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Prix de Lausanne 2014 (26 janvier - 1er février 2014)
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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> ダンソマニ 日本語バージョン- Dansomanie en Japonais
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Bera



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MessagePosté le: Mar Fév 04, 2014 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mizukoさんがご紹介くださったj-cast.comの記事、興味深く読みました。
今朝(2/4)の朝日新聞の文化面にもローザンヌ関連の記事があり、
ローザンヌの位置づけや熊川さんの「(入賞者が)どんなダンサーに育つのかは未知数であり、静かに見守ってほしい云々」という趣旨のことが書かれていて、なるほどなあ、と思いながら読んでいました。
web版は今会員登録をしないと全文を読むことができないのですが、もし機会があればお読みになってみてください。


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mizuko



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MessagePosté le: Sam Fév 08, 2014 6:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

決勝の映像ですが、以下のリンク先で見られます~。 公式サイトから飛んだとこです。

Finals 2014 Prix de Lausanne


ところで、NHK が早速特番を放送するみたいですよ! 入賞した3人を紹介するんだとか。

「世界に挑む 若き日本人ダンサーたち」
NHK Eテレ 2月16日(日) 16:00~16:30
(再放送) 総合テレビ 2月22日(土) 10:50~ *一部の地域を除く

http://hochi.yomiuri.co.jp/entertainment/news/20140207-OHT1T00176.htm


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mizuko



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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 11:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

先週半ばからほとんど更新できてなくて、失礼しました。 ローザンヌウィークを無事に終えて若干気が抜けたところで、あの寒さ+時間的余裕のなさ+疲労でちょっと気力がなかったのでした。 しかし、週末も終わってしまうので、慌ててキャッチアップしますね!

まずは、ダンソマニ・インタビューから。 入賞は逃したけど、私の評価は高かったアメリカ人のマイケル・ライアンと、同じヒューストンからのタイラー・ドナテッリです。

sophia a écrit:
Deux Américains au Prix de Lausanne : rencontre avec Tyler Donatelli et Michael Ryan, de Houston (Texas)

Le Houston Ballet est un habitué du Prix de Lausanne. Cette année, deux candidats issus de son école – ou plutôt de sa compagnie junior - y participaient : Tyler Donatelli, que ceux qui s'intéressent aux compétitions internationales, et notamment au YAGP, connaissent probablement, et Michael Ryan, âgés tous deux de 17 ans. Nous les avons rencontrés ensemble pour une interview en duo.



D'où venez-vous tous les deux?

Tyler : Je suis originaire de Californie, j'ai commencé la danse là-bas, dans une école privée. Mais en janvier 2013, j'ai déménagé à Houston. Je suis membre de Houston Ballet II, la compagnie junior du Houston Ballet.

Michael : Je suis né à Dallas, au Texas. A l'âge de neuf ans, j'ai quitté Dallas pour Orlando, en Floride. J'ai commencé ma formation en danse classique auprès de l'Orlando Ballet. J'y suis resté quatre ans. Et puis, il y a quatre ans, aux alentours de 2009, j'ai été pris à l'école du Houston Ballet. J'y ai poursuivi mes études jusqu'à ce que j'intègre le Houston Ballet II. Là, j'entame ma deuxième année avec le Houston Ballet II.

Qu'est-ce qui vous a conduits à la danse?

Tyler : Ma mère avait remarqué que j'adorais bouger. Et puis, la danse, c'est une activité que beaucoup de filles pratiquent. Disons que c'est dans la norme de faire de la danse quand on est enfant. Mais il se trouve que moi, j'adorais ça. Et plus j'en faisais, plus j'aimais ça.

[Aviez-vous vu des ballets auparavant?]

J'avais sans doute dû voir une production de Casse-noisette.

Michael : Ma mère m'a inscrite à un cours de danse, parce que j'étais du genre hyperactif - un petit garçon infatigable et plein d'énergie. D'abord, elle m'a mis au jazz, puis aux claquettes et enfin au patinage artistique. J'ai concilié tout ça pendant quelques années. Mais comme le jazz et les claquettes requièrent aussi une formation en danse classique, j'ai pris un jour un cours de classique. J'ai détesté, j'ai trouvé ça abominable. Un an après, j'ai repris un cours et j'ai adoré. J'ai continué et j'ai fini par laisser tomber le jazz et les claquettes pour me consacrer exclusivement à la danse classique et au patinage. Et comme ces deux activités demandent l'une et l'autre beaucoup de temps, j'ai dû faire un choix entre les deux et c'est le ballet classique qui s'est imposé à moi. Depuis, je ne fais plus que ça.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au Prix de Lausanne?

Tyler : Je voulais vraiment vivre une expérience différente. Je voulais apprendre des professeurs et des répétiteurs qui sont ici, libérer ma façon de danser. C'est également très agréable de rencontrer des danseurs d'autres pays, de découvrir tous les talents qui existent à travers le monde. Vraiment, ça vous motive, ça vous pousse à être meilleure. Donc, je dirais que c'est la volonté d'évoluer et de m'améliorer en tant que danseuse qui m'a poussée à participer à cette compétition.

