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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2024
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Posté le: Mar Juil 05, 2022 1:52 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
Comité de sélection présidé par Bernard Stirn [ . . . ] et composé de Carolyn Carlson, Charles Jude et Angelin Preljocaj. |
Ce qui exclut ces trois derniers.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22104
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Posté le: Mar Juil 05, 2022 1:56 pm Sujet du message: |
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Enfin, vu leur âge, je crois que personne ne les attendait.
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1171 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Juil 05, 2022 2:18 pm Sujet du message: |
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Je ne sais pas si Aurélie Dupont avait à remplir les mêmes missions que son successeur. Si c'est le cas, elle le faisait plutôt bien.
Citation: |
Missions
Définir et porter une vision artistique et un projet managérial ambitieux pour le ballet.
Être l’ambassadrice/l’ambassadeur et l’interlocutrice/l’interlocuteur de référence du ballet de l’Opéra de Paris, dont il défend la réputation et les ambitions artistiques.
Élaborer et proposer au directeur général la programmation de la saison chorégraphique, assurant le respect des missions de service public de l’établissement et le développement de ses recettes, tout en maîtrisant ses coûts.
Établir la distribution des représentations et assurer le suivi et le contrôle de la qualité artistique du ballet.
Encourager les talents et le développement des potentiels artistiques au sein du ballet.
Manager la compagnie dans toutes ses dimensions : recrutement et promotions des danseurs, organisation du travail, santé et prévention, préparation des reconversions
Contribuer à la définition des objectifs de formation initiale des danseurs, en lien étroit avec l’Ecole de Danse qui est une entité autonome de l’Opéra.
Participer aux travaux du comité consultatif sur la diversité, en tant que membre permanent.
A cette fin, elle/il devra :
Travailler en lien avec l’ensemble des directions opérationnelles pour assurer la bonne conduite de l’activité de spectacles dont elle / il a la responsabilité.
Assumer et déléguer les responsabilités de gestion au sein de son équipe en construisant une culture du dialogue et de la collaboration.
Collaborer activement avec la direction du mécénat pour accompagner la recherche et la collecte de fonds. |
Je note en particulier "le respect des missions de service public de l’établissement et le développement de ses recettes, tout en maîtrisant ses coûts" que j'interprète personnellement comme un encouragement à reprendre plus souvent les tubes chéris du grand public mais pas à proposer de nouvelles versions des grands chefs-d'œuvre absents du répertoire de la maison (comme Le Corsaire par exemple).
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1608
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2024
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1608
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Posté le: Mar Juil 05, 2022 4:41 pm Sujet du message: |
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Ah oui!
J'aime rêver !
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Prisca
Inscrit le: 29 Oct 2021 Messages: 150
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Posté le: Mar Juil 05, 2022 5:08 pm Sujet du message: |
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Je suis un peu étonnée par "recrutement et promotions des danseurs", vu que tout ou presque se fait par concours, où le poids du directeur n'est pas prédominant.
Dans l'ensemble cette description de poste met beaucoup l'accent sur les aspects financiers et de gestion, au détriment de l'ambition artistique... Rien d'étonnant au demeurant.
Si le cahier des charges était le même pour Aurélie, on peut effectivement dire qu'elle l'a bien rempli, quoi que nous en pensions, nous, public.
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1171 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Juil 06, 2022 9:56 am Sujet du message: |
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Ballerina a écrit: |
Le corsaire je ne compte pas trop dessus. |
Moi non plus, comme je l'écrivais.
C'est injuste car à côté de cela, beaucoup d'argent est dépensé chaque saison pour de nouvelles productions d'opéra qui ne seront peut-être jamais reprises. Ainsi en 2022-2023, il y aura de nouvelles mises en scène de Salomé et de Peter Grimes alors que l'Opéra Bastille a déjà de bonnes productions de ces oeuvres à son répertoire.
