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arabella4ever
Inscrit le: 19 Juin 2007 Messages: 82
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Posté le: Mar Sep 16, 2008 4:06 pm Sujet du message: |
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Il y avait déjà eu un ballet crée sur le foot (ou les sports de balle en général) à l'opéra de paris dans les années 60. ça s'appelait But et la créatrice était Claire Motte.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Mar Sep 16, 2008 4:10 pm Sujet du message: |
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C'était un ballet de Michel Descombey, et qui avait pour cadre un terrain de basket...
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arabella4ever
Inscrit le: 19 Juin 2007 Messages: 82
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Posté le: Mar Sep 16, 2008 4:37 pm Sujet du message: |
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merci pour la précision, ma mémoire n'était plus très claire.
Le titre du ballet m'avait naturellement poussée à penser au foot et non au basket où on compte les paniers.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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Posté le: Ven Sep 26, 2008 5:24 pm Sujet du message: Rentrée |
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C'est bientôt la rentrée !
L’ENB présente cette saison un programme McMillan avec La belle au bois dormant et Manon.
La compagnie reprend la route le 15 octobre et se produira à Oxford, Bristol, Southampton, Manchester et Liverpool, avant de terminer l’année à Londres avec en plus, évidemment, le Casse-noisette de Christopher Hampson (avant une nouvelle production).
Feront leurs débuts dans les rôles titres pour La belle au bois dormant : Asta Bazevičiūtė, Esteban Berlanga, Francisco Bosch, Begoña Cao, James Forbat et Fernanda Oliveira.
Manon est une entrée au répertoire. La production est celle du Royal Danish Ballet. La compagnie a invité Friedemann Vogel (Ballet de Stuttgart) pour danser Des Grieux.
Essayons de nous consoler du départ de César Morales comme on peut… (impossible à mon avis)
La compagnie a par ailleurs annoncé ses projets pour 2009
Alice in Wonderland
Hong Kong Grand Theatre
4 – 8 mars 2009
A Million Kisses to my Skin / Trois Gnossiennes
Houston Dance Salad
9 – 11 avril 2009
Manon
Oxford New Theatre
21 – 25 avril 2009
Cardiff Wales Millennium Centre
28 avril – 2 mai 2009
Parma Teatro Regio
9-10 mai 2009
Modena Teatro Comunale
13 – 14 mai 2009
Programme "Ballets Russes"
Sadler’s Wells, Londres
16 - 20 juin 2009
Gran Teatro del Liceu, Barcelone
3 – 9 septembre 2009
Mixed Bill
London, St Paul’s Cathedral
Juillet 2009 (date et programme à déterminer)
Giselle de Mary Skeaping est au programme de l’automne 2009
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Ven Sep 26, 2008 9:05 pm Sujet du message: |
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Merci Maraxan.
Vous qui connaissez très bien les compagnies anglaises, pourriez-vous nous expliquer un peu l'organisation de la saison, qui, à l'ENB notamment, est très différente de ce à quoi nous sommes habitués en France?
Par ailleurs, sait-on maintenant officiellement ce que va devenir Mehdi Angot?
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CarolinaM
Inscrit le: 19 Jan 2007 Messages: 252 Localisation: Barcelona
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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Posté le: Ven Sep 26, 2008 11:00 pm Sujet du message: |
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euh, je sais pas trop quoi répondre à vos questions Haydn... notamment pour Medhi Angot...
L'ENB est une "touring company", je sais pas traduire ça mais cela veut tout dire... Elle n'a pas de salle, même si le Coliseum lui est attribué pendant les fêtes de fin d'année...
Pour faire des spectacles, il faut démarcher et même à Londres (Sadler's Wells, Royal Festival Hall, Royal Albert Hall, mais aussi Richmond Theatre, Wimbledon, etc...) il faut donc être rentable... d'où un répertoire assez "restreint" (faut pas exagérer quand même car l'ENB essaie d'apporter chaque année, deci delà son quota de nouveautés, et de fait, je me demande si elle ne crée pas plus de ballets que le Royal Ballet! ) mais pour gagner de l'argent et assurer des partenariats avec des théâtres, il faut sortir les classiques... Casse-noisette est incontournable tous les ans, et puis Giselle, Lac des cygnes, Belle au bois dormant, Roméo & Juliette.... C'est pour cela que pour les solistes, c'est un peu étouffant et César Morales va sans doute danser plus de rôles différents cette année au Birmingham Royal Ballet qu'en cinq ans à l'ENB!