Michael : C'est un peu la même chose pour moi. Je suis venu pour voir autre chose. Je n'ai pas envie de rester collé aux danseurs de mon école, je veux aussi voir les danseurs venus d'ailleurs. Il y a une telle diversité ici, les danseurs viennent de partout. C'est génial de se retrouver entouré de tous ces jeunes gens qui viennent des meilleures écoles du monde. C'est une expérience qui vous rend humble. En même temps, vous aussi vous avez envie de montrer que vous venez d'une bonne école et que vous y avez reçu une bonne formation. Quand on est content de son école, on veut le dire au monde. Donc, je suis venu pour ça, mais aussi parce qu'à Lausanne, les directeurs de toutes les écoles, les écoles européennes et pas seulement celles d'Amérique du Nord, peuvent voir notre travail. Cette visibilité, c'est quelque chose d'important pour nous. Le travail avec les répétiteurs est aussi appréciable. Enfin, nous avons la possibilité de danser ici sur une scène en pente, c'est la première fois pour nous. Cela n'existe pas aux Etats-Unis.



Vous avez déjà participé au YAGP chez vous, aux Etats-Unis?

Michael : Non.

Tyler : J'y ai participé entre 2008 et 2012. J'avais onze ans la première fois. Le YAGP m'a permis d'améliorer la qualité de mes performances scéniques, grâce au travail quotidien des variations. Le YAGP m'a aussi aidée à prendre conscience que je voulais devenir une danseuse professionnelle, que je voulais sans cesse m'améliorer et donner le meilleur de moi-même.

Quelles sont les différences avec le Prix de Lausanne?

Tyler : Le YAGP, c'est très bien pour apprendre à maîtriser une variation sur scène, à donner le meilleur de soi-même en trois minutes chrono. A Lausanne, le jury observe ce qu'on fait durant les classes, il y a le cours contemporain, la variation contemporaine, ils regardent comment on intègre tout ça, comment on interprète... C'est un travail plus approfondi. Mais j'aime aussi beaucoup le YAGP, pour d'autres raisons.

Voyez-vous une différence de niveau?

Tyler : Oui, je crois. Comme le jury évalue les candidats aussi durant la classe, ceux-ci doivent être des danseurs bien formés. Dans les compétitions comme le YAGP, on danse une variation, on peut la répéter encore et encore, autant qu'il le faut. Le cours, ce n'est pas pareil, on ne peut pas le répéter. A Lausanne, on voit donc un peu plus du danseur que simplement la variation dans laquelle il excelle.

Avez-vous une expérience scénique, indépendamment des compétitions?

Tyler : Oui, nous avons fait des tournées avec le Houston Ballet II. Nous avons donné tout le troisième acte de La Belle au bois dormant. Nous dansons aussi les pièces chorégraphiées par le directeur du Houston Ballet, Stanton Welch. On danse aussi parfois, dans de petits rôles de figuration, avec la compagnie principale. C'est une très bonne expérience pour nous.

Michael : C'est là tout l'intérêt de Houston Ballet II, de nous préparer progressivement à la scène. Plus on avance dans le cursus, plus on a d'occasions de danser. La première année, on travaille surtout la technique. Il s'agit en quelque sorte de donner une « structure » à notre danse. La deuxième année, on travaille davantage l'aspect scénique : comment améliorer la qualité du spectacle, comment jouer, comment se sentir à l'aise sur scène... Dans cette perspective, ils ne se contentent pas de nous faire travailler en studio pour les remplacements, ils commencent vraiment à nous distribuer dans les spectacles de la compagnie. J'ai par exemple interprété l'un des invités du bal dans la Cendrillon de Stanton Welch. A Houston, on a vraiment pas mal d'occasions de danser et d'être distribués sur scène, je dirais au moins une fois par mois, aux côtés des danseurs de compagnie principale. Nous avons aussi nos spectacles à nous, des spectacles que nous donnons dans les écoles de toute la région de Houston. C'est une manière de faire connaître le ballet aux jeunes. C'est vraiment chouette. Ces jeunes sont notre meilleur public. Ils sont très réceptifs, ils trépignent sur leurs sièges... Et les enfants ne cachent rien de ce qu'ils aiment ou de ce qu'ils n'aiment pas. Pour nous, c'est vraiment une bonne manière de savoir comment on a dansé.

Pour en revenir au Prix de Lausanne, quelles sont vos variations et pourquoi les avez-vous choisies?

Tyler : Mon professeur, Sabrina [Lenzi, ndlr], et moi, nous avons choisi la variation de Gamzatti, car elle souligne bien mes qualités. Les tours et les sauts, je pense que ce sont mes points forts. De plus, c'est une variation qui permet de monter une certaine maturité, on ne peut pas la donner à danser à une petite fille de dix ans. Il faut avoir de l'assurance, savoir être une femme dans cette variation. J'aime bien approfondir le côté artistique. Tout ça a joué en sa faveur. En contemporain, j'ai pris la variation du Sacre du printemps. Je l'ai choisie, parce qu'il y a une histoire derrière. Je peux là encore développer le côté artistique. Il y a une intensité dans les pas que j'aime bien également.

