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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1320 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Déc 20, 2010 11:59 pm Sujet du message: |
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(le lien ne fonctionne pas)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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haydn Site Admin
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Posté le: Ven Fév 04, 2011 12:46 am Sujet du message: |
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laurence a écrit: |
Malandain Ballet Biarritz
La Mégabarre : tous, petits et grands, en tutu, en jogging ou en tenue de ville, sont invités à un cours de danse classique mené par des danseurs du Malandain Ballet Biarritz
> 9, 10 et 11 février à partir de 19h
Entrée libre sans réservation à Chaillot |
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laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006 Messages: 430 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Fév 09, 2011 12:07 pm Sujet du message: Magifique |
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Les enfants souvent déforment les mots, les enfants souvent dans leur imaginaire construisent des enchevêtrement d'images, dont certaines sont terrifiantes, les enfants dans leurs jeux combinent des expériences vécues et parfois traumatisantes qu'ils rejouent avec cocasserie et obstination.
C'est un peu tout cela le dernier ballet de Thierry Malandain: Magifique qui est donné au Palais de Chaillot les 9,10,11 février
Thierry Malandain est directeur du ballet de Biarritz, ce ballet est néo-classique, c'est à dire qu'il assure la transition entre le classique et le contemporain. Aidé de ses maitres de ballet, Françoise Dubuc et Richard Coudray, il a su s'entourer de danseurs qui ne répondaient à aucun critère classique habituellement choisi par les autres compagnies. Petit, grand, mince, dodu, chacun vient comme il est... simplement avec son travail corporel précis, sa musicalité, et son envie de danser et de faire partager son enthousiasme... De cette interaction entre un ballet et son chorégraphe, naît, du fait même de la diversité, une autre palette de mouvements, qui a elle aussi ses contraintes et ses écueils, mais qui a le mérite de nous faire voir autre chose et donc d'amener vers la danse un autre public, un peu comme le conte renvoyait en miroir à chacun l'image de son propre imaginaire.
Magifique, c'est donc « un ouvrage de commande » sur les suites de Tchaikovski, qui est une sorte de résumé des textes des grands ballets « Casse noisette, La Belle au bois dormant et Le Lac des cygnes » - une gageure en fait - sur lesquels Thierry Malandain va projeter ses souvenirs d'enfance.
Un très beau cube en glace se déplie en paravent et sert de décor miroitant à cette apprentissage de la danse, sa barre, ses pas de deux, ses danses de caractère, avec la volonté appuyée de renvoyer aux émotions cuisantes, jamais apaisantes et même parfois terrifiantes, pour peu qu'on oublie de prendre le recul nécessaire, et qui font qu'une passion enfantine construit son histoire vers l'avenir. C'est de la danse parodique sur la portée de ses souvenirs, avec souvent la raideur de la contrainte et la naïveté du regard enfantin...
C'est son ballet, la qualité de ses danseurs, leur énergie, leur joie évidente à interpréter, mais aussi l'aura que prend peu à peu Thierry Malandain, par sa disponibilité et son écoute dans le milieu de la danse qui est la meilleure réponse à toutes ses interrogations. Souhaitons lui tout le succès qu'il mérite... et en avant pour la méga-barre à 19h le 9, 10, 11 novembre, qui est un bien joli cadeau à tous ceux que la danse interpelle...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Marie-Ange
Inscrit le: 12 Déc 2010 Messages: 305 Localisation: Paris
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Jeu Fév 10, 2011 7:59 am Sujet du message: |
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Brillant, enlevé, plein d'humour, "Magifique" fut un spectacle optimiste et joyeux. L'hommage aux ballets classiques se lisait particulièrement dans les tableaux de groupe où les combinaisons évoquaient celles des grands ballets du répertoire avec ses alignements impeccables. Les pas de deux, par contre, m'ont peu parlé, car, sortis de tout contexte narratif, ils me sont apparus plus comme des exercices de style que comme le vecteur traduisant une émotion liant deux êtres Les miroirs mouvants étaient savamment disposés et créaient des effets de profondeurs et de reliefs très intéressants. J'aurais cru qu'ils auraient pu être utilisés pour parler du rapport du danseur avec son image, ces heures passées devant la glace dans un rapport forcément un peu narcissique à son reflet, mais il n'en fut rien. Beaux moments, donc, mais plus brillants que profonds. J'espère une captation vidéo, car je pense que ce ballet se prêterait parfaitement à l'oeil d'une caméra.
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Sam Fév 12, 2011 12:17 am Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
J'y vais ce soir... |
Et... ?
Dernière édition par marc le Sam Fév 12, 2011 12:18 am; édité 1 fois |
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Sam Fév 12, 2011 12:18 am Sujet du message: |
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Fausse manip...
(Je suis moins à l'aise avec la technique de ce forum quand je n'ai rien à écrire que quand je me dispose à produire une tartinée...)
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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france
Inscrit le: 03 Fév 2011 Messages: 29
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Posté le: Sam Fév 12, 2011 4:58 pm Sujet du message: |
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J'ai vu ce spectacle hier soir vendredi 11 férvier. Je ne connaissais pas Thierry Malandain et me suis laissée transporter avec ma fille sur la musique de Tchaïkovsky par l'énergie, la vitesse et le jeu des danseurs.
