Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
|
Revenir en haut |
|
Gagar
Inscrit le: 06 Mai 2011 Messages: 94
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Jeu Sep 01, 2011 8:14 am Sujet du message: |
|
|
A l'occasion de la présentation de In Paris au Festival de Groningen (Pays-Bas), Mikhaïl Barychnikov est interviewé par Altin Kafira, assisté de Mathieu Grémillet, tous deux danseurs au Het Nationale Ballet.
http://vimeo.com/28407597
L'interview est en anglais, mais pas de souci, l'anglais de Barychnikov est très facile à comprendre.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Jeu Sep 01, 2011 9:33 am Sujet du message: |
|
|
Quelques photos promotionnelles du spectacle In Paris mises à disposition par le service de presse des Etés de la danse :
Anna Sinyakina et Mikhaïl Barychnikov
Mikhaïl Barychnikov
Anna Sinyakina et Mikhaïl Barychnikov
Anna Sinyakina |
|
Revenir en haut |
|
Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Jeu Sep 08, 2011 5:35 pm Sujet du message: |
|
|
Mikhaïl Barychnikov parle peu, mais parle d'or. Preuve en est encore une fois dans le Figaro :
Baryshnikov renoue avec l'exil, par Ariane Bavelier (7/09/11)
Et difficile de résister à la réponse à la question (un peu étrange sur la forme d'ailleurs) sur Noureev...
Citation: |
On va bientôt fêter les vingt ans de la mort de Noureïev. Croyez-vous qu'il faille exhumer ses ballets oubliés ?
Quand il m'a demandé de danser Raymonda et Casse-Noisette, on s'est fâchés. J'aimais beaucoup Rudi mais ses chorégraphies, non merci ! Pas musicales et trop encombrées par une foule de mouvements pour avoir un dessin d'ensemble. Il était un partenaire extraordinaire, moi seulement un partenaire acceptable. Rien qu'à les voir ses pas de deux me font souffrir. |
Au fait, la première du spectacle, c'est ce soir.
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
|
Revenir en haut |
|
frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
|
Posté le: Ven Sep 09, 2011 10:58 pm Sujet du message: |
|
|
Sublime spectacle! Je reviendrai ici plus tard pour en reparler.
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Ven Sep 09, 2011 11:11 pm Sujet du message: |
|
|
Je confirme (j'y étais ce soir)! Sauf qu'avec cette étiquette "Etés de la danse", il y a erreur, si je puis dire, sur la marchandise (Gubernatis dans sa critique du jour n'a pas tout à fait tort sur ce point...). In Paris est un spectacle de théâtre "total", à l'esthétique aux frontières du surréalisme et de l'absurde, pourvu d'une narration, d'une mise en scène, pleine d'inventivité d'ailleurs (la chorégraphie annoncée en revanche est réduite à la portion congrue), en même temps qu'un énième miroir de l'imaginaire russe, mais il risque de décevoir ceux qui s'y rendraient pour admirer le seul mythe Barychnikov danseur de génie, autour duquel toute la publicité est construite. Bien sûr, il se révèle un remarquable acteur, qui ne joue justement pas du tout à l'acteur, mais c'est l'ensemble du spectacle que l'on applaudit à la fin avec émotion, malgré quelques sifflets indignes.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Ven Sep 09, 2011 11:39 pm Sujet du message: |
|
|
Les sifflets de la fin étaient de tout évidence le fait de spectateurs qui ont vu autre chose que ce qu'ils venaient voir.
Ce spectacle - que je suis allé voir avec pas mal d'appréhension, me demandant ce que j'allais comprendre à une pièce de théâtre plus ou moins expérimentale dans une langue dont je ne connais que des bribes - est absolument magnifique, et mérite le déplacement. Le problème, c'est que, comme le souligne Sophia, il a été commercialisé autour du nom de Barychnikov - excellent comédien au demeurant mais qui reste avant tout un danseur de légende -, dans le cadre de la programmation "tutu-pointes" des Etés de la danse. Cela a drainé un public de balletomanes avides d'entrechats, qui ont dû être cueillis à froid...
Le même spectacle intégré à la saison normale du Théâtre de Chaillot n'aurait très probablement pas essuyé les quolibets d'un public, cette fois, averti.
Dernière édition par haydn le Sam Sep 10, 2011 12:29 am; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
|
Posté le: Ven Sep 09, 2011 11:54 pm Sujet du message: |
|
|
Bien sûr que c'est du théâtre, et quel théâtre: Dmitry Krymov est un metteur en scène de génie. "Dourakov mnogo" comme disait Maya Plissetskaya. (il y a beaucoup d'imbéciles...). Que disaient les siffleurs? Attendaient-ils Baryshnikov dans une variation de Don Quichotte? Ces jours ci, il vaut mieux aller voir du côté de la maison Vassiliev comme nous savons tous. Pour le reste, celles et ceux qui étaient l'an dernier au Théâtre de la Ville savent quel merveilleux danseur fut et est toujours Baryshnikov. Mais faut-il que le spectacle vivant soit à ce point cloisonné pour que l'on ne se laisse pas porter par le talent d'un artiste d'exception? Car ne nous y trompons pas: Mikhaïl Baryshnikov est aussi un superbe acteur et Krymov l'utilise pleinement: quand il marche, c'est déjà de la danse. L'adaptation de la nouvelle d'Ivan Bunin sur le destin d'un général de l'armée blanche exilé en France est tout simplement génial: Krymov construit le récit en tableaux successifs et toujours fluides, avec une utilisation à la fois drôle et légère de la vidéo, des chants en russe admirablement interprétés, alternant avec bonheur le français et le russe, avec des éclairages d'une finesse extrême sur un décor et des costumes noirs et blancs. Tout cela semble fait de à la fois de bouts de ficelles et de totale sophistication. Les acteurs russes et suédois qui entourent Baryshnikov sont prodigieux: ils savent tout faire: chanter, danser, faire des percussions. C'est grandiose et j'avais honte pour les siffleurs, je me suis donc efforcé de les couvrir en hurlant "Bravo" ( j'avais la chance d'être sur les coussins devant la scène: pas très confortable mais un point de vue unique). Et je me demande encore ce qu'ils ont sifflé. Au fond, cela ressemble à l'accueil critique du spectacle mis en scène par Robert Lepage avec Sylvie Guillem et Russell Maliphant, " Eonnagata". Puisque c'est Guillem, puisque c'est Baryshnikov, qu'ils dansent ce que nous sommes habitués à les voir danser, c'est tellement plus confortable. "Eonnagata" n'est pas la même réussite que "In Paris" mais j'y vois la même volonté farouche d'artistes immenses de toujours explorer de nouveaux territoires. Guillem sait raconter avec son corps une lettre du chevalier d'Eon. Mikhaïl Baryshnikov nous bouleverse en interprétant la danse finale , métaphore de la mort sur l'air d'Escamillo de Carmen. Cette minute qui clôt le spectacle est miraculeuse. J'ajoute enfin que cette mise en scène EST une chorégraphie. Ils ne le voient pas, ils ne voient rien, ils sont sourds, aveugles, plaignons-les et courons y...
Dernière édition par frederic le Sam Sep 10, 2011 12:08 am; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 976
|
Posté le: Ven Sep 09, 2011 11:59 pm Sujet du message: |
|
|
Mais c'est tout à l'honneur des "Etés de la danse" qui nous avait habitués à une programmation "prudente" de se risquer à un autre type de création. Et je répète: attendons-nous de Baryshnikov aujourd'hui qu'il alterne arabesques et entrechats?
|
|
Revenir en haut |
|
|