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sophia



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MessagePosté le: Dim Juil 15, 2012 11:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La suite des aventures d'Alastair M. avec l'ONP : la critique de Giselle est en ligne : A Faraway Story Performed Anew


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
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MessagePosté le: Lun Juil 16, 2012 8:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

... aussitôt complétée par celle de Marina Harss, sur Dance Tabs, qui rend compte elle aussi de la première.

Avec des réserves récurrentes sur la Giselle de Dupont.


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voyageur



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MessagePosté le: Lun Juil 16, 2012 11:24 pm    Sujet du message: New York: Day 4 (two Giselles) Répondre en citant

At the Bastille Day matinee, Ciaravola's Act I was for me more satisfying than Dupont's--here was a detailed (I really liked the way she leaned her head on Albrecht's chest) portrayal of a warm, sweet, affectionate innocent. Her Spessivtzeva variation (taken, like Osta's in the evening, from the left side of the stage), while not danced as creamily as Dupont's, was for me more Giselle-like (though was she blowing kisses to her mother rather than Albrecht? It looked that way to me from the right side). Her mad scene was gripping and convincing, from the tremors in her hands to her brief reenactment of the daisy scene, then covering her face with her hands and sobbing, the madness with the sword, sensing the call of the wilis, and the too-brief return of recognition. In Act II, she brought love, forgiveness and tenderness. If her dancing lacked some of the sheer beauty of Dupont's, she nevertheless had some beautiful moments, among them a turn en attitude that slowed to near-stillness near the end--this is a dance/actress who understands the impact of stillness. And she was a Romantic ballerina.
Regrettably, in contrast, I saw little emotion in Paquette (though, to be fair, at times I couldn't see his face). His dancing was better than I've seen from him previously (and did he do 36 entrechats six?), but he could have been dancing any ballet, or in class, for all the affect I saw.
Gillot's Myrtha was imposing. I thought Bourdon danced a lovely peasant pas. I liked Ibot, though I thought he didn't quite manage a tight finish to some of the double tours.
Dayanova was the second wili lieutenant (the one called Zulma in some other versions). Her last renverse was so gorgeous it took me several minutes to recover.
A full house, and a very warm reception.

The evening performance was Osta's penultimate one as a member of the company. She was a lovely Giselle--fragile and young (I liked the way she ducked under Berthe's arm to have another moment with Albrecht before going inside). She played the daisy scene more broadly than the others, but the audience appreciated it. She and Le Riche had the most compatible characterizations and dancing, I think--no surprise there.
I found her mad scene the most touching of the three I've seen so far on this tour--rather quiet, but heartstring-grabbing.
Her Act II was beautifully done throughout, and I can still see her exit before Hilarion gets danced to death--bourrees backwards into the wings with her arms weaving up and down.
Le Riche at 40 doesn't dance Albrecht the way he did when I first saw him do it, but it was a very moving and well-danced performance, with
some lovely jumps and a beautiful descent into a kneel. His ending was for me the most moving.
Albisson has been fine in everything I've seen her do on this tour and her peasant pas was no exception. Stokes was a disappointment, with very rough finishes to both variations.
Again, a full house and a vocally happy audience.


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doudou



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MessagePosté le: Mar Juil 17, 2012 12:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai trouvé cela sur le Net. Je trouve intéressante cette analyse dans ARTSJOURNAL qui éclaire la manière dont les différences de style et le rôle des détails dramaturgiques peut agir sur le public new-yorkais qui a d'autres références. La distribution Ciaravola-Paquette est marquante pour le rédacteur de cet article.

Citation:
The thing that takes the most getting used to for Americans, I suspect, is the dancing's lack of speed and force. When Hilarion chainnes along the line of wilis, he does not accelerate. He proceeds evenly. Where's the panic? Because of ABT and NYCB, we tend to associate velocity and speed--in turns-- and height and ballon--in jumps--with passion, desperation, will. The French do not. And maybe, they are beginning to convince me, we lean too heavily on that equation.