Enfin, c'est d'autant compliqué de survivre qu'il y a pas mal d'autres compagnies de ballet sur le territoire... Il y a quand même des salles et des aires géographiques privilégiées. Depuis que je suis la compagnie, c'est toujours plus ou moins dans les mêmes endroits et ces dernières années, ça marchait plutôt bien avec un bon remplissage de salle, mais surtout avec ces fameux classiques. Il y a aussi un démarchage à l'étranger, la compagnie a, à juste titre, une bonne renommée internationale.
Elle a aussi une mission d'éducation et donc, entre autres, beaucoup de spectacles réservés (plus ou moins selon les salles) aux scolaires (il m'est arrivé plusieurs fois de me retrouver seul adulte avec les enseignants dans des salles d'enfants très sages )
Bref, lorsque le programme est fait, il y a toujours des trous et la possibilité de les boucher avec d'autres représentations avec un temps de réponse court surtout si elle présente des programmes avec peu de danseurs... mais la compagnie essaie toujours de faire des trucs un peu nouveaux (entre autre les fameuses productions "in the round" qui "occupent" bien les danseurs dans les périodes qui pourraient passer un peu creuses... ceci dit, ce n'est pas le rythme calibré du Royal Ballet ou de l'Opéra de Paris.
Sinon la compagnie est financée partiellement par l'Arts Council, The city of Westminster, fait des "fund raising" gala en "vendant" ses danseurs, cherche des financeurs commerciaux ("le rôle de truc est financé par machin", pour l'instant, ça reste assez discret et pas trop contraignant mais à voir...) elle a aussi de riches donateurs...
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Florine
Inscrit le: 16 Juil 2006 Messages: 293 Localisation: Londres
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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Posté le: Lun Oct 27, 2008 11:17 am Sujet du message: |
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Pour ceux qui demandaient, Medhi Angot est désormais au Ballet royal de Nouvelle-Zélande
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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maraxan
Inscrit le: 24 Nov 2006 Messages: 600
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Posté le: Lun Oct 27, 2008 3:41 pm Sujet du message: Manon, Bristol Hippodrome, 25 octobre 2008 |
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Voilà donc mes premières impressions sur le Manon de l’English National Ballet. J’espère avoir bientôt l’occasion de revenir sur le Des Grieux d’Esteban Berlanga et la Manon d’Erina Takahashi lorsque j’aurai vu des représentations complètes car ce que j'ai pu en voir était très prometteur.
Manon
Bristol Hippodrome, 25 octobre 2008
MANON Elena Glurdjidze (matinée)/ Daria Klimentová (soirée)
DES GRIEUX Arionel Vargas (matinée)/ Friedemann Vogel (soirée)
LESCAUT Fabian Reimair
LESCAUT'S MISTRESS Sarah Mcllroy
L’English National Ballet étrennait donc à Bristol sa nouvelle acquisition, la production du Ballet royal de Copenhague du Manon de Kenneth McMillan. Pour cette entrée au répertoire, tous les solistes, à l’exception de Fabian Reimair, étaient en position de prise de rôle, l'aventure était donc au rendez-vous. L’entreprise délicate en territoire britannique était de rompre avec l’imaginaire collectif bercé de la production luxuriante du Royal Ballet de Nicholas Georgiadis (même si elle ne tourne pas en province), soutenu par la captation disponible en DVD avec Antony Dowell et Jennifer Penney.
Le style Mia Stensgaard est très illustratif des ambiances nordiques où le dépouillement, voire l’austérité, sont soutenus dans les décors et les costumes. Accessoires minimalistes (une gravure symbolisant la ville se déplace pour mettre à jour les différentes calèches, des panneaux sobres évoquent l’intérieur de Madame, l’ombre de la proue d’un bateau dépeint le port, des fumigènes sur la scène nue créent le marais), lumières primordiales mais très simples, couleurs sombres et très harmonieuses dans les costumes (à l'exception des filles colorées de Madame), l’emphase est mise sur l’ambiance dramatique et non sur le détournement du regard. La scène paraît alors immense et la danse s’y déploie avec netteté.
