mizuko
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Posté le: Dim Avr 14, 2013 9:20 am Sujet du message: |
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本家に Haydn さんが貴重な記録をシェアしてくれていますので、こちらでもご紹介。
トールチーフは1947年5月、パリ・オペラ座の舞台に出演しています。 当時夫だったバランシンがパリ・オペラ座に招かれ、新作 「ミューズを導くアポロ」 と 「妖精の口づけ」 を振り付けていたときで、1947年5月21日、スウェーデン王グスタフ V世ご臨席のもとで催されたガラ公演が、ガルニエ宮に初めて登場した舞台でした。 トールチーフは 「ミューズを導くアポロ」 のテレプシコールを踊っています。 また、 「妖精の口づけ」 の初演は1947年7月2日、トールチーフは妖精を踊りました。 コールドにはクロード・ベッシーやピエール・ラコットがいたようです。
ちなみに、トールチーフ "Tallchief" は本来 "Tall Chief"。 アメリカ先住民族らしい名前ですよね。 当時バレリーナはロシア語的芸名にすることが多く、 "Tallchief" も "Tallchieva" と言いかえやすいからそうすれば? というお誘いもあったけれど、先住民族の血を誇りに思っていたマリアは拒否したそうです。 名前のほうだけ Elizabeth Marie から Maria という芸名にしたんですね。
haydn a écrit: |
Pour la petite histoire, Maria Tallchief (ou plus exactement Tall Chief, comme son patronyme indien traduit en anglais s'écrivait à l'époque) s'est produite pour la première fois à l'Opéra de Paris au printemps 1947, où elle avait été invitée pour la création d'Apollon Musagète et du Baiser de la fée, deux chorégraphie de Balanchine, son mari d'alors, sur des musiques de Stravinsky.
La première apparition de Maria Tallchief sur la scène du Palais Garnier eut lieu le 21 mai 1947, lors d'une soirée de gala, en présence du roi Gustav V de Suède.
A l'affiche :
Sérénade
Chorégraphie : George Balanchine
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Scénographie : André Delfau
Avec : Christiane Vaussard, Serge Golovine, Max Bozzoni
Apollon Musagète
Chorégraphie : George Balanchine
Musique : Igor Stravinsky
Avec : Maria Tallchief (Terpsichore), Michel Renault (Apollon), Paulette Dynalix (Calliope), Jacqueline Moreau (Polymnie)
Giselle
Chorégraphie : Serge Lifar (non mentionné sur le programme pour raisons politiques...), d'après Jules Perrot et Jean Coralli
Musique : Adolphe Adam
Décors et costumes : Albert Leyritz
Avec : Lycette Darsonval (Giselle), Roger Ritz (Albrecht), Micheline Bardin (La Reine des Wilis)
Orchestre de l'Opéra de Paris, direction Louis Fourestier.
La presse de l'époque annonçait ainsi l'événement :
Citation: |
Pour la première fois, une Américaine danse sur la scène de l'Opéra de Paris entourée du corps de ballet. Il est probable que, pour cette raison, Mme Tall Chief, descendante d'un chef de tribu indien, laissera un souvenir dans les annales de notre Académie nationale de Musique et de Danse.
Elle est native de l'Oklahoma, dans le Middle-West, née d'une mère américaine et d'un père indien, lui-même fils d'un chef de tribu dont les domaines furent rachetés jadis par le gouvernement américain. Contrairement à tant de jeunes gens qui doivent vaincre l'opposition de leurs parents pour pouvoir embrasser l'art de leur choix, la jeune Tall Chief fut destinée à la danse par sa mère qui, n'ayant pu être danseuse elle-même, désirait que sa fille le fut. A neuf ans, elle prenait ses premières leçons chorégraphiques et, à quinze, faisait ses débuts sur la scène du Théâtre en plein air d'Hollywood.
Aurait-elle été danseuse si sa mère ne l'y avait poussée?
- Je n'en sais rien, dit-elle... ou à peu près.
Car Mme Tall Chief, grande et belle fille brune au teint mat, parle un français de fraîche date. Il n'y a que quelques mois qu'elle a commencé à apprendre notre langue et quelques semaines qu'elle est à Paris.
- Je n'en sais rien, dit-elle, car j'ai fait aussi des études musicales.
A cinq ans, en effet, elle commençait à apprendre le piano et donnait ses premiers concerts à douze ans.
Mais la danse l'emporta et, finalement, elle est très heureuse d'être danseuse.
Elle vient de créer à l'Opéra "L'Apollon Musagète" de Strawinsky, qu'elle dansera jusqu'à fin juillet, en même temps que le "Le Baiser de la fée", du même Strawinsky, que créa jadis Ida Rubinstein, mais qu'elle interprétera dans une nouvelle chorégraphie de M. Balanchine.
Ancien danseur de la troupe de Serge de Diaghilew, M. Balanchine, devenu maître de ballet, règle toutes les danses de sa femme, qu'il a épousée il y a un an à peine. Il n'était pas venu à Paris depuis quatorze ans.
Quant à Mme Tall Chief, c'est son premier voyage en Europe et à Paris. Ce qui l'a le plus frappée, ce sont les garnitures en fer forgé qui ornent les fenêtres et balcons parisiens. Pour le reste, elle a trouvé un Paris en tout point conforme aux nombreuses photographies qu'elle avait vues avant de partir.
Ce qui ne l'empêche pas d'admirer de tous ses yeux la capitale française avant de la quitter, le 8 août prochain, pour retrouver, à New York, la troupe des Ballets russes de Monte-Carlo, dont elle fait partie depuis 1942.
A moins que d'ici là, d''autres contrats...
Le Matin, 1947 |
La création du Baiser de la Fée eut lieu quant à elle le 2 juillet 1947, au cours d'une autre soirée-monstre, qui comprenait :
Le Baiser de la Fée
Chorégraphie : George Balanchine
Musique : Igor Stravinsky
Décors et costumes : Alice Halika
Avec : Tamara Toumanova (La Fiancée), Maria Tall Chief (La Fée), Alexandre Kalioujny (Le Fiancé). Et dans le corps de ballet, deux illustres inconnus qui allaient faire parler d'eux un peu plus tard, Claude Bessy et Pierre Lacotte...
Défilé du Corps de Ballet
Le Lac des cygnes (Acte II)
Chorégraphie : Victor Gsovsky d'après Marius Petipa et Lev Ivanov
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Avec : Lycette Darsonval (Odette), Roger Ritz (Wolfgang - dénomination de Siegfried dans cette production)
Orchestre de l'Opéra de Paris, direction Robert Blot |
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