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Monica
Inscrit le: 17 Jan 2006 Messages: 327 Localisation: Madrid
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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natalya
Inscrit le: 04 Sep 2006 Messages: 20
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Monica
Inscrit le: 17 Jan 2006 Messages: 327 Localisation: Madrid
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Enya
Inscrit le: 26 Aoû 2005 Messages: 1180
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Malixia
Inscrit le: 28 Jan 2008 Messages: 375
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Posté le: Mer Sep 29, 2010 9:18 am Sujet du message: |
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[édité par la modération : source d'information invérifiable pour le moment]
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Sep 29, 2010 11:11 am Sujet du message: |
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Pourriez-vous citer votre source, Malixia? Je n'ai obtenu de mon côté aucune confirmation de cette information qui est à prendre avec la plus extrême prudence.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mer Sep 29, 2010 11:59 am Sujet du message: |
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J'ai supprimé au moins temporairement le message de Malixia. La source d'information est pour le moment trop invérifiable. Je pars à la chasse aux renseignements, et je rétablirai le texte si j'obtiens une confirmation sûre du côté de la Russie.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Mer Sep 29, 2010 12:06 pm Sujet du message: |
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Disons que sur le sujet (le départ d'Obraztsova du Mariinsky), il y a des rumeurs qui courent depuis des mois en Russie (eu égard, notamment, à ses nombreuses invitations à l'extérieur)... et néanmoins, elle y danse toujours (tout en étant officiellement étoile invitée du Stanislavsky).
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Azulynn
Inscrit le: 13 Nov 2004 Messages: 659
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Posté le: Ven Oct 01, 2010 4:01 pm Sujet du message: |
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Incroyable nouvelle - merci Sophia ! Donc on aura vu la Lopatkina au moins une fois dans un Lac qui propose une fin tragique, ce qui devrait lui aller infiniment mieux que le happy end de la version Sergeyev...
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danse-0pera
Inscrit le: 29 Nov 2006 Messages: 406
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Mer Oct 06, 2010 10:55 pm Sujet du message: |
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Dimanche dernier en soirée, Le lac des cygnes tenait l'affiche au Mariinsky. C'était ma première fois dans ce théâtre, et l'enthousiasme et l'émotion de voir ce ballet sur la scène où la version qui s'est imposée comme celle de référence a été créée étaient grands.
Quelques mots sur la salle, pour faire part de mon extrême satisfaction en termes de visibilité. Elle me semble d'ailleurs assurée quelle que soit la catégorie de places (pas d'insupportables parois séparant les loges), modulo les angles morts classiques pour les places les plus sur le côté. Finalement, c'est peut-être au parterre qu'on voit le moins la scène, du fait de l'absence de déclivité du sol.
La version actuellement dansée au Mariinsky est celle de Konstantin Sergeev. Je laisse les plus sachants détailler ce qui peut la différencier de la version Petipa / Ivanov de base, mais je l'ai pour ma part trouvée d'une grande lisibilité ; nul besoin, presque, de relire l'argument, les scènes s'enchaînant avec une évidence confondante. La distribution de ce dimanche ne présentait pas de très grandes « stars » et c'est très dispensable quand une œuvre semble si intimement maîtrisée par une compagnie. On ressort de là émerveillé par tant de cohésion de la troupe et la perfection stupéfiante des ensembles. L'acte IV est à cet égard miraculeux ; on ne voit pas 24 ou 28 ou 32 ballerines sur scène, mais UN corps de ballet dont la cohérence et le naturel des mouvements laissent pantois. Depuis le « bel-étage », juste à la droite de la loge du tsar, la chose est extrêmement impressionnante... Je dirais qu'in fine, c'est peut-être le corps de ballet qui m'a causé les plus fortes émotions ce soir-là.
Cela étant, Odette/Odile n'était pas en reste. Ekaterina Kondaurova éblouit et rayonne tellement qu'elle parvient à nous faire oublier la technique sous-jacente à son jeu. Gros incident toutefois à la fin de ses fouettés de Cygne noir, dont la série d'un peu moins de 30 avait été impeccable : elle manque de lourdement chuter, l'orchestre s'arrête de jouer quelques secondes pendant que Siegfried reparaît sur la scène pour son petit solo, et the show is going on, mais le public a eu peur quelques instants.