Les costumes sont une grande réussite, sobres et de bon goût (adieu la redingote hideuse de Des Grieux au deuxième acte du Royal Ballet), les teintes sont assorties, les mendiants dans leur saleté et leur dénuement sont un peu stylisés, comme les courtisans sont parés d’atours d’une élégance somptueuse dans leur simplicité. L’ambiance créée est très lisible et permet donc aux danseurs de s’exprimer sans artifice.
Comme dans les versions de Derek Deane et Rudolf Noureev du Lac des Cygnes, Manon comporte au premier acte, une redoutable variation masculine, un challenge qui peut permettre au danseur de mener ou non les débats. Le solo de la séduction peut en effet se révéler totalement contre productif et plonger dans la perplexité, mais Des Grieux n’est pas seul dans l’histoire, et les représentations vues ont laissé place à un tourbillonnement dans les esprits.
Arionel Vargas, dont c’était la prise de rôle le 25 octobre (il a dansé Lescaut le 23), n’est pas l’homme de ces variations malgré toutes les qualités de sa danse aérienne et souple. Il y est souvent en difficulté dans les nombreux équilibres et changements de pied qui ponctuent ce solo et l’intensité de son jeu n’arrive pas à effacer cette tension dans son approximation. C’est totalement l’inverse avec Friedemann Vogel, danseur invité du ballet de Stuttgart, l’homme de la perfection technique. Avec une stabilité phénoménale, la séduction ne repose plus uniquement sur le sourire (assez craquant quand même) de Des Grieux mais sur son assurance à déployer ses jambes, pourtant solides, de manière douce et gracile. Même s’il n’a pas les lignes élancées d’Edward Watson du Royal Ballet, le style élégant de Friedemann Vogel, pose un Des Grieux charmeur et sûr de lui. En revanche, et c’est en cela (outre sa musculature linéaire) que l’image d’Edward Watson reste ancrée comme modèle, il ne se sert pas de son corps et de sa danse pour faire passer des émotions et reste souvent trop (c’est un paradoxe mais dans cette variation c’est très important) collé à une musique parfois saturée de reprises qu’Edward Watson nourrit alors que Friedemann Vogel se contente de les souligner en en accentuant les défauts.
C’est souvent un des challenges des ballets narratifs et en particulier ceux où la musique n’a pas été créée pour l’occasion de pouvoir à certains moments offrir des choix de suivre à lettre ou de faire disparaître la partition, ce dont Friedemann Vogel a parfaitement les moyens, mais ce n’était que sa deuxième représentation et le rôle va sans nul doute mûrir chez ce remarquable interprète. A Bristol, sa danse marquait trop les temps et paraissait donc un peu sèche, un peu mécanique. Avec métier, Arionel Vargas, a lui fait appel à sa souplesse en recherchant des coulés dans les enchaînements qui lui permettaient de diminuer son défaut de stabilisation et les effets de suspension que Friedemann Vogel expose à outrance dans sa maîtrise de l’apesanteur. Cette relative sécheresse qui est gênante dans se solo, correspond en revanche parfaitement à la suite de la caractérisation de Des Grieux, pris sans cesse dans des doutes sur la conduite à suivre vis-à-vis des situations dans lesquelles Manon le place, entre refus du compromis et amour fou avec Manon, entre colère, irritation et résignation avec Lescaut.
Cette variation qui ouvre sur la fuite des amoureux, laisse place au pas de deux de la chambre à coucher. Si elle met les deux danseurs dans des positions complètement différentes, elle est assez emblématique de la suite du ballet. Friedemann Vogel s’empare de la narration et sa Manon n’existe presque pas. Daria Klimentová a du mal à s’emparer du rôle, présente une Manon assez effacée, un peu en marge de l’histoire. Elle semble ne jamais pouvoir s’imposer, oscillant entre petite fille et grande dame, sans donner aucune chaleur au personnage, ce qui, aux côtés du Des Grieux de Friedemann Vogel, donne un couple qui manque sinon d’osmose, de ferveur.
