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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26513
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Posté le: Jeu Sep 13, 2012 1:48 pm Sujet du message: |
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Sergueï Polunin a aujourd'hui les honneurs du site d'information en ligne ... Rue 89 (filiale du Nouvel Observateur). On y apprend qu'Igor Zelensky, le directeur du Stanislavsky, a semble-t-il réussi à lui faire abandonner sa vie de patachon, et le danseur affirme qu'il a retrouvé son équilibre psychologique à Moscou. Mais il annonce tout de même son intention de se retirer de la scène à l'âge de ... 26 ans. Il veut la ruine des caisses de retraite russes ou quoi?
Sergei Polunin, danseur génial et rebelle qui rêvait de liberté, par Marine Marck (Rue 89)
Citation: |
Sergei, c’est un prodige, un phénomène rare, un artiste promis aux rôles les plus prestigieux du répertoire. Un gamin paumé, aussi, qui a claqué les portes du Royal Ballet de Londres, en janvier dernier, le cœur brisé et le corps fatigué.
Ça a fait grand bruit dans le petit monde de la danse. Le génie ukrainien, le plus jeune danseur principal de l’histoire du Royal Ballet, qui s’enfuit sans préavis. La directrice du prestigieux conservatoire londonien, Monica Mason, choquée par sa désertion, n’a pu le retenir. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Jeu Sep 13, 2012 2:41 pm Sujet du message: |
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En attendant la retraite, Serguéï Polunin va faire le 29 septembre ses débuts moscovites (peut-être même débuts tout courts) dans le rôle du Prince Siegfried, qu'il dansera aux côtés d'Erika Mikirticheva (Odette-Odile).
Et il a de la chance, le Stanislavsky possède à son répertoire l'excellente version Bourmeister du Lac.
http://www.stanmus.ru/event.html?id=2272
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Dim Sep 16, 2012 7:33 pm Sujet du message: |
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En attendant Siegfried et Basilio (également prévu), une petite vidéo des débuts de Serguéï Polunin, aux côtés de Kristina Shapran, dans la Coppélia de Roland Petit : http://www.youtube.com/watch?v=VtVEuFORac4
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Lun Oct 01, 2012 2:20 pm Sujet du message: |
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Plusieurs vidéos des débuts de Serguéï Polunin en Siegfried sont déjà en ligne sur YT.
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Dim Oct 14, 2012 11:15 am Sujet du message: |
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Ce n'est pas le Ballet du Stanislavsky, mais celui de Novossibirsk, sur lequel Igor Zelensky doit garder, semble-t-il, toujours un oeil attentif... Comme signalé quelque part sur le site, Serguéï Polunin y dansait La Bayadère le 13 octobre aux côtés de Vera Sabantseva et Anna Odintsova.
Serguéï "Rocky" Polunin répète Solor avec Anna Odintsova (Gamzatti) > Galerie photos
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Mer Oct 24, 2012 5:39 pm Sujet du message: |
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La même année 2011, c'est toujours triste à dire, le Mariinsky perdait Olga Smirnova, future étoile du Bolchoï, et Kristina Shapran, réfugiée au Stanislavsky. Voici cette dernière filmée dans La Sylphide de Lacotte dans l'émission de TVKultura "Bolshoi Balet" : http://www.youtube.com/watch?v=tI3L6ioipLM (on demande la tête du réalisateur qui nous inflige un plan sur Diana Vichneva pendant sa variation).
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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005 Messages: 1127 Localisation: PARIS
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Sarra
Inscrit le: 29 Sep 2009 Messages: 263
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Posté le: Jeu Oct 25, 2012 12:43 am Sujet du message: |
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"- Alors, citoyens, qu'est-ce qu'on fait ? On lui pardonne ? demanda Fahoth en s'adressant à la salle.
- On lui pardonne ! On lui pardonne ! crièrent d'abord quelques spectatrices, puis des hommes, puis tout le théâtre en chœur.
- Qu'ordonnez-vous, messire ? demanda Fahoth en se tournant vers l'homme masqué.
- Eh bien..., répondit celui-ci d'un air pensif, il faut prendre les gens comme ils sont... (...) -et à voix haute il ordonna : "Remettez cette tête en place !"
M. Boulgakov, Le Maître et Marguerite, trad. Claude Ligny. Scène où le présentateur Bengalsky est décapité par le chat -Béhémoth ; p. 190 de l'édition Livre de Poche Biblio.
