voir du Théâtre le vrai, le beau, avec un grand "T"... le problème avec Fabre c'est qu'on ne sait pas très bien ou le classer: danse, théâtre, art plastiques? Qu'est ce qu'il est au fond?
C'est bien connu: la subversivité, ça ne plait pas à tout le monde... mais malgrè tout, la plupart des spectateurs avec qui j'ai pu discuter à la suite de Je suis sang était enchanté par ce "renouvellement" dans le milieu du spectacle vivant, par ce travail sur la libération des corps, et ce mélange au niveau des arts (ce qui se fait d'ailleurs de plus en plus, Fabre n'est pas le seul évidemment... c'est le principe même du cirque contemporain ou des marionnettes: 2 arts qui mixent de plus en plus: théâtre, danse, objets, arts plastiques, vidéos...)
Alors, bien sûr: Fabre: ce n'est pas du "vrai" théâtre comme on l'entend, et l'on observera donc pas mal de critiques (journalistes ou autres) dire qu'il n'a pas sa place à Avignon... mais je ne pense pas, Fabre est juste une des réalités dans ce qui se fait actuellement au niveau du spectacle vivant, et le théâtre ce n'est pas que Shakespeare, Ibsen ou Racine.



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Lune
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haydn
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2005 7:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci, Lalunenoir!


Le Monde va ce lundi matin dans le même sens que le Figaro d'il y a trois jours, en titrant sur le mécontentement des spectacteurs. Il faut dire aussi que la direction du Festival et ses proches attisent encore le ressentiment par des déclarations dirons-nous pas très adroites : "Une cabale réactionnaire", pour Anita Mathieu, des "Les ayatollahs du théâtre bousculés par l'omniprésence de la danse"... Et toujours avec, ainsi que le dénonçait Armelle Héliot dans le Figaro, une présentation ambiguë, pour ne pas dire mensongère des chiffres de fréquentation : "Selon la direction, la fréquentation reste bonne. 105 000 billets déjà délivrés sur 126 500, soit 83 % de la jauge : les résultats de 2004 (82 %) sont dépassés". Il est évident que l'on joue ici sur les mots, billets "délivrés" ne signifiant absolument pas billets "vendus"...


Citation:
Devant la programmation radicale présentée cette année par la direction du Festival, la température, qui montait dans la Cité des papes, a atteint sa température maximum. Critiques souvent au vitriol, public régulièrement désarçonné, professionnels médusés par la violence de la controverse, et jusqu'au ministre de la culture, qui réuni quelques journalistes pour recueillir leurs avis : en peu de jours, la polémique a tourné au combat.



L'article cosigné de Nathaniel Herzberg, Rosita Boisseau, Fabienne Darge et Brigitte Salino est ICI


Cet article est complété par un éditorial (non signé) qui prend sans ambages la défense de la direction du Festival :

Citation:
A-t-on déjà vu qu'on change un dirigeant avant même qu'un délai minimum lui ait été donné pour développer le programme sur la base duquel il a été choisi ? Comment accepter que l'existence même du festival soit mise en question, quand on sait à quel point il reste fragile, comme toute entreprise artistique ? Qu'il soit discuté, oui, encore et toujours. La liste est longue des querelles esthétiques et des contestations idéologiques qui ont jalonné son histoire, assuré sa pérennité et conforté sa légende. Mais que la confusion des rôles et des enjeux s'installe, voilà une innovation regrettable et dangereuse.


L'éditorial du Monde est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Lun Juil 25, 2005 7:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'Humanité, dont les compte-rendus publiés jusqu'à présent par Muriel Steinmetz étaient demeurés très neutres, y va aussi à présent d'un éditorial vengeur (et il faut bien le dire, à la limite du grossier), signé de Marie-José Sirach, et qui dénonce tout à la fois la mauvaise qualité du Festival 2005 et le "lynchage" dont serait victime l'équipe dirigeante :

Citation:
Nous sommes loin de l’embellie qui présida à la politique de la France en matière d’art et de culture. Les jalons, posés jadis par Malraux dans un bel enthousiasme créatif et audacieux, semblent aujourd’hui usés. Quoi de plus normal. Rien n’est jamais inscrit dans le marbre - sinon les mausolées. Il est certes plus facile de désigner à la vindicte générale des coupables, des têtes à couper. Celles des deux codirecteurs du Festival, par exemple. Excusez-moi, mais tout ça pue. Le populisme, la démagogie à trois balles, l’énervement de bon ton. L’édition de 2005 est mauvaise. Soyons désespérément optimistes, parions sur l’avenir.



