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Interviews : Claire Sombert

 
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haydn
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MessagePosté le: Jeu Oct 21, 2004 9:25 am    Sujet du message: Interviews : Claire Sombert Répondre en citant

En ligne très prochainement, grâce à l'entremise de Katharine Kanter, une interview assez polémique de Claire Sombert, ancienne élève de Victor Gsovski, Yves Brieux et Olga Préobrajenska. Elle a notamment dansé dans les troupes de Janine Charrat et Roland Petit, fut la partenaire à la scène de Jean Babilée et Michel Bruel, et dans les années 1970, devint soliste au Ballet du Rhin, à Strasbourg. Elle a achevé sa carrière en tant qu'Inspectrice de la danse à la Ville de Paris.

Outre sa carrière de danseuse, Claire Sombert a également travaillé dans le cinéma et a participé à la réalisation de nombreux documentaires sur le ballet classique.




Dernière édition par haydn le Lun Oct 25, 2004 12:36 pm; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Dim Oct 24, 2004 9:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Avec mes excuses, il y avait plus de travail que prévu pour la mise en forme du texte de l'interview de Claire Sombert, et j'ai lâchement employé mon week-end à flemmarder un peu... Mais ça ne tardera plus, promis! Mr. Green


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haydn
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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2004 1:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ca y est, l'interview de Claire Sombert est en ligne :


Claire Sombert




Dernière édition par haydn le Mar Juin 27, 2006 11:39 am; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2004 4:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bientôt en ligne, la version anglaise de l'interview, traduite par Katharine Kanter.

Soon online, an english translation of the interview, by Katharine Kanter.


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shylock



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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2004 5:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à Haydn et Mme Kanter pour cette interview sans concession sur l'orientation générale de l'enseignement et de la pratique de la danse aujourd'hui. Si je comprends bien, le pli a été pris de privilégier la performance et la prouesse technique sur la sensibilité et l'émotion. Il serait vraiment intéressant que d'autres danseurs, chorégraphes, ou enseignants s'expriment d'une manière dépassionnée sur ce point de vue.


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sophia



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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2004 6:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà une interview qui présente en soi l'énorme intérêt d'aller à contre-courant de la doxa, et pourtant ces propos me choquent sur bien des points.
Tout d'abord, j'ai du mal à supporter l'opposition binaire entre un passé pur et sans tâche, sorte d'âge d'or de la danse, et un présent, qui ne serait que brutalité athlétique et désir de performance. Que cette tendance existe dans la danse actuelle, soit, mais je vois bien des danseurs aujourd'hui contredire cette affirmation.
Ensuite, ce que dit Mme Sombert sur la cinquième position me semble extrêmement contestable, le "ridicule" qu'elle pointe n'est jamais qu'un jugement de valeur, et je ne vois pas en quoi cette position serait plus anti-naturelle que la troisième position. Evidemment, une cinquième parfaite est le résultat d'un long travail, il ne s'agit pas de la forcer (dans ce cas-là, notamment chez les débutants, il vaut effectivement mieux travailler en troisième), car l'en-dehors ne part pas des pieds mais du bassin et le résultat d'une position forcée, c'est un mauvais placement du corps en général (ce qui est effectivement hideux), mais pour moi, cela doit être néanmoins un idéal à atteindre et il ne faut pas oublier que la cinquième position, tout comme la première position, sont des positions intermédiaires fondamentales dans l'école française de danse.
Je trouve aussi très contestable ce que dit Mme Sombert au sujet de la nécessité de l'envol et sur les moyens d'y parvenir. J'ai comme l'impression que Mme Sombert souhaite appliquer la méthode globale à l'apprentissage de la danse, méthode dont on sait les désastres qu'elle a provoqués dans l'apprentissage de la lecture et de l'orthographe. En effet, comment peut-on parvenir à l'envol sans être au préalable bien ancré dans le sol? On pourrait poser la question autrement: comment être un artiste sans la maîtrise technique? Ou plus généralement, en-dehors du domaine de la danse, comment peut-on penser de manière cohérente et pertinente sans la maîtrise des structures du langage? C'est encore une fois le principe pédagogique du "mettre la charrue avant les boeufs" qui me semble, à l'appui des faits, totalement erroné.
Un point sur lequel je suis tout de même pleinement d'accord avec elle: ce qu'elle dit sur les vertus de la barre et notamment sur l'excellence de l'apprentissage face à la barre et même dos à la barre. C'est ici mon expérience personnelle qui me fait adhérer à ces propos.


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haydn
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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2004 9:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mlle Sombert a en effet le mérite de mettre les pieds dans le plat, sans faux-semblants, mais comme Sophia, je ne partage pas ses avis très tranchés sur tous les points.

D'une part, je ne sais pas s'il y avait vraiment un âge d'or de la danse, et si tout est pire maintenant. D'ailleurs, elle conteste l'enseignement de maîtres (Yves Brieux notamment), qui n'ont rien à voir avec les professeurs de danse de la génération actuelle. Si dérives il y a, elles ne datent pas d'hier.

