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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3559
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serenade
Inscrit le: 07 Juil 2006 Messages: 119 Localisation: Barcelona
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Mer Juil 10, 2013 12:45 am Sujet du message: |
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Ben ça y est, c'est tout parti (l'ouverture des locations pour tout le monde était aujourd'hui...) !
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serenade
Inscrit le: 07 Juil 2006 Messages: 119 Localisation: Barcelona
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Ven Juil 12, 2013 10:14 am Sujet du message: |
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Christopher Powney est nommé directeur de la Royal Ballet School, à compter d'avril 2014, en remplacement de Gailene Stock, toujours souffrante.
Citation: |
11 July 2013
We announce new Artistic Director Designate
We are pleased to announce the appointment of Christopher Powney to the new post of Artistic Director Designate. Christopher will take up his position in April 2014.
The summer term of 2014 will be a transitional period after which he will take over running the School from Gailene Stock CBE AM, who will retire on 31 August 2014.
A former teacher at The Royal Ballet Upper School, Christopher is currently Artistic Director of the Dutch National Ballet Academy and has danced with Northern Ballet, English National Ballet and Ballet Rambert.
During his career he has worked with some of the world’s leading dancers and choreographers, including: Rudolf Nureyev, Christopher Gable, Jiri Kylian, Lynn Seymour, Christopher Bruce, Twyla Tharp, Frederick Franklin, Ohad Naharin and Glen Tetley.
Lady Douro, Chairman of the Board of Governors, said:
‘Gailene Stock’s work at the School has enabled it to become one of the top classical dance training centres in the world. Christopher is the unanimous choice of the Appointment Panel and they are convinced he will ensure the School’s continued success. He possesses the knowledge and skills we are looking for to take the School forward.’
Christopher Powney said:
‘I am thrilled and honoured to have been selected to direct one of the world’s most prestigious ballet schools and to return to my own country makes it even more special. This is a school full of exceptionally talented and motivated young dancers and it will be my pleasure to help them to realise their dreams. I look forward to working with the dedicated Board and team of The Royal Ballet School to ensure that the School remains at the forefront of dance education.’
Our current Artistic Director, Gailene Stock is sadly still unwell. Jay Jolley continues in the role of Acting Director and will lead the School’s artistic programmes into the 2013/14 academic year.
Source : http://www.royal-ballet-school.org.uk/ |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Mer Juil 31, 2013 12:43 pm Sujet du message: |
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Entre deux représentations du Bolchoï, on peut aussi, en ce moment, aller voir danser Carlos Acosta et ses amis du Royal Ballet au Coliseum.
Winter Dreams (MacMillan)
Carlos Acosta & Marianela Nunez
La Mort du Cygne (Fokine)
Melissa Hamilton
Rhapsody (Ashton)
Yuhui Choe & Ricardo Cervera
Shéhérazade (Folkine)
Carlos Acosta & Marianela Nunez
Manon (MacMillan)
Leanne Benjamin & Nehemiah Kish
Diane et Actéon (Vaganova)
Carlos Acosta & Marianela Nunez
Mayerling (MacMillan)
Carlos Acosta, Leanne Benjamin & Ricardo Cervera
Gloria (MacMillan)
Nehemiah Kish & Melissa Hamilton
Requiem (MacMillan)
Carlos Acosta & Leanne Benjamin
Rubis (Balanchine)
Ricardo Cervera & Meaghan Grace Hinkis
Apollon (Balanchine)
Carlos Acosta & Marianela Nunez
Tryst (Wheeldon)
Eric Underwood & Melissa Hamilton
Memoria (Altunaga)
Carlos Acosta
Carlos Acosta - Classical Selection
Coliseum
Du 30 juillet au 4 août
http://www.eno.org/
Carlos Acosta semble avoir envoyé directement Ismene Brown au septième ciel >>> le compte-rendu, illustré d'une galerie de photos de Johan Persson
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3559
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Posté le: Mer Juil 31, 2013 5:30 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
Entre deux représentations du Bolchoï, on peut aussi, en ce moment, aller voir danser Carlos Acosta et ses amis du Royal Ballet au Coliseum. |
zut, j'avais oublié...
en même temps, ce soir côté Bolchoi il y a Shipulina et demain Ovcharenko, j'aurai moins d'opportunités de les voir dans un proche avenir que Nunez et Acosta, qu'on peut revoir à Londres dès la rentrée en Kitri et Basilio...
