haydn
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 Posté le: Sam Mai 10, 2025 3:58 pm Sujet du message: Réception d'Angelin Préljocaj à l'Académie |
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Chaîne Youtube de l'Académie des Beaux-Arts : https://www.youtube.com/channel/UCNnG0mVigSOYJCEWiTWz4Zg
Angelin Preljocaj
Né en 1957 à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), Angelin Preljocaj débute des études de danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner, Zena Rommett, Merce Cunningham, puis Viola Farber et Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en décembre 1984.
Il a chorégraphié depuis 61 pièces, du solo aux grandes formes dans un style résolument contemporain, alternant grands ballets narratifs (Roméo et Juliette, Blanche Neige, Le Lac des cygnes…) à des pièces plus abstraites (Gravité, Empty moves, Deleuze / Hendrix…). Il s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Goran Vejvoda, Air, Laurent Garnier, Granular Synthesis, Karlheinz Stockhausen, Thomas Bangalter), les arts plastiques (Subodh Gupta, Adel Abdessemed...), le design (Constance Guisset), la mode (Jean-Paul Gaultier, Azzedine Alaïa...), le dessin (Enki Bilal), la littérature (Pascal Quignard, Laurent Mauvignier...) et le cinéma d’animation (Boris Labbé...) ...
Ses créations sont présentées dans le monde entier et reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes comme le New York City Ballet, le Staatsoper de Berlin ou le Ballet de l’Opéra national de Paris. Il réalise également des courts-métrages et des films mettant en scène ses chorégraphies. Son premier long-métrage, Polina, danser sa vie, réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en 2016.
Le 24 avril 2019, il est élu membre de la section de chorégraphie de l'Académie des beaux-arts.
La même année, il crée Winterreise pour La Scala de Milan, ainsi que Soul Kitchen avec des détenues du Centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille. Le documentaire Danser sa peine réalisé par Valérie Müller voit le jour la même année et remporte le premier prix Fipadoc en 2020.
Après Le Lac des cygnes en 2020 et Deleuze / Hendrix en 2021, il chorégraphie et met en scène l’opéra Atys de Lully pour le Grand Théâtre de Genève en 2022. Parallèlement, il imagine une courte chorégraphie pour l’application « Danse l’Europe ! », projet participatif ouvert à tous. Pour Dior, Il crée la chorégraphie et le film Nuit romaine avec les danseurs du Ballet de l’Opéra de Rome. Il participe par ailleurs à la série télévisée Irma Vep d'Olivier Assayas, en tant qu’acteur et chorégraphe.
En 2022, il présente Mythologies à l’Opéra national de Bordeaux sur une musique originale de Thomas Bangalter. En 2023, il crée Birthday Party pour des interprètes seniors au Théâtre National de Chaillot sur une commande de l’Aterballetto et Torpeur en juin 2023 au Festival Montpellier Danse. L’année suivante Requiem(s) est présentée à La Villette à Paris, une programmation hors les murs de Chaillot.
La dernière création en date d’Angelin Preljocaj, LICHT, sur une musique originale de Laurent Garnier, est actuellement présentée avec HELIKOPTER (2001) au Théâtre de la Ville - Sarah Bernhardt (Paris).
Au cours de sa carrière, Angelin Preljocaj a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992), le « Benois de la danse »
(1995), le « Bessie Award » (1997), « Les Victoires de la musique » (1997), le « Globe de Cristal » (2009), le « Samuel H. Scripps » de l’American Dance Festival (2014).
Le Ballet Preljocaj compte aujourd’hui 30 danseurs permanents. Avec 120 représentations par an en moyenne, il se produit sur les scènes du monde entier.
L'épée et l'habit d'académicien d'Angelin Preljocaj
Constance Guisset a pensé l’épée d’académicien comme un symbole. Elle a proposé à Angelin Preljocaj une forme douce et sensuelle : il s’agit d’un bâton qui peut devenir un objet de rythme, mais aussi servir à l’entraînement pour les arts martiaux car le judo, sport d’origine d’Angelin Preljocaj, a souvent inspiré ses gestes chorégraphiques.
Conçu comme un bâton de pluie, le bois a été ouvragé par des ébénistes de la Maison Versant.
Ils ont travaillé sur la finesse et la densité du bois afin d’optimiser la résonance de l’épée. Seuls les arbres fruitiers à poussée lente ont cette densité. Le bois choisi, le noyer, dégage une lumière particulière.
Le haut du pommeau de l’épée est serti d’un disque de météorite.
Le porte-épée en passementerie est réalisé par la Maison Verrier, passementiers depuis 1753.
L'habit d’Angelin Preljocaj a été transformé par Philippe Guilet, directeur artistique et président de l'association Renaissance, qui milite pour la réutilisation des vêtements couture ou de prêt-à-porter de luxe dans une perspective de développement durable et pour la réinsertion de personnes éloignées de l'emploi. Il s'agit donc d'une recréation.
Informations : service de presse de l'Académie des Beaux-Arts |
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