D'autre part, présenter par exemple la danse de caractère comme naturelle, alors que la danse classique serait elle le fruit de l'étude me parait aussi pour le moins contestable. Les danses de caractère n'ont rien, mais alors rien de spontané, et ne relèvent aucunement de l'éthnologie ou du folklore. Les danses de caractère sont peut-être d'inspiration populaire, mais il s'agit de danses stylisées, savantes, dont la chorégraphie procède elle aussi d'une démarche intellectuelle. Ce n'est pas un hasard si on les enseigne dans les écoles de danse, avec des méthodes et un vocabulaire technique entièrement empruntés à la danse académique.

On ne peut pas refuser l'évolution de la technique de danse, et on ne peut nier le fait que dans ce domaine, quelqu'un comme Sylvie Guillem a beaucoup apporté. Qu'on aime ou qu'on aime pas cette artiste, on est bien forcé d'admettre qu'il y a un avant Sylvie Guillem et un après Sylvie Guillem. Elle a ouvert de nouvelles voies à la danse, et montré que des choses que l'on croyait impossibles étaient pourtant possibles. C'est un peu, pour reprendre une métaphore utilisée par Claire Sombert, comme Paganini avec le violon. Avant lui, bien des figures étaient considérées comme irréalisables sur cet instrument. Après lui, elles sont devenues le lot quotidien des virtuoses.

Néanmoins, je suis d'accord avec Claire Sombert lorsqu'elle pointe les dangers d'une danse qui est de plus en plus tirée vers le sport, avec des exigences physiques parfois démesurées à l'encontre des artistes. On demande des solistes qu'ils soient capable de tout danser, de Bournonville à Balanchine, de Coralli à Noureïev, alors que les techniques à mettre en oeuvre sont radicalement différentes. Là, cela peut devenir extrêmement violent pour le corps.

Qu'on se rappelle la saison véritablement démentielle infligée l'an passé, en raison de diverses défections, à Nicolas Le Riche, qui a enchaîné Le Fils prodigue (Balanchine), Clavigo (Petit), Afternoon of a faun (Robbins), Ivan le Terrible (Grigorovitch), avec finalement Giselle, où un soir il s'est effondré dans la série d'entrechats six. Là je pense qu'on va trop loin, et que cela comporte des risques pour les danseurs.

Certaines chorégraphies telles celles de MacMillan sont aussi souvent assez dangeureuses pour les solistes, avec de très grosses exigences physiques, même si, a première vue, les effets peuvent sembler moins spectaculaires que les séries de grands sauts chers à Nouréev et aux chorégraphes russes en général.

Dans les grandes compagnies, les danseurs doivent aujourd'hui, s'ils veulent avoir un espoir de carrière, être totalement polyvalents, alors qu'autre fois, on les spécialisait, en fonction de leur morphologie et de leurs aptitudes, à des types de rôles particuliers : nobles, demi-caractère etc... y compris à l'Opéra de Paris où, dans les années 50, lors des concours de promotion, on spécifiait le style de danseur que l'on recherchait pour les postes à pourvoir.

Piste à creuser, même si évidemment, les distributions actuelles tiennent évidemment quand même compte des spécificités des danseurs : Céline Talon n'est pas programmée sur les mêmes rôles que Myriam Ould-Braham par exemple.

Mais quand on en arrive aux premiers danseurs et a fortiori aux étoiles, une adaptabilité totale est requise (on peut d'ailleurs penser que c'est un critère de choix déterminant dans les nominations), et peut-être faudrait-il revenir là à des pratiques plus raisonnables, plus en conformité avec les limites du corps humain...




Dernière édition par haydn le Lun Oct 25, 2004 11:32 pm; édité 3 fois
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Katharine Kanter



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MessagePosté le: Lun Oct 25, 2004 9:53 pm    Sujet du message: Just one tiny detail Répondre en citant

1/ Sylvie Guillem -

NOT a classical dancer.

Just because the newspapers and television says she is, does NOT make it true.


Newspapers and television say many things. Oddly enough, little of what is said, is true.

2/ Secondly, in order to better understand what Mlle. Sombert is getting at, might I suggest that people nip off to the Cinémathèque de la danse, and take a look at how she danced ?

Very technical, by the way.

3/ On the issue of the third and fifth position - of course what Mlle. Sombert says is polemical. Although she is not alone in saying it.

At this point, I don't think the issue is whether or not she be right in every jot and tittle. The issue is, do we know why we are, or are not, doing what we are doing ?


