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La Belle au bois dormant [ONP Bastille 04/12/13 - 04/01/14]
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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
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MessagePosté le: Jeu Déc 05, 2013 2:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

N'a-t-on pas assez dit que La Belle au bois dormant était "le ballet des ballets"? Après quelque chose comme neuf ans d'absence de la scène de l'Opéra parisien, c'est pourtant bien ce qui vient à l'esprit à la vue de cette splendeur chorégraphique (et musicale) qui nous tient en haleine (oui, c'est le mot!), avec presque rien, plus de trois heures durant. Certes, l'argument est mince, certes, il ne satisfait pas l'air du temps et son amour du drame et des grands sentiments, certes, il y aura toujours un public pour trouver les fées et les oiseaux bleus poussiéreux ou enfantins, mais pour moi, c'est là que réside l'enchantement même de la danse. Sinon, franchement, je préfère un bon bouquin. Le faste et la magnificence des décors cultivés d'Ezio Frigerio et des costumes rutilants de Franca Squarciapino sont, ici, une jouissance digne de la décadence de l'empire, mais ils ne seraient pas là que tout le reste - et notamment ce génie de la géométrie qu'avait Petipa - tiendrait encore debout, avec la même force et la même grandeur.

J'ai joué les candides l'autre jour, ne trouvant pas très élégant que l'on expédie l'interprète principale du ballet en trois lignes à la fin d'un article d'avant spectacle, il n'en reste pas moins que j'en partage les interrogations et les réticences. Aurore n'est peut-être pas le rôle le plus difficile, sur le plan technique, du répertoire de Petipa, mais c'est sans nul doute le plus académique. Une épreuve technique, si l'on pense notamment aux variations d'entrée et au fameux adage à la rose, mais une démonstration de style classique et de musicalité raffinée aussi - surtout? Difficile dès lors pour une danseuse qui a peu ou prou renoncé aux rôles classiques depuis des lustres et qui n'en a jamais, du reste, été l'emblème incontesté et incontestable, de renouer soudain avec ce qui est probablement la quintessence même du classicisme - un parfum unique, que l'on sent instantanément et qui ne se joue pas. Le miracle ne s'est donc pas produit pour Eleonora Abbagnato, à aucun moment, et pour moi, cela va bien au-delà d'une éventuelle question d'adéquation au rôle (en est-ce d'ailleurs vraiment un? comme dit, c'est un parfum...). Bien peu de ballerines aujourd'hui ont le naturel d'une Cojocaru ou la grâce exquise d'une Obraztsova, pour autant, se prive-t-on d'aller voir et d'apprécier La Belle avec d'autres interprètes? Plus encore que par la fragilité technique (elle se tire des équilibres, sans doute, et retombe sur ses pieds...), j'ai été gênée par les lignes aléatoires, la crispation et le manque d'expression du visage, le défaut de musicalité des bras et du haut du corps, tout ce qui, en un mot, fait - ou ne fait pas - le charme d'une Aurore.

A Mathieu Ganio, on pardonnera volontiers deux ou trois réceptions hasardeuses et une fatigue malheureusement palpable dans le manège final, car il a, à revendre, tout ce qui manque à sa partenaire - le style! La Belle n'est certes pas La Dame aux camélias, mais les voir côte à côte, c'est un peu comme assister aux démêlés de deux personnes qui ne parleraient pas la même langue. Pour le reste, il n'est pas un prince qui n'existe que par son physique noble et ses lignes admirables, il est un prince "grave", un prince qui a du poids et de l'épaisseur. S'il est un moment d'intensité dans ce ballet, c'est sa variation de l'acte II, une variation qui n'en finit pas de ne pas finir (au Mariinsky, c'est un interlude quasi-mystique où seule la musique a le droit d'exister, le violon solo joue rideau fermé), et qui, débarrassée de tout maniérisme (et ça n'était pas gagné), conjugue avec lui, miraculeusement, et la grâce et la pesanteur. On ne peut que saluer cette magnifique évolution artistique, on se souvient encore du temps, où, jeune étoile immature, il jouait ce prince un peu niais qu'il dénonce aujourd'hui, toutes dents blanches dehors.