L'article de l'Humanité est ICI




Dernière édition par haydn le Mar Juil 26, 2005 11:26 am; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Mar Juil 26, 2005 10:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'actualité des spectacles doit décidément être un peu faible en cette fin juillet, et Le Figaro publie un nouveau bilan fort critique de l'édition 2005 du festival d'Avignon. Avec tout le papier qu'il leur a fait vendre, les journalistes devraient pourtant plutôt ériger un monument à la gloire de Jan Fabre!


Citation:
S'il y a un problème de fond dans l'édition 2005 du festival, c'est celui que pose le principe d'un artiste invité devant lequel les deux directeurs (depuis 1947, il n'y en avait qu'un) semblent s'effacer, fascinés. En 2004, Thomas Ostermeier ne s'était pas installé partout. Il avait partagé. Homme de théâtre, homme de textes, il répondait aux attentes du public et le conduisait très loin. Jan Fabre, habile et plus calculateur qu'illuminé, se répand partout et n'oublie jamais le marché de l'art et ses amis, d'Abramovic à Rambert. Résultat : une manifestation culturelle de renommée internationale et largement sub ventionnée (6 M€ sans compter les aides indirectes) qui profite aux intérêts d'une petite entreprise d'autosatisfaction.



L'article d'Armelle Héliot et de René Sirvin est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Mar Juil 26, 2005 11:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'Humanité se souvient qu'il est un journal communiste, et loue la création simiesque de Christine Angot et Mathilde Monnier, La Place du singe, censée dénoncer les méfaits des vilains bourgeois réactionnaires (dont on veut quand même bien les sous, faut vendre les places, non mais!) :

Citation:
Outre Frère et Soeur présenté dans la Cour jusqu’au 27, Mathilde Monnier propose la Place du singe, au cloître des Célestins, en duo avec Christine Angot (1). Les deux jeunes femmes remettent ensemble le couvert, se penchent avec férocité sur leur passé commun, huit ans après Arrêtons, arrêtez, arrête. On assiste à une espèce de mise en boîte de la bourgeoisie par deux fortes personnalités qui en sont issues. L’une est fascinée, l’autre désireuse de renier ses origines.



L'article de Muriel Steinmetz est ICI


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sophia



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MessagePosté le: Mar Juil 26, 2005 10:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La dépêche Yahoo sur le bilan du festival d'Avignon.

Où l'on apprend que "Jan Fabre n'appartient pas aux courants radicaux de l'art contemporain" (dixit Vincent Baudriller, codirecteur du festival)...

Quant aux justifications de l'équipe dirigeante face aux critiques de fond, on y trouvera quelques perles de langue de bois:

Citation:
Divers courants de la critique et une partie du public ont regretté la forme parfois hybride et inaboutie des spectacles, avec une part grandissante donnée à la danse et la vidéo. Des critiques auxquelles l'équipe d'Avignon réplique: "Effectivement, le festival a montré des démarches qui impliquent le corps comme sujet ou objet d'écriture et d'un art vivant qui interroge le corps".

Les deux co-directeurs continuent à manifester "une confiance absolue en la curiosité et la disponibilité du public face à des artistes qui portent une vraie singularité". "Notre mission, disent-ils, est d'accompagner les artistes dans leurs prises de risque".

La violence que l'on a souvent retrouvée sur scène, les corps dénudés et malmenés sans justification artistique évidente ont causé un certain malaise. Pour les directeurs, "il n'y a pas de dureté gratuite, seulement des propositions artistiques qui s'interrogent sur les parties sombres que l'homme porte en lui".


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haydn
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MessagePosté le: Mer Juil 27, 2005 7:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Libération semble naviguer à vue d'un bord à l'autre, et publie aujourd'hui a nouveau un bilan (modérément) critique du Festival :

Citation:
Si le bilan chiffré de cette 59e édition est positif, sa qualité artistique est fortement contestée par une partie du public et de la presse. Alors que la polémique paraissait s'estomper samedi et dimanche, certains journaux ont relancé le débat en début de semaine. «Le public fait la critique d'un festival en proie à la polémique» (La Provence), «Querelle à Avignon» (Le Monde), «Avignon découvre la rébellion» (Aujourd'hui) pouvait-on lire dès lundi matin, Le Figaro allant jusqu'à s'interroger de manière un peu bilieuse : «Y a-t-il une querelle entre les classiques et les modernes ?»