Michael : Mon professeur et moi, nous avons choisi la variation du Prince, tirée de l'acte III de La Belle au bois dormant. Si je l'ai choisie, ce n'est pas pour les sauts ou pour les « trucs » techniques, c'est justement pour sa simplicité. Avec ce type de variation, on ne peut rien cacher. Elle n'a rien de particulièrement spectaculaire. Il faut trouver la position parfaite, croisée, être bien propre. Il n'y a que vous en scène, en collant blanc et en cinquième position. Il n'y a rien d'autre. Et ça, c'est le plus gros défi pour moi. Sur le plan stylistique, notamment dans le travail des bras, La Belle au bois dormant, c'est tout à fait particulier. Si je parviens à maîtriser ce style, cela ne peut que m'aider à m'améliorer pour le reste. Il faut changer, s'adapter à un style, et un tel processus ne peut qu'être bénéfique pour ma carrière professionnelle. Les bras du Prince, par exemple, ce n'est en rien « naturel ». Pour le contemporain, nous avons choisi Solo for Diego de Richard Wherlock, sur une musique de Mikis Theodorakis, tirée du film Zorba le Grec. Là encore, c'est une variation où l'on ne peut pas se contenter de voler, de sauter ou de montrer une technique époustouflante. Il faut faire ressortir sa personnalité, jouer, montrer de la subtilité dans le mouvement. Il faut camper un personnage avec des sentiments. Il faut construire le crescendo à la fin, montrer le plus de mouvements possible jusqu'au bout tout en conservant son énergie. Ce sont en gros les raisons pour lesquelles j'ai choisi cette variation plutôt qu'une où j'aurais pu frimer, mais qui aurait été plus adapté à un danseur petit - car je suis très grand au cas où vous ne l'auriez pas remarqué... Là, je pouvais bien montrer mes lignes et avoir un lien plus fort, plus juste avec la chorégraphie.



Comment vous êtes-vous préparés tous les deux à la compétition?

Tyler : Il est arrivé qu'on travaille ensemble. Pour ma part, j'ai commencé à travailler dès que j'ai su que j'étais sélectionnée au mois de novembre. A partir de là, j'ai travaillé tous les jours, six jours par semaine. On passait une heure soit sur la variation classique, soit sur la variation contemporaine. Tous les jours en classe, on travaillait dans l'optique de la compétition, puisque nous sommes aussi évalués en cours. En réalité, c'est toute la journée passée en studio qui était une forme de préparation au Prix. Et travailler dur tous les jours, c'est cela qui m'a motivée à continuer et à donner le meilleur de moi-même.

Michael : C'est un peu pareil pour moi. Disons qu'il y a quand même eu un creux fin décembre, parce qu'en Amérique, à cette époque, on donne Casse-noisette en continu... et tous les deux, nous étions sur le ballet. Tyler était distribuée dans la Valse des Flocons ou dans la Valse des Fleurs, moi je jouais les petits soldats ou bien j'étais dans Mère Gigogne. A cette période, la compagnie donne deux représentations par jour, et c'était plus difficile pour nous de trouver du temps. Et puis, la compagnie occupait le studio toute la journée. On a continué de travailler bien sûr, mais je ne dirais pas que nous avons travaillé autant qu'en temps normal. On se débrouillait pour répéter un peu tous les jours, une heure par-ci par_là, mais pas deux heures. En janvier, on a donc redoublé d'efforts. Les professeurs nous disaient en classe : « Bon, maintenant, on fait cet enchaînement pour Michael, et celui-ci pour Tyler... ». On a travaillé de cette manière nos points faibles pour être bien prêts pour le Prix.

Avec qui avez-vous travaillé?

Tyler : J'ai travaillé avec Sabrina Lenzi.

Michael : J'ai travaillé avec Claudio Munoz [son accompagnateur à Lausanne, ndlr], mais surtout avec Andrew Murphy. Claudio était parti en tournée, il avait des auditions à faire passer. Donc, comme il n'était pas là, j'ai pas mal travaillé avec Andrew Murphy, j'avais envie de le souligner.

Au fait, étiez-vous de la tournée à Paris il y a quelques mois [pour le Lang Lang Dance Project au Théâtre des Champs-Elysées]?

Michael : Non. En fait, nous n'avons pas encore de contrat avec la compagnie. Nous sommes en dernière année de l'école.

Qu'attendez-vous du Prix de Lausanne?

Tyler : Gagner, c'est peut-être la dernière chose que j'en attends, disons que ça ne me préoccupe pas plus que ça. Je viens pour apprendre, pour m'améliorer en tant que danseuse. Le fait d'être ici, c'est déjà entrer dans un monde à part, c'est génial. Bien sûr, rejoindre une compagnie, c'est un objectif pour moi. Mais bon, ce qui doit arriver arrivera. Je suis d'abord là pour vivre cette expérience.