J'aurais été tenté, Doudou, de vous demander d'avertir votre petit Deibler qu'il aurait encore un peu de travail... Car les admirateurs de Viktoria Tereshkina feront certainement la même requête impérative que Sophia, pour le même motif... Voir vidéo postée il y a deux jours par "Allga 383" : Carmen-Suite, dans la même série TVKultura que la vidéo de Kristina Shapran.
(Même motif quoiqu'en plus lourd : si ce n'était que le plan sur Diana Vichneva ! Mais il y a aussi l'apparition intermittente de messieurs qui, pour être certainement des sommités du monde de la danse, n'en paraissent pas moins venir -par le fait d'un je-ne-sais-quoi dans le contexte sombre du studio- de tel film de F. F. Coppola... ; ça jette quelque peu un trouble...)
À en juger par ces vidéos de la chaîne d'Olga -Allga 383-, chacune des émissions est marquée sinon par la présence intempestive de plans sur des notabilités (je ne sais pas quel est leur rôle là...), du moins par celle -quasi systématique- de brefs plans larges où l'on voit leurs fauteuils, ce qui "casse" un peu le côté captivant (à mes yeux) de ce programme.
Captivant, oui : du coup on en retient le bras du bourreau...
Captivant, car on se dit a priori que le studio violemment colorié relève de cette esthétique de l'esbroufe propre -souvent- au monde de la TV, et qu'on va en être rebuté, irrité, mais non ! Pas du tout ! On s'aperçoit qu'il n'y a rien là qui ne soit motivé par un souci d'expressivité en rapport évident avec le contexte de la scène dansée, mais même cette évidence évidente n'est pas trop ("too much"), finalement...
On craint d'abord que la danse elle-même soit parasitée, bruitée, faussée, falsifiée par le côté ostensible, "effronté", de ce plateau TV qui ne se cache pas et par l'option décorative, et... l'on est en fait "capturé", retenu, captivé à chaque fois ! Précisément -à mon sens- parce que ce n'est pas un ersatz de "sur scène" filmé, mais la présentation, par le réalisateur de TVKultura utilisant la syntaxe de la vidéo moderne, avec ses moyens expressifs propres : lumières, effets particuliers, angles de cadrage, jeux de focalisation, jeux de gros plans (sur le visage de la ballerine et/ou du danseur), d'un moment de danse, et [je trouve que] ça marche rudement bien !
"Il faut prendre les gens comme ils sont" : on prendra alors le talent dont -à mes yeux- le réalisateur fait preuve pour l'ensemble, on passera sur les détails agaçants.
Donc on lui pardonne (si la Reine veut... )
Désolé d'être sorti du thème "Stanmus". Encore plus désolé de donner ici un avis sur ces programmes, qui ont été évoqués ailleurs -en une seule phrase, il est vrai- par Sophia (dans le fil Bolchoï)... "L'occasion a fait le larron", comme on dit...
P.-S. Lundi 29 octobre
[Post-scriptum déplacé par son rédacteur dans le fil adéquat : celui concernant le Bolchoï. Cet avis de déplacement est donc comme un NOTAM : il avertit le navigateur de l'endroit où va se trouver sur sa route un passage débilitant, afin que toutes les dispositions nécessaires soient prises...]
Dernière édition par Sarra le Lun Oct 29, 2012 10:12 pm; édité 2 fois |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Lun Nov 05, 2012 5:08 pm Sujet du message: |
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La vidéo des débuts de Kristina Shapran dans le rôle de la Reine des Dryades, le même jour que Serguéï Polunin dans celui de Basilio, mérite, je crois, d'être signalée, en dépit de la bizarrerie du cadrage : http://www.youtube.com/watch?v=_6DE6SSJm8o
En contrepoint stylistique, deux extraits de l'émission Bolshoi Balet (pour ceux que ça intéresse, elle est toujours largement en tête des votes du public), où on la voit d'une part dans le duo de Marguerite et Armand d'Ashton, avec Serguéï Polunin, et d'autre part dans un solo orientalisant de Patrick de Bana :
http://youtu.be/Jk6ccbBXkFU
http://youtu.be/4msEBB1DCjU
A noter que l'épisode 3 de Bolshoi Balet, diffusé hier soir sur TVKultura, est formellement bloqué sur YT hors Russie pour des raisons de droits (la prestation de Polunin est notamment concernée) - ce qui n'empêche d'ailleurs pas forcément de le visionner.
