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Bernard45
Inscrit le: 06 Avr 2008 Messages: 498 Localisation: Orléans
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 10:10 am Sujet du message: |
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Il ne m'est pas apparu que le Ministre de l'Education Nationale ait quelques difficultés pour se déplacer...
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 10:18 am Sujet du message: |
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Je confirme, le rang 15 est pour les VIP. Une fois, une danseuse étoile a essayé de m'en déloger... (Bon, j'arrête de raconter ma vie).
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Pink Lady
Inscrit le: 18 Nov 2010 Messages: 307
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florimond
Inscrit le: 27 Mar 2012 Messages: 3
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 12:14 pm Sujet du message: |
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Bonjour à tous et à toutes,
Je suis un petit nouveau de la "bande" et je vais essayer d'être à la hauteur.
Comme beaucoup d'entre vous, j'étais hier soir à Bastille pour la Bayadère avec Mlle Ould-Braham tant attendue. Dire que j'ai passé une soirée excellente serait mentir, mais dire qu'elle était mauvaise serait mentir aussi. Pour des gens qui n'ont jamais vu la Bayadère et pour qui c'est la première fois qu'ils ou elles viennent voir le ballet de l'Opéra de Paris, comme on dit, "ça peut l'faire", pour ma part j'ai trouvé cette soirée honnête sans plus. Je trouve personnellement que le ballet de l'Opéra de Paris a de plus en plus de difficulté à mettre de l'éclat dans ses grands ballets classiques, je trouve que rarement des danseurs ou danseuses sortent effectivement du lot et c'était flagrant hier soir. Alors oui, bien sûr, personne n'a démérité et c'est vrai qu'avec toutes ces défections, ce n'est pas évident de garder le moral des troupes mais quand même, il manque quelque chose, une petite magie... J'ai trouvé Magnenet correct mais sans grande envergure et plutôt sec et froid, Giezendanner s'en est plutôt bien tirée car effectivement elle n'a pas dû avoir beaucoup de temps pour répéter, Ould-Braham m'a paru plutôt timide et réservée mais c'était sa prise de rôle et le couple qu'elle forme avec Magnenet était pour moi une erreur. Alors oui, bien sûr, il y a eu la chute de Mlle Colasante qui s'est très bien reprise, le vacillement périlleux d'une des ombres et les filles du Grand Pas aux réceptions fort bruyantes, une idole dorée "sympa", enfin bon tout ça était très agréable, mais on attend un niveau nettement supérieur dans ce grand Théâtre qu'est l'Opéra de Paris surtout pour SON répertoire... Allez! on dit que la "Belle" se réveillera bientôt et qu'à nouveau ça sera la fête au Château!... Moi aussi j'ai apprécié l'Orchestre dirigé par Karoui, c'est vrai que d'arriver à rendre intéressante la musique de Minkus il faut avoir un certain talent.
Bons spectacles à tous et que la Joie demeure.
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 352 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 12:23 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
A propos de développés, ça ne montait pas très haut chez Emilie Cozette, mais chez Aurélie Dupont non plus. Je sais qu'on a beaucoup critiqué la mode des extensions - et il ne s'agit certainement pas d'en faire un but en soi - mais j'avoue que ce manque d'amplitude, qui a l'air de se généraliser à l'Opéra actuellement (du fait des maîtres de ballet? des danseurs eux-mêmes qui ne veulent pas se blesser? désolée, mais ça n'a pas toujours été ainsi...), me gêne aussi, au moins dans ce ballet et dans ces rôles. Il ne s'agit pas d'en faire un ornement gratuit, mais cela me semble aussi participer de l'intention dramatique et musicale, que ce soit chez Nikiya ou chez Gamzatti. |
Je voudrais rebondir rapidement sur la remarque de Vivounette et celle de Sophia. Je pense évidemment qu'on ne peut pas reprocher à un danseur de ne pas vouloir se blesser (en ce moment, c'est un peu qui va réussir à traverser un champ de mines antipersonnelles sans se faire écrabouiller...). Il n'y pas lieu de se questionner sur tant de blessures, en proportion de la compagnie (je ne suis pas directeur de cette troupe). Quand un danseur est blessé, il l'est à 100%.
Mais je pense aussi important de ne pas amalgamer la hauteur de jambes et des blessures coincidentes; ce qui importe à mon sens dans le développé EST le développé, au sens littéral, le fait que la jambe soit développée. Cela revient à dire que le plus important est le mouvement dynamique et pétri de l'intention, et non la finalité de la hauteur de jambe (pour faire une photo, ou prendre la pose). En cela, Je pense que Mlle Cozette peut pêcher par une certaine fadeur ou un systématisme dans ce pas, alors que Mlle Dupont, avec peut être une même hauteur de jambe (au final) peut aboutir à une esthétique différente (là, on conviendra que chacun voit midi à sa porte, préférant une telle ou une telle). Je pense que le développé à la Zakharova est semblable à celui de la Guillem dans la hauteur de jambe, mais la manière de la conduire émeut différemment dans un cas ou dans l'autre. Ce n'est donc pas la hauteur qui importe, hauteur haute ou hauteur basse.