Je serais moins prolixe pour cette fois sur le reste des interprètes et sur le corps de ballet. Celui-ci est apparu très en place, avec des lignes bien calibrées, au risque de perdre parfois en sourire et en poésie, surtout dans cette merveille chorégraphique qu'est le prologue (les choses se sont détendues ensuite). Les fées, un peu empruntées, ne m'ont pas complètement subjuguée, en-dehors de Sabrina Mallem - le geste tranchant et la présence enthousiasmante - en Fée Violente. Les divertissements de l'acte III étaient en revanche tout à fait réussis : le Duo des Chats, avec Allister Madin et Aubane Philbert, les Pierres Précieuses (avec une mention spéciale à Rubis, Emeraude et Saphir - Bourdon, Hecquet, Mallem - je ne sais plus qui est qui). Je serais plus mesurée que certains sur l'Oiseau bleu de Mathias Heymann : un superbe ballon, des brisés volés admirables, une exécution irréprochable et qui mérite les ovations, mais pour moi, il continue de danser seul, face au public, comme avant, et ce n'est pas vraiment un couple que je le vois former avec Myriam Ould-Braham. De son côté, celle-ci retrouve avec Florine un de ces rôles charmants et délicieux qui ont fait sa réputation et qui, il faut bien le dire, lui vont idéalement.

Un mot sur la pantomime, qui m'a paru globalement peu palpitante. S'il est vrai qu'il ne faut pas attendre des artistes de l'Opéra qu'ils jouent comme ceux du Royal Ballet (avec huées attendues du public pour méchante Carabosse), on aimerait parfois un peu moins de cette élégance vaguement ennuyée ou de cette distance Grand Siècle (la Fée des Lilas a l'air de la Pompadour et les Princes font tous les quatre terriblement blasés), cela en devient parfois illisible.


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doudou



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Localisation: PARIS

MessagePosté le: Jeu Déc 05, 2013 5:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Impressions assez similaires avec les commentaires précédents, en ce qui me concerne.
Ganio pas totalement parfait (toujours les réceptions des tours en l'air) mais assumant parfaitement son rôle avec un engagement certain. Bonne prestation du corps de ballet (en tout cas c'est rangé comme aurait dit Patrice Bart). Des fées correctes mais sans flamme (sauf Mallem et dans une moindre mesure Grinsztajn). Une fée des Lilas qui se contente de jolies poses dans son beau costume mais ne nous fait pas croire à son rôle de bonne fée. En Carabosse, Romberg est plus affirmée et propose quelque chose pour incarner la méchante. Un Roi et une Reine comme un Catalabutte pas très impliqués. Seul le prince russe a un peu de consistance. De fait le prologue et les deux premiers actes languissent un peu (sauf le moment de grâce du solo de Ganio), même le fumigène du panorama paraissait un peu incertain. Very Happy
On pourrait croire que la tension plus que palpable d'Aurore a jeté un sort sur la distribution. De fait le 3ème acte permet de revenir à un standard de qualité conforme au standing de l'Opéra et à l'oeuvre. Le public se réveille en applaudissant le tableau vivant du lever de rideau (exclamations dans l'assistance) et pour les pierres précieuses (Bezard et Colasante excellents, comme le trio des autres gemmes). Très beau succès pour les Chats qui suscitent les rires (je ne suis peut-être pas trop objectif car j'adore Madin) et un Oiseau bleu et une princesse Florine d'un style et d'un brio réjouissants (même si, comme Sophia, je pense que Mathias danse pour lui et pas avec sa partenaire).
Reste le cas Abbagnato. Sa désignation pour danser la première (et encore plus la représentation télévisée) est un mystère, car au vu de ses prestations ces dernières saisons, cette déconvenue était prévisible. N'ayant jamais été une technicienne démonstrative, elle ne pouvait s'en sortir que par une proposition affirmée en terme de personnage. Mais dans Aurore le standard minimum technique est élevé et la belle Italienne, même si elle fait preuve d'une certaine habileté dans certains passages est trop inégale dans sa danse pour investir dans l'interprétation. Dès lors la messe est dite, même si l'excellent Ganio en la rassurant au 3ème acte lui a permis de finir de façon moins stressée.
Une mention pour l'orchestre qui a été un peu brouillon, mais ce n'est que le début des répétitions Rolling Eyes, pour les lumières aussi d'ailleurs. Evil or Very Mad
Maintenant on attend avec impatience MOB et Pagliero, ainsi que nos jeunes pour éprouver le grand frisson. (Sans compter les invités)


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PetitCygne



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Messages: 391

MessagePosté le: Jeu Déc 05, 2013 6:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement j'ai été un peu surprise également par le rallumage de lumières dans la salle après le 2e salut seulement !