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Sarra
Inscrit le: 29 Sep 2009 Messages: 263
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Posté le: Mar Nov 06, 2012 9:43 am Sujet du message: |
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Quand -en général et pas seulement à Dansomanie- on partage l'avis d'une personne dont nul ne peut nier qu'elle fait autorité dans son domaine, inutile de surenchérir après elle : ce ne serait qu'une addition de superflu, n'apportant que la mince plus-value d'une approbation tierce.
Pourtant, une force d'assentiment nous enjoint souvent d'ajouter dans ce cas un "D'accord !" formellement inutile, mais en nous irrépressible ! -même venant après mille autres déjà agglomérés à l'avis premier qui suffisait bien puisqu'il disait tout...
J'ose donc, poussé par cette force, ajouter mon acquiescement à l'avis tacite de Sophia (qui apprécie Kristina Shapran et en particulier les vidéos d'elle sur TVKultura, aujourd'hui celle de Большой балет 3 : sans quoi elle ne donnerait pas l'information dans cette modalité de bienveillance sensible).
C'est toute vie humaine et sa douleur que l'on perçoit en Kristina Shapran, elle dans la clôture d'un rang de colonnes -durement vertes, d'apparence marmoréenne-, annonciation de bornes impitoyables, et enfermée dans un cercle de lumière tombant droit du zénith, lumière immobile, sans vacillement ni palpitation, inflexible tout le temps, n'ayant de fin que de ne laisser la moindre ombre dans son cercle, cercle issu d'abord de la nuit totale -toujours en nous figure du néant- puis, par une extension progressive signalant qu'il n'aurait nulle indulgence, appelant comme d'un impératif la danseuse apparaissant de l'obscurité en hésitant à sa frontière, cercle d'illumination qui la révèle toute à un œil caché par la lumière même et qui la retient, qui la contraint dans son périmètre constamment, dont elle ne pourra approcher au mieux le bord qu'à peine, vers quelque horizon de ce cercle qu'elle tente, dans une solitude absolue -dont elle paraît douter mais qui est irrévocable-, elle passant de mouvements de révolte à la tentation du sol -d'où elle est retirée, se figeant d'abord de refus, comme malgré elle par la force verticale qui la redonne à l'épreuve-, et d'invocations d'orante au renoncement, -quand la musique, où l'on croit reconnaître la sarangi, le santour, le oud, la flûte ney ou bansurî et leurs sonorités de méditation triste devant la nuit métaphysique- tempère continûment, mais en fond seulement car plus avant elle l'affirme, d'une sorte de douceur, de clémence, le fatum.
Si Kristina Shapran est bouleversante, c'est d'abord parce qu'elle a le talent d'incarner complètement l'esprit de la chorégraphie (à mon sens très réussie), de se donner à lui plus même que jusqu'aux mouvements infimes du regard (alors qu'aucun Bergman ne la dirige...) : jusqu'à faire passer des instants de nuit dans la nuit naturelle de ses yeux.
C'est le propre sans doute de toute bonne ballerine que d'incarner parfaitement un personnage du répertoire, son esprit. Mais il faut à Kristina Shapran un art probablement peu donné pour que nous reconnaissions en elle non un personnage, mais nous-mêmes, génériquement...
***
[ La première version de ce mot, déraisonnablement longue -taisons le pire !-, a été effacée pour la raison suivante (exposé qui en reprend un ou deux fragments).
Visionnant l'ensemble de la livraison hebdomadaire du Большой балет de TVKultura (visible chez "Allga383" le dimanche 4 novembre) sans autre volonté que de la voir, dans l'ordre où elle était donnée, j'ai eu soudain le sentiment de n'être pas face à une simple juxtaposition due au hasard, mais devant une entité signifiante (tout comme, par exemple, dans l'accumulation de traits géométriques menés pense-t-on sans rime ni raison mais selon la fantaisie du manieur de compas, on découvre soudain une rosace), entité composée par un énigmatique géomètre, qui aurait voulu montrer dans cette série rien de moins qu'une figure de la destinée humaine -mais plutôt son versant d'espérance (et dans ce but ce qu'elle supporte de malheur)...
Or cette cohérence perçue reposait en partie sur une méprise, qui, reconnue, m'a rempli de honte : le ballet Aniouta ne s'inspire en rien de la nouvelle Aniouta, comme -ne l'ayant jamais vu, ni jamais lu son "argument"- je le croyais sur la foi du même titre ; et Anne d'Aniouta n'a rien de commun (ou très peu) avec Anne de Anne au cou, qui est celle du ballet. Le sentiment de honte, et la conscience des balivernes résultant de cette confusion, m'ont conduit d'abord à effacer tout ce mot dès l'erreur vue (une semaine après l'avoir faite, tout de même...)...
