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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004 Messages: 352 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Juil 15, 2006 11:42 am Sujet du message: |
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A l'issue de ces représentations de Béjart, vient l'heure du bilan de ce spectacle; mis à part le succès prévisible du Boléro auquel tout le monde attribuait un légitime succès, valait il bien la peine de remonter le mandarin merveilleux, que j'ai trouvé poussiérieux et compassé? Dans tous les cas, Romoli a signé une très belle composition de son personnage, et j'ai également apprécié Bullion pour ses capacités physiques, mais il avait plus de mal à sonner consistance à ce rôle.Alessio Carbone, je suis de l'avis de Haydn, jouait de manière plus subtile, flirtant entre le "travelo", le prostitué et l'exagération d'effets comiques ou grotesques, alors que Mallory Gaudion semblait plus concerné de manière sérieuse par le rôle.
La première de Variations pour une porte et un soupir est tombé comme un soufflé: aucun intérêt, me dis-je. Mais ce n'était pas sans laisser la création prendre son chemin parmi l'esprit de nos danseurs au fur et à mesure des représentations, et incontestablement Jérémie Bélingard était très sympathique dans ses parties, amenant toujours le sourire ou le rire, appelant ainsi l'attention du public pour ce qui n'est en fait que pure improvisation laissé à l'intelligence de l'artiste. Alessio carbone s'est également démarqué, en formant parfois un duo attachant avec Bélingard; et Béatrice Martel, enfin, que j'ai trouvé très réfléchie, cherchant à explorer de nouveaux gestes, une nouvelle composition de pas.
Quant au boléro...Incontestablement, mon préféré est Nicolas Le Riche, fier et noble, dans la retenue la plus maîtrisée, sans effets vulgaires ou téléphonés. Une recherche, difficile, de l'épure, dans une oeuvre qui se prête à être sans cesse une démonstration de virtuosité, et de séduction du danseur sur la table vis-à-vis des autres danseurs. Mlle Gillot a plus joué sur ce plan de l'attraction des corps, du regard félin que les êtres humains ont sur eux mêmes et l'attirance inévitable des êtres solaires, jusqu'à les incorporer.
J'ai néanmoins préféré S. Romberg, qui est certes à milles pieds en retard par rapport aux deux Étoiles maison. Justement, c'est cette humilité de ne pas pouvoir faire mieux que ceux qui sont au-dessus de nous qui m' a touché: on ne joue plus sur le regsitre de l'interprétation, qui de MAG ou de N. Le Riche est le meilleur, mais bien de quelqu'un qui se mesure à cette oeuvre gigantesque, qu'est-ce que peut bien en faire une personne dont on connaît pas d'elle une personnalité forte?
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
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Posté le: Sam Juil 15, 2006 12:14 pm Sujet du message: |
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En ce qui concerne la première de Variations pour une porte et un soupir, il faut savoir que Maurice Béjart avait donné des directives nouvelles aux danseurs à l'issue de la générale, leur recommandant notamment de ne pas trop recourir à la parole. Il y a donc forcément eu un certain flottement jusqu'a ce que les danseurs retrouvent leur marques dans ces "improvisations" qui restent malgré tout le reflet d'un travail minutieusement préparé à l'avance.
Et le résultat est aussi fonction des personnalités des danseurs, qui varient en fonction des distributions. Indépendamment de toute considération technique, certains sont manifestement plus à l'aise que d'autres dans ce genre d'exercice un peu inhabituel, et Jérémie Bélingard, tout comme Béatrice Martel et Amélie Lamoureux, s'y sont montrés particulièrement créatifs.
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EmilyAddict
Inscrit le: 13 Déc 2005 Messages: 31
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Posté le: Dim Juil 16, 2006 11:55 am Sujet du message: |
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J'aurais voulu savoir si certaines personnes avaient assisté à la matinée du 14. Qu'est-ce que vous en avez pensé?
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1324 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Juil 16, 2006 2:55 pm Sujet du message: |
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J'étais à la matinée du 14, mais c'était la première fois que je voyais ce spectacle, alors je n'ai pas d'éléments de comparaison.
J'ai trouvé le Mandarin sympa au début, mais ça s'essoufle très vite... Il faut dire que le tout manque de rythme, et la musique n'aide pas.
J'ai bien aimé les Variations pour une porte et un soupir, en particulier Jérémie Bélingard et Alessio Carbone.
Enfin, c'était la première fois que je voyais le Boléro "en vrai", et en fait, j'ai été un peu déçue car, après l'avoir vu des tas de fois à la télé, je pensais ressentir une émotion nouvelle, mais ce ne fut pas le cas.
Sinon, il y avait une ambiance très chaleureuse qui faisait plaisir à voir et à entendre.
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