Auront droit aussi à de nouveaux spectacles des opéras qui ont été joués en 2021-2022 à l'Opéra Comique (Hamlet, Roméo et Juliette) parfois avec des braderies car ces opéras ne sont pas assez populaires pour remplir Favart, alors j'imagine déjà le flop de fréquentation à Bastille, surtout dans des mises en scène qui risquent d'être des repoussoirs (Jolly a déjà annoncé que son Roméo et Juliette serait transposé et Warlikowski est détesté par une grande partie du public, qui a boudé son spectacle Bernstein à Garnier cette année, bradé à -50% des mois avant la première).
Je doute que la nouvelle production de Nixon in China soit souvent reprise mais elle coûtera certainement très cher, entre la scène où l'avion présidentiel atterrit et les visites officielles de Beijing.
Il sera impossible de faire beaucoup d'économies sur Ariodante, qui dure quatre heures sur un scénario proche de Beaucoup de bruit pour rien.
A côté de cela, je suppute que le budget alloué à Alan Lucien Oyen, à Bobbi Jene Smith ou la compagnie invitée (Peeping Tom) est minuscule. Alors franchement, un Corsaire qui pourra être repris pendant des décennies, même avec un joli décor, ça coûtera un peu d'argent mais ce sera bien mieux rentabilisé qu'une Bohème dans l'espace ou un Rigoletto moche qui a donné lieu à des promotions dès la première série, parce que le public du ballet classique est désormais beaucoup plus important et fidèle que celui de l'opéra, ce qui n'était pas le cas il y a une vingtaine d'années. J'ai l'impression que le monde de l'Opéra a un train de retard en considérant encore que la danse doit passer après le lyrique.
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1608
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1171 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Juil 06, 2022 11:53 am Sujet du message: |
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A l'Opéra de Paris de Paris, on croit encore que les abonnés se précipitent en masse sur les nouvelles productions d'opéra pour commander des billets un an à l'avance.
En réalité, la grande majorité est devenue méfiante et préfère attendre la première pour voir si un opéra censé se passer à Paris ne se passe pas sur la Lune où joue un troupe de jongleurs (La Bohème), un opéra qui se déroule en Allemagne ne se déroule pas sur Mars où copulent des escargots géants (La Damnation de Faust), un opéra qui raconte la vie d'une courtisane du temps de Verdi ne narre pas les mésaventures d'une influenceuse Instagram (La Traviata), un opéra qui se passe à la cour d'un prince russe du XIIème siècle n'est pas transposé dans un parking et au bord d'une piscine où est organisé un barbecue (Le Prince Igor), si Don Carlo va porter selon l'interprète du rôle-titre soit le pull moche de Noël du petit ami de Bridget Jones (Jonas Kaufmann) soit une soutane de curé (Roberto Alagna)...*
En plus le Covid est passé par là et beaucoup de spectateurs en ont marre d'avoir à demander le remboursement des soirées annulées à la dernière minute.
Cela a pour résultat que des mois avant la première d'une nouvelle production, certains spectacles se vendent très mal. Au lieu de communiquer sur l'oeuvre ou ses interprètes, le service marketing propose des braderies à -50%, ce qui dévalue le spectacle et mécontente les quelques abonnés qui ont payé plein tarif.
Ainsi lorsque cette année A Quiet Place de Bernstein a été programmé avec une équipe de stars (Kent Nagano, Krzysztof Warlikowski, Patricia Petibon...), au lieu de surfer sur la grande popularité du compositeur dont tous les médias culturels étaient en train de parler (à la sortie du film de Spielberg), la grande modernité de la musique et du livret, l'Opéra s'est dit que le fait que ce soit programmé à Garnier suffirait pour jouer à guichets fermés, avant de paniquer et de proposer des promotions alors que l'argent perdu aurait pu être dépensé pour communiquer en amont sur le spectacle.
(*je précise que je trouve certaines transpositions tout à fait réussies et d'autres complètement ratées)
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2024
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Posté le: Jeu Juil 07, 2022 7:05 pm Sujet du message: |
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L'OPÉRA DE PARIS VIENT DE PUBLIER UN APPEL DE CANDIDATURE (daté du 5 juillet dernier).
