Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
|
Revenir en haut |
|
Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1336
|
Posté le: Lun Déc 30, 2019 4:31 pm Sujet du message: |
|
|
Dans une transition en douceur, notre cher Lacotte cède sa place à Bournonville.
Erik Aschengreen raconte August Bournonville (20 minutes, VOSTFR).
https://www.bilibili.com/video/av55042604?from=search&seid=11912414207402634386
Extraits de ballet de Bournonville et "conférence" (80 minutes).
https://www.bilibili.com/video/av26088368?from=search&seid=11912414207402634386
Dancing Bournonville.
A historic 1979 documentary about the Danish ballet tradition with excerpts from the Conservatory, an excellent Kermesse in Bruges pas de deux (31:32), a Napoli tarantella (38:31) and a beautiful Genzanno pas de deux rehearsal (44:53). Among the dancers are Ib Andersen, Mette Ida Kirk (Kermesse), Arne Villumsen, Linda Hindberg (Genzano) and other artists of the Royal Danish Ballet.
Among the teachers are Hans Brenaa, Henning Kronstam, Kirsten Ralov, Erik Bruhn etc
https://www.youtube.com/watch?v=bPPrHaSIyhg
Rudolph Nureyev and Maria Tallchief - 'Flower Festival in Genzano’ (1962)
https://www.youtube.com/watch?v=17GMUkiIuVo&t=425s
Ida Praetorius & Alban Lendorf Kermesse In Bruges
https://www.youtube.com/watch?v=R0igKMSgIe0
Bournonville "Paul et Virginie" (1830)
https://www.youtube.com/watch?v=EtQyJuscWoA
|
|
Revenir en haut |
|
Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1336
|
Posté le: Mer Jan 01, 2020 10:02 pm Sujet du message: |
|
|
En lien avec la publication précédente sur Bournonville et ses oeuvres, voici un article du journal Le Monde datant de 1969, faisant le compte-rendu de la tournée du Ballet Royal du Danemark à l'Opéra de Paris.
https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/03/04/le-ballet-royal-de-danemark-a-l-opera_2435706_1819218.html
Extrait.
"On l'a bien vu le premier soir avec sa version de " la Sylphide " (1836), puis " Napoli " (1842), et nous avons confirmé cette impression samedi soir avec " le Conservatoire ", ballet charmant, coquin, mutin, tout ce qu'on veut, mais terriblement désuet. Je sais bien que les Anglais raffolent de ce bon Bournonville : mais Covent Garden fait-il avancer la danse d'un pas en ce moment ? Notre Opéra suit quand même davantage les courants du temps présent : il ne pouvait rien apprendre en tout cas, même rétrospectivement, de ce style passe-pied, gargouillades et ronds de jambe pour menuets à houlette et tambours de basque."
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26525
|
Posté le: Mer Jan 01, 2020 10:48 pm Sujet du message: |
|
|
Merci pour cette petite perle Katsu! La France éternelle, comme aurait dit le Grand Charles. |
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
|
Revenir en haut |
|
Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1336
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Jeu Jan 02, 2020 12:35 am Sujet du message: |
|
|
Rien de bien méchant non plus. Je pense au fond qu'il trouve le style danois un peu trop... terrien, sinon grossier. C'était à l'occasion d'une rencontre autour de La Sylphide quand ce genre de choses existait encore. Comme j'en avais rapporté à l'époque la substantifique moelle, je cite cette retranscription car j'avais oublié le détail :
"Harald Lander, lorsqu’il est venu à Paris, a donc voulu donner des extraits de ballets de Bournonville. C’était la première fois que l’on dansait Bournonville à Paris, c’était même la première fois que l’on dansait Bournonville en-dehors du Danemark. Il m’a demandé de danser La Sylphide avec sa femme. J’ai trouvé cela très intéressant, mais je ne peux pas vous expliquer, il y avait un parfum que je ne reconnaissais pas. Cela ne correspondait pas aux rêves que j’avais faits autour de ce ballet. J’ai vu que ce n’était pas la même musique, que ce n’était pas la même manière de travailler les pas, le même raffinement des pas rapides, tout ce que j’avais appris avec Lioubov Egorova qui connaissait cette technique par cœur, avec Gustave Ricaux et avec tous les maîtres que j’avais autour de moi."
http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?t=6339&postdays=0&postorder=asc&start=90
|
|
Revenir en haut |
|
Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1336
|
|
Revenir en haut |
|
Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1336
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Lun Jan 13, 2020 6:21 pm Sujet du message: |
|
|
Je crois que ce solo de Gayaneh avait été filmé pour la télévision américaine en 1963.
|
|
Revenir en haut |
|
Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1336
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Ven Jan 17, 2020 9:17 am Sujet du message: |
|
|
La chaîne des ballets Moïsseïev poste de très belles vidéos. A recommander!