Au-delà de l'anecdote, elle semble faite pour incarner le Cygne noir : son regard venimeux, son sourire carnassier, sa posture aguicheuse sont de sérieux atouts pour embobiner un Siegfried qui ne semble pour le coup pas beaucoup lutter. En effet, Yevgeny Ivanchenko m'a semblé plus effacé dans son jeu et s'il fait un formidable faire-valoir pour Ekaterina, l'exécution, certes très honnête et empreinte d'une certaine noblesse, de ses variations, ne laissera pas de souvenirs impérissables.
Si Kondaurova fait preuve d'une maîtrise technique tout aussi impressionnante dans son Cygne blanc, sa vision m'a moins convaincu ; trop terrestre peut-être, pas assez « acte blanc éthéré ».
Les prestations d'Alexei Nedviga en Joker, d'Ivan Sitnikov – très applaudi du reste – en Rothbart et des quatre petits cygnes, scandaleux de perfection, sont à saluer également.
Comment, à l'approche d'une série dans laquelle on nous infligera une fois encore l'orchestre Colonne à l'Opéra de Paris (*), ne pas ovationner par contraste la prestation de l'orchestre du thêatre Mariinsky ? La 8ème symphonie de Mahler récemment donnée à Pleyel ne nous a probablement donné à entendre cet orchestre au meilleur de sa forme, mais là, on ne peut que s'enthousiasmer qu'une représentation de danse soit portée par une telle qualité d'accompagnement musical. Les bois, si cruciaux dans la partition de Tchaikovsky, donnaient une réplique flatteuse à des cordes soyeuses à souhait, le tout n'étant de temps à autres terni que par des interventions un peu cavalières de cuivres rugueux. Bravissimo à tous, et notamment à la violon supersoliste Lyudmila Tchaikovskaya (tiens donc...) dont les soli sublimaient la ballerine sur scène. Le travail d'accompagnement du chef Mikhail Agrest était également très judicieux ; sa manière d'accompagner les mouvements des danseurs, de solliciter des ralentis de ses musiciens quand il le fallait et de ponctuer en contrepoint la danse, en particulier dans les pas de deux, est remarquable.
Les rappels furent nombreux et enthousiastes. Les régisseurs du Mariinsky, eux, semblent prendre le même plaisir que le public à remercier les artistes et relèvent le rideaux autant de fois que le public le veut (la dernière fois, même, seuls quatre ou cinq spectateurs continuaient d'applaudir : tout le public s'est joint à eux de sorte que ce rappel, le 6ème ou 7ème, sollicité par ces quelques fans, a permis d'offrir une ultime ovation au couple de la soirée). Chapeau !
Enfin, le budget de fleurs du Mariinsky doit être important : des bouquets sont offerts aux solistes à l'issue de chaque acte !
Il ne s'agit là que d'impressions un peu en vrac. J'en suis désolé, mais c'est difficile de rester dans le rationnel et l'analytique quand c'est « la première fois »...
(*) Oui, juste comme ça, au passage, ce n'est pas par préciosité ou pédantisme que je râle avec d'autres quant à l'infamie de « Colonne à l'Opéra de Paris » ; pour m'en tenir à ces derniers mois, je garde un souvenir détestable de leurs prestations dans Casse-Noisette et - pire encore - dans la Bayadère, et je n'hésite pas à dire que leur amateurisme peut aller jusqu'à déstabiliser les danseurs (j'imagine ne pas être le seul à avoir été effaré, par exemple, par les soli de ce qui leur tient lieu de premier violon dans la Bayadère...). Minkus ou pas Minkus, musique pompier ou musique pas pompier, le problème n'est pas là. Sans aller jusqu'à y mettre tout leur cœur et leur enthousiasme, les musiciens devraient avoir le professionnalisme dans une enceinte telle que celle de l'Opéra, de donner a minima une simple exécution, fût-elle scolaire, des notes telles qu'écrites dans la partition. C'est bien le minimum, mais cet orchestre-là ne nous l'offre qu'exceptionnellement... Et mon propos s'en tient à du factuel
J'y serai ; je vous en dirai quelques mots si vous voulez.
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