mais cet été est un déchirement pour le mélomane londonien, entre un programme de Proms à tomber, un programme de ballets au Covent Garden + Coliseum où on pourrait sortir tous les soirs, et avec tout ça il faut quand même bien partir en vacances un jour...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Mer Juil 31, 2013 7:20 pm Sujet du message: |
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Pour ceux qui auraient la chance de se trouver encore à Londres à la fin de l'été, a ne pas manquer, le 23 août, aux Proms le concert de l'excellent chef polonais Antoni Wit. A l'affiche, le magnifique Concerto pour orchestre de Witold Lutoslawski, la Berceuse et l'Ouverture tragique d'Andrzej Panufnik et la 6ème Symphonie de Chostakovitch. Plus besoin de choisir entre la vodka polonaise et la vodka russe, vous aurez les deux dans la même soirée... Il n'y a pas que le ballet dans la vie, hips! |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Sam Aoû 03, 2013 10:53 am Sujet du message: |
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Il paraît que la salle du Coliseum n'est jamais pleine (et par-delà la rumeur, c'est bien l'expérience que j'en avais gardée), eh bien hier soir, je peux dire qu'à peu de choses près, elle l'était - pour Carlos et ses amis.
Cris hystériques, bravos tonitruants, standing ovation... une ambiance incroyable pour un gala aussi généreux qu'élégant qui avait sacrifié les morceaux de bravoure virtuoses (en-dehors d'un Diane et Actéon superlatif aux côtés de Marianela Nunez) au profit d'un hommage au répertoire du Royal Ballet. J'y reviendrai plus tard.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3559
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Posté le: Sam Aoû 03, 2013 11:37 am Sujet du message: |
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Sophia, vous êtes définitivement en train de me faire regretter d'avoir zappé ce gala...
sinon, oui effectivement le Coliseum joue à longueur d'année devant une salle clairsemée, à l'exception justement de ce type d'événement, souvent pour les Acosta & Friends il faut s'y prendre très en avance pour avoir un billet
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Florine
Inscrit le: 16 Juil 2006 Messages: 293 Localisation: Londres
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Mer Aoû 14, 2013 7:08 pm Sujet du message: |
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Comme promis, je reviens (tardivement, j'en conviens) sur le gala de Carlos Acosta au Coliseum, dont j'ai donné le programme un peu plus haut.
C'est devenu en quelque sorte une tradition. Carlos Acosta donne chaque été, dans sa ville adoptive, son gala, entouré de ses amis, pour son public. Si vous ignorez ce que "star de la danse" veut dire, alors ce spectacle peut sans doute vous en donner une vague idée. Acosta n'a que faire du tout-puissant Bolchoï qui joue à guichets fermés au même moment au ROH d'à côté, il réussit de toute façon à remplir à lui seul, durant une petite semaine, une salle imposante comme le Coliseum, qui ne manque pourtant pas de places (et de bien mauvaises, parfois). Les espaces publics du théâtre sont trop étroits pour contenir raisonnablement la foule et permettre au spectateur de consommer tranquillement sa crème glacée à l'entracte, mais qu'importe... L'atmosphère générale est extrêmement chaleureuse, presque familiale - on est entre Britanniques et entre connaisseurs (peu de touristes se sont aventurés là, semble-t-il) - et réserve, durant la représentation, son lot de bravos tonitruants, de petits cris hystériques, sans oublier l'ovation finale d'un parterre debout.
Ce Carlos & co, généreux à l'image de son maître d'oeuvre, vient d'abord nous rappeler qu'un gala peut rimer avec élégance. La mise en scène est sobre, le clair-obscur domine, quelques décors d'appoint viennent simplement illustrer, sans les alourdir, les pièces narratives comme Shéhérazade, Manon ou Mayerling. Par-dessus tout, on apprécie la présence d'un orchestre, d'un choeur et d'un piano, installé sur la scène, qui, à l'occasion, nous offre quelques intermèdes musicaux. Ce gala n'est pas un one man show de plus (chose passablement insupportable pour le non-croyant de passage), plutôt un spectacle sans manières entre vieux amis du Royal Ballet. Carlos s'y met en scène juste ce qu'il faut (avec un solo-rien-que-pour-lui, suivi d'un final attendrissant et un peu soap, en forme de I'm a poor lonesome ballet dancer), avec une joie sincère, sans narcissisme ni étalage de biscotos exacerbés. On a envie de dire que tout ici respire la simplicité et le respect du public, jusqu'au joli programme bien illustré à seulement 5£. Plus la danse est grande, moins elle a besoin d'effets.