Mais à la réflexion, et honte mise à part, en quoi l'attribution correcte de la source du ballet d'où venait cette scène rendait-elle caduque la perception que j'en avais eue, dans cette suite de séquences où j'avais cru percevoir un sens global à quoi elle contribuait ?
Une jeune fille, un jeune homme dansent un pas de deux dans le décor d'automne d'un parc patricien et à la fin se séparent, l'un à cour l'autre à jardin : pourquoi qui ne sait rien de l'avant et de l'après ne verrait-il pas dans cette séquence -dansée pour sa beauté formelle, isolée du contexte- un songe d'Aniouta du récit Aniouta, et le reflet par son contraire d'une vie plus que triste ? Pourquoi cette Aniouta, qui sans doute n'ose même pas donner le nom d'amour à son attachement pour Stépan qui n'en a pas plus pour elle que pour un objet momentanément utile -dans le moment des quelques pages : une anatomie d'études médicales-, et cependant qu'elle coud en pensant qu'elle sera bientôt abandonnée ni plus ni moins que hardes à jeter, n'aurait-elle pas fait ce songe, ayant pris chorégraphiquement la même forme, exactement la même -un pas de deux devant un décor d'automne redoublant l'expression de la beauté et de l'évanescence du rêve- que ce que l'on voyait ?...
Surtout, je me suis dit que ce mot avait d'abord été écrit en rétribution spontanée de l'émotion reçue, par gratitude pour des ballerines et des danseurs ; et -indirectement- pour l'émission qui les montre et pour la très sympathique inconnue de Novossibirsk qui la diffuse.
C'est après tout l'une des fins de Dansomanie que de permettre l'expression de compliments. Qu'ils viennent du moins savant ne rend pas l'intention moins légitime.
Avoir voulu (pas forcément avec réussite) les écrire dans une forme plus développée que les quelques mots mis en anglais sous les vidéos youtube (ou que les "extases" haïkaïoïdes* -souvent en anglais elles aussi- lues parfois sur les "réseaux sociaux" ou ailleurs) ne leur donne certes pas davantage de valeur ! On a pourtant toujours en soi l'illusion que l'effort d'une oraison vaut plus qu'un tour de moulin à prières... Aussi, ayant pensé annihiler ma honte par l'effacement du tout, j'en suis venu à voir dans ce geste la peu noble reprise d'un don -et davantage : comme le refus de payer un dû...
Au risque renouvelé de la honte, mais cette fois pour la palinodie, aujourd'hui je remets donc ici, "sur cet autel", ce que je devais aux ballerines, aux danseurs vus dans cette émission du dimanche 4 novembre, grâce à Olga de Novossibirsk.
En me limitant à ce qui était dû à Kristina Shapran -puisque c'est ici "son" fil. Ainsi qu'à l'émission (bien qu'elle se double d'un jeu télévisé certainement superflu...) : jamais en effet je n'aurai eu telle impression de profusion de merveilles !... Et avec cette impression, la certitude que si une série semblable à Большой балет était diffusée en France sur une chaîne de bonne audience à une heure familiale, toutes les écoles de danse classique ne suffiraient pas à l'afflux d'élèves qu'elle y amènerait plus sûrement qu'un documentaire même d'excellente qualité, ou que de loin en loin la diffusion de ballets complets ! ]
*****
* On peut certainement préférer le risque du charabia à ce "genre", qui est au vrai haïkaï et à l'effort poétique moins même que ce que Lanchbery est à Tchaïkovsky : tout juste ce que Clapisson est à Bach (pour reprendre un rapprochement proustien).
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Mer Déc 12, 2012 8:04 pm Sujet du message: |
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Doit-on ouvrir un nouveau sujet pour annoncer la dernière schaufusserie en date?
Après Ossipova/Vassiliev (et quelques autres), les nouvelles victimes de Peter Schaufuss sont Sergei Polunin et Igor Zelensky, qui se retrouveront du 9 au 14 avril prochain sur la scène du Coliseum de Londres dans une adaptation chorégraphique de... Midnight Express.
Ce n'est pas bien de préjuger du résultat. Notons en attendant le bon goût de l'affiche : http://midnightexpresstheballet.com/
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