Michael : L'expérience en soi de la compétition est importante. Mais plus encore, il y a tout l'aspect social qui entoure cette compétition. On rencontre ici des danseurs qui feront carrière en même temps que nous, que l'on retrouvera, alors autant partir d'un bon pied... Il faut aussi faire en sorte de rencontrer le plus de gens possible. Tous les directeurs sont là pour nous regarder, pour nous engager dans leurs compagnies ou leurs compagnies junior.

Quelles corrections des répétiteurs avez-vous reçues?

Tyler : Pour ma Gamzatti, Monique Loudières m'a dit, par exemple, de sentir les mouvements jusqu'au bout. Je dois ressentir le mouvement à travers tout mon corps, pas seulement dans une partie du corps, les bras ou les jambes... Elle m'a aussi donné des conseils quant à la manière d'occuper l'espace. Ce sont des choses que l'on m'avait déjà dites, mais son opinion a beaucoup d'importance pour moi. C'est un défi de changer radicalement. J'essaye du moins de prendre en compte une partie des remarques. Je fais de mon mieux.

Michael : Patrick Armand m'a dit que ce qui me poursuivrait durant toute ma carrière, c'est ma taille, car je suis très grand. Il faut que j'apprenne à l'utiliser, à tirer le maximum de mes potentialités physiques, à ne pas me retenir dans ma danse. C'est comme ça que je m'épanouirai en tant que danseur.



Quelle est la compagnie dont vous rêvez?

Tyler : Pour l'instant, le Houston Ballet, c'est vraiment la compagnie avec laquelle je voudrais danser. Après, je ne sais pas...

Michael : Même chose pour moi. Je ne me sens pas encore prêt à quitter les Etats-Unis. Je ne suis pas sûr non plus que ma maman serait prête à accepter l'idée que son fils de 17 ans parte à l'autre bout du pays. Pour l'instant, le Houston Ballet reste le meilleur choix pour moi, mais je ne veux pas dire non plus que je me ferme à l'idée, dans l'avenir, de faire carrière ailleurs.

Vous avez des danseurs préférés ou, du moins, des modèles?

Tyler : J'adore Marianela Nunez. Elle est fantastique. Sinon, il y a nos danseurs, ceux du Houston Ballet, j'adore les regarder tous les jours en classe, chacun a quelque chose de particulier et de différent.

Michael : J'aime beaucoup les danseurs du Houston Ballet, mais aussi des danseurs tels que Léonide Sarafanov ou, pour la génération précédente, Vladimir Malakhov. Ce que j'apprécie chez ces danseurs, c'est la qualité de leurs prestations scéniques. Je les apprécie non seulement comme danseurs, mais aussi comme « bêtes de scène » (« entertainers »), parce que ce sont des gens qui savent captiver le public. Si l'on remonte plus loin dans le passé, je dirais Noureev. Qui ne voudrait danser comme lui?

Quel répertoire vous attire le plus?

Tyler : J'aime les deux, le classique et le contemporain, mais pour le moment, je préfère sans doute danser le répertoire classique. On fait pas mal de contemporain ou disons de néo-classique à Houston. Le ballet que j'aimerais danser, c'est celui dont rêve toutes les filles, c'est Le Lac des cygnes. Mais bon, ce n'est pas demain la veille que ça risque d'arriver. C'est à la fois un but et un rêve.

Michael : Pareil pour moi. Pour l'instant, mon point fort, c'est plutôt le classique. Le contemporain, ça me plaît aussi. Je ne verrai pas d'inconvénient à rejoindre une compagnie qui est plus spécialisé dans ce répertoire à un certain moment de ma carrière. Je veux aborder le plus de rôles possible et je ne veux pas non plus me priver de pans entiers du répertoire sous prétexte que j'ai été formé pour être un danseur classique.



N.B. : l'interview a été réalisée avant les sélections. Michael Ryan est allé en finale et Tyler Donatelli, si elle n'y est pas parvenue, fait partie des candidats retenus lors du Networking Forum.


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mizuko



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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 11:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

続いて Haydn さんから、フォトアルバム:

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Variations classiques 15-16 ans


























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Variations contemporaines 15-16 ans
































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Choix de photos de la journée du 31 01 2014 (Sélections)


Variations classiques 17-18 ans




































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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 11:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Variations contemporaines 17-18 ans








































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Choix de photos de la journée du 01 02 2014 (Finale)


Echauffement - Variations classiques












































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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 11:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Choix de photos de la journée du 01 02 2014 (Finale)


Variations contemporaines


































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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 11:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Choix de photos de la journée du 01 02 2014 (Finale)


Remise des prix - Arrière-scène


































Merci pour les superb photos, Haydn Very Happy


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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 11:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

さらに Sophia さんによるレビューもご紹介しておきますね!

sophia a écrit:
Le Prix de Lausanne s'est terminé il y a près d'une semaine, avec sa traditionnelle dépression post-, il est plus que temps de revenir, de manière évidemment non exhaustive, sur les candidats de cette 42e édition...