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Sam Jan 18, 2020 9:36 am Sujet du message: |
|
|
Puisqu'on parle de ce ballet en ce moment...
Moira Shearer (qui fut notamment l'héroïne des Chaussons rouges) et John Hart dans le pas de deux de l'acte III de La Belle au bois dormant (1955) :
https://www.youtube.com/watch?v=m3yxaoIxwk0
La grande qualité de la vidéo tient au fait que le passage est extrait d'un film de cinéma, mais j'ignore lequel. A vrai dire, je trouve tout superbe, que ce soit la musique, hyper dynamique, la mise en scène, qui semble se rapprocher de celle du Royal Ballet de l'époque, la danse de Moira Shearer.
|
|
Revenir en haut |
|
Sarra
Inscrit le: 29 Sep 2009 Messages: 263
|
Posté le: Sam Jan 18, 2020 11:06 am Sujet du message: |
|
|
Citation: |
le passage est extrait d'un film de cinéma, mais j'ignore lequel. |
Peut-être celui-ci :
https://www.bfi.org.uk/films-tv-people/4ce2b6afe2800
L'Homme qui aimait les rousses
John Hall indique en effet que le scénariste est Terence Rattigan, adaptant sa pièce Who is Sylvia ; devenue, d'après Wikipédia, le film ci-dessus ...
----------------------------------
[NB Samedi 18, au soir.
Il nous avait échappé ce matin que Sophia avait posté cet extrait non seulement « parce qu'on parle de ce ballet [La Belle au bois dormant] en ce moment... » -15 janvier : jour anniversaire de sa création-, mais aussi parce que nous sommes -à un jour près, qui n'est jamais que l'écart entre décision et parution du message- au jour anniversaire de la naissance de Moira Shearer : un 17 janvier...
À ce que nos sismographes mentaux ont ressenti des ondes d'émotion émanant des mots de Sophia au moment (relativement récent) où elle a donné le lien vers le film The Red Shoes, on peut supposer que Moira Shearer est pour elle ce que toute pierre blanche est dans toute âme... -une parmi bien d'autres évidemment, chacune météorite blanche venue d'un ciel inconnu pour fertiliser un esprit, mais une sans doute...
Apprécions donc la délicatesse du geste -et retirons-nous, pour laisser les ondes aller...]
---------------------------------
P.-S. : Illustration du charleston dansé par Moira Shearer (message de CatherineS, ci-dessous)
https://youtu.be/RH5rRxzwCf4
Verrait-il John Justin dans les deux plans de coupe de cette séquence, même un enfant au biberon (ayant forcément épelé au moins une fois -fût-ce en le suivant du doigt- un visage humain) conclurait aussitôt : « C'en est fait de lui... ».
Et prenant un crayon illico écrirait (sur le papier peint ou sur le canapé) :
« Quand il fut pris au pavillon
De sa dame très gente et belle,
Aux cheveux comme vermillon,
Aussi flambants qu'une étincelle,
Il se brûla à la chandelle
Ainsi que fait le papillon... »,
presque (presque ) comme Charles d'Orléans il y a cinq siècles ..
(cf le poème très connu de Charles d'Orléans, adapté -sans vergogne- pour la circonstance)
Dernière édition par Sarra le Dim Jan 19, 2020 12:59 am; édité 3 fois |
|
Revenir en haut |
|
CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1489
|
Posté le: Sam Jan 18, 2020 2:08 pm Sujet du message: |
|
|
Il s'agit bien d'un extrait de l'Homme qui aimait les rousses. Dans un autre extrait on voit Moira Shearer danser un charleston endiablé. |
|
Revenir en haut |
|
|