Pour le spectacle de cette année, Acosta a tourné le dos aux innovations hasardeuses et choisi de rendre plus spécifiquement hommage au répertoire traditionnel du Royal Ballet : Ashton, MacMillan, MacMillan, Ashton, une pincée de Wheeldon et de Balanchine..., une Classical Selection très british, qui parvient, dans son (néo-)classicisme même, à se distinguer des programmations, parfois convenues, des galas de danse internationaux. C'est d'ailleurs l'un des grands plaisirs de ce gala que cette découverte (relative) - en forme de "best of" - d'un répertoire profondément anglais et profondément "royal", qui, l'on imagine, doit être tout à fait familier au public local. Le pas de deux de Diane et Actéon est au fond la seule et unique concession à la virtuosité russo-cubaine, qui reste malgré tout la marque de fabrique du danseur.
Que retenir, donc, de ce gala, en-dehors des multiples apparitions torse nu de Carlos Acosta, évoquées avec une émotion certaine - et insistante - par Ismene Brown? Trois semaines après ou presque, la sélection se fait d'elle-même - la mémoire restant la meilleure épreuve. Si les pas de deux réflexifs et/ou narratifs témoignent à l'évidence de l'amour d'Acosta pour le répertoire du Royal Ballet, ils peinent parfois à passionner et à marquer plus que cela les esprits, tirés de leur contexte dramatique et spectaculaire. Pour autant, il y a de quoi être ébloui par la prestation de Leanne Benjamin dans le pas de deux de la chambre de la Manon de MacMillan. Elle vient de faire ses adieux à la scène - à l'âge de 49 ans! -, et vraiment, on se pince pour le croire. Ce qu'elle fait n'est certes pas "joli" à la manière dont on danse à Paris, mais quelle intensité théâtrale, quelle vie, quelle émotion elle installe dès son entrée sur le plateau! Et pas un instant elle ne cède ou ne se pâme devant sa propre beauté. Je n'ai jamais vu danser Manon comme cela et franchement, je doute revoir quelque chose de semblable de sitôt. Dommage quand même que son partenaire, Nehemiah Kish, soit aussi fade et même, à vrai dire, aussi peu à l'aise avec le style de MacMillan. On retrouve Leanne Benjamin avec Carlos Acosta dans un long extrait de Requiem, heureusement plus équilibré, où les deux danseurs se montrent aussi bouleversants l'un que l'autre. De son côté, Melissa Hamilton ne laisse pas indifférent dans La Mort du Cygne, qu'elle interprète d'une manière très personnelle, moins stylisée qu'expressionniste. Son Cygne n'est sans doute pas anthologique ni parfaitement accompli sur le plan technique, mais au moins a-t-il vraiment l'air d'agoniser et de mourir. On apprécie toutefois davantage les lignes splendides et la danse nerveuse de cette artiste dans Tryst, un duo très esthétisant de Wheeldon, qu'on croirait presque signé McGregor (pourtant, il s'agit de la première création de Wheeldon pour le Royal Ballet), qu'elle danse aux côtés du très félin Eric Underwood. Dans un autre style, Meaghan Grace Hinkis et Ricardo Cervera se révèlent particulièrement enthousiasmants dans le pas de deux de Rubis, surtout après la platitude du gala Noureev version viennoise. Aussi précis que légers, ils ont tout le tranchant, le piquant et le swing appropriés à ce duo. Ricardo Cervera campe du reste un excellent Bratfish dans la scène du suicide de Mayerling - encore Carlos, encore Leanne -, dont le théâtre nous prévient au passage qu'elle peut choquer, par les coups de feu qu'elle comporte, un public sensible. Diane et Actéon, moment de pure bravoure, placé en toute fin de première partie, a des allures d'apothéose lorsqu'il est dansé par Carlos Acosta et Marianela Nunez, absolument superlative dans tout ce qu'elle fait ici (et ce gala, c'était au moins un "Carlos & Marianela show"). Il reste à mes yeux, sinon le, du moins l'un des sommets de la représentation. Les deux artistes nous offrent là, à égalité parfaite, de la virtuosité dans ce qu'elle peut avoir de plus aboutie et délectable : c'est précis, brillant, spectaculaire, sidérant comme il le faut, et pourtant jamais racoleur.
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Gabriele Steidler
Inscrit le: 11 Mar 2011 Messages: 855
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Posté le: Lun Sep 02, 2013 2:31 pm Sujet du message: |
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The Royal Ballet has announced that two guest principals have been invited to perform at Covent Garden this Autumn.
Evgenia Obraztsova, Principal of The Bolshoi Ballet, and Iana Salenko, Principal of Staatsoper Berlin, will dance roles in Carlos Acosta’s new production of Don Quixote and Romeo & Juliet.
http://balletnews.co.uk/the-royal-ballet-announces-guest-casting-this-autumn/
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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