Retour sur le Prix de Lausanne 2014

Lausanne, cela ressemble à du bon vin. La qualité est toujours là, bien présente, mais il y a, simplement, des années où, par la grâce d'un climat propice, le cru est meilleur, plus fort en bouche et plus riche en saveur, que d'autres. De quoi avait-il donc l'air, ce cru lausannois de 2014? A vrai dire, si nous avons vu de la technique solide et quelques très beaux physiques, seule une poignée de personnalités se détachaient franchement, pour l'essentiel parmi les candidats du groupe B et, comme souvent depuis quelque temps, chez les garçons.

Soixante-dix sept candidats étaient annoncés au moment des résultats des sélections vidéo, soixante-treize à la veille de la compétition, soixante-dix à l'ouverture, et puis, finalement, ce sont soixante-neuf candidats qui ont concouru cette année - le Kazakh Meirambeck Nazargozhayev (410), inscrit pourtant sur les listes, n'ayant pas fait son apparition, pour des raisons non élucidées.

Le principe, tout à fait unique, du Prix de Lausanne dans la galaxie des compétitions de danse reste identique d'une année sur l'autre. Les deux variations, classique et contemporaine, qui sont la partie naturellement la plus visible et la plus attractive du concours, n'entrent que pour moitié dans le résultat final des sélections, les deux classes, classique et contemporaine, observées par le jury durant la semaine de la compétition, constituent l'autre moitié de la note attribuée à chaque candidat. C'est là que réside en grande partie le mystère, sans cesse renouvelé, des résultats finaux, jamais complètement satisfaisants pour le public, qui s'attache avant tout à la performance scénique.

Côté variations, l'on on a un peu comme l'impression de radoter et de devoir se répéter d'une année sur l'autre... Chez les 15-16 ans, la variation de Coppélia auprès des filles, celle de La Fille mal gardée auprès des garçons, obtiennent un succès que rien ne semble devoir troubler. Ne pourrait-on envisager un bannissement définitif et de Swanilda et de Colas du Prix, histoire d'en renouveler l'image? Toute Ombre, Paquita ou Fée des Lilas de passage se retrouve dès lors accueillie avec une certaine bienveillance. Le Prix de Lausanne a eu beau rallonger la liste des variations il y a deux ans, les candidats – ou plutôt leurs professeurs - continuent d'opter pour cette sécurité, qui témoigne tout de même d'un regrettable manque de curiosité. Les choix paraissent plus variés chez les 17-18 ans, bien qu'ils ne se révèlent pas toujours judicieux eu égard aux physiques de certains - ou certaines - notamment parmi les Giselle et les Aurore de la sélection. Pour le contemporain, on déplorera surtout le côté inachevé de certaines variations : beaucoup s'interrompent en plein milieu d'une phrase musicale, ce qui est frustrant. Les variations de Jorma Elo, puissantes et incisives, prouvent toutefois encore leur efficacité. Leur brièveté et leur caractère presque inachevé expliquent sans doute pourquoi elles sont rarement choisies des candidats, pourtant elles permettent de montrer beaucoup de soi-même et de son potentiel artistique en quelques secondes, bien plus en tout cas que celles de Goyo Montero, réduites à un alignement esthétique de poses lyriques rarement investies d'une interprétation marquante. Mon sentiment est quelque peu mitigé vis-à-vis des variations de Richard Wherlock : A Solo for Diego, sur la musique de Theodorakis, est enthousiasmant et idéalement adapté à des adolescents, mais se finit malheureusement en queue de poisson sur un cri qui rate à tous les coups son effet. Quant au Sacre, s'il permet beaucoup et part d'une bonne intention, sa thématique se révèle à mon sens par trop complexe pour de jeunes danseurs, c'était plus particulièrement flagrant chez les 15-16 ans.

Sélections 
Groupe A – 15-16 ans


Dans le groupe des 15-16 ans - et cela vaut pour les filles comme pour les garçons -, Japonais et Brésiliens dominent de manière sensible, tant par leurs qualités techniques que par leur maîtrise, déjà bien visible, de la scène.