Enfin, à mon sens.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 12:33 pm Sujet du message: |
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Evidemment, tu as raison, cher Lanou! Plutôt que manque d'amplitude, disons alors manque d'ampleur...
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 12:54 pm Sujet du message: |
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D'accord avec Lanou, je pense que le problème de fadeur ou autre ne vient pas de la hauteur de la jambe. [mode "c'était mieux avant" on] Traversant actuellement une crise kolpakovienne, je vous invite à revoir quelques étoiles du passé absolument passionnantes et au sujet desquelles il ne viendrait pas à l'idée de reprocher un manque de hauteur dans les levés de jambe [mode "c'était mieux avant" off].
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vivounette
Inscrit le: 13 Avr 2011 Messages: 9
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 2:22 pm Sujet du message: |
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Le problème c'est qu'à l'Ecole dite "Française", on pense que le placement prévaut sur le "show". On ne lève pas les jambes, parce qu'on ne veut pas décaler le bassin DU TOUT. Ce n'est pas le cas dans d'autre Ecoles, chez les Russes et les Américains notamment, on sait reconnaitre quand le corps peut faire plus. Je ne dis pas qu'un style est mieux qu'un autre. J'ai moi-même pratiqué la danse de nombreuses années, et avec de multiples professeurs, et je garde une préférence pour la technique française, notamment pour le travail de propreté du bas de jambes. Mais je pense aussi qu'une jambe qui se lève à peine plus haut que la hanche chez une danseuse étoile de l'ODP est assez insuffisant.
Concernant la qualité du mouvement, il est évident qu'elle a toute son importance. Comme je le soulignais à propos de la variation de la 1ere ombre, développer une grande sissone en jetant le pied comme la demoiselle le faisait mardi, est à mon sens une aberration quand on danse La Bayadère. Si on était dans Don Quichotte, ok !
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 352 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 2:45 pm Sujet du message: |
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vivounette a écrit: |
Le problème c'est qu'a l'Ecole dite "Française" on pense que le placement prévaut sur le "show". On ne lève pas les jambes, parce qu'on ne veut pas décaler le bassin DU TOUT. Ce n'est pas le cas dans d'autre Ecoles, chez les Russes et les Américains notamment, on sait reconnaitre quand le corps peut faire plus. Je ne dit pas qu'un style est mieux qu'un autre. J'ai moi même pratiqué la danse de nombreuses années, et avec de multiples professeurs, et je garde une préférence pour la technique française, notamment pour le travail de propreté du bas de jambes. Mais je pense aussi qu'une jambe qui se lève à peine plus haut que la hanche chez une danseuse étoile de l'ODP est assez insuffisant.
Concernant la qualité du mouvement, il est évident qu'elle a toute son importance. Comme je le soulignais à propos de la variation de la 1ere ombre, développer une grande sissone en jetant le pied comme la demoiselle le faisait mardi, est à mon sens une aberration quand on danse La Bayadère. Si on était dans Don Quichotte, ok ! |
Sans m'opposer à vous dans ce que vous dites, et sans aborder un débat qui doit être dans un autre fil, la spécificité de l'Ecole française, je la vois mal dans la Bayadère (russe) de Noureev (russe), et encore moins chez, au hasard, Mc Gregor (question lever de jambe, c'est "extrême" comme le dit Marie Agnès Gillot). Et à l'inverse, Lifar, même d'origine étrangère, mais respectueux de la tradition française, était le premier à décaler les lignes anatomiques (même si l'histoire a retenu Balanchine surtout).
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 2:48 pm Sujet du message: |
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Avec retard, bienvenue florimond et merci de votre premier compte-rendu!  |
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anne-so
Inscrit le: 13 Nov 2010 Messages: 15
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 3:00 pm Sujet du message: |
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Je dois dire que sur cette question du développé je suis partagée. D'un côté, un manque d'ampleur me gêne pour des ballets comme la Bayadère ou le Lac, mais d'un autre côté, quand je vois Svetlana Zakharova dans Giselle faire ses fameux développés qui s'appuie sur un déhanchement important, je n'aime pas, je trouve que ça ne va pas avec l'esthétique du ballet.
Et dernière chose, je trouve que chez certaines compagnies (russes notamment), on est parfois à la limite de la gymnastique.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Gracian2
Inscrit le: 25 Nov 2009 Messages: 147 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 3:20 pm Sujet du message: |
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Il est certain que dans Forsythe, par exemple, les dégagés à la verticale d'une Guillem contribue à dynamiser la chorégraphie. Mais dans un ballet classique cela me parait disgracieux et rompt la chorégraphie de Petipa.
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anne-so
Inscrit le: 13 Nov 2010 Messages: 15
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Jeu Mar 29, 2012 3:54 pm Sujet du message: |
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Bah, disons que c'est toujours bien d'étayer ses propos... Zakharova, par exemple, qui a effectivement un côté "gymnaste", que j'aime plus ou moins selon les ballets, ne me semble absolument pas représentative de ce qu'on voit chez d'autres étoiles du Bolchoï.
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