Ci après une partie de ce texte dont tuano a extrait les “Missions” ce même 5/7/22 :
À propos du ballet de l’Opéra de Paris (la compagnie)
Le Ballet de l’Opéra national de Paris, berceau de la danse classique, maintient, depuis plus de 350 ans, une tradition d’excellence, bâtie sur la préservation de son répertoire et l’ouverture à la création. Lors de sa création par Louis XIV, il avait vocation à modeler et affiner les principes et les codes de l’école française de danse.
Depuis, le Ballet de l’Opéra n’a cessé de poursuivre son développement et demeure un foyer de création. Son répertoire est très vaste, allant des grands ballets classiques de Petipa remontés par Rudolf Noureev (c'est moi qui souligne ce caractère restrictif, Giselle et La Sylphide, connaît pas) aux œuvres des Ballets Russes de Diaghilev en passant par les ballets néoclassiques (George Balanchine, Serge Lifar, Kenneth MacMillan, Roland Petit, Jerome Robbins, John Neumeier, John Cranko) et les créations contemporaines (Pina Bausch, Maurice Béjart, Carolyn Carlson, Angelin Preljocaj, Mats Ek, William Forsythe, Anne Teresa de Keersmaeker, Sasha Waltz, Jiri Kylián).
L’Opéra de Paris aborde le vingt-et-unième siècle doté d'un répertoire varié, riche d’une longue tradition. Il a su préserver cet héritage précieux, tout en ouvrant ses portes à une nouvelle génération de chorégraphes (Hofesh Shechter, Sharon Eyal, Wayne McGregor, Crystal Pite, Alexander Ekman) afin d’établir un équilibre entre patrimoine et création.
L’Opéra de Paris propose chaque année environ 12 productions chorégraphiques dont un tiers de nouveautés, pour un total de près de 180 représentations. Les 154 danseurs qui composent la compagnie sont majoritairement issus de l’École de danse de l’Opéra de Paris. La moyenne d’âge – autour de 25 ans (en réalité, c’est plutôt 30 ans) – en fait l’une des plus jeunes compagnies actuelles. L’Opéra de Paris s’emploie à leur offrir le cadre le plus favorable possible pour que chaque talent puisse s’exprimer dans sa pleine mesure.
Chaque année, le ballet de l’Opéra de Paris se produit également dans le cadre de deux à trois tournées, en France et à l’international. Ces tournées sont l'occasion pour le ballet de présenter son travail à un nouveau public et de promouvoir l'image de l'Opéra de Paris dans le monde entier.
Dans le cadre de la politique audiovisuelle et numérique de l’Opéra de Paris, plusieurs spectacles chorégraphiques font l’objet de captations pour être diffusés sur la plateforme l’Opéra chez soi en direct ou en différé.
Responsabilités de la directrice/du directeur de la danse de l’Opéra de Paris
La/le directrice/directeur de la danse exerce toute la responsabilité artistique et managériale de son activité, par délégation du directeur général, et en lien permanent avec les services de l’Opéra de Paris, animés par le directeur général adjoint (finances, ressources humaines, communication, marketing, technique et costumes, production, scène).
Outre les danseurs, elle/il dirige une équipe de 38 collaborateurs incluant un administrateur du ballet et une administratrice adjointe en charge des productions et des tournées, une maîtresse de ballet associée à la direction, quatre maîtres de ballet, deux assistants maîtres de ballet, six professeurs, sept chefs de chant, quatre pianistes de cours, un régisseur général et cinq régisseurs, une responsable de production, un responsable administratif et budgétaire et une équipe médicale.
Profil recherché
La direction générale de l'Opéra de Paris souhaite nommer une personnalité reconnue sur le plan artistique, et dotée d'une expérience managériale avérée à la tête d'un ballet (ce qui restreint de façon drastique les candidatures “recevables”), à même de préserver l'héritage exceptionnel de la compagnie tout en proposant des voies de développement innovantes.
La/le directrice/directeur de la danse de l’Opéra de Paris doit être en mesure de proposer une vision artistique à la fois audacieuse et conforme aux missions et objectifs de la compagnie. Elle/il doit être capable de démontrer une affinité avec la culture chorégraphique française, d’identifier et d’encourager les talents de la compagnie, ainsi que d’assurer la gestion quotidienne du ballet.