Très typée – trop peut-être? -, la plus jeune candidate, Rei Takahashi (101), petit format, tout en nerfs et en vivacité, m'a d'emblée bien plu. Souriante, elle donne de jolis accents à la variation de Swanilda et brille par un contrôle parfait dans les pirouettes. Ses qualités scéniques sont encore visibles dans Le Sacre, auquel elle apporte puissance et engagement, même si la variation paraît sans doute, sur le plan artistique, un peu trop grande pour elle. Parmi les Japonaises, on remarque évidemment Sae Maeda (108) : si elle ne se démarque pas forcément dans la Sarabande de Goyo Montero, où elle se contente, comme d'autres, d'être belle, dans la variation de la première Ombre, elle montre non seulement une très grande propreté, mais aussi une vivacité appréciable et une belle qualité de saut. Aya Watanabe (118) reste cependant ma favorite : sa troisième Ombre est d'une musicalité rare, elle y apporte des accents et des nuances que l'on ne voit pas forcément chez les professionnelles, et fait preuve d'énergie et d'expressivité dans le solo n°1 de First Flash, une variation qui ne ment pas. Du côté des Brésiliennes, on remarque Bianca Teixeira (114), visage du Prix 2014, de retour à Lausanne après une première participation en 2013, mais aussi, et surtout peut-être, Maria Clara Marinho Coelho (105) et Carollina Bastos (110). La première est toujours aussi charmante (mais quelle Brésilienne ne l'est pas?), mais reste un brin gymnaste dans sa danse ; les deux autres ont une danse à mon sens plus aboutie : Maria Clara Marinho Coelho (105) propose une Swanilda très dansante et d'une belle fluidité, quant à Carollina Bastos (110), moins précise peut-être, elle a pour elle de savoir utiliser son physique - il faut bien le dire exceptionnel -, dans une troisième Ombre aux extensions majestueuses qui lui va à merveille. Notre Française Siloé Vanuxem (115), si elle n'a évidemment pas l'expérience scénique de toutes ces demoiselles, apporte une élégance très française, jusque dans la sobriété du tutu immaculé qu'elle arbore pour la variation du pas de trois de Paquita, dans un concours où le style pose parfois question. En contemporain, elle utilise intelligemment son physique très gracile et donne au Sacre une couleur plus dramatique que proprement sauvage. Enfin, pour ce qui est des candidates « vues ailleurs », et notamment au YAGP, on ne peut retenir une certaine déception. A des degrés divers, Sara Barbieri (119) (gagnante cette année de la demi-finale du YAGP Europe), dotée d'un superbe physique, est apparue bien tendue, tout comme la très jolie Juliet Doherty (117), de l'école du San Francisco Ballet, peu libérée dans sa danse, malgré un travail qui traduit une véritable recherche de propreté dans le bas de jambe, pas si courante chez les Américains.

Chez les garçons, les choses sont simples : il y a Vinicius Silva (210) et il y a les autres. Un danseur résolument complet, qui danse de tout son corps, un artiste aussi à l'aise dans le classique le plus exigeant – La Sylphide -, interprété de surcroît avec style et goût (et que tout cela sent la bonne école...), que dans une variation où la virtuosité ne prend sens qu'au travers d'une interprétation personnelle. Et puis avec ça, ce que l'on ne peut expliquer, le charme, une certaine élégance intemporelle, toutes ces choses qui font que l'on n'admire plus seulement, mais que l'on aime. Il domine outrageusement le groupe par sa maturité, aussi bien technique qu'artistique, et sa présence, et pour ma part, je l'aurais bien vu grand vainqueur de ce Prix, dans la lignée directe d'un Emanuel Amuchastegui il y a quelques années (et ce dernier avait alors presque 19 ans...). Après la victoire d'un jeune Brésilien l'an dernier (Adhonay Soares), ç'eût été toutefois étonnant – géopolitique oblige. A vrai dire, peu de garçons ont retenu mon attention dans ce groupe, techniquement plutôt à la peine. La présence en finale de garçons comme Johannes Goldbach (201), Shunyo Mori (202), Tanner Bleck (203), Jun Joon Hyuk (204), qui m'ont paru, à des degrés divers, tous bien verts, ne laisse pas de surprendre, voire de laisser sceptique, tout au moins si l'on s'en tient à la performance scénique. On sauvera toutefois du groupe le petit Américain Adam Bernstein (210), à l'évidence élevé à l'école russe, à la présence charismatique et aux qualités techniques déjà bien en place. Très typé « demi-caractère » – on l'imagine aisément dans tous les rôles bondissants du répertoire -, il brille, malgré quelques imprécisions, dans Harlequinade et fait preuve d'une véritable sensibilité dans Desde Otello.