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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Mar Juil 17, 2012 8:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

doudou a écrit:
J'ai trouvé cela sur le Net. Je trouve intéressante cette analyse dans ARTSJOURNAL qui éclaire la manière dont les différences de style et le rôle des détails dramaturgiques peut agir sur le public new-yorkais qui a d'autres références. La distribution Ciaravola-Paquette est marquante pour le rédacteur de cet article.

Citation:
The thing that takes the most getting used to for Americans, I suspect, is the dancing's lack of speed and force. When Hilarion chainnes along the line of wilis, he does not accelerate. He proceeds evenly. Where's the panic? Because of ABT and NYCB, we tend to associate velocity and speed--in turns-- and height and ballon--in jumps--with passion, desperation, will. The French do not. And maybe, they are beginning to convince me, we lean too heavily on that equation.



C'est vrai qu'il est intéressant cet article...
Je suis assez d'accord sur le manque de virtuosité, de vélocité et d'élévation...

Cela est plus visible sur le répertoire classique où l'on connait mieux la chorégraphie et où même une néophyte comme moi le remarque lorsque Solor ne sait pas sauter.
Il faut avouer que le répertoire moderne est très présent à l'ODP et que du coup les danseurs ne maitrisent plus vraiment le classique..

En plus, si tous les danseurs de l'ODP doivent passer par le corps de ballet, cela ne favorise pas vraiment les individualités et les futurs solistes.

En Russie certains danseurs prometteurs sont directement engagés comme solistes et cela sous-entend qu'en sortant de l'école ils dansent rapidement de grands rôles... ça fait rêver.
.


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sophia



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MessagePosté le: Mar Juil 17, 2012 9:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Néophyte, vous allez un peu vite en besogne... Il est vrai que l'on cultive davantage les solistes dans les compagnies russes qu'à l'Opéra de Paris (où la star, c'est le corps de ballet, ou disons l'ensemble, comme a écrit un journaliste) - et surtout on n'attend pas dix ans avant de leur confier un rôle -, mais des danseurs engagés directement comme solistes à la sortie de l'école, cela reste vraiment exceptionnel. Au Mariinsky ou au Bolchoï, tous les danseurs passent par un minimum de corps de ballet et les étoiles potentielles débutent toutes par des rôles de coryphée, puis de demi-solistes. Deux exceptions (relatives) récentes : Ivan Vassiliev, qui dansait déjà en soliste en Biélorussie et venait de remporter Varna quand Ratmansky l'a engagé au Bolchoï, et Olga Smirnova, qui a préféré le Bolchoï au Mariinsky pour cette raison.


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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Mar Juil 17, 2012 9:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et avant eux Nijinsky, Noureev, Natalia Makarova et Zakharova... les Russes ont du flair pour repérer les talents et les futurs solistes.
Il ne faut pas généraliser mais c'est possible!
Et cela doit motiver les élèves des écoles de danse en Russie, ils savent que s'ils sont exceptionnels, tout peut aller très vite!

A Paris, même Sylvie Guillem n'est pas rentrée à l'ODP directement comme soliste, et pourtant quel talent!


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sophia



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MessagePosté le: Mer Juil 18, 2012 8:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

La critique (Giselle + French Masters) de Robert Greskovic, auteur d'un fameux ouvrage sur le ballet, est dans le Wall Street Journal : That Paris Effects


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doudou



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MessagePosté le: Mer Juil 18, 2012 10:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Si je puis me permettre, le rédacteur de l'article que je citais plus haut ne tire pas une conclusion aussi tranchée que vous NEOPHYTE. Il souligne les différences et s'interroge sur le plus que propose l'ONP en ne cédant pas au plus (haut, puissant, rapide) de l'école russe qui peu ou prou domine le paysage de la danse classique à New York.
Le problème de formation que vous évoquez est un peu différent. Chez les russes on distingue très vite les solistes du corps de ballet. A l'ONP, n'est-ce pas le fait que les solistes soient passés par la case "corps de ballet" (certains brièvement quand même Guillem, Dupont, Ganio, Heymann par exemple) qui contribue, avec le quasi monopole de formation de l'école de danse, à cette qualité d'ensemble que soulignait sophia.
Si on analyse globalement les critiques on constate que l'événement que représente la tournée du ballet de l'Opéra, c'est la compagnie, son répertoire (même pour le déplorer comme le triple bill qui ne plait guère), son style, son homogénéîté, son soucis du détail, bien plus que tel ou tel artiste. Le manque de star et de "paillette" perturbe les new-yorkais mais en même temps celà semble aussi les fasciner.
Il faut lire le post-scriptum de l'article pour comprendre un peu celà.