L'article de Bruno Masi est ICI


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Katharine Kanter



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MessagePosté le: Mer Juil 27, 2005 8:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

La dépêche Yahoo que Mlle. Sophia a la bonté de nous signaler nous permet d'admirer une fois de plus la créativité de l'Etre Humain, qui n'a de cesse de trouver de termes nouveaux et splendides pour décrire,

- le voyeurisme

- la puérilité

- le sado-masochisme

- le mépris de ses semblables

Les prêtres babyloniens, sans parler de l'entourage de Tiberius ou de Néron, n'auraient pas fait mieux.

Et ensuite l'on se demande pourquoi les jeunes ne "respectent pas" les soixante-huitards....


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haydn
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MessagePosté le: Mer Juil 27, 2005 9:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ne sombrons pas dans un manichéïsme outrancier non plus. Comme le rappelait Lalunenoir (j'insiste), une oeuvre telle que Je suis sang possède une réelle valeur artistique, et sa reprise en Avignon n'a d'ailleurs pas été si controversée. D'autres ouvrages de Jan Fabre ont évidemment suscité des réactions plus violentes et sans doute justifiées. Mais en même temps, ces oeuvres sont aussi un peu le reflet de l'époque dans laquelle nous vivons, qui n'est pas forcément la plus reluisante que l'humanité ait connue...


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sophia



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MessagePosté le: Mer Juil 27, 2005 3:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"On en a assez des bocaux d'urine!"
Ce n'est pas moi qui le dis (mais je ne pense pas moins... Mr. Green ), c'est le titre d'un article du "Figaro" qui donne la parole à quelques Avignonnais et/ou habitués du Festival. Mais bon, ça va sûrement être taxé de populiste par les ayatollahs de la vidéo... Rolling Eyes


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Katharine Kanter



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MessagePosté le: Mer Juil 27, 2005 6:11 pm    Sujet du message: THE PILLORY THE CAGE-HOUSE THE STOCKS THE DUCKING STOOL Répondre en citant

THE PILLORY THE CAGE-HOUSE THE STOCKS THE DUCKING STOOL

COME BACK YOU HAVE NEW ADMIRERS




“Corporal punishment, from the Latin corpus or body, refers to physical punishments causing pain or disfigurement to the body (...).” (http://www.paulsjusticepage.com/cjethics/5-penology/corporalpunishment.htm)

Another Definition

“Corporal punishment can be defined as a painful, intentionally inflicted (...) physical penalty administered by a person in authority for disciplinary purposes. (Cohen, 1984).”


As a rule, such punishment does, one would almost say necessarily, involve the HUMILIATION and most often public humiliation, of the “offender”.


Everything that I’ve seen and read so far in this thread (and Jan Fabre is NOT alone!), leads one to wonder whether one may not be dealing with a strict legal definition of CORPORAL PUNISHMENT.

But, for some reason, Fabre and his ilk deem themselves to be the Great Liberators.

For a Jew like the author of these lines, who has used up most of my eyesight reading, it recalls the sadistic glee with which “offenders” of every stripe and ilk were physically abused and publicly humiliated by the most extreme elements amongst the PURITANS, not to speak of other, still more extreme and purportedly “Christian” sects.

Below, corporal punishment as it was practised in England in the Seventeenth Century, and exported by extremist elements to America; more recent events at certain gaols cannot be discussed on a dance Website.


http://www.paulsjusticepage.com/cjethics/5-penology/corporalpunishment.htm


“Ducking stool (1600s to early 1800s) was a punishment for women for being argumentative or displaying a temper that men thought inappropriate (....) The stool often resembled a see saw, with the offender placed in a chair then plunged into cold water “in order to cool her immoderate heat” (Andrews 1991, 4).

“Bridles and gags (branks), especially scold’s (or gossip’s) bridle, were frequently used on women (....) “a sort of iron cage, often of great weight; when worn, covering the entire head; with a spiked plate or flat tongue of iron to be placed in the mouth over the tongue” so “if the offender spoke she was cruelly hurt” (Earle1896/1995, 96). This device locked in the back, and women would either be lead around town or attached to a post.