J'ai ri et beaucoup applaudi !
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Dim Fév 13, 2011 5:42 pm Sujet du message: |
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Magifique (Tchaïkovsky Suites)
Malandain Ballet Biarritz
Théâtre national de Chaillot
10 février 2011
Tout petit, Thierry Malandain a fait un rêve, et ce rêve s'appelle aujourd'hui Magifique. Avec son titre étrange et balbutiant – et sa lettre manquante qui semble ouvrir sur tous les possibles -, ce ballet en forme d'autobiographie déguisée tente de raconter l'émerveillement originel, celui d'un enfant dont les yeux fascinés découvrent pour la première fois l'univers de fantaisie des ballets classiques. Une petite madeleine chorégraphique en trois volets, un souvenir d'enfance plutôt doux qu'amer, que rythment naturellement les accords familiers de Tchaïkovsky.
Au départ, Magifique est un simple ouvrage de commande du Théâtre de Saint-Etienne. On attend là du chorégraphe une Cendrillon, et puis non, finalement, ce sont les suites de Tchaïkovsky tirées des ballets du compositeur (La Belle au bois dormant, Le Lac des cygnes et Casse-noisette) qui sortent de son chapeau pour servir d'écrin musical à sa dernière création. Construite autour de trois partitions fameuses, l'oeuvre n'est pourtant pas une relecture savante, psychologique, ou plus ou moins actualisée, des grands classiques de Petipa, à la manière d'un Mats Ek, elle s'offre plutôt comme une série de variations oniriques et légères sur des thèmes musicaux et chorégraphiques ancrés dans la tradition du ballet occidental. Le rêve est le ciment commun de ses trois actes, figuré ici par ces mystérieuses créatures de la nuit, toutes de noir vêtues, qui viennent introduire et faire le lien entre les différents tableaux, chacun dédié à un ballet de Tchaïkovsky. Pour cadre général à ce triptyque, un décor simple, épuré et miroitant, en perpétuel mouvement, dans lequel se faufile un duo récurrent, formé de Frederik Deberdt et Arnaud Mahouy, incarnant de manière symbolique le chorégraphe enfant, puis adulte. Les épisodes les plus célèbres des ballets de Petipa y sont repris, sans ordre spécifique ni logique proprement narrative, retravaillés dans une optique mêlant nostalgie, humour parodique et clins d'oeil amoureux.
D'un dispositif initial en forme de cube géant jaillissent des miroirs mobiles, puis des êtres apparaissent, courent, s'installent à la barre et se mettent à danser. Le coffre à jouets du songe ressuscite ainsi le souvenir primitif, celui d'un studio de danse, le lieu où tout commence pour n'importe quel apprenti-danseur ou chorégraphe. Cette première image, immédiatement parlante, ouvre sur l'évocation de La Belle au bois dormant. Des trois suites, c'était sans doute la plus risquée et, au final, c'est aussi la moins réussie. La chorégraphie, très physique et athlétique, voire acrobatique, notamment dans le passage revisité de l'Adage à la Rose, peine à ressaisir et à s'accommoder avec légèreté de ce sommet du ballet impérial, sinon sur un mode parodique qui frôle parfois la caricature.
Dans Le Lac des cygnes, la distance humoristique revendiquée fonctionne en revanche de manière beaucoup plus convaincante. La chorégraphie dépasse là le formalisme du premier tableau, et le pur exercice de style néo-classique, plaisant mais somme toute un peu creux, se transforme en une relecture cocasse du ballet. On retrouve là la valse, un surprenant – et forcément incontournable - quatuor de Cygnes, dansé par quatre garçons, l'adage, ou encore les différentes danses de caractère, qui révèlent le talent particulier de Thierry Malandain à régler les ensembles. Les interprètes, avec leurs physiques très dissemblables – c'est le propre du Ballet Biarritz -, y brillent par leur dynamisme et un synchronisme musical qui n'a rien à envier à celui que l'on attend des meilleures troupes classiques.
Est-ce parce que Thierry Malandain s'était précédemment essayé à une relecture autonome du Casse-noisette, souvent reprise par la troupe, que l'ultime tableau apparaît comme le plus accompli du triptyque ? Cette variation libre autour de Casse-noisette est en tout cas un joyau d'inventivité, qui convoque même, en forme de clin d'oeil amusé - ou admiratif -, le traditionnel Défilé du Ballet de l'Opéra de Paris. La variation de la Fée Dragée, interprétée de manière significative par Frederik Deberdt, en profite pour nous rejouer l'air de la virtuosité et des applaudissements enthousiastes du public – comme au bon vieux temps disparu du ballet sur pointes. Par-delà l'humour un peu potache et le goût, très néo-classique, pour les références à l'histoire de la danse, ce précipité de Casse-noisette, à l'apparence légère et désinvolte, laisse finalement transparaître une nostalgie tenace.
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haydn Site Admin
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