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Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1328
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1487
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Posté le: Jeu Déc 23, 2021 3:55 pm Sujet du message: |
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Maintenant c'est moins agressif et plus passe partout ! |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Déc 23, 2021 4:10 pm Sujet du message: |
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Les costumes de l'Opéra ne sont pas déplaisants, ce sont plutôt les décors qui datent...
La scénographie du Royal Ballet est plus neutre, un peu trop "seventies" pour le Stanislavski quand même.
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Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1328
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Estrée
Inscrit le: 08 Oct 2017 Messages: 23 Localisation: Lyon
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Posté le: Ven Déc 31, 2021 2:58 am Sujet du message: |
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fandorine a écrit: |
sophia a écrit: |
Cela dépend par qui Rhapsody est dansé. Cette pièce ne souffre pas la médiocrité, même "brillante". Quand on voit Steven McRae et Natalia Ossipova dans la captation du RB, c'est envoûtant.
Je n'ai rien contre les soirées éclectiques, mais je ne pense pas que dans ce programme et de surcroît à l'Opéra, la pièce d'Ashton soit vraiment mise en valeur. Je suis à peu près certaine que le spectateur parisien moyen en ressort avec l'idée qu'Ashton, c'est "vieillot". La scénographie, qui n'a pas été refaite, n'aide peut-être pas non plus. |
Des échanges du couple qui était assis devant moi, visiblement spectateurs occasionnels, c’est tout à fait ça. La pièce de Eyal est le clou de la soirée. Le premier ballet, c’est pas mal (« quelle est cette musique? ») mais c’est un peu « rigide » et ça dure trop longtemps.
Et ne parlons pas du Sacre, l’horreur absolue (mais là ils n’ont pas tout à fait tort, en tout cas dansé dans le contexte que l’on sait). |
J'aurais pu tout à fait être ce couple que vous évoquez, Fandorine ! J'ai assisté à la soirée de mercredi 29 décembre, avec notamment MOB et Marc Moreau dans Rhapsody et Juliette Hilaire, en élue du Sacre. Cette soirée a marqué mon retour à l'Opéra depuis 2018 donc cette soirée a été émouvante pour moi et très attendue. Je n'ai pas choisi spécifiquement ce programme, c'est la date qui a conditionné ma venue.
J'ai trouvé l'association de ces trois pièces déconcertante... J'ai savouré Rhapsody (malgré un petit manque d'explosivité de Marc Moreau pour que ce soit tout à fait "wahou" mais je chipote et c'est très subjectif). J'ai en effet été surprise au premier regard par la scénographie, qui paraît datée, et même par la chorégraphie, ou le style, puis je me suis laissée séduire petit à petit. Le corps de ballet y est sublime.
Vient ensuite Faunes, qui n'a absolument rien à voir, mais qui m'a plutôt embarquée : ces corps tortueux et torturés, très mis en valeur, la scénographie vaporeuse et épurée...
Puis, sans transition... Le Sacre. Alors, je suis navrée, mais je suis passée complètement à côté. Je n'ai rien compris : les costumes et coiffes grotesques, la chorégraphie improbable, le sens de tout ça... Je suis profane et vous m'en excuserez, je n'ai rien lu ni regardé au préalable sur cette soirée pour ne pas me laisser influencer. J'avais en tête que c'était plus ou moins une reconstitution, mais vraiment, je n'ai pas compris. Qu'est-ce que ça faisait là, qu'est-ce que ça faisait à l'Opéra, pourquoi demander à des danseurs de formation classique de "danser" ça. J'ai pensé souvent être à une kermesse d'école de fin d'année, je me suis dit qu'on avait cherché à bizuter les jeunes danseurs et danseuses qu'on avait collés là (soient les trois-quarts des noms que je lisais sur la feuille de distribution qui m'étaient complètement inconnus). J'ai souri souvent, je me suis ennuyée beaucoup... Navrée encore une fois, je ne sous-estime pas le travail immense que cette oeuvre a exigé et le talent des danseurs et danseuses n'est pas en cause... mais justement, cette pièce ne leur rend pas justice. Ce n'est que mon humble avis
Dernière édition par Estrée le Ven Déc 31, 2021 3:09 am; édité 1 fois |
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Estrée
Inscrit le: 08 Oct 2017 Messages: 23 Localisation: Lyon
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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008 Messages: 412
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Posté le: Ven Déc 31, 2021 10:41 am Sujet du message: |
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"Le sacre du printemps" explore la sauvagerie d'une peuplade lors d'un rite de passage sacrificiel .
Pour cela Nijinsky a déconstruit les codes de la danse classique représentant culture et élégance, harmonie naissant de l'en dehors par un en dedans.
C'est donc une démarche profondément culturelle qu'il faut comprendre en se replongeant dans ce qu'était la danse classique au début du XX e siècle.
Cette démarche ,hors contexte, peut sembler vaine aujourd'hui et pourtant elle a ouvert la porte à bien des chorégraphes désireux de casser les codes.
Cela aurait été plus pertinent dans un programme de ballets russes à mon sens.
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Claudia
Inscrit le: 09 Fév 2021 Messages: 285
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Posté le: Ven Déc 31, 2021 10:45 am Sujet du message: |
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Parfois, on peut vraiment se demander si on a vu le même spectacle.
Dans Rhapsodie, j'ai eu la chance d'assister à une prestation de Myriam Ould-Braham et de Florent Mélac. La musicalité des deux interprètes est remarquable, et donne un vrai plus à l'exercice de virtuosité. Dommage que le corps de ballet, composé de quadrilles là où il aurait fallu des sujets confirmés, n'ait pu les soutenir. La scénographie recrée une esthétique années 30, c'est tout à fait voulu bien que datant des années 80.
Le Sacre du printemps m'a captivée de bout en bout (au point de ne pas remarquer les masques avant les saluts!) et j'ai vraiment apprécié de voir, enfin, une autre chorégraphie que celle de P. Bausch. J'espère vivement que cette version fondatrice, qui n'a rien perdu de son pouvoir évocateur, sera redonnée, et si possible accompagnée du Faune du même Nijinsky!
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Ven Déc 31, 2021 1:55 pm Sujet du message: |
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Il y a des raisons plus graves de se chamailler, malheureusement. Je ne peux évidemment pas juger de représentations que je n'ai pas vues, mais, en tous cas sur le papier, Myriam Ould-Braham paraît être, à l'Opéra de Paris, l'interprète idéale pour Rhapsody, où la virtuosité et l'excellence technique priment sur tout le reste. C'est bien triste que Mathias Heymann ait du renoncer, mais à ce que je retiens des propos de Claudia, Florent Melac c'est montré à la hauteur. Il faut dire qu'en disciple d'Emmanuel Thibault... Pour le corps de ballet, en raison de la situation sanitaire, l'ONP fait malheureusement ce qu'il peut avec les danseurs disponibles, qui, dans l'urgence, n'ont pas forcément pu répéter suffisamment.
Je connais la version du Sacre de Dominique Brun qui, à mon avis, est plus intéressante que celle du duo Hodson / Archer. Mais là aussi, le résultat est très lié à la qualité des interprètes (même si c'est davantage la présence scénique que la virtuosité pure qui compte cette fois). |
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