Idéalement, la candidate/le candidat est un acteur reconnu et respecté du monde de la danse dont elle/ il possède une connaissance approfondie. Elle/il dispose d’un large réseau de contacts nationaux et internationaux.
Missions
• Définir et porter une vision artistique et un projet managérial ambitieux pour le ballet.
• Être l’ambassadrice/l’ambassadeur et l’interlocutrice/l’interlocuteur de référence du ballet de l’Opéra de Paris, dont il défend la réputation et les ambitions artistiques.
• Élaborer et proposer au directeur général la programmation de la saison chorégraphique, assurant le respect des missions de service public de l’établissement et le développement de ses recettes, tout en maîtrisant ses coûts.
• Établir la distribution des représentations et assurer le suivi et le contrôle de la qualité artistique du ballet.
• Encourager les talents et le développement des potentiels artistiques au sein du ballet.
• Manager la compagnie dans toutes ses dimensions : recrutement et promotions des danseurs, organisation du travail, santé et prévention, préparation des reconversions
• Contribuer à la définition des objectifs de formation initiale des danseurs, en lien étroit avec l’Ecole de Danse qui est une entité autonome de l’Opéra.
• Participer aux travaux du comité consultatif sur la diversité, en tant que membre permanent.
• A cette fin, elle/il devra :
• Travailler en lien avec l’ensemble des directions opérationnelles pour assurer la bonne conduite de l’activité de spectacles dont elle / il a la responsabilité.
• Assumer et déléguer les responsabilités de gestion au sein de son équipe en construisant une culture du dialogue et de la collaboration.
• Collaborer activement avec la direction du mécénat pour accompagner la recherche et la collecte de fonds.
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Estelle
Inscrit le: 17 Juin 2009 Messages: 217 Localisation: Lyon
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Estelle
Inscrit le: 17 Juin 2009 Messages: 217 Localisation: Lyon
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Posté le: Sam Juil 09, 2022 1:01 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Restons sérieux, honnêtement, parmi les anciennes étoiles, je ne vois que Kader Belarbi comme successeur possible d'Aurélie Dupont, |
Je me demandais pourquoi José Martinez ou Nicolas Le Riche (qui eux aussi ont une expérience de directeur de compagnie) ne vous semblaient pas envisageables comme directeurs potentiels parmi les anciennes étoiles ? Ou alors pensez-vous que de toute façon ils ne seraient pas intéressés ?
Citation: |
mais encore une fois, je parierais plutôt pour quelqu'un d'extérieur à la compagnie. |
A votre avis, est-ce que les danseurs de la compagnie accepteraient mieux quelqu'un issu de la compagnie, ou quelqu'un d'extérieur ?
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2024
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Posté le: Sam Juil 09, 2022 2:05 pm Sujet du message: |
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Estelle a écrit: |
Gimi a écrit: |
La direction générale de l'Opéra de Paris souhaite nommer une personnalité reconnue sur le plan artistique, et dotée d'une expérience managériale avérée à la tête d'un ballet (ce qui restreint de façon drastique les candidatures “recevables”) |
Et ce qui aurait exclu Aurélie Dupont si ce même critère avait été présent à l'époque de sa nomination |
Jusqu'à présent, il semble que ce critère “primordial” pour prendre au débotté la Direction de la Danse de l'ONP ait peu été retenu depuis la Libération, en effet depuis cette date , nous avons eu :
• 1947-1958 : Serge Lifar, qui était sans expérience lors de sa première nomination en 1930
• 1958-1961 : George Skibine
• 1962-1969 : Michel Descombey
• 1969 - mars 1970 : John Taras
• mars 1970 - 11 juin 1970 : Roland Petit, qui avait dirigé les Ballets des Champs-Élysées
• 1970-1971 : Claude Bessy (par intérim)
• 1971-1977 : Raymond Franchetti
• 1977-1980 : Violette Verdy
• 1980-1983 : Rosella Hightower
• 1983-1989 : Rudolf Noureev
• novembre 1989 - 1990 : Patrice Bart (par intérim)
• 1990-1994 : Patrick Dupond, qui avait dirigé les Ballets de Nancy
• 1995-2014 : Brigitte Lefèvre, qui avait dirigé le Théâtre du Silence (avec Jack Garnier), mais il ne s'agissait que de quelque 12 danseurs et l'expérience était lointaine
• 2014-2016 : Benjamin Millepied, qui dirigeait en même temps le L.A. Project, un groupe encore moins étoffé.