“The bridles depicted in Held (1985, 151) have ornamentation that gives the wearer’s face a bestial appearance and he notes that the women staked out in the public square could expect “painful beatings, besmearing with feces and urine, and serious, sometimes fatal wounding – especially in the breasts and pubes” (1985, 150). [more info, excerpt from Curious Punishments ~ good illustrations]

“Stocks are hinged heavy timbers with holes cut in them to hold arm and/or legs, so that the restrained offender “was powerless to escape the jests and jeers of every idler in the community” (Earle1896/1995, 37). Just as every community now has a jail, stocks were ubiquitous in earlier times: “So essential to due order and government were the stocks that every village had them” (Earle1896/1995, 29). They could be used to hold offenders as well as a form of punishment itself.

”The pillory (1600s to early 1800s) is similar to stocks in design (and ubiquity) but holds “the human head in its tight grasp, and thus holds it up to the public gaze” (quoted in Earle 1896/1995, 44). The significant aspect of the pillory is humiliating the offender, which the public did by throwing “rotten eggs, filth, and dirt from the streets, which was followed by dead cats, rats” and “ordure from the slaughter-house” (Andrews 1991, 85, 86).

“Some communities put offenders in the pillory during times of public market to increase exposure, with occasional deaths because of what was thrown by an angry mob. Other variations included nailing offenders’ ears to either side of the head hole or cutting them off (‘cropped’) as additional ridicule.”



Again, the aspect of PUBLIC HUMILIATION is uppermost. It might be useful to learn - should any such reports exist – what the suicide rate may have been amongst those who lived through such “light” punishment, generously designed to keep the offenders out of gaol.

I have not read Michel Foucault, but according to the author of the aforesaid Website, Foucault’s view on corporal punishment is that SPECTACLES OF PAIN are rooted in the sovereign’s power to wage war against enemies and INTENDED TO TERRORIZE CITIZENS INTO OBEDIENCE (re, “Surveiller et Punir”, 1975).


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Juil 28, 2005 7:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Avant la clôture du Festival d'Avignon, Muriel Steinmetz, de l'Humanité, a semble-t-il apprécié la dernière création de Christian Rizzo et Jean-Baptiste André, Le Sujet à vif, tout comme celle d'Annabelle Chambon et Cédric Charron, Sens acte sans :


Citation:
Le Sujet à vif poursuit son croisement des répertoires et des disciplines (1). Le chorégraphe Christian Rizzo et l’artiste de cirque Jean-Baptiste André prennent l’exercice à contre-pied, provoquent, détournent les attendus de la manifestation dans cette représentation qui a lieu en plein soleil. Si l’interprète est à l’honneur, il n’en demeure pas moins, avec Comme crâne, comme culte masqué de pied en cape. Une tenue de motard couvre les membres de Jean-Baptiste André, mains comprises, le visage masqué sous la double protection d’un casque et d’un tissu noir opaque. Pour corser le tout, il évolue de dos, en fond de scène, en balancements lents, la main posée sur une jambe qui semble le faire souffrir.



L'article de l'Humanité est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Ven Juil 29, 2005 10:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'Humanité toujours, qui tire à présent le bilan de ce festival au travers de deux articles :

Citation:
Hier matin, conférence de presse bilan en public, organisée dans la cour du cloître Saint-Louis. Les deux codirecteurs, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, entourent Jan Fabre. Ce dernier prend la parole : « Certains ont eu l’élégance de me défendre contre la presse. C’est ça le public de l’avenir. Et cela prouve que les spectateurs ne sont pas sous l’influence exclusive de la presse. » Remous chez les journalistes. Une consoeur de Beaux-Arts Magazine répond du tac au tac : « Il y a une presse réactionnaire, fermée, poujadiste mais opposer de façon manichéenne presse et public, c’est décrédibiliser l’ensemble de la profession et son travail. »


L'article de Muriel Steinmetz est ICI




Citation:
Un monstre. Et maintenant, ce Festival est un gros monstre, dont beaucoup encore ne connaissent pas l’existence et dont personne n’imagine l’ampleur qu’il prend dans quelques consciences avec ses lourdes pattes par dizaines qui font beaucoup de bruit, ses exhibitions nocturnes géantes, ses grognements de bête à l’agonie, ses caprices de nourrisson, ses baves de toutes les couleurs et un je-ne-sai- quoi qui le rend invisible aux uns, insupportable aux autres, merveilleux pour quelques tiers, d’un bon rapport pour ceux qui en vivent et qui ne vont jamais au théâtre et très onéreux, consommations comprises, pour ceux qui y vont, sauf les privilégiés qui ont des billets de faveur.



L'article d'André Benedetto est ICI


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