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Mélisande



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Messages: 25

MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 1:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pas placée au mieux pour un ballet, à l'avant-dernière galerie, mais heureusement au 1er rang. Cela donne un angle de vue très étrange lors des levers de jambe (veuillez excuser ma non-connaissance de la terminologie de la danse...), mais cela permet de ne pas avoir trop souvent recours aux jumelles, par rapport à un fond de deuxième balcon...
Je retiendrai avant tout de cette soirée de première la poésie, le lyrisme, la musicalité et la grâce du solo de Désiré dans le 2ème acte. Mathieu Ganio dessine la musique. Tous mes remerciements à lui. Le solo de violon a aussi participé à cet instant suspendu, avec une qualité d'écoute de la salle impressionnante et palpable. Merci aussi au violoniste. Instant trop court, tout à fait féérique, sur scène et dans la fosse.
J'ai beaucoup apprécié la danse de Laura Hecquet, Sabrina Mallem et Myriam Ould Braham, et les belles figures du corps de ballet.
A l'applaudimètre, sur le vif, les danseurs du pas de deux de l'Oiseau bleu ont complètement éclipsé le couple principal... Pourtant, c'est bien le solo de Mathieu Ganio qui me reste en mémoire, et dans l'oreille.


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fandorine



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Messages: 376

MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 3:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Place au 2ème couple Ludmila Pagliero - Josua Hoffalt.
Pour cette représentation, pas de doute, les stars étaient bien Aurore et Désiré, et ils ne se sont fait voler la vedette ni par le couple de Chats, ni par l'Oiseau Bleu et la Princesse Florine, ni par les Pierres Précieuses.
Ludmila Pagliero a livré une prestation de haute volée : tout paraît facile dans sa danse. De l'entrée du 1er acte qui électrise le plateau, en passant par l'Adage à la Rose sublime et par la vision du deuxième acte pleine de poésie, jusqu'au pas de deux du mariage, c'est une magnifique performance. J'imagine que pour Josua Hoffalt, ce devait être beaucoup d'émotion de retrouver la scène après une absence de plus d'un an et dans ce ballet iconique. Cela transparaît dans ce deuxième acte, qui, pour moi, a été le sommet du ballet, et où il apporte énormément de sensibilité. Le couple avec Ludmila Pagliero fonctionne parfaitement. Dans le pas de deux du mariage, quelques petits réglages sont peut être encore à faire sur les portés poissons, mais l'on ne perçoit ni effort ni concentration excessive dans le travail des deux danseurs. Pour lui, les réceptions sont nettes, une belle élévation dans les sauts. Pour elle, cela va tellement vite qu'on ne peut qu'admirer.
Les ensembles étaient de haut niveau: on repérait notamment Pierre-Arthur Raveau et François Alu qui finissent leur année en tant que sujets.
J'ai beaucoup apprécié le duo de chats d'Aubane Philbert et de Daniel Stokes. Du côté des Pierres Précieuses, Florimond Lorieux fait preuve d'un beau ballon, mais souffre sur certaines réceptions, et Sarah Kora Dayanova se distingue de ses partenaires. Eve Grinsztajn et Axel Ibot ont offert un joli duo dans l'Oiseau Bleu, même si lui a également eu quelques frayeurs sur le final de son solo.
Maintenant, il ne reste plus qu'à trouver une place pour samedi après-midi : la répétition avec Agnès Letestu m'a donné très envie d'aller voir Laura Hecquet et Audric Bezard.