Estelle a écrit: |
haydn a écrit: |
Restons sérieux, honnêtement, parmi les anciennes étoiles, je ne vois que Kader Belarbi comme successeur possible d'Aurélie Dupont, |
Je me demandais pourquoi José Martinez ou Nicolas Le Riche (qui eux aussi ont une expérience de directeur de compagnie) ne vous semblaient pas envisageables comme directeurs potentiels parmi les anciennes étoiles ? Ou alors pensez-vous que de toute façon ils ne seraient pas intéressés ? |
Au petit jeu des anciennes Étoiles “nominables” au poste de Directeur de la Danse, pourquoi ne pas rajouter Benjamin PECH, éphémère adjoint de Benjamin MILLEPIED à l'ONP ?
Estelle a écrit: |
Je trouve un peu curieux que l'Opéra se sente obligé d'inclure tout un paragraphe pour décrire son historique, ses chorégraphes, etc. (qui semble tiré d'un programme, avec la sempiternelle phrase sur la moyenne d'âge - fausse - qui doit bien être présente depuis 25 ans...) alors qu'on peut supposer qu'une personne qui postulerait pour sa direction aurait forcément quelques connaissances sur la compagnie... |
Ce qui est plus curieux, voire inquiétant, c'est de comparer ledit texte avec la présentation du Ballet sur le site de l'Opéra et la façon dont le répertoire “romantique” (et Pierre LACOTTE au passage) est zappé dans le texte de présentation aux personnes qui postuleraient pour sa direction sans aucune connaissance de la compagnie :
Citation: |
”Le Ballet de l’Opéra national de Paris, berceau de la danse classique, maintient, depuis plus de trois siècles, une tradition d’excellence, bâtie sur la préservation de son répertoire et l’ouverture à la création. Les principes et les codes de la technique chorégraphique, importés d’Italie par la Reine Catherine de Médicis au XVIe siècle, furent patiemment modelés et affinés dans les ballets de cour, puis sous le règne de Louis XIV. Le Roi-Soleil, soucieux de faire du style noble un véritable art de la scène, fonda l’Académie royale de danse en 1661, puis l’Académie d’opéra en 1669 qui devient l’Académie royale de musique en 1672 (nom initial de l’Opéra de Paris), avec en son sein la première troupe de danseurs professionnels d’Europe. Depuis, le Ballet de l’Opéra n’a cessé de poursuivre son développement. Aujourd’hui, il reste un foyer d’art vivant. Son répertoire est vaste : références romantiques (Taglioni, Coralli, Perrot, redécouverts grâce à Lacotte) et grands ballets classiques de Petipa remontés par Noureev, œuvres des Ballets Russes de Diaghilev, chorégraphies modernes (Graham), ballets néoclassiques (Ashton, Balanchine, Lifar, MacMillan, Petit, Robbins, Neumeier, Cranko) et contemporains (Bausch, Béjart, Carlson, Cunningham, Ek, Forsythe, Keersmaeker, Kylián, Shechter), sans oublier de nombreuses commandes auprès d’artistes invités (Eyal, Lock, McGregor, Pite, Preljocaj, Waltz). La Compagnie est composée de 154 danseurs, issus en majorité de l’École de Danse, dirigée aujourd’hui par Élisabeth Platel. La moyenne d’âge – autour de 25 ans – en fait l’une des plus jeunes compagnies actuelles. Depuis aout 2016, le Ballet est dirigé par Aurélie Dupont.” |
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1497
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Posté le: Dim Juil 10, 2022 12:24 pm Sujet du message: |
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A priori c'est Jacques et non Jack Garnier. Et sinon l'intérim avait aussi été assuré par Génia Poliakov entre Noureev et Dupond ! ils étaient tous les deux maîtres de ballet de la compagnie ! |
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