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sophia



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MessagePosté le: Mer Juil 18, 2012 10:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

La discussion a dévié sur les Russes, bien à tort, car je ne pense pas du tout qu'Apollinaire Scherr se référait à eux, mais bien plutôt au "style Balanchine", qui imprègne la danse américaine, et qui valorise la vitesse, la rapidité, l'attaque. Il me semble d'ailleurs que l'école russe est plutôt, d'abord, une école de l'adage, à distinguer du style de bravoure, hérité de l'époque soviétique - toujours plus haut, toujours plus fort. Je n'ai pas souvenir que le Bolchoï ou le Mariinsky abordent les Giselle et autres Lac des cygnes "à l'américaine". Maintenant, il y a aussi ce style international, dont l'ABT pourrait être le creuset, volontiers spectaculaire, mélange de styles russe, cubain, américain...

Quant à la qualité et à l'harmonie de l'ensemble, soigneusement entretenues par l'ONP et son école, si pour nous c'est une absolue évidence (pas aux Etats-Unis, a fortiori si l'ABT est leur référence classique), je pense qu'elle ne devrait pas non plus être vue comme un obstacle à l'émergence et à l'épanouissement de "stars" - ce n'est pas un gros mot non plus.




Dernière édition par sophia le Mer Juil 18, 2012 11:06 am; édité 1 fois
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doudou



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MessagePosté le: Mer Juil 18, 2012 11:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

D'après ce blog les Willis ont déclanché une quasi émeute hier soir. ICI. Wink

Je ne pense pas que l'Opéra bloque par principe l'émergence de "stars", c'est l'esprit français en général qui n'aime pas trop les têtes qui dépassent.



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doudou



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MessagePosté le: Mer Juil 18, 2012 11:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une autre critique glanée sur le Net.

Robert Johnson du Star Ledger repris par nj.com.


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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Mer Juil 18, 2012 11:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

doudou a écrit:
D'après ce blog les Willis ont déclanché une quasi émeute hier soir. ICI. Wink

Je ne pense pas que l'Opéra bloque par principe l'émergence de "stars", c'est l'esprit français en général qui n'aime pas trop les têtes qui dépassent.



Voilà un bon résumé des spécificités françaises ....

Quant à l'article, il relevait un manque de célérité, virtuosité et élévation et ces critiques me semblent justifiées.
Je ne connais pas les spécificités du style Balanchine et c'est vrai que je compare au Bolchoi et au Marinsky alors que ce n'est pas ce qui est fait dans l'article.


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sophia



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MessagePosté le: Mer Juil 18, 2012 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il ne s'agit pas de sacraliser un modèle, mais l'école française est quand même, d'abord et avant tout, une école de la virtuosité du bas de jambe, une école du petit allegro (petits sauts, petite batterie...), donc la rapidité, jointe à la précision, y est importante aussi. Je suis désolée, mais ce travail-là, on ne le retrouve nulle part ailleurs, sinon au Danemark, avec la même qualité (je parle de manière globale). En fait, on pourrait dire qu'il n'y a pas une technique, mais différentes techniques, pour différents styles de ballets. Le travail de l'école française reste idéal dans des ballets comme Giselle et plus encore La Sylphide, beaucoup moins dans La Bayadère ou dans Don Quichotte.


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sophia



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MessagePosté le: Jeu Juil 19, 2012 9:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

La revue de Giselle par Tobi Tobias : trois distributions et des avis pour le moins contrastés sur les interprètes principaux.


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