A l’opposé, celui formé par Elena Glurdjidze et Arionel Vargas est exceptionnel. La ballerine n’a en effet pas raté sa première ! D’emblée, elle capture Des Grieux en dansant une Manon généreuse et spontanée. Elle est absolument divine dans la scène de la séduction où assise sur une chaise, elle vampe Des Grieux et fait presque oublier les approximations d’Arionel Vargas. Elle renverse ici le propos et réussit à s’approprier l’attention. Elena Glurdjidze est une Manon glamour et tragique, très sexuelle et fascinante. Impossible avec elle de penser que Des Grieux puisse la quitter, tout devient claire et limpide, l’essence de l’histoire apparaît à chaque moment dans sa façon de danser ou même simplement de bouger : elle est irrésistible ! La scène envoûtante dans la maison de Madame où elle passe de bras en bras est totalement magique, l’attraction qu’elle provoque chez les hommes, évidente.
Elena Glurdjidze se révèle dans ce rôle une véritable tragédienne, bouleversante dans son amour comme dans ses penchants pour le luxe, hautaine chez Madame, simple avec Des Grieux, et perdue dans le troisième acte. Son combat contre le geôlier est d’un réalisme très prenant comme si les coups étaient réels. Cette générosité dans l’expression des émotions et des sentiments est parfaitement mise en écho par Arionel Vargas dans les pas de deux qui sont très intenses et très fous, comme naturalistes. Dans la chambre à coucher, la caractérisation de leur spontanéité dans l’amour est parfaite, les portés expressionnistes complètement vécus et sublimés au point qu’on ne les remarque plus per se, n’étant que l’émanation d’une ardeur poussée à l’extrême. Les deux soufflent le feu et la passion, avec tous les débordements que cela peut générer, notamment des petits calages encore à perfectionner dans les réunions par terre, mais Elena Glurdjidze et Arionel Vargas ont fait monter l’émotion, là où Daria Klimentová et Friedemann Vogel ont montré de la perfection technique.
On retrouve un certain équilibre dans la scène finale du marais qui met en exergue les qualités dramatiques des deux danseurs, et la maîtrise de leur partenariat permet de rendre l’intensité de ce moment très poignant.
Tant d’émotion est mis en exergue dans une histoire très bien alimentée par les personnages annexes, un Lescaut dansé les deux fois par Fabian Reimair, en raison de la blessure de Dmitri Gruzdyev mais surtout la jouissive Sarah MacIlroy, impressionnante dans le rôle de la maîtresse de Lescaut. Elle a une nouvelle fois étalé la qualité de ses interprétations et se révèle une cocotte très juste face au brutal Lescaut, grâce à une danse puissante et assurée. Fabian Reimair est un Lescaut sombre et déterminé qui prend un peu d’humanité lors de la scène de la saoulerie et qui par sa méchanceté, offre une vision plus inexorable des décisions de Manon. André Portásió, le "grand méchant" (Carabosse, Rothbart, Canterville, etc.) de la compagnie serait sans doute très bien en Lescaut, même si en Monsieur de G.M., sa grâce et son physique parfait qui transparaissent derrière le maquillage le rendent particulièrement pervers alors que l’embonpoint et l’âge d’Antony Dowson, répétiteur de la compagnie, apportent de leurs côtés un ridicule parfaitement juste dans les situations où il se pâme sur les genoux de Manon par exemple.
Le corps de ballet qui s’emparait donc également du ballet, a encore manifesté une unité spectaculaire. Il est vrai que la chorégraphie n’est pas très exigeante comme dans les grands classiques, mais on sent à travers les brèves interventions, une habitude de danser ensemble qui cale très vite au mieux les difficultés. Voleurs du premier acte, avec notamment un remarquable Yat-sen Chang, ou prostituées chez Madame, l’ambiance tour à tour populaire ou gouailleuse est parfaitement restituée. James Forbat ou Nicholas Reeves sont délicieux en courtisans précieux et Daniel Jones en geôlier menaçant fait encore une incursion brillante dans les rôles de caractère.
La compagnie, qui alterne l’affiche avec La Belle au bois dormant (Georgiadis justement), prend un plaisir dans ce Manon qui est très communicatif, il apporte de l’air à un répertoire parfois un peu répétitif et s’avère en l’occasion, une très grande réussite artistique.
Dernière édition par maraxan le Ven Oct 31, 2008 5:48 pm; édité 1 fois |
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Florine
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maraxan
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