Sélections 
Groupe B – 17-18 ans


Le niveau s'élève d'un coup et les styles se diversifient – on respire! Plusieurs filles se font ainsi remarquer à un titre ou à un autre, telle la Japonaise Mau Torii (302), délicate et élégante dans la variation d'Aurore - trop souvent prise, pas toujours brillamment interprétée -, et efficace comme il le faut dans First Flash. Du côté des Aurore, la superbe - dans tous les sens du terme - Chinoise You Mengting (311) conserve toutefois ma préférence : remarquée en cours pour son physique parfait et une sensualité qui tranche heureusement avec la sécheresse presque dérangeante de certains physiques, elle séduit par son autorité scénique et une élégance raffinée, pourtant dépourvue d'affectation. La prestation de Paula Alves (305) (voir mon petit portrait) dans la variation lente de Paquita est également à relever : elle y montre une autorité sereine et tempérée par une sensualité appréciable. Son Sacre m'a paru en revanche un peu léger. Tyler Donatelli (304) (voir mon interview) attire quant à elle naturellement l'attention, de par ses participations et ses victoires répétées au YAGP, et elle ne déçoit pas. Il faut dire que la variation de Gamzatti met idéalement en valeur ses qualités techniques, et si la demoiselle ne brille sans doute pas par l'élégance de ses lignes, elle a le saut – impressionnant -, la maîtrise des tours, tous parfaitement finis, l'attaque, l'autorité enfin, qui font le piment de cette variation et en garantissent le succès. Son Sacre est tout aussi convaincant, mais peut-être eût-il été plus judicieux de choisir des variations plus contrastées, l'une et l'autre la cantonnant dans le seul registre de la virtuosité et de la puissance? Autre vedette, pour d'autres raisons : l'Américaine du Bolchoï, Precious Adams (319) qui, sans laisser indifférent, suscite un sentiment plus mitigé. De manière ironique, c'est dans la variation contemporaine, le solo n°1 de First Flash, qu'elle éblouit – que dis-je! - qu'elle électrise, par sa vélocité et son geste à la fois incisif et félin, presque désinvolte. Il y avait du défi et du contraste à revendre dans sa variation classique, mais pas sûr en revanche que La Belle au bois dormant ait été le meilleur choix pour elle, eu égard à ses lignes et son physique très athlétique. L'éducation bolchoïte se lit pourtant clairement dans ses ports de bras, dans son haut du corps très travaillé, et là encore, il faut bien dire que la petite touche d'école nationale est appréciée dans ce concours qui signe le triomphe de la globalisation de la danse.

Le groupe des garçons de 17-18 ans reste à mes yeux le plus enthousiasmant et prometteur, avec plusieurs personnalités marquantes, on a aussi pu le constater lors de la classe, avec une saine compétition de technique masculine au milieu. Beaucoup de candidats semblaient posséder d'emblée des profils parfaits pour faire d'excellents finalistes, tels les deux candidats espagnols, le brun Daniel Rodriguez Domenech (401) et le blond Daniel Navarro Yudes (402), au coude à coude dans la sélection. De manière amusante, ils apparaissent comme le miroir inversé l'un de l'autre. Le premier est tout en puissance et en explosivité ; il se révèle toutefois plus convaincant dans la variation contemporaine, Desde Otello, à laquelle il apporte une véritable profondeur, que dans celle d'Albrecht (agrémentée d'étranges sissonnes à 180°), bien dessinée, mais entachée par quelques réceptions approximatives, réitérées du reste lors de la finale. Le second est un très beau danseur, au physique assez fin, plus classique que contemporain, qui nous offre une variation de Basilio pleine de fougue et de panache, dont on peut saluer la prise de risque, fort bien assumée. Son compère de l'Académie Princesse Grace, le Japonais, originaire de Fukushima, Mikio Kato (413), se démarque lui aussi par la qualité de sa danse et sa personnalité bien affirmée. La variation de Siegfried laisse voir un danseur aérien, doté d'un très beau ballon, tandis que son Solo For Diego se teinte d'une bonhomie et d'un naturel fort appréciables. A travers Daniel Navarro Yudes (402), lauréat de la quatrième bourse et prix du public (purement honorifique, mais bon...), et Mikio Kato (413), lauréat de la sixième bourse, le Prix de Lausanne récompense en tout cas l'excellence de l'enseignement de l'Académie Princesse Grace et de son professeur, Luca Masala, présent à Lausanne avec ses deux élèves. Oublié de la finale (mais sans doute pas du Networking Forum), l'Arménien de Bâle, Jivan Barseghyan (415), révèle un profil très typé de danseur de bravoure. Son Corsaire est enthousiasmant, malgré quelques approximations (bizarrement pas sur les grosses difficultés), et son solo contemporain (A Solo For Diego) découvre une belle maturité. L'Australien, élève de l'Académie du Ballet national des Pays-Bas, Aaron Kok (417), dernier candidat de la liste, n'a pas fait beaucoup de bruit, mais ses prestations, dans le Grand pas classique et Desde Otello étaient enlevées - peut-être par trop conventionnelles pour le jury? Présent, de manière plus surprenante, dans le palmarès, Garegin Pogossian (403) offre dans la variation de Basilio (à l'étrange chorégraphie, débutant comme la version Noureev et finissant en simple manège de grands jetés?) un travail qui est loin d'être aussi propre et abouti que celui de son camarade espagnol et boursier comme lui. Le Français n'est toutefois pas sans qualités – un beau physique, du charisme et une danse généreuse -, mais le contemporain lui réussit sans doute mieux pour l'instant - Plan to B. lui allait d'ailleurs fort bien. L'Américain Michael Ryan (406) (voir mon interview) s'impose comme un outsider de poids (et de taille) lors de ces sélections : sa danse est certes un peu bi-dimensionnelle, mais son charisme et son sens de la scène sont indéniables, il se révèle par ailleurs un danseur assez complet, aussi à l'aise dans le classique que dans le contemporain. Haruo Niyama (404) a quant à lui tout du vainqueur idéal, dans la lignée d'un Tetsuya Kumakawa, et son titre ne peut guère lui être contesté. Suprêmement aérien, il montre, dans la variation de Solor, une légèreté et une détente extraordinaires, aidées par sa petite taille. Dans A Solo For Diego, on se permettra tout de même de le trouver excessivement démonstratif – ce n'est clairement pas l'interprétation qui a ma préférence – mais il faut le reconnaître, sa danse est diablement excitante. Nul doute qu'avec de telles qualités de virtuose, un bel avenir lui est promis.