Dernière édition par fandorine le Ven Déc 06, 2013 10:00 pm; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 9:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Fandorine pour ce compte-rendu. En ce qui me concerne, les aléas des achats de billets "à l'aveugle", avant que les distributions ne soient connues, font que je ne verrai Ludmila Pagliero et Josua Hoffalt qu'un peu plus tard dans la série.

Plusieurs bonnes nouvelles en tout cas dans ce que vous nous dites : Josua Hoffalt a donc réussi son retour à la scène après une longue absence due à une grave blessure, et un couple de solistes principaux est à la hauteur de la réputation de l'Opéra de Paris. Il est vrai qu'Aurore, qui est tout de même un rôle très technique, avait tout pour convenir à Ludmila Pagliero. Dorothée Gilbert étant par ailleurs indisponible, il n'y avait plus guère de concurrence possible...

A noter que Daniel Stokes était le partenaire initialement prévu pour Aubane Philbert dans le "Duo des chats". Je suis content de lire que les choses se sont aussi bien passées qu'hier avec Allister Madin, qui aurait dû théoriquement danser avec Lucie Clément.



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doudou



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MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 11:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Philippe Noisette dans Les Echos parle d'un effet Belle et souligne la qualité de Mathieu Ganio. (Indulgente critique pour E Abbagnato)
Citation:
Quant à Aurore, la Belle donc, elle a les traits magnifiques d’Eleonora Abbagnato : l’étoile semble crispée à son entrée en scène, pas toujours juste, avant de gagner en présence avec à ses côtés Mathieu Ganio impeccable. Surtout, on a senti la troupe unie comme jamais, y compris dans ses approximations : le Ballet de l’Opéra de Paris est peut-être à un tournant. On ne peut que s’en réjouir. Dans cette ouverture sous influence baroque –cher à Noureev– ou ce final comme un tableau vivant, « La Belle au bois dormant » déploie ses fastes. Le public, souffle coupé, ira même jusqu’à applaudir le décor. Au sortir de Bastille, l’air paraissait plus léger. Le bel effet « Belle ».


Même tendance dans le court article du Parisien.


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Sissi



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Messages: 4

MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 4:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je confirme les bonnes nouvelles !
Hier soir Josua Hoffalt a plus que réussi son retour (on a juste pu sentir un peu de fatigue à la fin de sa dernière variation), sa variation du 2ème acte était parfaite au niveau technique et au niveau de l'émotion / des sentiments. Ludmila Pagliero est une splendide étoile, une technique que l'on ne peut qu'admirer, son personnage évolue pendant tout le spectacle. Leur partenariat est également très bon, on sentait une vraie complicité et une vraie joie d'être sur scène. Je suis déçue de ne pas avoir la chance de les revoir.


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Gaïa



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MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 5:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un drôle d'article... depuis les coulisses :
http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/12/06/j-y-etais-endormie-pour-cent-ans-a-l-opera-bastille_3525934_1616923.html


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haydn
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MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 5:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'auteur (son cv est sur le site de France-Inter : http://www.franceinter.fr/personne-guillemette-faure ) n'est apparemment pas vraiment spécialisée dans la danse, et la conclusion du papier est franchement limite.



Citation:
La salle s'est vidée. Ludmila Pagliero, la Belle, pantalon sous le tutu, explique à une caméra de télé qu'elle pense à la joie des enfants en dansant. Son tour venu, le Prince répond que non, le conte ne l'a pas fait rêver, petit. "ça tourne surtout autour de la fille..." Il préfère le prince du Lac des cygnes mais, La Belle au bois dormant, "c'était le meilleur moyen de revenir sur scène". Désolée, Désiré et Aurore, mais un couple qui part comme ça, je ne lui donne pas cent ans.



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sophia



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MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 5:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est de l'humour France Inter, quoi... Wink Rolling Eyes Confused


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haydn
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MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 6:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'avais pas vraiment saisi le côté humoristique de la chose Rolling Eyes



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sophie75



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MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 7:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Petit(...) compte rendu de la soirée d'hier (5 décembre 2013). Tout a été dit (ou presque), alors je vais essayer de faire court. C'est difficile, tant ce ballet donne à voir. Au moins, on ne se déplace pas pour rien !