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sophia



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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2004 12:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En relisant cet entretien qui me sidère encore davantage aujourd'hui qu'hier, je ne peux résister à l'envie d'ajouter quelques réflexions supplémentaires. Comment peut-on encore juger ce qui se fait aujourd'hui en matière de danse -appelons cela la danse contemporaine- à l'aune de critères qui n'ont de sens que pour l'art classique en général? La beauté, l'harmonie, la symétrie... qui participent de la définition classique de l'art sont des critères dont les tenants de l'art contemporain -je parle aussi des arts plastiques- n'ont que faire. Alors, en faire usage, c'est tomber dans le règne de l'opinion, une opinion qui s'érige en jugement esthétique. Comme ces propos sont placés en tête d'interview, cela tend d'emblée à décrédibiliser quelque peu ce qui suit.
Une remarque sur ce qui est dit à propos de Noureev: un "bon danseur" (quand même!) mais trop ancré dans le sol (pour quelqu'un de trop ancré dans le sol, on peut dire qu'il parvenait à sauter très haut!!!), je dois dire que pour moi, Mme Sombert se livre paradoxalement à un éloge de ce danseur en disant cela Mr. Green.


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haydn
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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2004 12:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il est vrai aussi que l'escalade dans la violence des effets recherchés par l'art contemporain peut aussi d'une certaine manière justifier, ou du moins expliquer les propos radicaux de Claire Sombert. On est aujourd'hui dans l'ère du "toujours plus", et c'est un peu la course à celui qui ira le plus loin dans la provocation - qui au bout du compte ne provoque plus rien du tout .

Mais d'un autre côté, on ne peux pas non plus nier d'un coup cent ans d'évolution esthétique, et juger toute la danse classique à l'aune des principes de Bournonville ou de Blasis. Le 20ème siècle, celui des deux Guerres mondiales, de l'holocauste, a définitivement fait perdre toute innocence à l'humanité, et l'on ne pourra jamais refaire l'histoire. Aujourd'hui, les arts, et la danse en particulier, sont quelque part les enfants de cette tragédie, et l'idéal d'une beauté pure appartient à des temps révolus. L'art est le reflet de la société, nous vivons dans une société de violence, de laideur, de haine, et c'est volontairement ou non, l'image qu'il nous en renvoit.


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elise



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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2004 1:13 pm    Sujet du message: interview de Claire SOMBERT Répondre en citant

J' ai été interessée par cet interview , merci de nous l'avoir donné à lire .

J'ai apprécié et parfois partagé les propos de Sophia et de Haynd, ceux de Me Kanter manquent pour ce qui me concerne de distance et de connaissance peut être de pratique aussi mais l'émotion qu'elle peut ou non ressentir ne peut , en tant qu'émotion , faire l'objet d'une critique.


Mes sentiments et ma pensée sont encore en maturation pour les livrer sur ce forum,


cet interview a - t -il été publié par d'autres supports (presse écrite notamment ??) que ce forum ?



_________________
elise
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Katharine Kanter



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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2004 1:54 pm    Sujet du message: Autres supports Répondre en citant

Chère Mlle. Elise,

Cet interview n'est pas encore paru ailleurs.

Eventuellement, il se peut qu'il paraisse sur le site "Auguste Vestris".

Vous avez bien raison de souligner que j'ignore tout de la technique, de la pratique et de l'emotion de la danse classique. Et aussi de souligner que de tels ignorants n'ont pas une distance suffisante par rapport à leur sujet pour être un témoin crédible.

C'est pourquoi il me semblait plus prudent de poser des questions à des gens qui ne sont pas ignorants.

Comme Mlle. Sombert, par exemple.


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haydn
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MessagePosté le: Mar Oct 26, 2004 2:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Précision à l'attention d'Elise : non, cette interview n'a pas été publiée ailleurs. Elle a été réalisée par Katharine Kanter et elle nous a autorisé à la publier sur Dansomanie. D'ici à quelques temps, comme elle l'a indiqué, elle sera sans doute reprise sur son propre site, auguste.vestris.free.fr

En revanche, une autre interview de Claire Sombert, à, si ma mémoire est bonne, été publiée dans le magazine DanseLight il y a quelques mois. A vérifier.

En ce qui concerne Katharine Kanter, c'est - comme moi d'ailleurs - quelqu'un qui a des opinions fort tranchées, avec lesquelles on peut ne pas être d'accord, mais qu'on ne peut certainement pas accuser de ne pas connaître la danse... Rolling Eyes


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Pierre



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MessagePosté le: Sam Oct 30, 2004 10:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Avec un peu de retard..., je ne suis pas sûr, cher Haydn, qu'il y ait un lien entre la douceur du temps et la pureté de l'expression artistique...

Bien sûr, l'histoire du vingtième siècle est singulière en surpassement des horreurs barbares, mais les conquêtes napoléonniennes, les famines du Grand Siècle n'étaient pas tristes non plus... Pourtant que de beautés ont accompagné ces règnes.

Rares sont les périodes de l'histoire où se conjuguent, paix, progrès et créations artistiques majeures.

La Renaissance ? Le règne de Louis XVI ? Le second Empire ? Les Années Folles ?

La Sylphide semble avoir été créée dans une période de paix, il est vrai. La Bayadère aussi. Mais combien d'oeuvres majeures ont été créées en période de chaos !


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mimine



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Messages: 29
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MessagePosté le: Jeu Oct 26, 2006 4:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comme bien souvent je suis d'accord avec Pierre


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