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mizuko



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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 11:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

さて、では、日本の情報に参りましょう。

二山くんフィーバーは帰国後初登校・初レッスンでまだ続いております。 TBS News の動画があるのでご紹介しますねー。 学校も大変なことになってますが、男の子がバレエをやっていると堂々と言える状況というのは喜ばしい限り。
http://news.tbs.co.jp/20140207/newseye/tbs_newseye2122257.html

新聞記事の web版は会員限定が多くなってますが、読売は読めますのでリンク貼っておきます。 初レッスンで記者会見。
http://www.yomiuri.co.jp/e-japan/nagano/news/20140206-OYT8T01165.htm

この後 YAGPのNYファイナルにも出るらしいです。


決勝に残った森春陽くんの記事も出てますね。 彼はまだ15歳で、とても素直な踊りをすると思いましたが、これから、これから。 記事にあるとおり、ローザンヌで得たものを励みにして、世界に羽ばたいていってほしいと思います。 変な癖とかついちゃわないように、早めに出ちゃったほうがいいかも~。
http://www.sanyo.oni.co.jp/news_s/news/d/2014020908315070/


岡見さえさんはローザンヌの総括を寄稿。 日本人3人の入賞を快挙としつつ、"ゴールではなくスタート" であることを強調してます。
http://sankei.jp.msn.com/entertainments/news/140209/ent14020908160004-n1.htm


菘あつこさんもやはり快挙としつつ、「日本バレエのこれからを考える機会に」 との記事を出しています。 (続きは会員限定)
http://astand.asahi.com/magazine/wrnational/2014020600006.html?iref=com_rnavi


こういった 「日本のバレエ」 という記事を読んで私がちょっと考えるのは、確かに日本からは世界に通用するダンサーが出ているし、その彼らが日本ではなく海外のバレエ団に活動の場を求めなくてはいけない事情もあるのだけれど、海外でだってダンサーとして生活していけるのはほんの一握りですよね、ということ。 すごく才能があるダンサーの卵たちが何度も何度も篩いにかけられて、本当に狭い門をくぐり抜けた人たちだけが、プロのダンサーとして活動できるのです。 でもって、そういった人たちが集まるカンパニーに資金が提供されるのであり、国や地方自治体が資金を提供する、あるいは、資金を提供できるカンパニーの数は非常に限られているはず。 そこにいる本当に一握りの人たちだけを見て、それに比べて日本にはプロとしてダンサーが活動できる場が少ないとか、公的援助が乏しいとか、単純に言えないように思うのですよね~。 ねぇ。


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mizuko



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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 12:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

そうだ、Dance Cube の記事のリンクも貼っておきますね。
http://www.chacott-jp.com/magazine/news/concours/342.html

あと、朝日新聞英語版が出した二山くんの記事です。
Teen ballet champion got his start because of schoolboy crush

これもありました! NHK 「ニュースウォッチ9」 の特集動画。 「日本のバレエ 強さの秘密は」 ってことで、二山くんの記者会見の映像とか熊川哲也さんのコメントもありまっす。 必見!
http://cgi2.nhk.or.jp/nw9/pickup/?date=140206_1

あ、ちなみに、欧米だって習い事のバレエはありますよ~。


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mizuko



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MessagePosté le: Dim Fév 09, 2014 12:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

それから、これ重要なので、もう一回お知らせしておきま~す。

mizuko a écrit:
決勝の映像ですが、以下のリンク先で見られます~。 公式サイトから飛んだとこです。

Finals 2014 Prix de Lausanne


ところで、NHK が早速特番を放送するみたいですよ! 入賞した3人を紹介するんだとか。

「世界に挑む 若き日本人ダンサーたち」
NHK Eテレ 2月16日(日) 16:00~16:30
(再放送) 総合テレビ 2月22日(土) 10:50~ *一部の地域を除く
http://hochi.yomiuri.co.jp/entertainment/news/20140207-OHT1T00176.htm


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MessagePosté le: Mar Fév 11, 2014 4:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[本家より]

ローザンヌ・コンクール公式写真家のグレゴリー・バタルドン Grégory Batardon によるボーナスフォトがアップされてます。 バタルドンは元ジュネーヴ大劇場のバレエ・ダンサー。

http://www.prixdelausanne.org/photos/#/content/2014/Bonus%20Selections/


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