Au programme, Ludmila Pagliero et Josua Hoffalt qui forment un très beau couple sur scène. Des qualités techniques indéniables pour ces deux danseurs qui tiennent leurs trois actes avec vigueur. Et une quantité de seconds rôles...

Commençons par le prologue : première partie rythmée avec les fées. De belles variations notamment celle de Fanny Gorse, brillante et enlevée. Et Valentine Colasante, lumineuse et d'une belle maîtrise.
Sans oublier une "valse des fleurs" enjouée, qui donne à voir un corps de ballet en forme.
Un adage à la rose un peu nerveux malgré quatre princes expérimentés et bien choisis.
Pas très convaincue par la Fée Carabosse de Nolwenn Daniel que j'aurais préféré voir sur pointes.

Puis, dans les actes suivants, "Aurore" continue de démontrer son exactitude technique et "le Prince" nous offre de très beaux moments.
Je viens d'apprendre ici que c'était une reprise pour lui (j'ai loupé des épisodes... pardon). Et bien, cela était imperceptible! Du saut, de l'agilité et de l'émotion. Bravo. Good come back !

Sinon, je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne l'Oiseau Bleu, mais j'espère être comblée par la prochaine distribution (François Alu, Valentine Colasante). Deux jeunes talents que j'ai hâte de voir ensemble.
Les Chats (Aubane Philbert et Daniel Stockes) s'en sortent bien et avec fraîcheur.

Ce n'est pas évident d'être synthétique. En tout cas, merci à Rudolf Noureev d'avoir créé cette « Belle » pièce et courage aux danseurs pour cette longue série... A suivre.


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Swann



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Messages: 193

MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 8:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rapide compte-rendu également de la soirée d'hier jeudi 5 décembre.
J'étais ravie de retrouver ce ballet, très pâtisserie à l'anglaise avec moults costumes et décors à profusion, et plus de 3 heures de spectacle, 2 entractes...on ne se déplace pas pour rien !

Ludmila Pagliero a clairement dominé la distribution, maitrisant son rôle, avec ce qu'il faut de moelleux dans les descentes et de musicalité. Pas de doute, c'était elle l'étoile ! Mais si les coiffeurs et maquilleurs de l'opéra nous lisent, pourriez-vous revoir quelque chose de ce côté là ? Un peu de rose sur les joues, les yeux soulignés, une coiffure plus jeune, enfin je ne sais pas mais il y avait quelque chose qui ne collait pas avec le rôle de la jeune fille de 16ans qui arrive intimidée et charmante sur scène. Peut-être était-ce aussi dans l'interprétation très (trop ?) femme par rapport au rôle.

Josua Hofalt, que je connaissais peu, m'a très agréablement surprise : beaucoup de romantisme dans la scène de chasse et du brio dans sa danse. Cela m'a donné envie de le revoir dans d'autres rôles.

Très belles variations aussi de l'Oiseau bleu pour ses 2 interprètes, et du Chat botté et de la Chatte blanche. Dans les pierres précieuses, Sabrina Mallem irradiait comme à son habitude.
Des fées, j'ai surtout retenu le duo de la 2ème variation et Marion Barbeau très fraîche dans la 4ème variation. Il m'a semblé que la fée rouge était trop sèche. Je me réjouissais de voir Valentine Colasante, que je n'avais jamais vue dans un rôle classique. Disons que j'attendrai un autre essai ou un autre rôle pour commenter ses prestations.


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Ven Déc 06, 2013 8:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Personnellement j'ai trouvé Valentine Colasante très bien le soir de la première, avec Audric Bezard. Pour les maquillages, je suis d'accord, au moins pour celui d'Aurore. Eleonora Abbagnato avait un fond de teint trop uniformément blanc aussi. S'il faut se garder de sombrer dans la vulgarité, quelques couleurs (je ne parle pas du mascara autour des yeux) ne font pas de mal non plus, d'autant qu'à Bastille, même les spectateurs installés aux places les plus chères sont déjà relativement loin de la scène et que pour que les choses soient perceptibles, il faut malheureusement forcer le trait, bien plus que dans un théâtre aux dimensions plus "raisonnables".



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